- Mer Oct 15, 2014 1:36 am
#158864
[size=200]Le premier vers avec les collègues d'un cours de soir...[/size]
[size=150]... ou comment maîtriser le badinage apparait comme indispensable[/size]
À mon initiative, j'ai invité les collègues de mon cours du soir (de théâtre), que je fréquente donc depuis un mois, à aller boire des verres. La majorité était ravie de cette initiative, qui nous donnait l'occasion d'avoir d'autres interactions que celles où nous jouions des rôles entre nous.
C'est là que j'ai remarqué que le badinage était franchement indispensable. Je précise : à part ma bande d'amis habituelle, je n'ai pas souvent l'occasion de badiner avec des gens que je ne connais pas, et ce soir, j'ai remarqué à quel point le badinage était chose peu répandue.
Preuve : toutes les interactions qui ont lieu ce soir, je dit bien toutes, était basée sur deux questions brise-glace mais nécessitant de donner des infos persos : "Alors qu'est-ce que tu fais dans la vie ?" et "Alors, comment en es-tu venu à faire du théâtre ?", deux questions d'une platitude extrême. Mais quand on ne sait pas quoi dire et qu'on a peur du blanc, ce sont les questions qui viennent naturellement. Je les utilisées aussi, et, bien que j'ai assisté au séminaire small talk, je n'ai pas eu l'occasion de pratiquer ce que Stéphane a enseigné et je me suis retrouvé dépourvu, condamné à poser ces deux questions (avec des suites conversationnelles soit basiques et chiantes pour certaines, soit efficaces et intéressantes avec les personnes avec qui ça collait à peu près).
Un personne de la troupe, dans la quarantaine, a fait part de son mécontentement quand la cinquième ou sixième question lui a posé ce genre de question et a dit une chose très juste : il n'aimait pas qu'on pose ces questions, car cela faisait quarante a ans qu'on lui demandait ce qu'il faisait, et il aurait préféré qu'on lui demande ce qu'il était (ce qui, a-t-il concédé, était quand même difficile).
La conclusion s'impose d'elle-même : badiner c'est dur, mais nécessaire, si on veut un minimum d'interactions de qualité.
Bonsoir
[size=150]... ou comment maîtriser le badinage apparait comme indispensable[/size]
À mon initiative, j'ai invité les collègues de mon cours du soir (de théâtre), que je fréquente donc depuis un mois, à aller boire des verres. La majorité était ravie de cette initiative, qui nous donnait l'occasion d'avoir d'autres interactions que celles où nous jouions des rôles entre nous.
C'est là que j'ai remarqué que le badinage était franchement indispensable. Je précise : à part ma bande d'amis habituelle, je n'ai pas souvent l'occasion de badiner avec des gens que je ne connais pas, et ce soir, j'ai remarqué à quel point le badinage était chose peu répandue.
Preuve : toutes les interactions qui ont lieu ce soir, je dit bien toutes, était basée sur deux questions brise-glace mais nécessitant de donner des infos persos : "Alors qu'est-ce que tu fais dans la vie ?" et "Alors, comment en es-tu venu à faire du théâtre ?", deux questions d'une platitude extrême. Mais quand on ne sait pas quoi dire et qu'on a peur du blanc, ce sont les questions qui viennent naturellement. Je les utilisées aussi, et, bien que j'ai assisté au séminaire small talk, je n'ai pas eu l'occasion de pratiquer ce que Stéphane a enseigné et je me suis retrouvé dépourvu, condamné à poser ces deux questions (avec des suites conversationnelles soit basiques et chiantes pour certaines, soit efficaces et intéressantes avec les personnes avec qui ça collait à peu près).
Un personne de la troupe, dans la quarantaine, a fait part de son mécontentement quand la cinquième ou sixième question lui a posé ce genre de question et a dit une chose très juste : il n'aimait pas qu'on pose ces questions, car cela faisait quarante a ans qu'on lui demandait ce qu'il faisait, et il aurait préféré qu'on lui demande ce qu'il était (ce qui, a-t-il concédé, était quand même difficile).
La conclusion s'impose d'elle-même : badiner c'est dur, mais nécessaire, si on veut un minimum d'interactions de qualité.
Bonsoir