- Mar Jan 18, 2011 12:52 am
#104547
Cet article fait suite à la (mini) saga "trop gentil pour être heureux" [url=http://www.spikeseduction.com/articles/seduction-fondamentaux/4752_trop-gentil-pour-etre-heureux.html]1[/url] et [url=http://www.spikeseduction.com/articles/5091_trop-gentil-pour-etre-heureux-ii.html]2[/url].
A nos amis les modérateurs qui pourraient penser que cette saga aurait plus sa place un journal que sur la place publique, je pense que mes réflexions sur la question peuvent s'appliquer à plus d'une personne.
Aujourd’hui je voudrais parler de la Virilité. Rien que ça.
En parcourant [url=http://www.spikeseduction.com/forum/les-deux-axes-de-la-progression-vt3266.html]un très bon article de Matt[/url] (non je n’ai pas été payé pour lancer des fleurs, mais je sais reconnaître de la qualité quand on me la met sous le nez), je me suis (encore) rendu compte que je suis un gentil garçon. Que voulez vous, Rome ne s’est pas faite en un jour… Mais là où cet article s’est démarqué des autres, c’est qu’il m’a mis devant la cause de mes soucis. Le diagnostic est simple, je manque de virilité. Qu’à cela ne tienne, je prends mon clavier à 2 mains et recherche sur internet la définition de cette belle qualité inconnue.
Et là, surprise. Au lieu d’une définition claire, précise, applicable directement par A+B à ma vie de tous les jours, je me suis retrouvé face à une nébuleuse qui pouvait recouvrir tout et n’importe quoi. En continuant à chercher, et en lisant les commentaires sur les articles qui s’y rapportaient, j’ai pu voir à quel point cette caractéristique pouvait recouvrir des traits différents. Pour certains, il s’agirait de la capacité à entrer et rester en érection. (Ca, c’est pas compliqué, je connais). Pour d’autres, il s’agit de l’allure athlétique, le torse en V, les pectoraux aux veines saillantes (encore un peu de travail de ce côté là, merci M. Lafay) D’autres considèrent qu’il s’agit de la confiance en soi (j’y travaille également). On trouvait également en vrac le fait d’etre taciturne, les poils, le regard sulfureux, et même le tabagisme (!)
Bien entendu la plupart des gens faisaient également l’amalgame avec le machisme, lequel se trouvait écartelé sur tous les forums, sans autre forme de procès.
Après quelques heures de lecture je me suis dit en mon fort intérieur « qu’être viril c’est bien compliqué. Tu m’étonnes que les hommes n’aient plus de couilles de nos jours ».
Et là, tilt. Deux fils qui se touchent entre les oreilles. Qu’est ce qu'un homme ? C’est un être humain qui a des couilles. Trivial, certes, mal exprimé, sans doute. Mais c’est de là que ma réflexion est partie.
Avoir des couilles, qu'est ce que c'est?
J'ai alors sorti les miennes de ma table de chevet pour les mettre tous les matins. Ce qui m'a le plus choqué après que mes gonades aient retrouvé leur place physiologique, c'est de voir à quel point il est ambivalent d'être viril de nos jours ! Le cliché "viril = macho = chimpanzé + caleçon + foot + bière + pizza + éjaculation précoce" tente depuis la libération de la femme de remplacer les instincts millénaires de domination masculine. Les générations d'aujourd'hui se retrouvent donc le cul entre deux chaises :
De l'écart entre ces deux conceptions de l'homme naît une profonde incompréhension et perte de confiance de la part des jeunes occidentaux. En se comportant selon le modèle féministe enseigné à l'école et vu plus tard au cinéma, ils renient leur virilité, il renient leur identité masculine, ils s'émasculent !
Pour remédier à cela, quelques pistes de réflexion :
Que l'on me comprenne bien, le but de cet article n'est pas de ressortir les gourdins et les peaux d'aurochs des placards, ou d'aller bouter la féministe hors de France. Il s'agit juste de retrouver les qualités essentielles qui font qu'un homme est un homme, qu'il est reconnu comme tel par son entourage, et de les appliquer.
