- Mer Avr 04, 2012 4:51 pm
#121056
Après avoir passé quelques temps au Pays-Bas, j'ai décidé de rendre mon quotidien un poil plus agréable en partant vivre dans une ville du sud de la France. Et, je me suis fais ce constat positif du changement la semaine dernière pendant que j'étais en train de chasser le Koudou avec M'Cola et Pop sous une avalanche de rayons solaires, bien assis sur le banc vert, juste devant ma nouvelle maison pendant que le cliché de l'oiseau chanteur révisait son registre de ballade, sur un arbre qui m'ombrageait légèrement le bas du corps.
Mais à défaut de me balader dans les forêts Africaines, un springfield sur l'épaule et une gourde de Whisky dans mes affaires, je restai moi-même, perdu et déboussolé avec ce sentiment immédiat de frustration à la fin d'un livre une fois que les pages imprimées laissent place au vide sur le papier et qui signe l'arrêt de l'aventure dans laquelle vous vous étiez plongé.
Personnellement, lorsque je termine de lire un livre, j'ai l'irrépressible envie de sauter dans un autre, en littérature il y a tellement à voir que je me maudis moi-même quand je passe du temps sur des choses qui n'en valent pas la peine et qui me font perdre plus du temps qu'elles ne m'apportent de connaissances. J'enfilais un tee-shirt pour me diriger vers le centre-ville, plus précisément la Fnac. En règle général je préfère l'ambiance des petites librairies où l'échange est tellement meilleur avec les gens qui y travaillent, personnes qui bien souvent possèdent un degré d'intelligence supérieur, et où plutôt, correction, ont une manière plus intéressante de parler des livres qu'ils vendent, sans chercher à vous refourguer tout et n'importe quoi pour se débarrasser de vous. Mais à défaut d'en connaître, et d'avoir la motivation de parcourir la ville pour en trouver, je choisissais la solution de facilité, bien qu'elle ne soit jamais la meilleure.
J'avais quelques noms en tête d'auteurs que j'affectionne particulièrement et quelques autres avec une mention imaginaire " A découvrir ", parmi cette deuxième classe, il y avait Tolstoï et Tourgueniev, et alors que je cherchais vainement le Russe, ami de Maupassant et Flaubert. Je me décidai à parler avec l'une des employées de la Fnac une fois qu'elle eut fini de conseiller une femme, petite ( bien que plus grande que moi ), châtains, et un sourire naturel, accrocheur.
Alors que je gratifiai la Dame à la veste Fnac d'un " Bonjour " audible, monologue puisqu'elle ne me répondit pas, et continuait à chercher pour la jeune femme. Ce sentiment d'ignorance est toujours l'objet d'une création de cette petite boule au fond du ventre qui vous fait vous sentir idiot, peu importe qui vous êtes. Et, me mets toujours particulièrement mal à l'aise. J'eus droit à un sourire de la jeune femme ( les nominations me manquent pour la qualifier en attendant que je dévoile son prénom. ) devant mon mouvement de reprise, dirons nous d'essai de reconquête de prestance en lieu public ( ).
Je passe volontairement le chapitre où l'employée reporte son attention sur moi pour m'honorer d'un " Cherchez par là " avant de trouver le livre qui est désormais sur ma table de chevet, à savoir : Nid de Gentilhomme. La jeune femme qui m'avait précédé dans liste des lourdauds à déranger la Dame à la veste bleue était toujours là, je continuai mon exploration des rayons, eut un sursaut d'orgueil quand je passai mes yeux sur Marc Levy et je souris à l'idée de savoir ce que penseraient les auteurs talentueux qui ont fait notre solide réputation littéraire devant de tels récits.
Une étagère barrait le chemin de nos deux corps mais les trous à l'intérieur du rayon nous permettait de nous voir.
[quote]M: Tu cherchais quoi ?
E: Oh, un livre, un truc, que j'aime bien, enfin c'est un peu bizarre.
M: Quoi donc ? Quel style ?
E: C'est un peu loufoque, attends je te montre ( Fait le tour de l'étagère pour venir me montrer le livre qu'elle vient d'acheter, un Beigbeder )
M: J'ai déjà beaucoup entendu parler de cet auteur mais pas lu, tu l'aimes bien ?
