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Modérateurs: animal, Léo

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By Ersatz
#107004 [color=orange]Fly me to the moon and let me play among the stars...[/color]

Fredonner du Sinatra me confère une détente absolue.

Pour ma présentation, [url=http://www.spikeseduction.com/forum/le-reel-traite-de-l-idiotie-vt8803.html]cliquez ici[/url].

Je souhaite partager mon expérience, mes techniques et apprécierai chaque contribution dans ce topique surtout s''il est constructif et éclairé.

Dans ce contexte, j'indiquerai pas par pas les étapes qui reflètent au mieux ma méthode. Faire de la dentelle n'est pas mon but. Du moins, pas pour le moment.

L'influence, l'induction et la manipulation passent par un état d'âme particulier et surtout une volonté forte d'aller toujours de l'avant tout en savourant au mieux le moment présent.

[img]http://www.thelensflare.com/large/moon_8376.jpg[/img]
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By Ersatz
#107094 [color=orange]Tout a commencé par une rupture. C'est elle qui a fait le premier pas.[/color]

[color=yellow]Durant ma relation :[/color]

Naturellement séducteur, j'aimais éprouver les différentes méthodes pour "plaire" mais, j'avais un point d'honneur à ne jamais franchir la limite. "La limite" est subjective, je vous laisserai donc décider par vous-même ce qu'elle représente.

Dans tous les cas, de l'honneur, elle en a eu peu à mon égard.

[color=yellow]Après...[/color]

Trois semaines se sont écoulées, le temps de digérer six courtes années à deux.

[color=violet]N°1 : M
[/color]

Lieu : le bus, légèrement rempli pour un jeudi matin.
Miss: Yeux bleus, cheveux mi-long. [url=http://blog.zap2it.com/pop2it/legacyimages/thedishrag/images/2008/03/20/actressmi_gregg_15605164_600.jpg]Photo la plus ressemblante ici[/url]

Approche : Écouteurs aux oreilles et livre à la main. Elle, debout et moi, assis. Je mime intentionnellement un geste excessif pour lui montrer que je cherche à regarder la couverture de son livre ( je précise une fois pour toutes les détails du genre grand sourire, bien habillé, rasé, avec de l'entrain et de l'énergie. Le minimum pour le rôle du séducteur). Mission accomplie, elle me remarque et sourie en levant le livre de manière à ce que je puisse aisément lire son titre.

L'île du jour d'avant, Umberto Eco.

Moi: "Eco... je connais l'auteur mais ce bouquin ne me dis rien.."
M: (en enlevant les écouteurs apparemment sans musique) Oui il en a écrit pas mal je crois...
Moi: Je peux voir le résumé ?
M: Oui bien-sûr.

Analyse: 1er "oui" de G . Échange d'un objet personnel à un inconnu. Elle était en pleine lecture dans son monde et tout à coup je la coupe pour m'y immiscer.

Moi: "L'histoire d'un marin prisonnier qui ne sait pas nager, ça t'inspire ?"

M: (Rires) "J'adore les voyages blabla"

Moi: "Ah, j'aimerais bien savoir où tu as bien pu voyager mais je dois descendre au prochain arrêt...D'ailleurs, tu t'appelles ?" (Intérêt envers son expérience mais contrainte de temps, court moment de pause pour lui laisser analyser mon intérêt et la contrainte= polarité émotionnelle, suivie d'une question avec un plus grand intérêt)

M: "M...et toi ?" (2ème acceptation + le "et toi" crucial...")

Moi: "Ersatz" . (Je sors mon téléphone portable) "Ca te dis qu'on reparle de tout ça autour d'un café ?"

M: Ok..! (elle cherche son téléphone pour noter mon numéro ? Un peu gênée, tout est aller très vite...)

(Mon arrêt arrive, pas le temps "d'échanger" nos contacts, elle me donne son numéro)

Moi: Ne t'en fais pas, je t'envoie un message dès que j'ai le temps et on se fixe quelque chose la semaine prochaine ! (rassurer = +, dès que j'ai le temps = -)

M: Avec plaisir :).

Moi: A bientôt (sourire et clin d'œil complice) !

G: (assez confuse mais souriante) Salut !

Le lendemain après être sorti d'une expo d'art sur le thème du voyage (sans retour), un petit sms du style :

"Bonsoir M, c'est Ersatz! Je sors d'une expo d'art sur le thème des marins qui ne savent pas nager...du coup j'étais obligé de repenser à notre discussion :). On en reparle à l'occaz ;). Bonne Soirée."

