- Sam Mar 08, 2008 8:28 am
#40054
Vu l'heure, je ne viens pas de me réveiller ! Même Lui ne se lève pas si tôt... passons.
Je ne rentre pas très net d'un bal d'étudiants, histoire de situer la tranche d'âge. J'ai dix ans de plus en moyenne, et je connais encore du monde. Rien de glorieux en fait. Ce soir, j'ai décidé d'y aller pour m'amuser et m'exercer. Action, analyse, réaction. Je précise, 1.65m, brun aux yeux bruns, pas laid et rien à perdre.
Avant le compte-rendu, une précision: j'ai pris l'habitude (mauvaise?) de présenter assez rapidement à la fille mon "abordage" sous la forme d'une partie d'échecs. Du style "Tu sais ce que je veux, je sais que tu sais, et je te laisse un coup d'avance en t'expliquant que je sais ce que tu vas dire et tu dois trouver autre chose pour me décontenancer". Evidemment, cela fonctionne très bien lorsque l'on a l'avantage sur la "cible". Et quand on tombe sur une fille plus expérimentée...? J'ai souvent l'impression de griller les étapes, de me croire invincible lorsque j'ai l'avantage, de trop vouloir jouer et de m'interdire l'essentiel en fin de compte: le savoureux baiser de la victoire.
La semaine dernière, en fin de soirée, je me suis entendu dire que j'avais des lèvres sensuelles, par une fille qui note son numéro dans mon portable, me provoque en suggérant qu'elle va rentrer avec un autre gars qu'elle trouve "chou" (ce qu'elle a fait), et me lance un baiser de loin avant de s'en aller. Je la rappelle trois jours plus tard, relativement confiant. Rendez-vous est pris deux jours après. Je reçois un coup de fil 90 minutes avant le dit rencard. Elle préfère annuler car elle est crevée. Je réponds (sèchement) qu'elle a mon numéro et qu'elle peut m'appeler quand bon lui semblera. A bien y réfléchir, c'est la deuxième fois que je vis ce scénario. J'ai en effet décidé de ne plus appeler qu'une seule fois et de laisser la fille me recontacter si le premier rendez-vous se révélait "infaisable"...?
Ce soir, je retombe sur quelques bonnes vieilles crapules qui me mettent à l'aise sur le champ de bataille. Je profite de plusieurs occasions pour engager la conversation et m'aguerrir. Une blonde pulpeuse et vraiment déprimée, qui attend un mec qui l'amuse (elle me le dit sur un temps mort mal exploité) et devant qui je finis par bloquer. Une autre, charmante, qui me plaît nettement plus, qui m'a longtemps confondu avec un autre, et qui fait 10cm de plus que moi. La position est délicate, puisque je "dois" souvent me pencher vers elle pour lui parler, et elle en profite clairement. Je le lui fais remarquer, pour qu'elle sache que je ne suis pas dupe... Samouraï ou enterré vivant?
Je la fais rire; pas si mauvais en fait. Elle sait qu'elle plaît, vraiment pas évident pour un vieux débutant comme moi. En fin de soirée, elle me... propose (vraiment?), elle m'informe (voilà) qu'elle sera à telle soirée demain soir. J'y vais, j'y vais pas?
De manière générale, j'ai eu l'impression de manquer de décontraction face aux filles ce soir, d'avoir gardé un fond d'agressivité, une frustration incontrôlable, qui demeure un obstacle au succès véritable. Un certain talent, certes, mais englué par l'AFC qui se morfond toujours et maudit toutes ces années perdues.
Pourtant je vais mieux, je le sais. Un physique sublime me paralyse bien moins qu'il y a quelques mois. Une belle conne, je la vois de plus en plus comme une conne, et de moins en moins belle, fatalement.
Evidement, j'espère vos commentaires et conseils, je vais pas vous mentir. Ne m'épargnez pas, on apprend pas à lire en se crevant les yeux. Et comme disait un célèbre de nos troubadours: "Tout mais pas l'indifférence".
La migraine arrive, je vous laisse sur ce vrai conseil de mon ami Rode: "Quoiqu'il arrive, balance-lui un truc! Il vaut mieux qu'elle te déteste plutôt qu'elle t'ignore."
