Confiance en soi, bien-être physique et mental - les clés du travail sur soi

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By jaraya
#104447 Bonsoir à tous,

Je me posais la question de savoir après quelle expérience de la vie vous êtes rendu compte que vous étiez devenu un homme.

quand je dit homme je ne fais pas référence a la fois vous aviez decouvert votre corp lorsque vous jouiez a touche pipi avec votre cousine, ou votre première fois avec ugly betty.

Mais la fois ou vous avez trouvé en vous ce besoin d’indépendance, ce retour a la virilité, et la volonté d'allez de l'avant et de faire front à toute les épreuves que la vie vous réserverez.

@ vos clavier.
Avatar de l’utilisateur
By madnessfr
#104467 J'en ai parlé il n'y a pas longtemps avec un de mes amis d'enfance, je vais mettre de coté ma petite pudeur habituelle pour ton sujet !

Je ne sais pas si c'est un moment particulier ou un enchainement d'évènements, mais pour moi c'était il y a un peu moins de 5 ans.
J'ai toujours été un adolescent un peu triste, en partie parce que j'ai perdu mon frère jumeaux.
Mais globalement, je me laissais porté par la vie, comme tout le monde.
Puis une année en particulier, tout s'est passé très vite. Mon grand-père, qui m'avait élevé et qui comptait énormément, est mort des suites d'un Alzheimer dans une agonie sans nom. Le mois suivant, on découvrait un cancer, puis un deuxième, à ma mère. Deux ou trois mois après, la tristesse laissant surement place au désespoir, mon père a disparue de la circulation, avec probablement une maitresse et ma petite soeur tenta de se suicider.

Une fin d'après midi, avec le professeur en charge du cas de mère (si un de vos proches est traité par un professeur et non un oncologue normal, croyez moi, c'est mauvais signe), elle me demanda ce que je comptais faire "après" compte tenu de la faible chance de survie de ma mère et le flou total sur ma soeur (encore dans le coma).

Je crois que c'est à peu près cette semaine là, ou j'ai arrêté de me laissé porter par la vie et de réagir et de ne rien lâcher.

Depuis, ma mère est encore debout (elle promène même mon chien au moment où j'écris) et ma soeur revit et vit avec son petit ami, j'ai finis mes études que j'ai adoré, j'ai visité une bonne quinzaine de pays en 3 ans et tout va bien :).
By Synchronn
#104469 A 17 ans quand j'ai décidé de quitter le cocon familial. Ce fut mon vrai premier choix en tant qu'individu.
By Dom Juan
#104471 le 5 mai 2010, jour de mon anniversaire ou j'ai quitté ce jour la:

- la fille que j'aimais ( nous nous sommes quittés mutuellement)
-la prépa ( sans consulter mes parents)

et ou j'ai décidé à partir de ce jour de tout faire pour être heureux. ce jour fut une déchirure énorme mais aussi le début d'une nouvelle vie.
Avatar de l’utilisateur
By Stéphane
#104474 Déplacé en développement personnel

Arrêtez de tout mettre systématiquement en hors sujet
Avatar de l’utilisateur
By jaraya
#104561 merci de vos témoignage, celui de madnessfr est particulièrement touchant !
si d'autre on envie de poursuivre ce fil ils sont bien sur les bienvenus.
By @hopkins
#111740 [quote="madnessfr"]J'en ai parlé il n'y a pas longtemps avec un de mes amis d'enfance, je vais mettre de coté ma petite pudeur habituelle pour ton sujet !

Je ne sais pas si c'est un moment particulier ou un enchainement d'évènements, mais pour moi c'était il y a un peu moins de 5 ans.
J'ai toujours été un adolescent un peu triste, en partie parce que j'ai perdu mon frère jumeaux.
Mais globalement, je me laissais porté par la vie, comme tout le monde.
Puis une année en particulier, tout s'est passé très vite. Mon grand-père, qui m'avait élevé et qui comptait énormément, est mort des suites d'un Alzheimer dans une agonie sans nom. Le mois suivant, on découvrait un cancer, puis un deuxième, à ma mère. Deux ou trois mois après, la tristesse laissant surement place au désespoir, mon père a disparue de la circulation, avec probablement une maitresse et ma petite soeur tenta de se suicider.

Une fin d'après midi, avec le professeur en charge du cas de mère (si un de vos proches est traité par un professeur et non un oncologue normal, croyez moi, c'est mauvais signe), elle me demanda ce que je comptais faire "après" compte tenu de la faible chance de survie de ma mère et le flou total sur ma soeur (encore dans le coma).

Je crois que c'est à peu près cette semaine là, ou j'ai arrêté de me laissé porter par la vie et de réagir et de ne rien lâcher.

Depuis, ma mère est encore debout (elle promène même mon chien au moment où j'écris) et ma soeur revit et vit avec son petit ami, j'ai finis mes études que j'ai adoré, j'ai visité une bonne quinzaine de pays en 3 ans et tout va bien :).


Respect :)