E: Je sais pas c'est mon premier, avant je lisais ça, regarde. ( Nous étions à portée de main de ce qui semblait être son registre. )
Elle me donne un livre dans le tas et je commence à le feuilleter tandis qu'elle continue à parler comme si nous nous connaissions. Son débit de paroles est rapide et la conversation n'a pas de blancs, j'en profite pour noter que même si elle semble plutôt à l'aise corporellement parlant, les notes de sa voix chutent régulièrement comme lorsque l'angoisse devient difficile à tenir et vous ne pouvez vous empêcher d'avaler votre salive, et cela en continuant à parler pour faire passer ce pic de stress dans le feutré, mais qui en général ne trompe personne.
Elle me donne un nouveau livre avec une page particulière à lire, le chapitre se nommait " Le Trottoir "
[quote]E: Cette auteur parle franchement et n'a pas de tabous, elle écrit ce qu'elle pense.
Je commence à lire, c'est une histoire de prostitué, de fellation, de haut en bas, de frénésie et qui me donne un début d'érection, je commence à lui lire tout haut tout en rigolant de la situation. " Je fermai les yeux pendant que j'avalai son pénis.. "
Si c'est une porte ouverte à la sexualisation assumée, alors je rentre mademoiselle, et plutôt deux fois qu'une.
[quote]M: En même temps elles ferment toutes les yeux non ? ( Bien que je ne puisse vraiment savoir si c'est le cas ou non, les femmes avec qui j'ai ce plaisir ont toujours de très long cheveux m'empêchant de voir leur visage, et c'est un sentiment que je trouve particulièrement frustrant. )
E: Ah ça je n'en parle pas !
M: Tu restes neutre par rapport au débat, dommage. Moi j'aime bien les filles qui parlent sans hypocrisie et sans retenue.
Porte qui s'est refermé bien vite, mais néanmoins j'y reviendrais.
[quote]M: Moi je viens de terminer Hemingway " Les vertes collines d'Afrique ", tu connais ?
E: Pas du tout
M: Tu plaisantes ? Tu ne connais pas Ernest Hemingway ?! Mauvais point pour toi là. Viens je vais te faire montrer.
On commence à sillonner les échelles de livres, c'est dynamique et le ton est assez joueur. Je passe devant Nicolaï Gogol, Tolstoï et trouve finalement l'étagère correspondante pour lui sortir " Les Neiges du Kilimandjaro "
Nous parlons de l'auteur, de son talent, de sa passion à elle : la dentelle et la couture et puis de bien d'autres sujets. Elle me pose pas mal de question sur ce que je fais actuellement, ce que je vais faire et réciproquement.
[quote]E: Je vais en école de Commerce soit ici soit sur Paris, comme ça bouge bien, j'hésite. Tout comme ici d'ailleurs, tu es sorti déjà un peu ?
M: Pas tellement, je ne connais encore personne, mais je sonde les gens pour connaître les endroits biens. Dis moi toi, c'est quoi tes lieux de prédilections ?
E: Y a ça, ça et ça, c'est vraiment cool, tu devrais y aller.
M: Faut que je découvre tout ça alors.
Elle avait des mains en très mauvais état.
[quote]M: C'est la couture qui te rend les doigts comme ça ? ( Prise de main au passage )
E: Non pas du tout, je suis juste une fille assez .. stressée. ( J'avais pas remarqué, vraiment pas .. )
M: J'étais venu avec un pote mais je sais pas il est parti faire un tour.
E: C'est à cause de moi.
M: Ouais c'est à cause de toi ! J'étais là juste à regarder des livres.
E: Sourire, c'est vrai que c'est pas commun de voir un homme au rayon littérature.
M: J'aimerai lire beaucoup plus mais je me trouve toujours des excuses. Alors que pour la culture et l'esprit c'est super important.
E: Ouais
Je voulais en profiter avant que ça ne s'essouffle pour partir et rejoindre le pote avec qui j'étais venu, ami dont je ne fais pas mention puisqu'il s'agit de mon coloc et qu'on traîne très souvent ensemble. Ce n'est pas un lecteur du forum mais nous en parlons puisque nous avons cet intérêt commun pour l'importance du style de vie, du bon goût et des relations hommes/femmes. J'en profite pour saluer son intelligence social lorsqu'il m'a vu converser avec cette femme et n'est pas venu s'intégrer pendant notre interaction, bien que je l'aurai introduit s'il en avait éprouvé le désir.
[quote]M: Je vais aller rejoindre mon pote, c'est pas poli de le laisser en plan, donne moi ton numéro, on va se revoir. ( Je tends mon téléphone. )
E: Voilà, appelle moi que j'ai le tien.
M: Done, voilà à plus tard, bonne recherche !
