- Sam Mai 05, 2007 5:47 pm
#6157
Bonjour à tous,
Je suis Lafcadio et j'ai 27 ans.
L'exercice de la présentation l'imposant, hier est plus long qu'aujourd'hui, et demain bien trop court par rapport à hier.
HIER
Pendant les années collèges, j'ai papillonné à droite et à gauche pour des relations assez peu satisfaisantes et toujours de courte durée (assez rarement parce que je le voulais d'ailleurs). Sans difficulté relationnelle particulière avec les personnes de l'autre sexe, je n’ai jamais été un Don Juan : je préférais les livres et l'opéra. Un jour pourtant, je suis tombé sur « Elle » : belle brune à la peau laiteuse et à la taille 36 (c'est ainsi que je les aime), intelligente (trop ?) avec de bonnes manières (pas assez ?) : la mère idéale en somme (pour la maîtresse idéale, je n’étais pas en âge de juger, mais il faut avouer qu'elle s'est révélée être plutôt douée avec le temps - sans doute parce qu'elle n'avait pas assez de bonnes manières).
Une relation longue extraordinaire : forcément, "elle était vraiment différente des autres" (on se le dit tous avant d'avoir compris, n’est-ce pas ?) Une relation longue avec tout ce que cela prodigue de lumière, et surtout d’éblouissement. Une relation longue pourtant interrompue au bout de quatre ans (sans que je le veuille évidemment) lorsque la belle a voulu voir si l'herbe était plus tendre chez le voisin. J’ai alors un peu batifollé (la jouant Franck Sinatra : "Elle m’a détruit, passe-moi une cigarette"). Comme "elle devait vraiment être mal pour me faire ça", j’ai accepté son retour. Et là... Mariage ! S'ensuit une petite vie rangée où l’on forme « le » couple, avec tout ce que cela peut avoir d’assez nauséabond avec le recul. Vie rangée, mais dans laquelle on se complaît pourtant avec une allégresse singulière lorsqu’on vit sans savoir.
Ma relation longue a duré dix ans. Elle vient de se terminer avec fracas et dans un climat assez moribond.
Avec un peu de clairvoyance - et le temps aidant, je me suis relevé et j'ai réfléchi : un peu à ce qui s'était passé, beaucoup à ce que je voulais. Réflexion nécessaire parce que salutaire : elle permet de découvrir son moi réel et de le secouer un peu pour voir ce qu'on peut en faire. On le prend alors en main parce qu’on en a envie. Cette mise en cause m’a fait changer certains éléments de ma vie (pas assez sans doute), en garder d’autres (trop forcément). J’ai trié mes amis qui me voulaient du bien et mes habits qui ne m’allaient pas bien. J’ai aussi changé l'endroit où j'habitais et les endroits où j’allais (enfin pas tous : je n'y vais simplement plus de la même manière…). C'est que, pour passer à autre chose, il ne faut pas seulement changer l'eau : il faut nettoyer l'aquarium, voire le changer.
Un soir de grand vent, je me suis surtout rendu compte que, après 10 ans de relation longue et le peu d'expérience emmagasiné préalablement, je ne savais plus (ou pas ?) du tout séduire la gente féminine (enfin, celle que l'on a envie de ramener chez soi, pas le boudin répondant au prénom rugueux de Sabrina revêtu d'un t-shirt "j'adore Dior" sentant le faux à 15 km, mais la belle Chloé, que l'on veut voir poser son sac Bottega Venetta sur son canapé et ôter son petit pullover Margiella pour voir ce qu'elle cache dessous). Aucune capacité à sexuer la discussion, classement direct en friend zone, langage corporel dégueulasse, et j'en passe : tel était mon état : 10 ans, ça rouille.
Direction Google. J’y trouve ce qu’il me faut pour devenir ce que je veux aujourd'hui.
AUJOURD'HUI
Comme pour d’autres, l’électrochoc fut ma relation longue. Il a fallu s'en relever. Je sais maintenant ce je veux. Je cherche à y accéder. Pas seulement me relancer pour marcher, mais pour courir. Pas forcément un marathon : des sprints, pour l'heure, suffiront. Pour cela, il faut apprendre en lisant, surtout en pratiquant.
Les effets se font déjà sentir - fuckclose à l'appui. J’ai davantage de présence, j’aborde avec plus de facilité. Je comprends davantage la subtilité des femmes (et des relations humaines en général d'ailleurs), et je m'en sers ! L'apprentissage n'est certainement pas fini (pourra-t-il seulement l'être un jour, alors que l’idéal ne peut être que ce vers quoi il faut tendre ?). Le plus gros - la volonté - est à tout le moins déjà acquis. Il faut tout faire pour l'avoir encore demain.
DEMAIN
Suis-je Alpha ? Suis-je "grand séducteur" ? Ce n'est pas à moi de le dire, mais je m’y emploie.
Et si - comme disent les anglais - dire merci, c'est demander davantage, alors je remercie beaucoup ceux qui ont pris le temps de lire ceci (et de créer ce site).
Bien amicalement,
Lafcadio
Je suis Lafcadio et j'ai 27 ans.
