- Jeu Juin 30, 2016 4:45 pm
#179611
Je m'empresse de faire preuve de gratitude avant d'oublier.
Voilà un bout de temps que je songe à remercier. Je ne savais ni où ni quand je le ferais exactement. Mais ce qui m'importe, c'est de préciser pourquoi et qui je remercie.
Lorsque l'on s'éloigne, on ne voit plus que les sommets. Alors voici les vestiges des raisons de ma gratitude. Ce qu'il en reste. Ses piliers, pour les initiés.
Si beaucoup parviennent aujourd'hui à se dépêtrer, et facilement de surcroît, de situations diverses, lorsqu'ils sont confrontés (façon de parler) à la gent féminine, cela n'a pas toujours été évident. Avec tout ce savoir intériorisé, il est tentant d'oublier qu'un jour on a payé pour l'acquérir. Donc qu'on ne l'a pas toujours su. Et combien il était important pour nous de le savoir. On s'auto-congratule, comme si on était l'unique auteur de ces petites victoires, à commencer par celles consistants à comprendre ce qui nous arrivait (trop et mal, pour certains, mais c'est une autre question: les dangers du dogmatisme; les vertus du pragmatisme).
De la même façon qu'on ne doit pas oublier que l'éducation nationale nous a appris à lire, écrire et compter, que nos papas nous ont appris les échecs, même si on les met mat avec un coup du berger aujourd'hui, n'oublions pas que c'est en premier lieu grâce aux travaux de Stéphane que nous disposons des outils nécessaires au décodage du logiciel F. Bénéfice immédiat: moins d'obsession amoureuse.
C'est très gênant, ça fait lèche-cul, ce message.
Si je sens néanmoins la nécessité d'écrire ces quelques mots, c'est parce que je constate une certaine autonomie dans la gestion de mes relations. Je me fais confiance. De là à dire que Stéphane n'y est pour rien, il n'y a qu'un pas. Avant de le franchir, j'écris ces mots. [size=85]Après ça, je serai immunisé
[/size]
Relativisons (ensemble, messieurs-dames, relativisons; oui, toi aussi, cher lecteur/trice, relativise avec moi): où en serais-je si je n'avais franchi la toile pour rencontrer ce Monsieur? Peut-être au même endroit, plus loin, plus près, ailleurs? Je ne sais pas. Spéculer sur les aiguillages d'une vie serait pure perte, concentrons nous sur les certitudes. Je suis satisfait du style de vie que je mène (à mon échelle). Bien sûr, il est perfectible. Non, je n'ai pas de yacht et de Mustang vintage dans garage (avec la loi Hidalgo, de toute façon, on ne pourrait flamber que les soirs et week-end, comme un forfait SFR début années 2000). Mais nul doute que Stéphane a laissé son emprunte sur ma vision du monde.
Les plus sceptiques, et il y en a, rétorqueront que chaque individu est façonné par la somme de ses rencontres. Oui. Mais rappelez-moi en quoi votre boucher ou le brave technicien de surface de votre immeuble vous marque particulièrement? Ou le SDF gisant sur le trottoir, à la sortie de la boulangerie, avec son gobelet en carton griffonné d'une formule supplique truffée de fautes d'orthographe? Non que ces personnes ne soient réduites à leurs professions (pour celles qui ont la chance d'en avoir une), mais il se trouve qu'aucun lien personnel n'est tissé par le fait de vider la benne à ordures de votre résidence. Ceux qui en ont fait savent combien les concepts des séminaires et ateliers restent.
Je voudrais remercier cette communauté, ensuite, qui fait vivre ses idées. C'est parce qu'il y a un auditoire qu'un orateur existe. Démosthène n'était personne quand il parlait aux vagues. Alors beaucoup m'exaspèrent sur le forum, c'est vrai, mais magnanime en ce jeudi de juin, je ne citerai pas de nom
.
En dehors de ce morceau de démagogie, ce qui importe, c'est de souligner les efforts que beaucoup font pour dépasser leur condition (...de soumission). Chacun à hauteur de ce qu'il peut fournir. Mais surtout, là où ma reconnaissance trouve à se loger, c'est dans cette zone de libre échange au sujet de F, laquelle a pu heurter nombre de messieurs sans qu'ils aient le courage de penser tout bas qu'une Femme, pourtant si pure, comme les mamans, les institutrices et la frange de l'idéologie féministe la plus fruste veulent nous forcer à le penser, puisse être la cause objective de nombre de leurs tracas. L'irréfragable victime de plein droit en bourreau? Nooon...
Eh bien si. Ca arrive (je précise, on sait jamais, quitte à perdre en panache).
En résumé, sur l'apport holistique des travaux de Stéphane et l'ensemble des membre qui se les sont appropriés: merci de faire exister une communauté au sein de laquelle on ose penser.
Bien entendu, chacun est maître de ses propos. Pour les simples d'esprit, je ne suis pas reconnaissant d'un site sur lequel des machos échangent des blagues sexistes (sinon je ne serais pas là), mais des réflexions au sujet des rapports qu'entretiennent les hommes et les femmes. Comme le ferait n'importe quel magazine féminin (l'écrasante majorité à monopoliser le thème), en mieux.
Voilà pour la mention légale
Enfin, il ne s'agit pas ici d'ouvrir un topic dans le style "livre d'or", malgré les allures de ce post, d'où le cadenas. C'est un simple merci étayé.
Il y aurait encore beaucoup à dire, mais sans Stéphane, nous autoriserions-nous cette liberté de fustiger F quand elle le mérite?