E: Merci ! Et envois moi un message si tu veux qu'on sorte ensemble, je te ferai découvrir des endroits.
Et je rentrai le sourire aux lèvres, avec l'envie de me plonger dans une nouvelle aventure qui menait vers des contrées où la traque des antilopes noires semblait plus compliquée.
Mais à défaut de me balader dans les forêts Africaines, un springfield sur l'épaule et une gourde de Whisky dans mes affaires, je restai moi-même, perdu et déboussolé avec ce sentiment immédiat de frustration à la fin d'un livre une fois que les pages imprimées laissent place au vide sur le papier et qui signe l'arrêt de l'aventure dans laquelle vous vous étiez plongé.
Personnellement, lorsque je termine de lire un livre, j'ai l'irrépressible envie de sauter dans un autre, en littérature il y a tellement à voir que je me maudis moi-même quand je passe du temps sur des choses qui n'en valent pas la peine et qui me font perdre plus du temps qu'elles ne m'apportent de connaissances. J'enfilais un tee-shirt pour me diriger vers le centre-ville, plus précisément la Fnac. En règle général je préfère l'ambiance des petites librairies où l'échange est tellement meilleur avec les gens qui y travaillent, personnes qui bien souvent possèdent un degré d'intelligence supérieur, et où plutôt, correction, ont une manière plus intéressante de parler des livres qu'ils vendent, sans chercher à vous refourguer tout et n'importe quoi pour se débarrasser de vous. Mais à défaut d'en connaître, et d'avoir la motivation de parcourir la ville pour en trouver, je choisissais la solution de facilité, bien qu'elle ne soit jamais la meilleure.
J'avais quelques noms en tête d'auteurs que j'affectionne particulièrement et quelques autres avec une mention imaginaire " A découvrir ", parmi cette deuxième classe, il y avait Tolstoï et Tourgueniev, et alors que je cherchais vainement le Russe, ami de Maupassant et Flaubert. Je me décidai à parler avec l'une des employées de la Fnac une fois qu'elle eut fini de conseiller une femme, petite ( bien que plus grande que moi ), châtains, et un sourire naturel, accrocheur.
Alors que je gratifiai la Dame à la veste Fnac d'un " Bonjour " audible, monologue puisqu'elle ne me répondit pas, et continuait à chercher pour la jeune femme. Ce sentiment d'ignorance est toujours l'objet d'une création de cette petite boule au fond du ventre qui vous fait vous sentir idiot, peu importe qui vous êtes. Et, me mets toujours particulièrement mal à l'aise. J'eus droit à un sourire de la jeune femme ( les nominations me manquent pour la qualifier en attendant que je dévoile son prénom. ) devant mon mouvement de reprise, dirons nous d'essai de reconquête de prestance en lieu public ( ).
Je passe volontairement le chapitre où l'employée reporte son attention sur moi pour m'honorer d'un " Cherchez par là " avant de trouver le livre qui est désormais sur ma table de chevet, à savoir : Nid de Gentilhomme. La jeune femme qui m'avait précédé dans liste des lourdauds à déranger la Dame à la veste bleue était toujours là, je continuai mon exploration des rayons, eut un sursaut d'orgueil quand je passai mes yeux sur Marc Levy et je souris à l'idée de savoir ce que penseraient les auteurs talentueux qui ont fait notre solide réputation littéraire devant de tels récits.
Une étagère barrait le chemin de nos deux corps mais les trous à l'intérieur du rayon nous permettait de nous voir.
[quote]M: Tu cherchais quoi ?
E: Oh, un livre, un truc, que j'aime bien, enfin c'est un peu bizarre.
M: Quoi donc ? Quel style ?
E: C'est un peu loufoque, attends je te montre ( Fait le tour de l'étagère pour venir me montrer le livre qu'elle vient d'acheter, un Beigbeder )
M: J'ai déjà beaucoup entendu parler de cet auteur mais pas lu, tu l'aimes bien ?
E: Je sais pas c'est mon premier, avant je lisais ça, regarde. ( Nous étions à portée de main de ce qui semblait être son registre. )
Elle me donne un livre dans le tas et je commence à le feuilleter tandis qu'elle continue à parler comme si nous nous connaissions. Son débit de paroles est rapide et la conversation n'a pas de blancs, j'en profite pour noter que même si elle semble plutôt à l'aise corporellement parlant, les notes de sa voix chutent régulièrement comme lorsque l'angoisse devient difficile à tenir et vous ne pouvez vous empêcher d'avaler votre salive, et cela en continuant à parler pour faire passer ce pic de stress dans le feutré, mais qui en général ne trompe personne.
