- Dim Déc 22, 2013 4:27 pm
#143145
Attention, ce lieu sera volontairement polémique.
Les gens ne seront pas nécessairement d'accord et ce sera tant mieux.
Nous recherchons dans l'ensemble des ouvrages qui nous disent quelque chose de vrai sur la nature humaine en général, qui nous éclairent tout en nous stimulant et en particulier sur la question des rapports hommes / femmes (en ce qui concerne ce site).
Tout le site va contre une certaine représentation des relations hommes / femmes où l'homme, se place en position d'infériorité par rapport à une femme le plus souvent, qu'il place sur un piédestal, au grand dam de cette femme et pour le plus grand malheur de cet homme.
Le type moyennement frustré n'a-t-il pas aussi sa littérature qui le confortera dans son être ?
L'idée de ce fil m'est venu alors que je consulte mon gros volume de Stefan Zweig, Romans et nouvelles, que je ne vois pas à nouveau sans un certain malaise. J'ai lu Amok, 24 heures de la vie d'une femme etc. il y a bien longtemps maintenant, lorsque cette femme m'avait mis plus bas que terre. Je me suis délecté de la noirceur de Zweig, je me suis enfoncé d'autant plus bas que lui-même grattait au tréfond de la passion, sans esprit de recul, sans espoir de rédemption, sans trace d'humour, je me suis identifié à ces personnages en proie à la passion qui ravage, je me voyais comme cet aristocrate de je ne sais plus quelle nouvelle trainant sa passion déçue trente ans après et je savourais ceci à l'avance...
Je reproche à Zweig d'utiliser un microscope et de se perdre dans les détails morbides sans prendre du recul et d'entraîner son lecteur à contempler des tumeurs. Je reproche à Zweig de nous présenter des personnages diminués, incapable de vraiment lutter, emportés par un destin dont il n'y a aucune chance d'échapper, je reproche à Zweig son esprit d'analyse incapable de synthèse, je reproche à Zweig d'avoir une vision déformée de la vie, en un mot, fausse, je reproche à Zweig d'être une fabrique à anémiés, sinon à suicidés.
Le fait que Zweig se soit suicidé ne plaide d'ailleurs pas en sa faveur.
Alors ? Faut-il sauver le soldat (pacifiste) Zweig ? Ai-je totalement tort ou bien les circonstances de ma lecture ont-elles tout déformé (pourtant, je parcours un peu là, et non, ça me donne envie de vomir) ? Y aurait-il des choses qui m'auraient échappé ?
Et vous ? Quel sont les livres - dont on dit pourtant le plus grand bien - que vous déconseilleriez à votre meilleur ami ?
Les gens ne seront pas nécessairement d'accord et ce sera tant mieux.
Nous recherchons dans l'ensemble des ouvrages qui nous disent quelque chose de vrai sur la nature humaine en général, qui nous éclairent tout en nous stimulant et en particulier sur la question des rapports hommes / femmes (en ce qui concerne ce site).
Tout le site va contre une certaine représentation des relations hommes / femmes où l'homme, se place en position d'infériorité par rapport à une femme le plus souvent, qu'il place sur un piédestal, au grand dam de cette femme et pour le plus grand malheur de cet homme.
Le type moyennement frustré n'a-t-il pas aussi sa littérature qui le confortera dans son être ?
L'idée de ce fil m'est venu alors que je consulte mon gros volume de Stefan Zweig, Romans et nouvelles, que je ne vois pas à nouveau sans un certain malaise. J'ai lu Amok, 24 heures de la vie d'une femme etc. il y a bien longtemps maintenant, lorsque cette femme m'avait mis plus bas que terre. Je me suis délecté de la noirceur de Zweig, je me suis enfoncé d'autant plus bas que lui-même grattait au tréfond de la passion, sans esprit de recul, sans espoir de rédemption, sans trace d'humour, je me suis identifié à ces personnages en proie à la passion qui ravage, je me voyais comme cet aristocrate de je ne sais plus quelle nouvelle trainant sa passion déçue trente ans après et je savourais ceci à l'avance...
Je reproche à Zweig d'utiliser un microscope et de se perdre dans les détails morbides sans prendre du recul et d'entraîner son lecteur à contempler des tumeurs. Je reproche à Zweig de nous présenter des personnages diminués, incapable de vraiment lutter, emportés par un destin dont il n'y a aucune chance d'échapper, je reproche à Zweig son esprit d'analyse incapable de synthèse, je reproche à Zweig d'avoir une vision déformée de la vie, en un mot, fausse, je reproche à Zweig d'être une fabrique à anémiés, sinon à suicidés.
Le fait que Zweig se soit suicidé ne plaide d'ailleurs pas en sa faveur.
Alors ? Faut-il sauver le soldat (pacifiste) Zweig ? Ai-je totalement tort ou bien les circonstances de ma lecture ont-elles tout déformé (pourtant, je parcours un peu là, et non, ça me donne envie de vomir) ? Y aurait-il des choses qui m'auraient échappé ?
Et vous ? Quel sont les livres - dont on dit pourtant le plus grand bien - que vous déconseilleriez à votre meilleur ami ?