5 sms plus tard, rendez-vous fixé pour un mardi soir...

Deux verres de cocktails, des apéritifs, un canapé moelleux dans un lounge avec de la "bonne" musique (ça devient rare...). Cet endroit est quasi mon repère (question d'énergie) et conclusion sur plusieurs baisers (elle embrasse bien).

Structure de la discussion :

1) Je m'intéresse à elle et je retiens la majorité des faits qui sont en commun avec mon vécu. L'idée étant de lui parler ensuite de ces points communs (petit à petit) en étant totalement naturel lorsque j'en parle. Effet : :shock: (Sérieux ? Comme moi ? blabla) .

Exemple :

Elle : J'ai fais de la plongée en Guadeloupe [blabla], je vis seule depuis mes 18 ans [blabla] mais l'opéra me donne vraiment des émotions indéfinissable [blablabla]

Moi : Ah oui d'ailleurs, une amie m'avait proposé d'aller voir X pièce (opéra) (Elle = tiens, il aime aussi l'opéra ?) [blabla]... il ne reste plus qu'a incorporer plongé/Guadeloupe/vivre seule ou événement particulier à mes 18 ans...

But : Créer de l'étonnement, suggérer que l'on s'intéresse aux mêmes choses. Éveiller la curiosité. Être proche.

Moyen : Poser les bonnes questions, ne pas laisser diriger complètement la discussion, avoir de la culture et des expériences à citer...

Fille assez intéressante mais milieu un peu différent ( les requins de la justice...). J'ai relancé le deuxième rendez-vous après 4 jours et 20 sms (petits jeux psychologiques).

Mademoiselle est très occupée, j'ai pensé à du simple désintérêt mais ses messages traduisent le désir de se revoir...
Son comportement cache quelque chose..peut-être une récente rupture amoureuse ? Ou des triplés à la maison... ? Je laisse couler, peut-être accepterai-je le prochain rendez-vous si elle se décide un jour.

Next episode : [color=violet]N°2 J Étudiante de Barcelone...[/color],
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By Ersatz
#107236 [color=orange]Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. [/color]

Marcel Proust

[color=violet]N°2 J Hôtesse et étudiante de Barcelone...[/color]

Événement international, le salon de l'automobile de Genève, avec son prestige, ses voitures et surtout : ses hôtesses.

[url=http://fr.cars.yahoo.com/02032011/387/salon-de-geneve-2011-les-hotesses.html]La preuve en vidéo[/url].

Quelque peu agacé par le comportement de "M", je finissais ma journée du Mardi perplexe. Le soir même je devais parcourir 200km en train, histoire de rencontrer de potentiels fournisseurs. J'étais pressé et je n'ai guère accordé de temps à dévisager cette brune qui était pourtant assise sur un banc à deux mètres de mon chemin.

Moi: "Ersatz, tu as un train à prendre dans 1h et ta valise n'est même pas faites!"
Moi: "Ok, ok, je laisse couler pour cette fois"

[color=cyan](Note au public: Avez-vous cette voix qui vous défie à chaque fois que vous êtes dans une situation inconfortable ? Cette voix qui vous fait faire ce que peu de personne oserait faire en temps normal..?)[/color]

Je me dirige vers le passage piéton et attend que le feu passe au vert. Un geste de la tête à droite puis à gauche tout en enlevant mes écouteurs et stupeur...

J: "Salut !"

Je suis choqué, presque bouleversé par ce qui vient de se passer... bon d'accord... j'ai fait exprès d'enlever mes écouteurs quand j'ai senti qu'une présence était à ma gauche et qu'à cette heure, ça ne pouvait être que la brune croisée plus bas. Ai-je suggéré mentalement à cette inconnue que j'étais disponible à la réception de son salut par ce simple geste ?

Moi: "..Salut !?"

Nous traversons le passage piéton et je feinte de la dévisager.

Moi: "Excuse-moi, mais où s'est-on rencontré déjà ?" (Mieux que le "on se connait?" car 1) projection d'une rencontre passée, 2) suggestion de :" je suis très socialement demandé donc je ne retiens pas forcément tous les visages".)

J:"Euh...Je crois que l'on ne se connait pas." (sourire et accent espagnol craquant)

Moi: "Ah d'accord. Et toi tu dis "Salut" à quelqu'un que tu ne connais pas, à la sortie d'un parc tard le soir ?" (Bien-sûr, grand sourire et gestuelle appropriée)

J: "Oh tu sais, j'ai passé toute la journée à dire bonjour, alors dans mon état je ne fais plus la différence entre le salon et dehors" (rires, body language ouvert).

