- Jeu Fév 12, 2009 11:30 pm
#68287
[quote]"A gentleman is a patient wolf."
(Lana Turner)
Dans une époque ou le credo est : "tout, tout de suite sans efforts..."
Les gentlemens auraient-ils définitivement succombés... à une époque.
Tenace impression, sentiment que pour moi mais aussi pour beaucoup d’entre nous la notion de classe se rattache à une image assez précise de l’homme.
Cette classe est au-delà du vestimentaire (même si son importance est capitale), elle est aussi tangible dans l’attitude, portée dans chaque actions de l’homme.
Costume trois pièces. Difficile de savoir le porter sans tomber dans le « classique – soporifique », aussi il faut une expérience assez importante pour arriver à marier les panoplies de couleurs, et de formes… (En un mot être original). Arriver à l’assortir d’un chapeau est encore un défit supplémentaire, que tout le monde ne peut relever sans difficultés. Enfin les chaussures sont quand à elles beaucoup plus faciles à trouver, ce costume permettant un certain degré de fantaisie (des sneakers sont même envisageables).
J’ai rencontrés de nombreux hommes qui lorsqu’ils étaient habillés élégamment modifiaient beaucoup leur comportement, devenant alors beaucoup plus galant, plus retenus, mais à la fois plus sexués, ils devenaient le personnage dont ils avaient l’impression que leur habit véhiculait ; le complet-veston les rendant alors de parfaits séducteurs (ou du moins les aidant à s’en approcher…).
Aussi toute tentative de vouloir ressembler à cet idéal se transforme inconsciemment à une sorte de jeux de rôle. Et même si on prend plaisir à apprécier les bonnes choses, fumer de bon cigares, boire des alcools de qualité, des cocktails soignés (et différents), danser sur une musique agréable (j’entends par cela exécuter une chorégraphie avec une autre personne de sexe féminin tout en ayant la possibilité de communiquer sans crier). Pourquoi la pluparts de ces gestes nous sont étrangers au quotidien ?
Sans doute car ils nous demandent un effort, oui chacun de ces gestes nous demande un effort particulier, que nous ne sommes visiblement pas près à assumer sur le long terme (et collectivement). Peut être que si ces comportements c’étaient démocratisés dans les années 20 c’est qu’après la seconde guerre les gens c’étaient rendus compte que la vie valait d’être bien vécue. Que nous manque-t-il pour nous en rendre compte ?
Certains d’entre nous s’en rendent compte, sur ce forum on peut voir des messages allant en ce sens, aussi peut être est-ce à nous de refuser la médiocrité, refuser la sosification, la vulgarité.
Il est évident que pour appliquer cela sans passer pour un marginal il faut diluer la mise en place de ce refus, y procéder de façon lente, essayer de la distiller chez les personnes qui nous entourent.
Enfin si les dernières parcelles d’élégance à grande échelle nous viennent d’avant la 2° guerre mondiale (contactez moi si vous avez eu vent de l’hypothétique existence d’un tel phénomène depuis), il serait relativement incongrus de les reproduire, il nous faut nous en inspirer afin de combattre la vulgarité.
Aussi plus que de rechercher à simplement mieux séduire je vous invite à mieux vivre, le premier découlera naturellement du second.
(Lana Turner)
Dans une époque ou le credo est : "tout, tout de suite sans efforts..."
Les gentlemens auraient-ils définitivement succombés... à une époque.
Tenace impression, sentiment que pour moi mais aussi pour beaucoup d’entre nous la notion de classe se rattache à une image assez précise de l’homme.
Cette classe est au-delà du vestimentaire (même si son importance est capitale), elle est aussi tangible dans l’attitude, portée dans chaque actions de l’homme.
Costume trois pièces. Difficile de savoir le porter sans tomber dans le « classique – soporifique », aussi il faut une expérience assez importante pour arriver à marier les panoplies de couleurs, et de formes… (En un mot être original). Arriver à l’assortir d’un chapeau est encore un défit supplémentaire, que tout le monde ne peut relever sans difficultés. Enfin les chaussures sont quand à elles beaucoup plus faciles à trouver, ce costume permettant un certain degré de fantaisie (des sneakers sont même envisageables).
J’ai rencontrés de nombreux hommes qui lorsqu’ils étaient habillés élégamment modifiaient beaucoup leur comportement, devenant alors beaucoup plus galant, plus retenus, mais à la fois plus sexués, ils devenaient le personnage dont ils avaient l’impression que leur habit véhiculait ; le complet-veston les rendant alors de parfaits séducteurs (ou du moins les aidant à s’en approcher…).
Aussi toute tentative de vouloir ressembler à cet idéal se transforme inconsciemment à une sorte de jeux de rôle. Et même si on prend plaisir à apprécier les bonnes choses, fumer de bon cigares, boire des alcools de qualité, des cocktails soignés (et différents), danser sur une musique agréable (j’entends par cela exécuter une chorégraphie avec une autre personne de sexe féminin tout en ayant la possibilité de communiquer sans crier). Pourquoi la pluparts de ces gestes nous sont étrangers au quotidien ?
Sans doute car ils nous demandent un effort, oui chacun de ces gestes nous demande un effort particulier, que nous ne sommes visiblement pas près à assumer sur le long terme (et collectivement). Peut être que si ces comportements c’étaient démocratisés dans les années 20 c’est qu’après la seconde guerre les gens c’étaient rendus compte que la vie valait d’être bien vécue. Que nous manque-t-il pour nous en rendre compte ?
Certains d’entre nous s’en rendent compte, sur ce forum on peut voir des messages allant en ce sens, aussi peut être est-ce à nous de refuser la médiocrité, refuser la sosification, la vulgarité.
Il est évident que pour appliquer cela sans passer pour un marginal il faut diluer la mise en place de ce refus, y procéder de façon lente, essayer de la distiller chez les personnes qui nous entourent.
Enfin si les dernières parcelles d’élégance à grande échelle nous viennent d’avant la 2° guerre mondiale (contactez moi si vous avez eu vent de l’hypothétique existence d’un tel phénomène depuis), il serait relativement incongrus de les reproduire, il nous faut nous en inspirer afin de combattre la vulgarité.
Aussi plus que de rechercher à simplement mieux séduire je vous invite à mieux vivre, le premier découlera naturellement du second.