- Mer Aoû 13, 2008 6:05 pm
#55934
Je viens de lire un bouquin qui contient de l'or, donc j'ai envie de vous faire profiter de cette découverte.
[size=150]"L'intelligence du stress" par Jacques Fradin. Ed. Eyrolles.[/size]
http://www.intelligencedustress.net/
http://www.amazon.fr/Lintelligence-du-s ... 334&sr=8-1
[img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/41EMfyRlJyL._SL500_AA240_.jpg[/img]
Le stress serait intelligent? Bizarre...
Au contraire, notre vécu nous laisse penser que le stress parasite notre intelligence, nous empêche clairement de nous accomplir, d'avancer.
Imaginez une scène classique:
[quote]"Après le travail, vous allez prendre un verre comme d'habitude avec vos potes dans le bar pas loin. Vous vous ennuyez, vous êtes dans un cadre social grisâtre. Mais ceci vous rassure.
Tout à coup, deux belles filles apparaissent et s'assoient à proximité. L'une des deux vous plaît immédiatement! Vous ne pouvez pas laisser passer l'occasion, vous devez absolument aller lui parler, c'est peut-être la femme de votre vie! Mais voilà, vous êtes bloqué. Cette situation qui perturbe vos habitudes vous stresse énormément, vous êtes de plus en plus inconfortable, votre rythme cardiaque s'accélère, vos mains deviennent moites, vos pensées sont confuses. C'est une vraie torture: vous mourrez d'envie de parler à cette fille, mais le stress vous paralyse! Précisément quand justement vous avez le plus besoin d'être à l'aise! C'est rageant.
En plus, vos potes ont remarqué votre intérêt pour cette fille et vous taquinent. "Mais vas-y! Parle-lui! T'es un dégonflé ou quoi? mouhahaha le gros nul!". Cela vous vexe. Du coup votre stress augmente encore davantage.
Vous paniquez, regardez furtivement vers la sortie et vous déclarez "Elle? Mais vous plaisantez, j'aime pas les rousses!" et vous vous barrez vers les toilettes en essayant d'avoir l'air normal, pour vous calmer.
Et en effet ça marche. Le stress diminue progressivement, vous vous sentez mieux. Mais persiste un sentiment désagréable... "Mince, j'aurais dû lui parler... ".
Vous trouvez que votre vie tourne en rond."
Nous percevons donc en général le stress de cette manière: un facteur chaos, incontrôlable directement et qui empoisonne les moments importants.
Du côté des neurosciences, Jacques Fradin explique dans son livre qu'en fait le stress est un signal d'alarme, provoqué par une zone inconsciente du cerveau, plus intelligente que notre conscience, lorsqu'elle détecte qu'une pensée automatique s'exécute de manière inappropriée.
La conscience ne serait donc pas le sommet de l'intelligence?
C'est ce que pense l'auteur.
Le cerveau humain est composé de plusieurs zones, validées par l'évolution.
Voici le schéma (d'après ce que j'ai compris):
[quote]- Le cerveau reptilien:
Zone primitive, archaïque. Pas de mémoire, fonctions basiques (se nourrir, se reproduire, survivre, etc.)
Pas très futé, mais a fait ses preuves dans la jungle.
- Les aires limbiques:
Siège (principal?) de notre conscience. Possède une mémoire, autorise l'apprentissage, les fonctions automatiques.
Grégarisme, empirisme, recherche du confort.
- Le néocortex préfrontal:
Le dernier cri technologique de l'évolution. Inconscient mais possède un accès à grande vitesse aux autres aires du cerveau.
Intelligence intuitive, spontanée, créative, globale. Gestion du complexe et de l'inconnu.
Le contraire de la logique froide de M. Spock: cette zone génère les "EUREKA!" jubilatoires.
Si vous retirez cette zone, c'est une lobotomie: par exemple vous perdez votre intelligence sociale, vous ne pouvez plus analyser les interactions relationnelles avec finesse, être courtois ou philanthrope.