Bonne renaissance à tous,
Sam Wise, still learning.
Je ne rentre pas très net d'un bal d'étudiants, histoire de situer la tranche d'âge. J'ai dix ans de plus en moyenne, et je connais encore du monde. Rien de glorieux en fait. Ce soir, j'ai décidé d'y aller pour m'amuser et m'exercer. Action, analyse, réaction. Je précise, 1.65m, brun aux yeux bruns, pas laid et rien à perdre.
Avant le compte-rendu, une précision: j'ai pris l'habitude (mauvaise?) de présenter assez rapidement à la fille mon "abordage" sous la forme d'une partie d'échecs. Du style "Tu sais ce que je veux, je sais que tu sais, et je te laisse un coup d'avance en t'expliquant que je sais ce que tu vas dire et tu dois trouver autre chose pour me décontenancer". Evidemment, cela fonctionne très bien lorsque l'on a l'avantage sur la "cible". Et quand on tombe sur une fille plus expérimentée...? J'ai souvent l'impression de griller les étapes, de me croire invincible lorsque j'ai l'avantage, de trop vouloir jouer et de m'interdire l'essentiel en fin de compte: le savoureux baiser de la victoire.
La semaine dernière, en fin de soirée, je me suis entendu dire que j'avais des lèvres sensuelles, par une fille qui note son numéro dans mon portable, me provoque en suggérant qu'elle va rentrer avec un autre gars qu'elle trouve "chou" (ce qu'elle a fait), et me lance un baiser de loin avant de s'en aller. Je la rappelle trois jours plus tard, relativement confiant. Rendez-vous est pris deux jours après. Je reçois un coup de fil 90 minutes avant le dit rencard. Elle préfère annuler car elle est crevée. Je réponds (sèchement) qu'elle a mon numéro et qu'elle peut m'appeler quand bon lui semblera. A bien y réfléchir, c'est la deuxième fois que je vis ce scénario. J'ai en effet décidé de ne plus appeler qu'une seule fois et de laisser la fille me recontacter si le premier rendez-vous se révélait "infaisable"...?
Ce soir, je retombe sur quelques bonnes vieilles crapules qui me mettent à l'aise sur le champ de bataille. Je profite de plusieurs occasions pour engager la conversation et m'aguerrir. Une blonde pulpeuse et vraiment déprimée, qui attend un mec qui l'amuse (elle me le dit sur un temps mort mal exploité) et devant qui je finis par bloquer. Une autre, charmante, qui me plaît nettement plus, qui m'a longtemps confondu avec un autre, et qui fait 10cm de plus que moi. La position est délicate, puisque je "dois" souvent me pencher vers elle pour lui parler, et elle en profite clairement. Je le lui fais remarquer, pour qu'elle sache que je ne suis pas dupe... Samouraï ou enterré vivant?
Je la fais rire; pas si mauvais en fait. Elle sait qu'elle plaît, vraiment pas évident pour un vieux débutant comme moi. En fin de soirée, elle me... propose (vraiment?), elle m'informe (voilà) qu'elle sera à telle soirée demain soir. J'y vais, j'y vais pas?
De manière générale, j'ai eu l'impression de manquer de décontraction face aux filles ce soir, d'avoir gardé un fond d'agressivité, une frustration incontrôlable, qui demeure un obstacle au succès véritable. Un certain talent, certes, mais englué par l'AFC qui se morfond toujours et maudit toutes ces années perdues.
Pourtant je vais mieux, je le sais. Un physique sublime me paralyse bien moins qu'il y a quelques mois. Une belle conne, je la vois de plus en plus comme une conne, et de moins en moins belle, fatalement.
Evidement, j'espère vos commentaires et conseils, je vais pas vous mentir. Ne m'épargnez pas, on apprend pas à lire en se crevant les yeux. Et comme disait un célèbre de nos troubadours: "Tout mais pas l'indifférence".
La migraine arrive, je vous laisse sur ce vrai conseil de mon ami Rode: "Quoiqu'il arrive, balance-lui un truc! Il vaut mieux qu'elle te déteste plutôt qu'elle t'ignore."
Bonne renaissance à tous,
Sam Wise, still learning.