Un dernier mot pour nos amies féministes : les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Ils sont nettement différents, chacun étant plus doué dans des domaines particuliers (il s'agit d'une tendance générale, il existe toujours des variations individuelles qui font de magnifiques contre exemples pour les discussions de comptoir...). La libération de la femme était nécessaire devant les inégalités de traitement de salaire, d'accès au marché du travail, etc. Mais comme avec tout renversement de situation, nous sommes tombés dans l'excès inverse avec castration de toute une génération. A quant la libération de l'homme?
PS : que l'on m'excuse si jamais mon article reprend sans les citer des articles existants. A force de lecture je commence à comprendre (littéralement prendre avec moi) les concepts développés ici. N'hésitez pas à rajouter votre conception de la virilité ou d'autres manières de l'affirmer !
A nos amis les modérateurs qui pourraient penser que cette saga aurait plus sa place un journal que sur la place publique, je pense que mes réflexions sur la question peuvent s'appliquer à plus d'une personne.
Aujourd’hui je voudrais parler de la Virilité. Rien que ça.
En parcourant [url=http://www.spikeseduction.com/forum/les-deux-axes-de-la-progression-vt3266.html]un très bon article de Matt[/url] (non je n’ai pas été payé pour lancer des fleurs, mais je sais reconnaître de la qualité quand on me la met sous le nez), je me suis (encore) rendu compte que je suis un gentil garçon. Que voulez vous, Rome ne s’est pas faite en un jour… Mais là où cet article s’est démarqué des autres, c’est qu’il m’a mis devant la cause de mes soucis. Le diagnostic est simple, je manque de virilité. Qu’à cela ne tienne, je prends mon clavier à 2 mains et recherche sur internet la définition de cette belle qualité inconnue.
Et là, surprise. Au lieu d’une définition claire, précise, applicable directement par A+B à ma vie de tous les jours, je me suis retrouvé face à une nébuleuse qui pouvait recouvrir tout et n’importe quoi. En continuant à chercher, et en lisant les commentaires sur les articles qui s’y rapportaient, j’ai pu voir à quel point cette caractéristique pouvait recouvrir des traits différents. Pour certains, il s’agirait de la capacité à entrer et rester en érection. (Ca, c’est pas compliqué, je connais). Pour d’autres, il s’agit de l’allure athlétique, le torse en V, les pectoraux aux veines saillantes (encore un peu de travail de ce côté là, merci M. Lafay) D’autres considèrent qu’il s’agit de la confiance en soi (j’y travaille également). On trouvait également en vrac le fait d’etre taciturne, les poils, le regard sulfureux, et même le tabagisme (!)
Bien entendu la plupart des gens faisaient également l’amalgame avec le machisme, lequel se trouvait écartelé sur tous les forums, sans autre forme de procès.
Après quelques heures de lecture je me suis dit en mon fort intérieur « qu’être viril c’est bien compliqué. Tu m’étonnes que les hommes n’aient plus de couilles de nos jours ».
Et là, tilt. Deux fils qui se touchent entre les oreilles. Qu’est ce qu'un homme ? C’est un être humain qui a des couilles. Trivial, certes, mal exprimé, sans doute. Mais c’est de là que ma réflexion est partie.
Avoir des couilles, qu'est ce que c'est?
- C'est avant tout oser faire, être dans l'action. Ne pas rester contemplateur de sa vie, mais agir pour la modeler comme on veut qu'elle soit.
- C'est avoir des buts précis
- C'est se donner les moyens d'arriver à ses fins, quelles qu'elles soient
- C'est avoir une confiance absolue en ses ressources propres, et donc en ses capacités d'atteindre les buts qu'on s'est fixés.
- C'est par conséquent connaitre parfaitement ses qualités, ses défauts
- C'est assumer sa sexualité, son attirance et ses pulsions sexuelles envers les femmes (dans les limites de la légalité, bien évidemment)
- C'est d'ailleurs assumer, tout court, ce que l'on fait, dit, ou pense.
- C'est avoir un système de valeurs, auquel rien au monde ne nous fera déroger.
- C'est savoir poser des limites, et les faire respecter.