Je vous ai dessiné un schéma:
[img]http://images2.photomania.com/524235/1/radE84AB.jpg[/img]
Et un scoop: notre cerveau est encore en train d'évoluer, sa structure est toujours en train de subir les tests et le filtrage de l'évolution. Notre conscience et le préfrontal sont en concurrence décisionnelle, donc antinomiques. Deux pilotes dans la voiture, un qui tient le volant (conscient mais automatique), et le copilote préfrontal (plus intelligent mais bâillonné).
Si le préfrontal détecte un comportement inadapté provenant des aires automatiques, il utilise son arme secrète: le cerveau reptilien.
Le cerveau reptilien exécute alors trois programmes, en boucle, jusqu'à la résolution du problème:
[quote] - La fuite
Un lion surgit, je m'enfuis.
- L'attaque
Une abeille se pose sur mon épaule, je la frappe.
- La résignation
Des tigres passent à proximité, je me planque, sans bouger ni respirer, en espérant qu'ils ne me verront pas.
Si le préfrontal n'est pas d'accord avec les pensées automatiques de la conscience, le reptilien vit ce conflit comme un danger, et comme il n'est pas refoulable, il prend la main. Donc en cas de danger perçu, ces programmes vous permettent de vous mobiliser à 100%, (tant mieux, votre survie en dépend). Le stress est donc utile.
Ok, le stress est un symptôme qui m'aide à (sur)vivre. Mais à la racine, comment avoir accès à l'intelligence préfrontale si celle-ci est inconsciente?
D'après ce que je comprends, la passerelle réside dans la raison. J. Fradin propose des outils d'analyse servant à définir si on est en mode automatique ou préfrontal. Je ne vais pas reporter ici ces outils, je vous laisse les découvrir dans son livre (notamment à cause des copyrights).
Le simple fait de réaliser qu'une pensée est automatique contribuerait à sortir de cet automatisme. Ensuite il propose des exercices "préfrontalisants", incitant à ressentir le monde extérieur de façon multi-perceptive. Entendre de façon symphonique, voir de façon panoramique, sentir simultanément l'ensemble des arômes d'un lieu, etc. L'auteur indique que la pratique doit être quotidienne, conseille d'en faire un mode de vie.
Lorsque une solution se fait jour dans votre conscience avant même de réaliser qu'il y avait un problème, cette pensée créative est issue du préfrontal. Même chose pour la mémoire: on a tous connu cette frustration ressentie quand on ne parvient pas à se souvenir d'un nom, que l'on est pourtant sûr de connaître. On se force, on rage, mais rien n'y fait, la mémoire nous fait défaut. Puis, de guerre lasse, on passe à autre chose, on ne pense plus à ce problème depuis une heure ou deux et tout à coup, le nom surgit. Cela confirmerait qu'une zone inconsciente -et- intelligente existe.
Alors les automatismes c'est le mal?
Pas tous, nous avons acquis beaucoup d'automatismes bien adaptés à notre quotidien. Quand on a appris à conduire une voiture, on utilise ensuite ces connaissances en mode automatique à chaque fois qu'on prend le volant. Cela nous simplifie la vie, on n'a pas besoin de plonger dans le code de la route en permanence. Notre conscience peut ainsi penser à autre chose, le préfrontal de son côté ne relevant rien d'anormal.
Par contre, ce sont les automatismes inadaptés qui me plaisent pas au préfrontal, ce qui génère le conflit qui affole le reptilien et lance ses programmes de survie. Plus on refoule le préfrontal, plus le conflit augmente, plus le stress est fort.
Vu qu'on est plus dans la jungle, voici ce qui ce passe dans un contexte moderne, en décryptant mon exemple du début (le bar, le garçon et la fille):
[quote]
"vous allez prendre un verre comme d'habitude avec vos potes dans le bar pas loin."
- Vous privilégiez votre zone de confort, plutôt que d'utiliser votre temps -libre- pour découvrir d'autres endroits, d'autres gens, d'autres idées.
- Vous êtes déjà en mode automatique inadéquat.
"Vous vous ennuyez, vous êtes dans un cadre social grisâtre. Mais ceci vous rassure"
- Grâce à l'ennui, vôtre conscience perçoit que ce choix est inadapté.
- Mais votre conscience a pour mission de chercher le confort, la sécurité. Donc cela lui va.