Discussion sur son travail et numéro dans le répertoire avec possibilité de se voir Jeudi.

Messieurs, à cet instant, j'avais à peu près cette image en tête :

[img]http://data.imagup.com/5/1116067851.JPG[/img]

[color=yellow]Mercredi :[/color] Un sms auquel je réponds quelques heures plus tard car pas le temps. Obelix, sort de ma tête.

[color=yellow]Jeudi: [/color]20h, premier bar trop bruyant, le temps de siroter un cocktail et direction mon repère du message n°1 (un article sur ce site parle très bien du changement de lieu pour dynamiser un rendez-vous).

Personne très intéressante, beaucoup d'activités, physique s'accordant avec son activité au salon.

Méthode :
1) Dans les lounges, assis sur le même sofa (et non pas face à face...)
2) Pénétration avec des va-et-vient... dans sa bulle de sécurité.

Je m'explique:

Mettez la main à 1 cm du visage de quelqu'un, il se sentira mal à l'aise car vous êtes dans sa bulle de sécurité.

Le procédé est simple. Vous habituez la personne à ces pénétrations de zones en simulant des prétextes tels que : prendre le menu se trouvant de son côté, mettre le bras le long du dossier de manière à ce qu'il soit a proximité ( je ne parle pas du pseudo bâillement au cinéma,pitié...), etc...

C'est un contact énergétique ( Kinergie ? :) )

3) Concernant les sujets de discussion, rien de spécial, mis à part une escalade d'émotions/ressenti du manque/contrainte de temps (facilité par la durée de son job).

[color=yellow]Vendredi :[/color] Nous descendîmes de chez moi pour prendre le petit-déjeuner dans un café aux viennoiseries succulentes.

Je vous épargnerai le récit des soirées privées, étalés sur une semaine et demie, en liaison avec son Job...toujours accompagné du harem du salon.

Rencontre très agréable et relation que je vis encore au présent au moment de son écriture.

Next épisode : [color=violet]N°3 N - Un voyage à Barcelone - J...,[/color]
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By Ersatz
#107587 [color=orange]C'est ça qui me fait peur dans le bonheur : l'usure, la lassitude, l'effilochage.[/color]

Jean d'Ormeson
[color=violet]
N°3 N[/color]

Lieu/heure: Gare, boutique de souvenirs vers 18h

Demoiselle: brune, 1m70, yeux noisettes, joli sourire

Approche : Je marchais pour aller à mon premier cours de théâtre avec 20 min d'avance sur l'horaire. "Made in Switzerland", quel logo original pour ce t-shirt souvenir affiché à la vitrine de ce petit magasin... En penchant un peu la tête, j'aperçois cette fille esseulée et ennuyée...argh ça va être facile...

Moi: "Salut !"
N: "Bonjour...?"
Moi: "J'ai vu que tu t'ennuyais alors je viens t'embêter 5 min avant d'aller à mes cours" (contrainte de temps + pas de précision sur les cours pour repérer un possible signe d'intérêt).
N: "Rires, j'espère que ça ne se voit pas tant que ça, ce n'est pas très vendeur.."
M: (Regardant un t-shirt avec ce logo [img]http://www.swiss-knife.com/images/photoSmall/KU.P019.S.jpg[/img], des petits spermatozoïdes...)
"Au contraire, tu fais un bien à la société s'ils ne se vendent pas (tout en lui tendant le t-shirt en question)".
N: "Rires, et tu cherches quelque chose de particulier sinon...? (Mmmh... étrange cette question, j'avais suffisamment préparé le terrain pourtant, je ré-attaque sur la contrainte de temps...)"
M: "Oui, à écouler les deux dernières minutes avant d'être en retard à mon cours (allez...mords...)."
N: "Mais tu vas en cour à cette heure ?" (Ouf...)
M: "Oui, théâtre..."
N: (5 secs d'écarquillement oculaire)..
M: "Enfin, ce n'est que mon premier cours."
N: "Oh mais je suis sûre que tu apprendras vite ! (euh ? merci ?)"
M: "Et t'as pu juger ça en 3 minutes seulement ?" (provocation)
N: "Non c'est pas ça (un peu l'air gênée), mais t'as pas l'air très timide donc..."
M: (Je la coupe en faisant mine de regarder ma montre) "Oups, je dois y aller...bon courage pour ta journée ! (je me retourne sans même attendre son "au revoir", et maintenant, place à ma routine favorite...)"
N: "Ok, racontes moi à l'occaz comment ça s'est passé !" (Obelix...get out !)
M: (Signe de la main, je franchis le palier et reviens sur mes pas vers la caisse). "Au fait, j'ai oublié quelque chose !"
N: (5 secs d'étonnement)
M: "Tu t'appelles ? (tout en sortant mon téléphone)"
N: "(Rires) N, enchantée et toi ?"

