- Mar Juil 23, 2013 12:47 am
#136150
Le paradoxe féminin synthétisé par le vocable "la maman et la putain" est connu du tous et suggère en substance qu'une femme - ou ce que l'on recherche chez elle - joue sur deux tableaux qui débouche pour respectivement sur le début et la fin de la procréation.
Le paradoxe équivalent pour les hommes pourrait être celui "du rebelle et du pourvoyeur" selon qu'on adopte une attitude nihiliste pour plaire aux dames ou que l'on propose confort et réassurance, non plus pour leur plaire mais pour les "stabiliser" - expression abjecte que j'ai entendue dans la bouche d'un de mes géniteurs à propos de l'autre.
Ceux qui suivent mes rebondissements amoureux savent peut-être la difficulté que j'éprouve à me analyser sereinement ma relation actuelle. Ma "relation" n'en étant pas encore une officiellement, lorsqu'une vieille conquête des îles m'a proposé de venir passer une semaine chez moi en compagnie de ses enfants, j'y ai vu l'occasion de revoir celle qui fut jadis la pierre angulaire de mes voluptés, elle qui regna si bien sur mon éveil aux plaisirs de la chair.
Un lecteur critique m'opposera que je ne manque jamais une occasion de me faire valoir et qu'en plus de présenter une morale douteuse, ce qui va suivre n'a pas d'autre intérêt que de me flatter l'égo. Je plaide coupable de narcissisme, mais je crois néanmoins qu'il y a un enseignement à tirer de cette histoire, enseignement dont une partie m'apparait évidente mais dont l'ensemble le sera encore plus grâce à votre éclairage - Ah ! vous voyez, je vous flatte aussi !
Je ne sais pas si Maeva - qui veut dire "bienvenue" - avait prévu d'être aussi accueillante que son nom le laissait imaginer, mais dès la première nuit, nous retrouvâmes nos marques dans des ébats dont les répliques dataient de plus de dix ans. Je passe pudiquement sur cette partie, non pas parce qu'elle manque d'intérêt, mais parce que pour une fois, mon propos est ailleurs.
S'il est important pour moi de préciser la nature de notre rencontre, c'est parce que d'une part, Maeva est sur le point de s'unir avec le père de ses filles, et d'autre part parce que ma propre nature de père n'est pas étranger à son attirance pour moi.
En effet, elle ne tarissait pas d'éloge sur ma capacité à gérer mes enfants seuls, sur mes routines et autres habitudes les concernants, et comment elle voyait un bénéfice immédiat à ma fréquentation pour ses propres filles.
A l'évidence, sa vision de moi comme référence d'éducation, et par extension comme "géniteur validé" était un point important de son désir. Désir qui n'a pas diminué durant la semaine qu'elle a passé chez moi.
Son union prochaine et un certain nombre d'autres choses faisaient que nous savions avant de nous embrasser le premier jour que cette semaine ne déboucherait sur rien d'autre qu'un (bon) souvenir.
Vous savez d'autre part que si je suis très épris d'Artémis, je n'en suis pas moins angoissé de savoir à quelle sauce je suis mangé. En effet, entre autres questionnements, elle semble prendre d'une manière très agressive pour elle le fait que j'aie déjà des enfants, ce qui la propulserait - d'après elle - supposément assez loin de la première place de mes priorités.
En gros, tout ce qui fait l'attirance de Maeva, déjà mère et jugeant en connaissance de cause, constitue les retenues d'Artémis, nullipare et plutôt inconsciente des réalités de la maternité - et, oserais-je dire, du couple.
J'y reviendrais plus tard.
Le paradoxe équivalent pour les hommes pourrait être celui "du rebelle et du pourvoyeur" selon qu'on adopte une attitude nihiliste pour plaire aux dames ou que l'on propose confort et réassurance, non plus pour leur plaire mais pour les "stabiliser" - expression abjecte que j'ai entendue dans la bouche d'un de mes géniteurs à propos de l'autre.
Ceux qui suivent mes rebondissements amoureux savent peut-être la difficulté que j'éprouve à me analyser sereinement ma relation actuelle. Ma "relation" n'en étant pas encore une officiellement, lorsqu'une vieille conquête des îles m'a proposé de venir passer une semaine chez moi en compagnie de ses enfants, j'y ai vu l'occasion de revoir celle qui fut jadis la pierre angulaire de mes voluptés, elle qui regna si bien sur mon éveil aux plaisirs de la chair.
Un lecteur critique m'opposera que je ne manque jamais une occasion de me faire valoir et qu'en plus de présenter une morale douteuse, ce qui va suivre n'a pas d'autre intérêt que de me flatter l'égo. Je plaide coupable de narcissisme, mais je crois néanmoins qu'il y a un enseignement à tirer de cette histoire, enseignement dont une partie m'apparait évidente mais dont l'ensemble le sera encore plus grâce à votre éclairage - Ah ! vous voyez, je vous flatte aussi !
Je ne sais pas si Maeva - qui veut dire "bienvenue" - avait prévu d'être aussi accueillante que son nom le laissait imaginer, mais dès la première nuit, nous retrouvâmes nos marques dans des ébats dont les répliques dataient de plus de dix ans. Je passe pudiquement sur cette partie, non pas parce qu'elle manque d'intérêt, mais parce que pour une fois, mon propos est ailleurs.
S'il est important pour moi de préciser la nature de notre rencontre, c'est parce que d'une part, Maeva est sur le point de s'unir avec le père de ses filles, et d'autre part parce que ma propre nature de père n'est pas étranger à son attirance pour moi.
En effet, elle ne tarissait pas d'éloge sur ma capacité à gérer mes enfants seuls, sur mes routines et autres habitudes les concernants, et comment elle voyait un bénéfice immédiat à ma fréquentation pour ses propres filles.
A l'évidence, sa vision de moi comme référence d'éducation, et par extension comme "géniteur validé" était un point important de son désir. Désir qui n'a pas diminué durant la semaine qu'elle a passé chez moi.
Son union prochaine et un certain nombre d'autres choses faisaient que nous savions avant de nous embrasser le premier jour que cette semaine ne déboucherait sur rien d'autre qu'un (bon) souvenir.
Vous savez d'autre part que si je suis très épris d'Artémis, je n'en suis pas moins angoissé de savoir à quelle sauce je suis mangé. En effet, entre autres questionnements, elle semble prendre d'une manière très agressive pour elle le fait que j'aie déjà des enfants, ce qui la propulserait - d'après elle - supposément assez loin de la première place de mes priorités.
En gros, tout ce qui fait l'attirance de Maeva, déjà mère et jugeant en connaissance de cause, constitue les retenues d'Artémis, nullipare et plutôt inconsciente des réalités de la maternité - et, oserais-je dire, du couple.
J'y reviendrais plus tard.
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte