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Modérateurs: animal, Léo

By UnfixedCat
#152665 J'aurais pu romancer cette rencontre, et lui donner de beaux atours mais je n'éprouve pas le besoin de la sublimer.
Je vais la raconter en plusieurs étapes, non pas pour alimenter un potentiel suspens, mais pour bien me remémorer toutes les vicissitudes de cette créature du démon.

Je vais vous parler d'une femme de 30 ans que j'ai rencontré l'an dernier, une sorte de Gavroche avec des ovaires, quelqu'un qui n'a aucune culture, qui n'intellectualise rien, mais qui a bien d'autres talents, un mélange étrange de F et H extrêmes.

Il y a quelques années de ça, c'est quelqu'un qui m'aurait passablement énervé, mais elle est tombée à point nommé pour me donner une illustration vivante de ce que Stéphane dit du charisme, du langage féminin, de la mécanique des sex friends, et j'en passe..

Sa caractéristique principale, c'est qu'elle ne connait pas la gêne.
Elle ne se prive jamais, prend toute la place qu'elle veut : timidité zéro, un cas d'observation.

Je m'étais posté avec deux amis (dont une), dans un bar qui fait parti de mon "cercle annexe", intéressant socio-culturellement parlant mais trop bondé et avec une musique souvent trop forte.
On y croise la classe moyenne branchée culture, des profs, des gens de théâtres, des toxicos, des femmes pas trop tartes, et naturellement des hommes qui voudraient y goûter.

Il n'y a pas grand chose à dire sur la prise de contact en elle même, car tout s'est fait vite, et il n'y a pas grande gloire à en tirer, à part celle d'avoir réussi le test physique et d'avoir eu l'envie irrépressible d'aller parler avec elle, qui était, il faut être honnête, en chasse, la suite me l'a prouvé.

Brune, petite, mince, cheveux longs, longue robe, un coté gitane, elle naviguait de tables en tables, semblait connaître la moitié de la salle, être intime avec le personnel, une énergie débordante. Étrangement je ne l'avais jamais vu avant, alors que dieu sait si le monde est petit, ici.

Je l'ai abordé sur une histoire de gêne, justement, elle fumait dans l'entrée, j'ai prétexté que je ferais mieux de me poster là parce qu'un groupe situé derrière elle, et qui profitait de ses volutes, n'allait pas tarder à vouloir lui mettre une raclée.

S'en est suivi une discussion qui tournait autour de, en vrac, son absence de besoin d'être protégée, le courage des uns et des autres, les sports de défense, puis des connaissances et endroits communs, ses petits bras musclés, sa force qui cache quelque chose, etc...

Elle se colle à moi alors que je lui montre mon téléphone pour vérifier une adresse sur street view, puis, de fil en aiguille, je lui reproche d'avoir une posture désastreuse, je la corrige en la positionnant, elle me voit venir mais ça la fait rire, ainsi s'établira le contact physique.
Je fini par promettre de la coacher sur des exercices pour sauvegarder son dos, ce qui me permet de prendre son numéro, puis je retourne vers mes amis.

Au premier rendez vous, je fini par passer la nuit chez ses parents, (dont elle gardait la maison), déjà, je trouve singulier de me retrouver là.

Vite, nous en arrivons à nous voir chez elle (rarement plus d'une fois toutes les deux semaines), et nous faisons très peu de sorties, je l'ai emmené dans quelques endroits bien léchés, mais Madame à un emploi du temps qui ne laisse pas de place au hasard (quand ça l'arrange bien), soyons clair, son truc c'est la maîtrise de l'emploi du temps et du lieu.

Elle ne viendra que deux fois chez moi, pour une nuit (où elle fera son tour d'inspection de chatte qui cherche un refuge pour faire sa portée, très drôle à observer), puis pour une heure.

Il y a un motif "logistique" à sa maîtrise de l'emploi du temps, un motif difficilement opposable : un enfant en bas âge.
Elle a un passé de bourlingueuse (du genre à vivre deux ans dans un camion à traverser l'Europe) et a fini par se poser en faisant un enfant avec une brutasse dont elle a fini par se débarrasser parce qu'il la cognait (ce que je finis non pas par excuser, mais par comprendre, vu sa propension à pousser les hommes à bout)

Elle n'est pas la seule que j'ai connu qui, arrivée à la trentaine, règlent le dossier de l'affection inconditionnel et de la maternité en faisant un bébé toutes seules, en s'affranchissant de la nécessité d'un homme.
D'autres, moins courageuses, prennent un chat.

Au bout de 2 semaines, donc, je connaissais sa fille (et elle ne me dérangeait pas, au contraire), le chien, la maison des parents, ses meilleurs amis, et même des collègues.
De mon côte je ne lui ai présenté que quelques amis qu'on a rencontrés en ville.

Elle veut alors que l'on s'expose, je laisse faire mais je la soupçonne de manigancer quelque chose, peut être se donner une image plus propre, plus normale, surtout que son bagou naturel et son leadership (et le reste, sûrement, bande de petits saligauds) lui ont fait monter rapidement les échelons de son travail.
Pour être clair, on ne peut pas la soupçonner de michetonner, elle est plutôt dans une volonté farouche d'autonomie, et gagne très bien sa vie.

C'est là que je commence à entendre et lire des phrases fatales :
- "je ne voulais pas d'autre enfant, mais quand je te vois maintenant j'en suis moins sûre"
- "bonne nuit mon chéri"

J'avoue avoir réfléchi quelques heures au désastre que des propos pareils pourraient causer à d'autres que moi, surtout quand ils sont suivis d'un saut d'eau froide en pleine tête, mais merde, pas même un maigre mois ne s'était écoulé depuis notre rencontre, j'étais surtout intrigué par le sens d'une telle démarche plutôt que par son contenu pur.

C'est alors qu'elle me présente une bande d'amis avec qui ça ne passe pas, les filles du groupe sont des beaufettes autoritaires qui ne donnent pas d'espace aux hommes, qui, de leur côté, bien qu'étant baraqués, m'évoquent Droopy, je n'ai rien à faire là, je m’éjecte, toute volonté d'affirmer ma place étant vue comme inadaptée, pas d'énergie aux harpies.

Elle me le reprochera, et c'est vrai que je ne pense pas qu'elle ait mimé sa déception, mais bon, mes limites avaient été franchies.

Puis ce qui devait tomber, tomba :

Un soir où nous sommes en tête à tête et quelque peu bourrés, elle m'annonce avoir éjecté son "plan cul régulier", puis dans la foulée, me reproche d'avoir un soit disant "harem" (mes précieuses solutions de rechange).

Voyant la négociation de l'exclusivité tourner en eau de boudin, elle conclut par la phrase ultime (qui me fait apparaître un Spike virtuel avec un costume rouge au dessus de l'épaule) :

- "pourquoi tu ne vas pas voir d'autres filles ?"
By andy_k
#152682 Merci pour le partage.

Je reste fasciné par la duplicité de l'être humain , une fascination amusée car je vois les rouages ou devrais-je dire désormais je vois les rouages. Mais imaginez qu'on ne voit pas les rouages ... ? La dépression guette ...
By UnfixedCat
#152695 Je t'ai rêvé, malgré moi, Mallaury, et tu es venue, puisqu'il en est toujours ainsi,
avec tes cicatrices sur le coin des lèvres, tes poings serrés,
tes histoires de trafic et de bagarres de rue,
que tu distilles entre deux bières.


[video]http://www.youtube.com/watch?v=UbgsCgUZuCU[/video]


Tu me l'as pourtant dit que certains avaient pris du placard à ta place, ce soir là, et Nightbird s'est mis à tourner sur la platine.

"La nuit, le jour, je pense à toi
Comme un boxeur juste avant son combat. "
By john dilinger
#152705 [quote="UFC"]des femmes pas trop tartes, et naturellement des hommes qui voudraient y goûter

Tu devrais écrire des histoires de rencontre plus souvent, UFC :)
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By Stan
#152717 Ta plume respire le cynisme et la virilité.

C'est toujours un véritable plaisir de te lire UFC, mais plus encore lorsqu'il s'agit d'un FR.
By UnfixedCat
#152750 La soirée a fini suivant son rituel : elle se frotte jusqu'à en godiller, puis s'applique à faire en sorte à ce que ça ne dure pas trop,
comme s'il n'était pas question de communion.
comme si elle ne voulait rien devoir.

Mais elle veut dormir imbriquée.

Certaines font de la peinture et ont de l'humour, d'autres refusent un tête à tête au profit d'une galerie d'art, parlent de films, de livres, de musique, ont la nuque dénudée, des cheveux de jais, un teint d'albâtre, sentent le patchouli.

De quoi oublier sans effort, celle qui n'est pas foutue de marcher avec de trop hauts talons et qui n'a pour vie culturelle que sa télévision, capable de me dire sans ambages, comme si elle avait été triplé son CE2 :

- "je regarde un film sur la résistance, c'est hallucinant cette époque"

Je ne lui ai pas demandé le titre, ça devait être "la septième compagnie au clair de lune".

