- Sam Mai 10, 2014 6:27 pm
#151971
Il y a quelques semaines, un samedi soir, je retrouvais l’un de mes meilleurs amis, grand atout dans ma manche sous certaines conditions; l’une d’elles, comme pour nous tous, étant le calme. En couple depuis deux ans, on peut dire que je le retrouvais en grande forme, sachant aussi qu’on a beaucoup moins l’occasion de se voir ces derniers temps.
Bref, on était là à discuter sur une terrasse bondée, cherchant à s’amuser comme on sait. Tout à coup, sans que lui ne la remarque, je vois une fille jolie comme tout, avec son rouge à lèvres et cet air joueur, qui semble m’avoir remarqué. Jusque là, rien d’anormal.
J’effectue une translation subtile vers elle et sa copine sans prévenir, et engage la conversation sur un sujet que nous avions abordé plus tôt.
- Les filles, on a une question ? Une amie à nous, enfin surtout une amie à lui, s’apprête à partir en échange en Corée du Nord. Avec Kim Jong Il au pouvoir, vous en dîtes quoi ?
- Elle ne peut pas vu que la Suisse ne peut plus participer à des échanges à cause de la votation
(mon ami) - Ah mais c’était avant la votation
A partir de là, on a passé la soirée ensemble à papoter, deux filles et deux garçons. Elles étaient avec des mecs à la base; mais les ayant oublié, ceux-ci sont passés dire au revoir au compte-goutte par la suite. Signe d’intérêt n°1.
On faisait beaucoup dans le jeu de rôles et les faux-dialogues, au point qu’aucune question ne trouvait de réponse gratuite. A un moment on parle d’âges, et je profite je ne sais plus trop comment pour faire un peu de connexion et sexuer en même temps :
- Ah je le savais, tu as 17 ans. C’est pour ça que j’ai hésité à venir te parler
Ce genre de phrases finissaient de lui indiquer clairement qui la voulait et qui elle voulait. Je dis ça parce que l’air de rien, mon pote à côté met le feu et tient les faux-dialogues avec grande répartie, la forçant le plus souvent à abandonner en s’exclafant qu’elle “l’adore”, qu’il et drôle etc. Moi, je sais très bien ce qu’elle fait.
Elle profitera de son absence - une fois qu’il était parti chercher les rafraichissements - pour me demander si j’était déjà allé à tel festival, et que je pourrais aller avec “eux” à la prochaine édition. Signe d’intérêt n° 2.
Je ne vous cache pas que je me relâchais complétement, la disposition qu’avaient ces deux filles pour le “jeu” (qui en fait n’en est pas) commençait à me fatiguer. Je ne savais plus ce que je me voulais. A quelques reprises, pendant la conversation, je voyais qu’elles ne suivait plus et qu’elle me regardait.
“Pourquoi me regardes-tu comme ça?” lui demandai-je, après un contact visuel qu’elle me tendait et qu’il s’agissait de ne pas laisser passer. Signe d’intérêt (et test) n°3.
Ce qui entre parenthèses créer un petit apparté entre nous deux, tandis que les deux autres continuent de parler. Enfin, pour être précis, sa copine commence à comprendre ce qui se passe, et a beaucoup plus de mal à la cacher que mon ami, qui, lui, continue de parler.
Ma grande passivité durant la deuxième moitié de notre conversation m’enlevait encore plus l’envie de prendre son numéro que les hésitations que j’avais déjà. Aussi sommes-nous partis sur un simple au revoir, qu’elles craignaient et que leur égo sentait arriver.
Ah oui, j’allais presque oublier le plus important, elle m’a dit s’appeler Katelyn. Jusque là, encore une fois, rien d’anormal.
Seulement voilà, une semaine plus tard, je la revois à un festival de jazz sur les bords du Léman. Elle me remarque d’une certaine distance (un escalier). Je descends, puis fais celui qui lui rentre dedans par inadvertance.
- Salut! Comment tu vas ? Rafaël, c’est bien ça ?
- Oui. Salut. Katelyn c’est ça ?
Et là, stupéfaction, elle se retourne au quart de tour vers une partie de son groupe sans même me répondre. Quelqu’un pour me dire ce qu’il se passe ? Bon, j’échange deux trois mots avec l’autre partie de son groupe afin d’éviter de trop passer pour un con, puis dégage.
Quelques minutes plus tard, un autre ami cette fois me rejoins. Je lui montre la fille :
- C’est la fille de samedi passé
- (Rires) Tu vas rire, mais je l’ai déjà %@°§< !