(Je lui demande d'épeler son prénom tout en l'ajoutant dans le répertoire puis je lui tend mon portable pour qu'elle écrive d'elle même son numéro-acceptation volontaire-. )

M: "Ersatz ;), je t'envoi un sms pour te donner mes impressions ;), en échange on se prend un verre la semaine prochaine !"

N: "(Rires) Avec plaisir !" (quelque chose dans le genre...)

Analyse: l'une de mes anciennes routines préférées pour la prise de numéro. Je l'appliquais (bien-sûr) seulement lorsque les signes d'ouvertures sont présent et qu'il y a eu une interaction suffisante pour être en "confort" avec la personne.
1) Créer la coupure (le manque), partir et revenir aussi vite pour créer la surprise.
2) "J'ai oublié quelque chose..." (mais quoi donc ???)
3) Prénom + sortir le téléphone pour la contraindre à accepter de manière subconsciente qu'elle va me donner son numéro.

[color=red][Pour information] [/color]Ce journal retrace mon évolution dans la séduction sur les quelques derniers mois . Je parle de cette routine au passé car j'ai pu constater avec l'expérience que le jeu de séduction était plus difficile à établir avec ce genre de "méthode" par rapport à un jeu se faisant un peu plus naturellement. La personne peut se sentir dupée et donc méfiante par la suite (en effet, ce subterfuge vient d'une technique de mentalisme). Maintenant, un banal "Je serai ravi de pouvoir en parler avec toi autour d'un verre" est la meilleure routine que je possède (comme quoi...).

1st date avec N, à peu près une semaine plus tard. Beaucoup d'humour entre nous. J'ai usé de beaucoup de projections, quelques baisés et des touchés me faisant comprendre que même si je peux tâter, il n'est pas question de consommer dès le premier rendez-vous.

Analyse : L'aura, le charisme, l'énergie, le chi... je ne sais pas comment vous l'appelez mais j'ai découvert quelque chose durant ce rendez-vous. J'avais l'impression d'entourer volontairement N par ce que j'émanais et elle se sentait en confiance, sécurisée. Depuis, j'ai essayé de retenter l'expérience avec d'autres personnes avec un résultat plutôt positif même si cela coince parfois.

[color=violet]Un voyage à Barcelone - J.[/color]

Trois jours après le rendez-vous avec N, me voilà dans l'avion, direction Barcelone, pour aller voir J. Un allez-retour à moins de 100€ pour atterrir dans un monde à des années lumières de ce que l'on appelle "night life" en Suisse (romande).

J est charmante, elle ne m'attire pas. Le physique, la distance, je ne sais pas.

Durant trois jours (ou plutôt trois nuits), je partage la vie d'une barcelonaise...Plage/lounge/boîte/soirée. Quel écart. Faut-il seulement une plage et le soleil pour être transporté sur une autre planète ? Non, le plus important c'est la manière dont je vivais ce moment, j'étais heureux.

Le monde de J est fait de paillettes. Ce n'est pas tout à fait la Jet Set mais on s'y approche furieusement. Je ne connais que très peu ce monde et d'y gouter ne m'a pas laissé une impression amère. Beaucoup de belles connaissances mais Barcelone est dangereuse. Y être à long terme ne me fera pas évoluer aussi rapidement qu'ici. C'est bien le temps d'un weekend car on se sent totalement déconnecté mais y vivre m'éloignera de mes objectifs.

J est assez portée sur le développement personnel aussi. Elle pratique (pratiquais) beaucoup d'activité. Piano, tai chi, yoga, peinture, tout en étant polyglotte...

Ce qui m'attire en toi , disait-elle, c'est que ta vie est tout aussi remplie que la mienne !

Mais quelque chose m'a fait mal vers la fin de ce voyage.
J: "Je t'avoue être amoureuse."
M: (dans mon fort intérieur) Merde ! Est-ce que cela signifie que je fais du mal maintenant ?
Situation inconfortable dont ma carcasse en société n'avait pas l'habitude de gérer.