L'exercice de la présentation l'imposant, hier est plus long qu'aujourd'hui, et demain bien trop court par rapport à hier.
HIER
Pendant les années collèges, j'ai papillonné à droite et à gauche pour des relations assez peu satisfaisantes et toujours de courte durée (assez rarement parce que je le voulais d'ailleurs). Sans difficulté relationnelle particulière avec les personnes de l'autre sexe, je n’ai jamais été un Don Juan : je préférais les livres et l'opéra. Un jour pourtant, je suis tombé sur « Elle » : belle brune à la peau laiteuse et à la taille 36 (c'est ainsi que je les aime), intelligente (trop ?) avec de bonnes manières (pas assez ?) : la mère idéale en somme (pour la maîtresse idéale, je n’étais pas en âge de juger, mais il faut avouer qu'elle s'est révélée être plutôt douée avec le temps - sans doute parce qu'elle n'avait pas assez de bonnes manières).
Une relation longue extraordinaire : forcément, "elle était vraiment différente des autres" (on se le dit tous avant d'avoir compris, n’est-ce pas ?) Une relation longue avec tout ce que cela prodigue de lumière, et surtout d’éblouissement. Une relation longue pourtant interrompue au bout de quatre ans (sans que je le veuille évidemment) lorsque la belle a voulu voir si l'herbe était plus tendre chez le voisin. J’ai alors un peu batifollé (la jouant Franck Sinatra : "Elle m’a détruit, passe-moi une cigarette"). Comme "elle devait vraiment être mal pour me faire ça", j’ai accepté son retour. Et là... Mariage ! S'ensuit une petite vie rangée où l’on forme « le » couple, avec tout ce que cela peut avoir d’assez nauséabond avec le recul. Vie rangée, mais dans laquelle on se complaît pourtant avec une allégresse singulière lorsqu’on vit sans savoir.
Ma relation longue a duré dix ans. Elle vient de se terminer avec fracas et dans un climat assez moribond.
Avec un peu de clairvoyance - et le temps aidant, je me suis relevé et j'ai réfléchi : un peu à ce qui s'était passé, beaucoup à ce que je voulais. Réflexion nécessaire parce que salutaire : elle permet de découvrir son moi réel et de le secouer un peu pour voir ce qu'on peut en faire. On le prend alors en main parce qu’on en a envie. Cette mise en cause m’a fait changer certains éléments de ma vie (pas assez sans doute), en garder d’autres (trop forcément). J’ai trié mes amis qui me voulaient du bien et mes habits qui ne m’allaient pas bien. J’ai aussi changé l'endroit où j'habitais et les endroits où j’allais (enfin pas tous : je n'y vais simplement plus de la même manière…). C'est que, pour passer à autre chose, il ne faut pas seulement changer l'eau : il faut nettoyer l'aquarium, voire le changer.
Un soir de grand vent, je me suis surtout rendu compte que, après 10 ans de relation longue et le peu d'expérience emmagasiné préalablement, je ne savais plus (ou pas ?) du tout séduire la gente féminine (enfin, celle que l'on a envie de ramener chez soi, pas le boudin répondant au prénom rugueux de Sabrina revêtu d'un t-shirt "j'adore Dior" sentant le faux à 15 km, mais la belle Chloé, que l'on veut voir poser son sac Bottega Venetta sur son canapé et ôter son petit pullover Margiella pour voir ce qu'elle cache dessous). Aucune capacité à sexuer la discussion, classement direct en friend zone, langage corporel dégueulasse, et j'en passe : tel était mon état : 10 ans, ça rouille.
Direction Google. J’y trouve ce qu’il me faut pour devenir ce que je veux aujourd'hui.
AUJOURD'HUI
Comme pour d’autres, l’électrochoc fut ma relation longue. Il a fallu s'en relever. Je sais maintenant ce je veux. Je cherche à y accéder. Pas seulement me relancer pour marcher, mais pour courir. Pas forcément un marathon : des sprints, pour l'heure, suffiront. Pour cela, il faut apprendre en lisant, surtout en pratiquant.
Les effets se font déjà sentir - fuckclose à l'appui. J’ai davantage de présence, j’aborde avec plus de facilité. Je comprends davantage la subtilité des femmes (et des relations humaines en général d'ailleurs), et je m'en sers ! L'apprentissage n'est certainement pas fini (pourra-t-il seulement l'être un jour, alors que l’idéal ne peut être que ce vers quoi il faut tendre ?). Le plus gros - la volonté - est à tout le moins déjà acquis. Il faut tout faire pour l'avoir encore demain.
DEMAIN
Suis-je Alpha ? Suis-je "grand séducteur" ? Ce n'est pas à moi de le dire, mais je m’y emploie.
Et si - comme disent les anglais - dire merci, c'est demander davantage, alors je remercie beaucoup ceux qui ont pris le temps de lire ceci (et de créer ce site).
Bien amicalement,
Lafcadio
Modifié en dernier par lafcadio le Sam Mai 05, 2007 6:58 pm, modifié 2 fois.