"Tout à coup, deux belles filles apparaissent[...]Mais voilà, vous êtes bloqué"
- Apparition d'un élément extérieur qui vous force à sortir de votre zone de confort.
- Votre conscience déclenche les mauvais automatismes. "Je ne suis pas un gros beauf dragueur", "elle va me mettre un vent", "je n'ai pas le droit de lui parler".
- Le préfrontal n'est pas d'accord et il le fait savoir, cette fille est superbe: c'est stupide de ne pas agir.
- Conflit interne
"votre rythme cardiaque s'accélère, vos mains deviennent moites, vos pensées sont confuses."
- Le reptilien a détecté le conflit interne et vient de lancer ses programmes de survie.
"En plus, vos potes ont remarqué votre intérêt pour cette fille et vous taquinent. "Mais vas-y! Parle-lui! T'es un dégonflé ou quoi? mouhahaha le gros nul!" Cela vous vexe"
- Grégarisme, vous vous croyez dans une meute où seules existent deux catégories: les dominants et les dominés. C'est confirmé, vous êtes en mode automatique.
- Le préfrontal trouve ça encore plus stupide, féodal, stérile.
"Vous paniquez, regardez furtivement vers la sortie"
- Le reptilien domine, vous êtes en programme Fuite
""Elle? Mais vous plaisantez, j'aime pas les rousses!"
- Mauvaise foi de la conscience qui jongle comme elle peut avec ses contradictions.
- La raison est en veille.
- Le préfrontal, spécialiste de la gestion de l'inconnu et du complexe, est refoulé depuis un moment par votre conscience.
"et vous vous barrez vers les toilettes [...] Le stress diminue progressivement, vous vous sentez mieux. "
- Retour dans une zone de confort.
- Le programme Fuite a réussi, le reptilien rend la main.
"Mais persiste un sentiment désagréable... "
- Le préfrontal, lui, continue de s'opposer.
""Mince, j'aurais dû lui parler... ". Votre vie tourne en rond."
- La conscience rallume un peu la raison, et celle-ci comprend timidement les échos provenant du préfrontal.
(Si vous pensez que je me suis trompé quelque part, n'hésitez pas à le souligner)
[size=150]"L'intelligence du stress" par Jacques Fradin. Ed. Eyrolles.[/size]
http://www.intelligencedustress.net/
http://www.amazon.fr/Lintelligence-du-s ... 334&sr=8-1
[img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/41EMfyRlJyL._SL500_AA240_.jpg[/img]
Le stress serait intelligent? Bizarre...
Au contraire, notre vécu nous laisse penser que le stress parasite notre intelligence, nous empêche clairement de nous accomplir, d'avancer.
Imaginez une scène classique:
[quote]"Après le travail, vous allez prendre un verre comme d'habitude avec vos potes dans le bar pas loin. Vous vous ennuyez, vous êtes dans un cadre social grisâtre. Mais ceci vous rassure.
Tout à coup, deux belles filles apparaissent et s'assoient à proximité. L'une des deux vous plaît immédiatement! Vous ne pouvez pas laisser passer l'occasion, vous devez absolument aller lui parler, c'est peut-être la femme de votre vie! Mais voilà, vous êtes bloqué. Cette situation qui perturbe vos habitudes vous stresse énormément, vous êtes de plus en plus inconfortable, votre rythme cardiaque s'accélère, vos mains deviennent moites, vos pensées sont confuses. C'est une vraie torture: vous mourrez d'envie de parler à cette fille, mais le stress vous paralyse! Précisément quand justement vous avez le plus besoin d'être à l'aise! C'est rageant.
En plus, vos potes ont remarqué votre intérêt pour cette fille et vous taquinent. "Mais vas-y! Parle-lui! T'es un dégonflé ou quoi? mouhahaha le gros nul!". Cela vous vexe. Du coup votre stress augmente encore davantage.
Vous paniquez, regardez furtivement vers la sortie et vous déclarez "Elle? Mais vous plaisantez, j'aime pas les rousses!" et vous vous barrez vers les toilettes en essayant d'avoir l'air normal, pour vous calmer.
