- Mar Juin 03, 2008 11:00 pm
#50399
Je développe ci-dessous mon cas personnel, mais ça peut être l'occasion d'étendre la réflexion au sport en général. Je ne crois pas avoir vu de sujet ouvert spécifiquement là-dessus.
Depuis le mois d'octobre environ, je me suis mis à l'escalade en salle, jusque là je ne pratiquais qu'en extérieur avec des amis, ou alors en salle vraiment rarement. C'est l'occasion de s'améliorer, de voir d'autres personnes de tous niveaux, et de pouvoir grimper quand il pleut.
Beaucoup de gens viennent en couple, mais j'ai quand même repéré trois-quatre jeunes femmes auxquelles la pratique régulière de la varappe a donné des formes très agréables, si on les aime minces.
Peut-être suis-je victime d'une croyance limitante, ou en Low Self Esteem, mais j'ai vraiment l'impression que ce n'est pas mon "terrain", que je n'arriverai à rien dans ce club. Je n'y viens absolument pas pour ça, et ça ne m'empêchera pas de dormir, mais, comment dire... ça m'agace, voilà
Mon analyse :
- je suis en "concurrence" avec des types de 20-25 ans pour qui l'escalade est un mode de vie : bronzés, musclés, ultra-minces. Je n'ai pas à rougir de ma musculature, mais je ne suis pas du tout à leur niveau non plus.
- en terme de performances sportives, je suis quelques crans en dessous également. Pour les connaisseurs, je suis sur du 6b à vue, quand les meilleurs du club travaillent des voies en 7c-8a
- bien que j'aie à coeur de discuter un peu avec tout le monde, je n'y vais qu'une ou deux fois par semaine, alors que d'autres y sont 4, voire 5 fois, on me connaît, sans plus.
- dans un club d'escalade, il est de tradition de proposer d'assurer quelqu'un qui semble tout seul pour grimper, ou d'aller demander à celui ou celle qui a l'air de chercher un partenaire. Je n'étonnerai personne en précisant que les femmes se tournent dans la grande majorité des cas vers le meilleur grimpeur disponible. Le ou la meilleure d'ailleurs.
- l'ambiance est quand même à l'entraînement. Même quand tout le monde remballe, ça me semble très très dur de sortir la discussion du thème "escalade".
Si je voulais aboutir, j'ai l'impression qu'il faudrait que j'adopte une solution extrême : m'impliquer à fond dans le club, participer aux sorties tous les week-end, m'entraîner pour devenir un des meilleurs, etc... Toutes choses que je n'ai ni le temps ni l'envie de faire. En tout cas, pas de manière extrême.
Sinon, plus simplement, je ne vois qu'une autre méthode : être suffisamment attractif pour faire vite "oublier" l'aspect escalade, mais j'ai vraiment l'impression que dans ce contexte de salle de grimpe, je ne dégage pas assez d'énergie. Enfin, plutôt que tout ce que je fais ou dis tombe à plat, comme si j'étais en décalage.
J'ai pendant longtemps fait des compétitions équestres où j'avais d'excellents résultats, et je m'étais rendu compte de l'impact que ça avait sur les filles. Là, j'ai un peu l'impression de voir l'envers du décor en fait...
Il y en a qui ont déjà connu ça ? Là, je sèche. Comme je disais au début, ça ne m'empêchera pas de dormir, mais ça peut-être une occasion de m'améliorer.
En me relisant, il me semble que la solution passe par une présence plus affirmée dans la salle. Mais j'ai vraiment l'impression que la présence est liée à la performance...
Depuis le mois d'octobre environ, je me suis mis à l'escalade en salle, jusque là je ne pratiquais qu'en extérieur avec des amis, ou alors en salle vraiment rarement. C'est l'occasion de s'améliorer, de voir d'autres personnes de tous niveaux, et de pouvoir grimper quand il pleut.
Beaucoup de gens viennent en couple, mais j'ai quand même repéré trois-quatre jeunes femmes auxquelles la pratique régulière de la varappe a donné des formes très agréables, si on les aime minces.
Peut-être suis-je victime d'une croyance limitante, ou en Low Self Esteem, mais j'ai vraiment l'impression que ce n'est pas mon "terrain", que je n'arriverai à rien dans ce club. Je n'y viens absolument pas pour ça, et ça ne m'empêchera pas de dormir, mais, comment dire... ça m'agace, voilà
Mon analyse :
- je suis en "concurrence" avec des types de 20-25 ans pour qui l'escalade est un mode de vie : bronzés, musclés, ultra-minces. Je n'ai pas à rougir de ma musculature, mais je ne suis pas du tout à leur niveau non plus.
- en terme de performances sportives, je suis quelques crans en dessous également. Pour les connaisseurs, je suis sur du 6b à vue, quand les meilleurs du club travaillent des voies en 7c-8a
- bien que j'aie à coeur de discuter un peu avec tout le monde, je n'y vais qu'une ou deux fois par semaine, alors que d'autres y sont 4, voire 5 fois, on me connaît, sans plus.
- dans un club d'escalade, il est de tradition de proposer d'assurer quelqu'un qui semble tout seul pour grimper, ou d'aller demander à celui ou celle qui a l'air de chercher un partenaire. Je n'étonnerai personne en précisant que les femmes se tournent dans la grande majorité des cas vers le meilleur grimpeur disponible. Le ou la meilleure d'ailleurs.
- l'ambiance est quand même à l'entraînement. Même quand tout le monde remballe, ça me semble très très dur de sortir la discussion du thème "escalade".
Si je voulais aboutir, j'ai l'impression qu'il faudrait que j'adopte une solution extrême : m'impliquer à fond dans le club, participer aux sorties tous les week-end, m'entraîner pour devenir un des meilleurs, etc... Toutes choses que je n'ai ni le temps ni l'envie de faire. En tout cas, pas de manière extrême.
Sinon, plus simplement, je ne vois qu'une autre méthode : être suffisamment attractif pour faire vite "oublier" l'aspect escalade, mais j'ai vraiment l'impression que dans ce contexte de salle de grimpe, je ne dégage pas assez d'énergie. Enfin, plutôt que tout ce que je fais ou dis tombe à plat, comme si j'étais en décalage.
J'ai pendant longtemps fait des compétitions équestres où j'avais d'excellents résultats, et je m'étais rendu compte de l'impact que ça avait sur les filles. Là, j'ai un peu l'impression de voir l'envers du décor en fait...
Il y en a qui ont déjà connu ça ? Là, je sèche. Comme je disais au début, ça ne m'empêchera pas de dormir, mais ça peut-être une occasion de m'améliorer.
En me relisant, il me semble que la solution passe par une présence plus affirmée dans la salle. Mais j'ai vraiment l'impression que la présence est liée à la performance...