- C'est avoir des caractéristiques physiques masculines : voix grave et posée, muscles développés et harmonieux, regard franc et direct.
- C'est avoir cette capacité à faire qu'une fille se sent toute en sécurité dans nos bras
J'ai alors sorti les miennes de ma table de chevet pour les mettre tous les matins. Ce qui m'a le plus choqué après que mes gonades aient retrouvé leur place physiologique, c'est de voir à quel point il est ambivalent d'être viril de nos jours ! Le cliché "viril = macho = chimpanzé + caleçon + foot + bière + pizza + éjaculation précoce" tente depuis la libération de la femme de remplacer les instincts millénaires de domination masculine. Les générations d'aujourd'hui se retrouvent donc le cul entre deux chaises :
- D'une part nos amies féministes nous ont rabâché qu'on n'est plus à la préhistoire, que les hommes et les femmes sont égaux, que l'homme doit être doux, s'occuper de ses enfants, apporter des fleurs, descendre les poubelles, baisser la lunette des toilettes, penser à la saint Valentin et offrir un cadeau de Noël à sa belle mère. Les américains et leur amour du politiquement correct ont contribué à véhiculer ce modèle via la musique, Hollywood et les comédies romantiques. La prise en charge de l'éducation des enfants par un monde scolaire féminisé n'arrange pas les choses.
- D'autre part les femmes recherchent toujours chez un homme les mêmes qualités qui ont permis à l'espèce de se perpétuer depuis des millions d'années : fertilité (qui doit passer par le fait d'assumer ses pulsions) , bonne santé, mais aussi capacité à protéger sa compagne et sa progéniture du monde extérieur (muscles, assurance, limites vis à vis des agresseurs) suffisamment longtemps pour que les enfants soient assez grands (fidélité, qui entre dans le système de valeurs).
De l'écart entre ces deux conceptions de l'homme naît une profonde incompréhension et perte de confiance de la part des jeunes occidentaux. En se comportant selon le modèle féministe enseigné à l'école et vu plus tard au cinéma, ils renient leur virilité, il renient leur identité masculine, ils s'émasculent !
Pour remédier à cela, quelques pistes de réflexion :
- Ressortez les classiques du cinéma des années 50 à 70, regardez de vieux westerns ou des films avec Alain Delon, Jean Paul Belmondo quand ils étaient jeunes
- Cherchez au fond de vous quels sont vos buts et quelles sont vos valeurs, et tenez vous-y, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente.
- Sachez poser des limites. Et soyez intransigeants si on les transgresse.
- Assumez tout ce que vous dites ou faites. Si quelqu'un porte un jugement de valeur (du genre "mais tu te la pète" lorsque vous étrennez votre confiance en vous toute neuve) a-ssu-mez : (si vous dites simplement "oui" avec un grand sourire, et sans justifier quoi que ce soit, c'est lui qui aura l'air con)
Que l'on me comprenne bien, le but de cet article n'est pas de ressortir les gourdins et les peaux d'aurochs des placards, ou d'aller bouter la féministe hors de France. Il s'agit juste de retrouver les qualités essentielles qui font qu'un homme est un homme, qu'il est reconnu comme tel par son entourage, et de les appliquer.
Un dernier mot pour nos amies féministes : les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Ils sont nettement différents, chacun étant plus doué dans des domaines particuliers (il s'agit d'une tendance générale, il existe toujours des variations individuelles qui font de magnifiques contre exemples pour les discussions de comptoir...). La libération de la femme était nécessaire devant les inégalités de traitement de salaire, d'accès au marché du travail, etc. Mais comme avec tout renversement de situation, nous sommes tombés dans l'excès inverse avec castration de toute une génération. A quant la libération de l'homme?
PS : que l'on m'excuse si jamais mon article reprend sans les citer des articles existants. A force de lecture je commence à comprendre (littéralement prendre avec moi) les concepts développés ici. N'hésitez pas à rajouter votre conception de la virilité ou d'autres manières de l'affirmer !
Le charme : une manière de s'entendre répondre "oui" sans avoir posé aucune question claire. [A. Camus]