- Ven Avr 25, 2008 4:28 pm
#45936
Essayer de mieux comprendre comment fonctionne notre cerveau, ça c'est de la neurologie. Et dans ce domaine, je suis certainement plus spécialiste que toi.
Pour ce qui est de la PNL, Spike, ça regroupe pas mal de trucs de psychologie cognitive, et ça joue beaucoup sur les conditionnement et les associations d'émotions et d'états mentaux à certains stimuli (Ce que t'appelles pompeusement "codifier son cerveau", Sorcier, c'est juste faire un apprentissage particulier) , genre on va essayer de se conditionner à avoir de l'assurance lorsqu'on fait le geste de serrer le poing, par exemple, en se répétant plein de fois et en vivant des situations où on est en confiance alors qu'on serre le poing (en gros, c'est ça).
Dans l'absolu, tout n'est pas stupide, parce qu'il y a des choses comme le conditionnement qui marchent si c'est bien fait (y a qu'à voir l'effet des conditionnement causés par les drogues... XD), mais il y a beaucoup trop de trucs parasites et de conneries ésotériques dans le package pour que ça puisse me convaincre. Surtout quand t'es pas obligé de t'en embarrasser en t'intéressant juste aux points qui vont bien, et surtout avec un vrai spécialiste c'est mieux (genre un psy, c'est mieux qu'un gourou qui a appris à donner ses cours sur cassettes)
Quand à ma soi-disant absence d'argumentation, dans le post suivant celui de milt, y a pas besoin d'argumenter un fait. Le coaching ça existe depuis que la russie et l'allemagne de l'est ont mis des branlées à tout le monde aux JO.
Edit; voire même, d'une autre manière, depuis la naissance même des arts martiaux, parce que le tir à l'arc zen et beaucoup de disciplines comme le kenjutsu mettent l'accent sur l'introspection et le conditionnement mental qui permet d'obtenir le détachement nécessaire à l'obtention d'une performance constante et optimisée (on casse pas des cailloux à mains nues en étant distrait, mais faut en être capable immédiatement, aussi, parce que dans les arts martiaux tels qu'ils étaient enseignés aux samouraïs, cette fulgurance était souvent une question de vie ou de mort).