Deux mois.
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By Stéphane
#152762 Très bien écrit, sans trop d'enjolivement, merci pour ce bon moment passé à te lire ;)

(ps : il ne faut pas en demander d'autres, c'est là qu'ils ne viennent pas)
By UnfixedCat
#152889 Je dois vous le dire.
Ce matin, aux alentours de 5 heures, sur mon vieux vélo rouge, puis sous ce cerisier où je chapardais, comme en écho à la nuit, les fruits sucrés de l'éphémère, j'ai pensé à vous.

Mais rien à voir avec cette histoire.

Janvier.
J'ai beau avoir des gants, le sang n'arrive plus à mes doigts.
J'ai appris pourquoi plus tard en lisant Masculin Singulier : j'ai trop froid à la tête.

Je suis seul sur une piste de skating, au milieu des Alpes de haute Provence, je prends une photo.
Ce monde là est immaculé, et je suis le seul à le patiner à grand coups de reins, on ne peut pas en dire autant de certaines.

Envoi de la photo, sans commentaire.
Elle appelle illico, je ne réponds pas, elle lance un sms pour dire que c'est beau, elle mord encore..

De retour en ville, une bonne semaine plus tard, je la contacte, elle me snobe clairement.
Personne ne me fera croire que quelqu'un qui ne peut pas résister à l'envie de décrocher son Iphone en conduisant ne calcule pas ce qu'elle fait, en ne répondant que quelques jours plus tard, avec une excuse bidon, mais une proposition vague d'entrevue.

Ce à quoi je réponds :: "j'ai un créneau en janvier 2017 peut être".

Elle débarque chez moi le lendemain soir : "Alors, 2017 ?".

Accolade de vieux copains, elle prend ses aises, boit un verre.
Puis elle se dresse contre moi, met ma tête contre son ventre,
me parle de fitness, me montre le galbe de ses fesses, me caresse les cheveux.
Elle ondule, moulée dans son jean et c'est un appel au crime, tu me saoules, Jane Birkin.

Elle n'aura pas ce qu'elle veut, à part un Martini et une claque sur les fesses.
Je devrais la prendre sauvagement, là, mais j'ai décidé de me refuser à elle, qui ne se refuse jamais rien, il y a marqué "sale" sur son front.

La sonnerie retentit, "celle qui miaule" est derrière la porte

[video]http://www.youtube.com/watch?v=sQLfPwAxUPQ[/video]

avec, ... des croissants pour le lendemain matin.

J'observe Mallaury, aucun signe particulier : "j'y vais, amusez vous bien".
By UnfixedCat
#153083 [quote="john dilinger"][quote="UFC"]des femmes pas trop tartes, et naturellement des hommes qui voudraient y goûter

Tu devrais écrire des histoires de rencontre plus souvent, UFC :)

Je me disais qu'il faudrait toutes les écrire au fur et à mesure, sans forcément les poster.
Pour que l'histoire et l'écriture s'imbriquent et s'influencent, pour avoir plus tard une idée fidèle de la différence "soi maintenant" vs "soi à l'époque".
By UnfixedCat
#153125 Semaine suivante, elle veut boire un verre.
Surprise, le bar à vin que j'ai choisi est déjà occupé par 4 de mes amis, que des mâles.

(Il faut comprendre qu'ici bas, ville moyenne, le bon centre ville se résume à 5 rues, et on fini toujours par tous se rencontrer, ce qui peut être très bien, comme la base d'histoires qui partent en sucette)

Présentations :
- "voici, comment je pourrais dire, ..., tiens : mon épouse".
- ah, ah ! dans tes rêves, mon chéri
- je n'ai pas ce genre de rêves, tu sais

Elle refuse une chaise, se met sur mes genoux, en fait des caisses, veut le groupe pour elle, pas très compliqué...

L'un des membres du groupe est un séducteur naturel, que j'estime beaucoup, un type qui n'a jamais cherché à avoir une façon d'être et un style de vie qui marchent, on dirait qu'il l'a hérité de son père.
Ceci dit, la séduction, chez lui, est quasi maladive et s'il lisait ce site, il nous prendrait juste pour des dingues.

Il accroche, mais de toutes manières il faut qu'il joue, elle, n'est pas vraiment conquise, peut être parce qu'il n'arrive pas à boire autant (et Dieu sait s'il exagère).

Surtout, il parle de vin avec passion, et c'est toujours captivant.
Elle, une passion propre, du technique, ça lui est étranger, à la limite, les histoires de tradition l’intéressent, guère plus.