Voilà un bout de temps que je songe à remercier. Je ne savais ni où ni quand je le ferais exactement. Mais ce qui m'importe, c'est de préciser pourquoi et qui je remercie.
Lorsque l'on s'éloigne, on ne voit plus que les sommets. Alors voici les vestiges des raisons de ma gratitude. Ce qu'il en reste. Ses piliers, pour les initiés.
Si beaucoup parviennent aujourd'hui à se dépêtrer, et facilement de surcroît, de situations diverses, lorsqu'ils sont confrontés (façon de parler) à la gent féminine, cela n'a pas toujours été évident. Avec tout ce savoir intériorisé, il est tentant d'oublier qu'un jour on a payé pour l'acquérir. Donc qu'on ne l'a pas toujours su. Et combien il était important pour nous de le savoir. On s'auto-congratule, comme si on était l'unique auteur de ces petites victoires, à commencer par celles consistants à comprendre ce qui nous arrivait (trop et mal, pour certains, mais c'est une autre question: les dangers du dogmatisme; les vertus du pragmatisme).
De la même façon qu'on ne doit pas oublier que l'éducation nationale nous a appris à lire, écrire et compter, que nos papas nous ont appris les échecs, même si on les met mat avec un coup du berger aujourd'hui, n'oublions pas que c'est en premier lieu grâce aux travaux de Stéphane que nous disposons des outils nécessaires au décodage du logiciel F. Bénéfice immédiat: moins d'obsession amoureuse.
C'est très gênant, ça fait lèche-cul, ce message.
Si je sens néanmoins la nécessité d'écrire ces quelques mots, c'est parce que je constate une certaine autonomie dans la gestion de mes relations. Je me fais confiance. De là à dire que Stéphane n'y est pour rien, il n'y a qu'un pas. Avant de le franchir, j'écris ces mots. [size=85]Après ça, je serai immunisé
[/size]Relativisons (ensemble, messieurs-dames, relativisons; oui, toi aussi, cher lecteur/trice, relativise avec moi): où en serais-je si je n'avais franchi la toile pour rencontrer ce Monsieur? Peut-être au même endroit, plus loin, plus près, ailleurs? Je ne sais pas. Spéculer sur les aiguillages d'une vie serait pure perte, concentrons nous sur les certitudes. Je suis satisfait du style de vie que je mène (à mon échelle). Bien sûr, il est perfectible. Non, je n'ai pas de yacht et de Mustang vintage dans garage (avec la loi Hidalgo, de toute façon, on ne pourrait flamber que les soirs et week-end, comme un forfait SFR début années 2000). Mais nul doute que Stéphane a laissé son emprunte sur ma vision du monde.
Les plus sceptiques, et il y en a, rétorqueront que chaque individu est façonné par la somme de ses rencontres. Oui. Mais rappelez-moi en quoi votre boucher ou le brave technicien de surface de votre immeuble vous marque particulièrement? Ou le SDF gisant sur le trottoir, à la sortie de la boulangerie, avec son gobelet en carton griffonné d'une formule supplique truffée de fautes d'orthographe? Non que ces personnes ne soient réduites à leurs professions (pour celles qui ont la chance d'en avoir une), mais il se trouve qu'aucun lien personnel n'est tissé par le fait de vider la benne à ordures de votre résidence. Ceux qui en ont fait savent combien les concepts des séminaires et ateliers restent.
Je voudrais remercier cette communauté, ensuite, qui fait vivre ses idées. C'est parce qu'il y a un auditoire qu'un orateur existe. Démosthène n'était personne quand il parlait aux vagues. Alors beaucoup m'exaspèrent sur le forum, c'est vrai, mais magnanime en ce jeudi de juin, je ne citerai pas de nom
.En dehors de ce morceau de démagogie, ce qui importe, c'est de souligner les efforts que beaucoup font pour dépasser leur condition (...de soumission). Chacun à hauteur de ce qu'il peut fournir. Mais surtout, là où ma reconnaissance trouve à se loger, c'est dans cette zone de libre échange au sujet de F, laquelle a pu heurter nombre de messieurs sans qu'ils aient le courage de penser tout bas qu'une Femme, pourtant si pure, comme les mamans, les institutrices et la frange de l'idéologie féministe la plus fruste veulent nous forcer à le penser, puisse être la cause objective de nombre de leurs tracas. L'irréfragable victime de plein droit en bourreau? Nooon...
Eh bien si. Ca arrive (je précise, on sait jamais, quitte à perdre en panache).
En résumé, sur l'apport holistique des travaux de Stéphane et l'ensemble des membre qui se les sont appropriés: merci de faire exister une communauté au sein de laquelle on ose penser.
Bien entendu, chacun est maître de ses propos. Pour les simples d'esprit, je ne suis pas reconnaissant d'un site sur lequel des machos échangent des blagues sexistes (sinon je ne serais pas là), mais des réflexions au sujet des rapports qu'entretiennent les hommes et les femmes. Comme le ferait n'importe quel magazine féminin (l'écrasante majorité à monopoliser le thème), en mieux.
Voilà pour la mention légale
Enfin, il ne s'agit pas ici d'ouvrir un topic dans le style "livre d'or", malgré les allures de ce post, d'où le cadenas. C'est un simple merci étayé
.Il y aurait encore beaucoup à dire, mais sans Stéphane, nous autoriserions-nous cette liberté de fustiger F quand elle le mérite?