Et en effet ça marche. Le stress diminue progressivement, vous vous sentez mieux. Mais persiste un sentiment désagréable... "Mince, j'aurais dû lui parler... ".
Vous trouvez que votre vie tourne en rond."
Nous percevons donc en général le stress de cette manière: un facteur chaos, incontrôlable directement et qui empoisonne les moments importants.
Du côté des neurosciences, Jacques Fradin explique dans son livre qu'en fait le stress est un signal d'alarme, provoqué par une zone inconsciente du cerveau, plus intelligente que notre conscience, lorsqu'elle détecte qu'une pensée automatique s'exécute de manière inappropriée.
La conscience ne serait donc pas le sommet de l'intelligence?
C'est ce que pense l'auteur.
Le cerveau humain est composé de plusieurs zones, validées par l'évolution.
Voici le schéma (d'après ce que j'ai compris):
[quote]- Le cerveau reptilien:
Zone primitive, archaïque. Pas de mémoire, fonctions basiques (se nourrir, se reproduire, survivre, etc.)
Pas très futé, mais a fait ses preuves dans la jungle.
- Les aires limbiques:
Siège (principal?) de notre conscience. Possède une mémoire, autorise l'apprentissage, les fonctions automatiques.
Grégarisme, empirisme, recherche du confort.
- Le néocortex préfrontal:
Le dernier cri technologique de l'évolution. Inconscient mais possède un accès à grande vitesse aux autres aires du cerveau.
Intelligence intuitive, spontanée, créative, globale. Gestion du complexe et de l'inconnu.
Le contraire de la logique froide de M. Spock: cette zone génère les "EUREKA!" jubilatoires.
Si vous retirez cette zone, c'est une lobotomie: par exemple vous perdez votre intelligence sociale, vous ne pouvez plus analyser les interactions relationnelles avec finesse, être courtois ou philanthrope.
Je vous ai dessiné un schéma:
[img]http://images2.photomania.com/524235/1/radE84AB.jpg[/img]
Et un scoop: notre cerveau est encore en train d'évoluer, sa structure est toujours en train de subir les tests et le filtrage de l'évolution. Notre conscience et le préfrontal sont en concurrence décisionnelle, donc antinomiques. Deux pilotes dans la voiture, un qui tient le volant (conscient mais automatique), et le copilote préfrontal (plus intelligent mais bâillonné).
Si le préfrontal détecte un comportement inadapté provenant des aires automatiques, il utilise son arme secrète: le cerveau reptilien.
Le cerveau reptilien exécute alors trois programmes, en boucle, jusqu'à la résolution du problème:
[quote] - La fuite
Un lion surgit, je m'enfuis.
- L'attaque
Une abeille se pose sur mon épaule, je la frappe.
- La résignation
Des tigres passent à proximité, je me planque, sans bouger ni respirer, en espérant qu'ils ne me verront pas.
Si le préfrontal n'est pas d'accord avec les pensées automatiques de la conscience, le reptilien vit ce conflit comme un danger, et comme il n'est pas refoulable, il prend la main. Donc en cas de danger perçu, ces programmes vous permettent de vous mobiliser à 100%, (tant mieux, votre survie en dépend). Le stress est donc utile.
Ok, le stress est un symptôme qui m'aide à (sur)vivre. Mais à la racine, comment avoir accès à l'intelligence préfrontale si celle-ci est inconsciente?
D'après ce que je comprends, la passerelle réside dans la raison. J. Fradin propose des outils d'analyse servant à définir si on est en mode automatique ou préfrontal. Je ne vais pas reporter ici ces outils, je vous laisse les découvrir dans son livre (notamment à cause des copyrights).
Le simple fait de réaliser qu'une pensée est automatique contribuerait à sortir de cet automatisme. Ensuite il propose des exercices "préfrontalisants", incitant à ressentir le monde extérieur de façon multi-perceptive. Entendre de façon symphonique, voir de façon panoramique, sentir simultanément l'ensemble des arômes d'un lieu, etc. L'auteur indique que la pratique doit être quotidienne, conseille d'en faire un mode de vie.