Elle me donne un nouveau livre avec une page particulière à lire, le chapitre se nommait " Le Trottoir "
[quote]E: Cette auteur parle franchement et n'a pas de tabous, elle écrit ce qu'elle pense.
Je commence à lire, c'est une histoire de prostitué, de fellation, de haut en bas, de frénésie et qui me donne un début d'érection, je commence à lui lire tout haut tout en rigolant de la situation. " Je fermai les yeux pendant que j'avalai son pénis.. "
Si c'est une porte ouverte à la sexualisation assumée, alors je rentre mademoiselle, et plutôt deux fois qu'une.
[quote]M: En même temps elles ferment toutes les yeux non ? ( Bien que je ne puisse vraiment savoir si c'est le cas ou non, les femmes avec qui j'ai ce plaisir ont toujours de très long cheveux m'empêchant de voir leur visage, et c'est un sentiment que je trouve particulièrement frustrant. )
E: Ah ça je n'en parle pas !
M: Tu restes neutre par rapport au débat, dommage. Moi j'aime bien les filles qui parlent sans hypocrisie et sans retenue.
Porte qui s'est refermé bien vite, mais néanmoins j'y reviendrais.
[quote]M: Moi je viens de terminer Hemingway " Les vertes collines d'Afrique ", tu connais ?
E: Pas du tout
M: Tu plaisantes ? Tu ne connais pas Ernest Hemingway ?! Mauvais point pour toi là. Viens je vais te faire montrer.
On commence à sillonner les échelles de livres, c'est dynamique et le ton est assez joueur. Je passe devant Nicolaï Gogol, Tolstoï et trouve finalement l'étagère correspondante pour lui sortir " Les Neiges du Kilimandjaro "
Nous parlons de l'auteur, de son talent, de sa passion à elle : la dentelle et la couture et puis de bien d'autres sujets. Elle me pose pas mal de question sur ce que je fais actuellement, ce que je vais faire et réciproquement.
[quote]E: Je vais en école de Commerce soit ici soit sur Paris, comme ça bouge bien, j'hésite. Tout comme ici d'ailleurs, tu es sorti déjà un peu ?
M: Pas tellement, je ne connais encore personne, mais je sonde les gens pour connaître les endroits biens. Dis moi toi, c'est quoi tes lieux de prédilections ?
E: Y a ça, ça et ça, c'est vraiment cool, tu devrais y aller.
M: Faut que je découvre tout ça alors.
Elle avait des mains en très mauvais état.
[quote]M: C'est la couture qui te rend les doigts comme ça ? ( Prise de main au passage )
E: Non pas du tout, je suis juste une fille assez .. stressée. ( J'avais pas remarqué, vraiment pas .. )
M: J'étais venu avec un pote mais je sais pas il est parti faire un tour.
E: C'est à cause de moi.
M: Ouais c'est à cause de toi ! J'étais là juste à regarder des livres.
E: Sourire, c'est vrai que c'est pas commun de voir un homme au rayon littérature.
M: J'aimerai lire beaucoup plus mais je me trouve toujours des excuses. Alors que pour la culture et l'esprit c'est super important.
E: Ouais
Je voulais en profiter avant que ça ne s'essouffle pour partir et rejoindre le pote avec qui j'étais venu, ami dont je ne fais pas mention puisqu'il s'agit de mon coloc et qu'on traîne très souvent ensemble. Ce n'est pas un lecteur du forum mais nous en parlons puisque nous avons cet intérêt commun pour l'importance du style de vie, du bon goût et des relations hommes/femmes. J'en profite pour saluer son intelligence social lorsqu'il m'a vu converser avec cette femme et n'est pas venu s'intégrer pendant notre interaction, bien que je l'aurai introduit s'il en avait éprouvé le désir.
[quote]M: Je vais aller rejoindre mon pote, c'est pas poli de le laisser en plan, donne moi ton numéro, on va se revoir. ( Je tends mon téléphone. )
E: Voilà, appelle moi que j'ai le tien.
M: Done, voilà à plus tard, bonne recherche !
E: Merci ! Et envois moi un message si tu veux qu'on sorte ensemble, je te ferai découvrir des endroits.
Et je rentrai le sourire aux lèvres, avec l'envie de me plonger dans une nouvelle aventure qui menait vers des contrées où la traque des antilopes noires semblait plus compliquée.