- Dim Fév 28, 2010 1:15 am
#91066
Je rentrais de soirée. Mes pensées nocturnes étaient bercées par le roulis du métro. Je repensais à un instant de ma soirée. Une fille à qui je n'avais pas pu parler plus de deux minutes. J'avais envie de courir dans le passé, de lui dire qu'elle était belle et qu'il fallait que nous fassions l'amour parce qu'il faut honorer la vie avec toutes sortes de cris. Mais le temps n'a rien voulu savoir, même sous les menaces, il ne s'en est pas laissé remonter.
J'ai quelques expérience en séduction. J'aime bien l'idée que les râteaux soient nécessaires pour ensemencer un terrain. Elle est une agréable consolation certains soirs.
Arrivé ici d'ennui en clics, je me suis laissé séduire par la devanture. Sobre et contenant des références appréciées autant qu'appréciables.
Allumeur parfois, aullmé souvent, j'hésite à ouvrir un journal. Je suis en pleine négociation avec moi même. Et je ne peux pas bluffer, à chaque fois que j'essaye, j'ai cette désagréable impression qu'il lit dans mes pensées.
- Tiens, ca serait amusant d'ouvrir un journal.
- Pense à ce que disait Nietzsche, il avait quelques fulgurances entre ses maladies.
- Peut être pendant, qui sait ?
- Qu'importe. Toujours est il qu'il disait qu'il valait mieux garder ses chambres d'hotes vides plutot que de laisser n'importe qui y entrer.
- Je vois pas le rapport ...
- M'étonne pas ... Pourtant un journal, c'est une grande forme d'intimité. Laisse toi le temps de découvrir les lieux.
- Le fameux " Tout ce qui est vernis n'est pas d'or, c'est ca ?"
- Tu vois quand tu veux ...
Oui, comme le corbeau, je suis l'hôte de ces voix. Sauf que moi, je n'en fait pas tout un fromage.
En espérant que cette présentation ait diverti. Pour moi, en tout cas, ca a été le cas.
J'ai quelques expérience en séduction. J'aime bien l'idée que les râteaux soient nécessaires pour ensemencer un terrain. Elle est une agréable consolation certains soirs.
Arrivé ici d'ennui en clics, je me suis laissé séduire par la devanture. Sobre et contenant des références appréciées autant qu'appréciables.
Allumeur parfois, aullmé souvent, j'hésite à ouvrir un journal. Je suis en pleine négociation avec moi même. Et je ne peux pas bluffer, à chaque fois que j'essaye, j'ai cette désagréable impression qu'il lit dans mes pensées.
- Tiens, ca serait amusant d'ouvrir un journal.
- Pense à ce que disait Nietzsche, il avait quelques fulgurances entre ses maladies.
- Peut être pendant, qui sait ?
- Qu'importe. Toujours est il qu'il disait qu'il valait mieux garder ses chambres d'hotes vides plutot que de laisser n'importe qui y entrer.
- Je vois pas le rapport ...
- M'étonne pas ... Pourtant un journal, c'est une grande forme d'intimité. Laisse toi le temps de découvrir les lieux.
- Le fameux " Tout ce qui est vernis n'est pas d'or, c'est ca ?"
- Tu vois quand tu veux ...
Oui, comme le corbeau, je suis l'hôte de ces voix. Sauf que moi, je n'en fait pas tout un fromage.
En espérant que cette présentation ait diverti. Pour moi, en tout cas, ca a été le cas.