- Non !
- Il y a plusieurs années
Finalement, et c’est là où je voulais en venir, elle ne s’appelait pas Kateyln. Bien que n'étant pas le plus joli : signe d’intérêt numéro 4.
Bref, on était là à discuter sur une terrasse bondée, cherchant à s’amuser comme on sait. Tout à coup, sans que lui ne la remarque, je vois une fille jolie comme tout, avec son rouge à lèvres et cet air joueur, qui semble m’avoir remarqué. Jusque là, rien d’anormal.
J’effectue une translation subtile vers elle et sa copine sans prévenir, et engage la conversation sur un sujet que nous avions abordé plus tôt.
- Les filles, on a une question ? Une amie à nous, enfin surtout une amie à lui, s’apprête à partir en échange en Corée du Nord. Avec Kim Jong Il au pouvoir, vous en dîtes quoi ?
- Elle ne peut pas vu que la Suisse ne peut plus participer à des échanges à cause de la votation
(mon ami) - Ah mais c’était avant la votation
A partir de là, on a passé la soirée ensemble à papoter, deux filles et deux garçons. Elles étaient avec des mecs à la base; mais les ayant oublié, ceux-ci sont passés dire au revoir au compte-goutte par la suite. Signe d’intérêt n°1.
On faisait beaucoup dans le jeu de rôles et les faux-dialogues, au point qu’aucune question ne trouvait de réponse gratuite. A un moment on parle d’âges, et je profite je ne sais plus trop comment pour faire un peu de connexion et sexuer en même temps :
- Ah je le savais, tu as 17 ans. C’est pour ça que j’ai hésité à venir te parler
Ce genre de phrases finissaient de lui indiquer clairement qui la voulait et qui elle voulait. Je dis ça parce que l’air de rien, mon pote à côté met le feu et tient les faux-dialogues avec grande répartie, la forçant le plus souvent à abandonner en s’exclafant qu’elle “l’adore”, qu’il et drôle etc. Moi, je sais très bien ce qu’elle fait.
Elle profitera de son absence - une fois qu’il était parti chercher les rafraichissements - pour me demander si j’était déjà allé à tel festival, et que je pourrais aller avec “eux” à la prochaine édition. Signe d’intérêt n° 2.
Je ne vous cache pas que je me relâchais complétement, la disposition qu’avaient ces deux filles pour le “jeu” (qui en fait n’en est pas) commençait à me fatiguer. Je ne savais plus ce que je me voulais. A quelques reprises, pendant la conversation, je voyais qu’elles ne suivait plus et qu’elle me regardait.
“Pourquoi me regardes-tu comme ça?” lui demandai-je, après un contact visuel qu’elle me tendait et qu’il s’agissait de ne pas laisser passer. Signe d’intérêt (et test) n°3.
Ce qui entre parenthèses créer un petit apparté entre nous deux, tandis que les deux autres continuent de parler. Enfin, pour être précis, sa copine commence à comprendre ce qui se passe, et a beaucoup plus de mal à la cacher que mon ami, qui, lui, continue de parler.
Ma grande passivité durant la deuxième moitié de notre conversation m’enlevait encore plus l’envie de prendre son numéro que les hésitations que j’avais déjà. Aussi sommes-nous partis sur un simple au revoir, qu’elles craignaient et que leur égo sentait arriver.
Ah oui, j’allais presque oublier le plus important, elle m’a dit s’appeler Katelyn. Jusque là, encore une fois, rien d’anormal.
Seulement voilà, une semaine plus tard, je la revois à un festival de jazz sur les bords du Léman. Elle me remarque d’une certaine distance (un escalier). Je descends, puis fais celui qui lui rentre dedans par inadvertance.
- Salut! Comment tu vas ? Rafaël, c’est bien ça ?
- Oui. Salut. Katelyn c’est ça ?
Et là, stupéfaction, elle se retourne au quart de tour vers une partie de son groupe sans même me répondre. Quelqu’un pour me dire ce qu’il se passe ? Bon, j’échange deux trois mots avec l’autre partie de son groupe afin d’éviter de trop passer pour un con, puis dégage.
Quelques minutes plus tard, un autre ami cette fois me rejoins. Je lui montre la fille :
- C’est la fille de samedi passé
- (Rires) Tu vas rire, mais je l’ai déjà %@°§< !
- Non !
- Il y a plusieurs années
Finalement, et c’est là où je voulais en venir, elle ne s’appelait pas Kateyln. Bien que n'étant pas le plus joli : signe d’intérêt numéro 4.