Le lendemain, je gère un jury d'examen, non loin de chez elle, prétexte pour passer la nuit dans son lit.
C'est l'hiver, elle fait 40 degrés, mais elle n'a jamais de fièvre.

Elle annonce qu'elle est indisposée mais se frotte à moi jusqu'à en jouir, puis fin des ébats.
J'aurais préféré moins prévisible, mais je m'en fous.

Au matin, elle se lève pour me faire un café, à moitié nue, m'embrasse sur le pas de la porte : "ne soit pas trop méchant".
By UnfixedCat
#153384 Quasiment 2 mois sans nouvelles.

Je suis dans un bar habituel, avec une décolorée un peu imbécile (normal, en même temps, il faut être con pour se peroxyder).

Mallaury déboule, c'est le mot juste, et elle est en chasse, elle est apprêtée pour ce mode.
Elle me gaule, nous dit bonjour et trace.

Je m'attends à la voir onduler dans les 5 minutes pour éprouver mes nerfs, mais rien, elle s'éclipse.

Tergiverser n'est pas son truc.
10 minutes après, elle m'appelle, je m'isole, ça casse mon rendez vous, mais je m'en fous.

Son ton est calme :

E : "Tu fais ce que tu veux, tu sais, ne va pas croire que ça me fait quelque chose"
Je n'ai rien à justifier, surtout que je n'ai encore rien fait.

puis je reçois ce sms très classieux : " bonne bourre avec Lynda".

Je me rappelle d'une anecdote.
Quand je l'ai connu, sa voisine venait de mourir dans des circonstances autant débiles que glauques, et pour elle, elle
était soit disant comme une deuxième mère.
Le mari de cette femme, que j'ai vu, était détruit et se dosait avec tout ce qu'il trouvait pour oublier.
Mais chez elle, rien ne transparaissait, et à la limite, elle ne comprenait pas ce type.

Peut être torturait elle des chats quand elle était petite...
By john dilinger
#153430 Comme un bon roman de Bukowski...
By UnfixedCat
#153534 Mai :
Je monte sur la deuxième place du podium, j'ai sué sang et eau pour en arriver là, mais passé le premier tour, j'étais tellement confiant que même l’entraîneur essayait de me donner son propre stress.

Tout ça je le dois à mon travail, et je me rappelle du coaching du patron.
Jamais je n'aurais jamais géré mon calme et celui de mon partenaire de cette manière sans lui.

Bref, je suis fier de moi, très fier de moi, à tel point que, trop excité, je découvre les joies rugueuses des propulsions sur route mouillée.
Note pour plus tard, éviter ceci :

[video]http://www.youtube.com/watch?v=BGHlZwMYO9g[/video]


2 types m'ont vu, s'arrêtent. Rien de cassé, en fait c'est presque normal.
Un berceau, une jante, 2 pneus, tant pis, et tant mieux quelque part, car ceux qui m'ont fait le cadeau de leur nom ont du cambouis dans les veines.
L'odeur de sueur mêlée à celle de l'huile et des gaz d'échappement, c'est de l'amour avec des poils.
Certains disent que seules les femmes donnent la vie, ce sont des conneries.

Je fais un pari : si j'annonce le résultat à Mallaury, elle appellera immédiatement.
Pari gagné : la victoire est un levier auquel elle ne résiste pas.

On se voit le samedi suivant, dans le bar de notre première rencontre.
Sa fille est là, elle m'a manqué, un peu.

Le soir précédent je me suis blessé le poing, la petite me mettra un pansement, mais je crois que je ne pourrai pas
faire grand chose pour lui rendre la pareille, surtout, on ne me laissera pas faire.
C'est dur d'être entourés par des cons, mais abandonnés par eux, ça doit être trois fois pire.
Peut être moins que par quelqu'un qui vous veut vraiment du bien, remarquez, mais le saura t-elle un jour ?

Scénario habituel : elle me fait le coup du copinage mais ne peut s'empêcher de me toucher et de me coller, de râler quand je m'éloigne.

Son amie est superbe, pas mon style, mais superbe, une blonde vénissienne, bien en chair, un peu campagnarde.
Les joueurs de foot l'excitent, pauvresse...

E : "Tu peux attaquer si tu veux, elle n'a personne en ce moment"
M : "Trop grande" (et je déteste les soirées combo sushi dégueux / DVD)

Mon ami arrive :
M : "Je te présente Mallaury, mon.... ex épouse, tiens".
E : "Mais on n'a jamais été ensemble, chéri"
...
...
E : "En parlant de ça, je voulais te demander quelque chose.
C'est le mariage de mon frère prochainement et j'en ai marre que la famille me tanne avec le célibat.
Est ce que tu veux venir avec moi ?"
(Jusqu'où est il possible qu'elle tente de me prendre pour un con ?)
M : "Je préfère les enterrements, les histoires qu'on s'y fait sont moins glauques."

