- Mer Aoû 01, 2007 11:45 am
#11517
La semaine précédente, je suis allé écouter un petit groupe de rock parisien à la Flèche d’or, dans le 20e arrondissement. C’est un des endroits rock les plus agréables de Paris, avec sa terrasse couverte, son restau et son hall – il s’agit en fait d’une ancienne gare – qui accueille les concerts dans une ambiance souvent survoltée malgré une acoustique très moyenne. J’y étais avec un ami indien, qui se trouve être un natural de très bon niveau. Le concert fut bon, les contacts nombreux mais sans grand intérêt. J’ai cependant appris deux-trois trucs, dont la spontanéité remarquable de mon ami. Il dit « bonjour. Ca va ? » comme il respire. Et ça marche à tous les coups ou presque, avec les filles comme avec les garçons.
Cette semaine, je suis bien décidé à réinscrire la Flèche d’or sur mon agenda avec comme objectif de chasser un peu, bien que la fréquentation de l’endroit soit un peu jeune pour moi. Après tout, on n’a qu’une seule vie… Le groupe en question rejoue le jeudi soir, c’est l’occasion d’y retourner.
Deux amis me rejoignent à l’entrée de la salle. Ils ont dix ans de moins que moi, mais on s’entend comme larrons en foire. Heureusement, car il y a une queue incroyable ce soir-là. Le buzz autour du petit groupe parisien s’est répandu comme une traînée de poudre. Nous attendons plus d’une heure avant de pouvoir entrer. J’ai un mojo d’enfer ce soir, car ma semaine fut excellente à tous points de vue : deux dates, un beau contrat décroché au boulot. Il y a des périodes dans la vie qu’il faut savoir savourer.
Dans la queue, la gamine de 20 ans qui est derrière moi n’arrête pas de se frotter contre mon dos. Une fois, deux fois… à la cinquième, je me retourne sans dire un mot. Elle me regarde, sourit un peu niaisement, ses copines arrêtent de parler et me dévisagent. Elle n’est pas si jolie et bien trop jeune pour moi, ce n’est pas une cible. Je ne dis rien et reprend ma conversation avec mes amis. Les filles pouffent en se moquant de leur copine. Ce n’est rien, mais déjà je sens mon mojo monter encore un peu. La foule finit par atteindre les rivages du bar, et nous allons nous offrir un verre.
Il y a finalement tous les âges entre 18 et 40 ans, le public du rock, et de l’electro-rock, est devenu très divers à Paris, me dis-je. Ce n’était pas le cas il y a quelques années. Il y a beaucoup de très jolies filles, lookées étudiantes ou rock bien entendu. Les mecs ne ressemblent à rien. Avec ma veste noire un bouton, ma chemise noire cintrée et mes chaussures pointues à deux lanières – inspirées d’un relooking de Spike bien entendu -, je parviens sans mal à me démarquer. Un de mes amis me complimente sur mes chaussures justement. Il est beaucoup plus beau gosse que moi, mais avec son t-shirt et ses baskets, il ne ressort pas du lot, c’est dommage… pour lui !
Il est temps de se diriger vers la salle. Je pousse la première porte, et, juste derrière, j’aperçois une jolie blonde d’un mètre soixante-cinq aux yeux très clairs. Elle est seule, me jette un rapide coup d’œil. Un bras appuyé contre le mur, l’autre le long du corps, elle a du chien, même si sa tenue très estivale n’a pas la sophistication suffisante pour mettre en valeur toute sa féminité.
[A suivre]
Cette semaine, je suis bien décidé à réinscrire la Flèche d’or sur mon agenda avec comme objectif de chasser un peu, bien que la fréquentation de l’endroit soit un peu jeune pour moi. Après tout, on n’a qu’une seule vie… Le groupe en question rejoue le jeudi soir, c’est l’occasion d’y retourner.
Deux amis me rejoignent à l’entrée de la salle. Ils ont dix ans de moins que moi, mais on s’entend comme larrons en foire. Heureusement, car il y a une queue incroyable ce soir-là. Le buzz autour du petit groupe parisien s’est répandu comme une traînée de poudre. Nous attendons plus d’une heure avant de pouvoir entrer. J’ai un mojo d’enfer ce soir, car ma semaine fut excellente à tous points de vue : deux dates, un beau contrat décroché au boulot. Il y a des périodes dans la vie qu’il faut savoir savourer.
Dans la queue, la gamine de 20 ans qui est derrière moi n’arrête pas de se frotter contre mon dos. Une fois, deux fois… à la cinquième, je me retourne sans dire un mot. Elle me regarde, sourit un peu niaisement, ses copines arrêtent de parler et me dévisagent. Elle n’est pas si jolie et bien trop jeune pour moi, ce n’est pas une cible. Je ne dis rien et reprend ma conversation avec mes amis. Les filles pouffent en se moquant de leur copine. Ce n’est rien, mais déjà je sens mon mojo monter encore un peu. La foule finit par atteindre les rivages du bar, et nous allons nous offrir un verre.
Il y a finalement tous les âges entre 18 et 40 ans, le public du rock, et de l’electro-rock, est devenu très divers à Paris, me dis-je. Ce n’était pas le cas il y a quelques années. Il y a beaucoup de très jolies filles, lookées étudiantes ou rock bien entendu. Les mecs ne ressemblent à rien. Avec ma veste noire un bouton, ma chemise noire cintrée et mes chaussures pointues à deux lanières – inspirées d’un relooking de Spike bien entendu -, je parviens sans mal à me démarquer. Un de mes amis me complimente sur mes chaussures justement. Il est beaucoup plus beau gosse que moi, mais avec son t-shirt et ses baskets, il ne ressort pas du lot, c’est dommage… pour lui !
Il est temps de se diriger vers la salle. Je pousse la première porte, et, juste derrière, j’aperçois une jolie blonde d’un mètre soixante-cinq aux yeux très clairs. Elle est seule, me jette un rapide coup d’œil. Un bras appuyé contre le mur, l’autre le long du corps, elle a du chien, même si sa tenue très estivale n’a pas la sophistication suffisante pour mettre en valeur toute sa féminité.
[A suivre]