Lorsque une solution se fait jour dans votre conscience avant même de réaliser qu'il y avait un problème, cette pensée créative est issue du préfrontal. Même chose pour la mémoire: on a tous connu cette frustration ressentie quand on ne parvient pas à se souvenir d'un nom, que l'on est pourtant sûr de connaître. On se force, on rage, mais rien n'y fait, la mémoire nous fait défaut. Puis, de guerre lasse, on passe à autre chose, on ne pense plus à ce problème depuis une heure ou deux et tout à coup, le nom surgit. Cela confirmerait qu'une zone inconsciente -et- intelligente existe.
Alors les automatismes c'est le mal?
Pas tous, nous avons acquis beaucoup d'automatismes bien adaptés à notre quotidien. Quand on a appris à conduire une voiture, on utilise ensuite ces connaissances en mode automatique à chaque fois qu'on prend le volant. Cela nous simplifie la vie, on n'a pas besoin de plonger dans le code de la route en permanence. Notre conscience peut ainsi penser à autre chose, le préfrontal de son côté ne relevant rien d'anormal.
Par contre, ce sont les automatismes inadaptés qui me plaisent pas au préfrontal, ce qui génère le conflit qui affole le reptilien et lance ses programmes de survie. Plus on refoule le préfrontal, plus le conflit augmente, plus le stress est fort.
Vu qu'on est plus dans la jungle, voici ce qui ce passe dans un contexte moderne, en décryptant mon exemple du début (le bar, le garçon et la fille):
[quote]
"vous allez prendre un verre comme d'habitude avec vos potes dans le bar pas loin."
- Vous privilégiez votre zone de confort, plutôt que d'utiliser votre temps -libre- pour découvrir d'autres endroits, d'autres gens, d'autres idées.
- Vous êtes déjà en mode automatique inadéquat.
"Vous vous ennuyez, vous êtes dans un cadre social grisâtre. Mais ceci vous rassure"
- Grâce à l'ennui, vôtre conscience perçoit que ce choix est inadapté.
- Mais votre conscience a pour mission de chercher le confort, la sécurité. Donc cela lui va.
"Tout à coup, deux belles filles apparaissent[...]Mais voilà, vous êtes bloqué"
- Apparition d'un élément extérieur qui vous force à sortir de votre zone de confort.
- Votre conscience déclenche les mauvais automatismes. "Je ne suis pas un gros beauf dragueur", "elle va me mettre un vent", "je n'ai pas le droit de lui parler".
- Le préfrontal n'est pas d'accord et il le fait savoir, cette fille est superbe: c'est stupide de ne pas agir.
- Conflit interne
"votre rythme cardiaque s'accélère, vos mains deviennent moites, vos pensées sont confuses."
- Le reptilien a détecté le conflit interne et vient de lancer ses programmes de survie.
"En plus, vos potes ont remarqué votre intérêt pour cette fille et vous taquinent. "Mais vas-y! Parle-lui! T'es un dégonflé ou quoi? mouhahaha le gros nul!" Cela vous vexe"
- Grégarisme, vous vous croyez dans une meute où seules existent deux catégories: les dominants et les dominés. C'est confirmé, vous êtes en mode automatique.
- Le préfrontal trouve ça encore plus stupide, féodal, stérile.
"Vous paniquez, regardez furtivement vers la sortie"
- Le reptilien domine, vous êtes en programme Fuite
""Elle? Mais vous plaisantez, j'aime pas les rousses!"
- Mauvaise foi de la conscience qui jongle comme elle peut avec ses contradictions.
- La raison est en veille.
- Le préfrontal, spécialiste de la gestion de l'inconnu et du complexe, est refoulé depuis un moment par votre conscience.
"et vous vous barrez vers les toilettes [...] Le stress diminue progressivement, vous vous sentez mieux. "
- Retour dans une zone de confort.
- Le programme Fuite a réussi, le reptilien rend la main.
"Mais persiste un sentiment désagréable... "
- Le préfrontal, lui, continue de s'opposer.
""Mince, j'aurais dû lui parler... ". Votre vie tourne en rond."
- La conscience rallume un peu la raison, et celle-ci comprend timidement les échos provenant du préfrontal.
(Si vous pensez que je me suis trompé quelque part, n'hésitez pas à le souligner)
"It's not what you know, it's who you know.”