La discussion reprend chez elle, deux heures plus tard, je ne suis plus qu'avec les trois filles, la petite dort.
M: "ça ne va pas être le même tarif, mais je peux déjà t'aider à t'habiller si tu veux".

Puis elles me parlent de leurs histoires de cow-girls.
La blonde est la maîtresse d'un homme marié, qui ne veut pas la quitter pour elle.

Mallaury, s'inquiète de savoir si j'ai eu des conquêtes ces derniers temps, j'avoue, j'ai roulé des pelles à une rousse, un soir de pas grand chose, et j'avais d'autres combats en têtes.

Elle, raconte une aventure récente :
"Tu te rends compte, je drague ce type, je finis la nuit chez lui, et je pars à 5 heures du matin, pas moyen de me retrouver
avec lui au réveil".
"Et quelques jours plus tard, je suis dans le même bar, après un autre, il est là, et me fait un tel scandale devant tout le monde
que j'ai cru que j'allais lui mettre mon verre dans la tronche. Je lui avais bien dit qu'on n'était pas ensembles, et que ça n'était que pour le sexe, il a dit que ça l'arrangeait, tu parles, mais ce con me dit maintenant qu'il veut une femme.
Puis le lendemain, l'un de ses potes m'appelle. Il lui avait donné mon numéro"

M : "En gros, il est capable de défier une équipe de hockey, mais n'a pas eu le courage de te traiter de pute directement."
M : "Mais ça, tu ne me l'as jamais fait, à moi"
E : "Mais toi ça n'est pas pareil"

Elle prend son amie à témoin :
E : "Je n'emmène jamais personne chez moi, je ne présente jamais de mecs à ma fille, toi, ça n'était pas pareil, on était un peu tout à la fois"
Elle mime des ensembles dans le vide.
E : "Là tu as les potes, là tu as les amants et toi tu es ailleurs"

J'ai bien compris : nulle part.

E : "Tu aurais dû n'être qu'un plan cul, hors pour moi un plan cul c'est limité dans le temps"

Lâchons les brides, histoire de voir :

M : "Tout ça, c'est bien beau, mais il y a des choses qu'on ne fait qu'à deux"
E : "Parfois j'aimerais avoir un mec pour me protéger, c'est dur de vivre seule avec une gamine, on ne sait pas ce qui peut arriver"
E : "Et puis, j'ai peur des araignées. S'il y en a une dans la pièce, je suis capable de partir à l’hôtel jusqu'à ce que je la vois morte."

(Si l'on en croit certains charlatans, l'araignée représenterait la féminité... quoiqu'il en soit, l'araignée femelle est plus grande et plus forte que son mâle. la copulation est dangereuse pour le mâle car il risque d'être tué et dévoré par la femelle).

M : "A terme, il me faut faire une alliance économique avec une femme qui a du fric, j'envisage d'avoir un espace avec un atelier, pour mettre mes bagnoles, mes amplis aussi."
E: "Un corps de ferme, avec un jardin, et puis, j'aimerais avoir de l'espace pour restaurer des vieux meubles"
E : "Tu ne veux pas qu'on fasse une SCI ?"
M : "Oui et comme ça tu ramèneras tous les traine-patins que tu croiseras dans les bars"
M : "Pendant je tondrai la pelouse comme un con..."
E : "Ce ne sont pas des traine-patins"
M : "Pourquoi je sais que je vais récupérer mes femmes parce qu'elles finissent toujours par avoir droit à un scandale bien pathétique ?"
E : "Mais tu ne m'as pas récupérée, et tes femmes..."

Son amie part, Mallaury change les draps (de quoi portaient ils la trace...), je finis dedans, mais pas elle, elle est dans une position inconfortable, sur un coin de lit, vers sa fille. Elle doit croire qu'elle me puni.

Elle me rejoindra au petit matin :
E : "Je n'en peux plus, tu sais..."

Cette étreinte à un goût de naufrage.
Je disparaîtrai au petit matin, il n'y aura pas encore un petit café.

[video]http://www.youtube.com/watch?v=Ky4n4HYMjTI[/video]

Parce qu'il y en a une qui, elle, sait faire l'amour à mon âme...
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By Maltese
#153574 Un (très) beau récit, continues UnfixedCat :wink: