- Dim Juil 29, 2012 4:09 pm
#124589
Suite à un débat intense concernant To Rome With Love de Woody Allen,
[quote="Wicked"]Il semble évident que nous n'avons pas les mêmes critères d'exigences cinématographique, cependant ça m'intéresse de connaître les vôtres.
Donc, mettez vos couilles sur la table et dites nous (à nous néophytes du cinéma) ce qui fait selon vous un bon film, un chef d'oeuvre et un navet. Qu'on puisse parler, enfin.
Et bien, parlons-en! Des arguments, et pourquoi pas le top 10 de vos films préférés (bon, c'est assez ridicule de faire des classements, en plus c'est un truc d'obsessionnel, mais ça peut ouvrir des portes). Par pitié, un débat courtois, Messieurs, nous sommes entre gentlemen.
D'abord, il y a la technique cinématographique du réalisateur, en l'occurrence la manière de filmer. Par exemple, le travelling mémorable dans le restaurant italien des Affranchis de Scorcese, rythmé comme une chorégraphie, un moment de bravoure cinématographique, qui ne serait pourtant rien sans le jeu des acteurs.
Ce qui m'amène au second point : les acteurs. Une belle photo ne sert à rien si les gens qui habitent le cadre jouent mal. Bon, il y a la culture qui peut jouer, par exemple vous pouvez trouver que les japonais surjouent. C'est peut-être l'effet Lie To Me, mais quand je vois le jeu de Tobey Maguire dans la trilogie Spiderman, je suis horrifié : il a tout le temps le regard fixe, sans doute pour nous faire comprendre qu'il est un acteur intérieur... Ou cette scène de Miami Vice où Collin Farrell s'énerve subitement, d'une colère complètement hors-rythme et qui sonne faux, bien que son personnage ait des raisons de se fâcher tout rouge, mais pas comme ça.
Enfin, le thème, le scénario, le fond : j'adore Hitchcok, mais pourquoi diable le nazi des Enchaînés veut-il épouser Ingrid Bergman au bout du troisième rendez-vous ? Parce qu'elle est trop bonne, parce qu'il ne connait pas les théorie de la séduction, ou parce que le scénariste ne s'est pas foulé sur ce point (le film étant par ailleurs excellent, malgré les fondus au noir un rien systématiques que l'on mettra sur le contexte technique de l'époque) ? A mon avis, les trois.
Reste votre sensibilité personnelle, à la fois mélange de vos goûts (et sur ce site, nous sommes supposés libres de critiquer les goûts des uns des autres, loin de l'euphémisation du "tous les goûts sont dans la nature") et, plus pertinent peut-être, de votre sensibilité personnelle, liée à votre vécu.
[quote="Wicked"]Il semble évident que nous n'avons pas les mêmes critères d'exigences cinématographique, cependant ça m'intéresse de connaître les vôtres.
Donc, mettez vos couilles sur la table et dites nous (à nous néophytes du cinéma) ce qui fait selon vous un bon film, un chef d'oeuvre et un navet. Qu'on puisse parler, enfin.
Et bien, parlons-en! Des arguments, et pourquoi pas le top 10 de vos films préférés (bon, c'est assez ridicule de faire des classements, en plus c'est un truc d'obsessionnel, mais ça peut ouvrir des portes). Par pitié, un débat courtois, Messieurs, nous sommes entre gentlemen.
D'abord, il y a la technique cinématographique du réalisateur, en l'occurrence la manière de filmer. Par exemple, le travelling mémorable dans le restaurant italien des Affranchis de Scorcese, rythmé comme une chorégraphie, un moment de bravoure cinématographique, qui ne serait pourtant rien sans le jeu des acteurs.
Ce qui m'amène au second point : les acteurs. Une belle photo ne sert à rien si les gens qui habitent le cadre jouent mal. Bon, il y a la culture qui peut jouer, par exemple vous pouvez trouver que les japonais surjouent. C'est peut-être l'effet Lie To Me, mais quand je vois le jeu de Tobey Maguire dans la trilogie Spiderman, je suis horrifié : il a tout le temps le regard fixe, sans doute pour nous faire comprendre qu'il est un acteur intérieur... Ou cette scène de Miami Vice où Collin Farrell s'énerve subitement, d'une colère complètement hors-rythme et qui sonne faux, bien que son personnage ait des raisons de se fâcher tout rouge, mais pas comme ça.
Enfin, le thème, le scénario, le fond : j'adore Hitchcok, mais pourquoi diable le nazi des Enchaînés veut-il épouser Ingrid Bergman au bout du troisième rendez-vous ? Parce qu'elle est trop bonne, parce qu'il ne connait pas les théorie de la séduction, ou parce que le scénariste ne s'est pas foulé sur ce point (le film étant par ailleurs excellent, malgré les fondus au noir un rien systématiques que l'on mettra sur le contexte technique de l'époque) ? A mon avis, les trois.
Reste votre sensibilité personnelle, à la fois mélange de vos goûts (et sur ce site, nous sommes supposés libres de critiquer les goûts des uns des autres, loin de l'euphémisation du "tous les goûts sont dans la nature") et, plus pertinent peut-être, de votre sensibilité personnelle, liée à votre vécu.