Dimanche matin, de retour à Genève. Heureusement que le soleil m'attendait. Un bel après-midi passé chez des amis (et leurs enfants) pour finalement me coucher à 22h histoire de récupérer de mes trois dernières nuits.

[color=red][Précision] [/color] je commence à faire dans la dentelle malgré moi...

Next episode : [color=violet]N°4 L, la banquière impolie et N°5 A, trop jeune, trop compliquée...[/color],
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By Ersatz
#108620 [color=orange]«Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir ; l'excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l'âme naufragée qui n'ose plus croire.»[/color]

Julien Green

[color=violet]N°4 L, la banquière impolie[/color]

Lieu/heure: Cafétéria, 12h30.
Demoiselle: Brune, 1m65, grand yeux couleur miel et peau légèrement colorée.
Approche: Direct Game

De retour de Barcelone, mon niveau de confiance était au plus haut, peut-être trop haut. Je voulais expérimenter un jeu "très directe". Et me voilà dans une cafétéria accompagné de plusieurs de mes collègues. Je suis à la caisse et "L" se trouve juste à côté de moi.


Moi : "Puis-je prendre les serviettes devant vous ?"
L : "(Sourire) Oui, oui"
M: "Non je demande car j'ai déjà eu une réflexion en tendant le bras au-dessus du plateau de quelqu'un..."
L : (Amusée) "Pas de problème"

Je parts m'asseoir et...mince, j'ai oublié le verre ! Je retourne donc en chercher un et je croise sa table, son regard et son sourire (d'ailleurs, 3 amies l'accompagne ).

Verre en main, je repasse devant sa table et m'approche directement vers le côté. Elle me regarde l'air très surprise. Je plie les genoux de manière à avoir notre regard à la même hauteur (le fait de rester debout aurait crée un inconfort façon "enfant/adulte") et m'accoude à la table :

M: "Excuse-moi, voilà tu me souris, je te souris alors je me disais que l'idée de prendre un verre en semaine prochaine avec moi te plairait !
L: (Estomaquée...petit moment de silence s'en suit.)

Sa réaction était très intéressante car j'ai pu me rendre compte que ses mimiques étaient similaires à d'autres personnes avec qui j'ai tenté ce type d'interaction. Les yeux tournent littéralement dans tous les sens à la recherche d'un semblant de stabilité après cette "attaque violente" de spontanéité (exemple : :roll: ).

Et là, tout à coup :

Son amie : "Franchement, je ne vois pas comment tu pourrais refuser..."

OBE-LIX ! C'est son amie qui lui ( ou me) sauve la mise. En post-analysant cette approche, je n'ai pas pensé à un détail très important...

"Que penseraient ses copines si elle me donnait son numéro aussi facilement ?"

Et oui...mais dans ce cas précis, elle a eu la "permission sociale" de répondre favorablement à ma pseudo requête.

Numéro et prénom en poche, je lui envoie un sms quelques jours plus tard. Un deuxième sms deux jours après le premier. Toujours sans nouvelle. Au final : un échec cuisant à digérer.

Heureusement que l'on apprend plus dans une défaite que dans une victoire.

Ce que j'ai appris ?

1) Mon pote, t'aurais dû reprendre contact beaucoup plus rapidement vu la manière dont tu l'as abordé.. 2/3 jours, ça laisse trop de temps à l'incertitude et au dénie dans ce genre d'approche.
2) Faire attention aux permissions sociales.


Je crois qu'uniquement pour la leçon 1), ce rapport mérite une place dans mon journal.

[color=violet]N°5 A, trop jeune, trop compliquée...[/color]

Lieu/heure: Boulangerie
Demoiselle: Châtain, 1m70, yeux bleu avec beaucoup de maquillage (façon gothique)
Approche: Semi direct game

Un jour après l'approche de "L" (et sans avoir encore perçu mes leçons), me voilà à la boulangerie en train de choisir le pain aux céréales que je vais déguster sur ma terrasse cet après-midi avec un blanc aux arômes fruités (argentin) et de la charmante compagnie.

Moi : "Bonjour, avez-vous du pain aux céréales ?"
A: "Euh, attendez je regarde, il y a ..."(hésitante, tout en lisant les petites pancartes).
M: "Mmh, ça fait très longtemps que tu travailles ici toi :) !"
A: "Haha, oui j'ai commencé hier."

Après un court échange, j'apprends que mademoiselle étudie en parallèle en sciences éco...

Routine du "Salut-Ah j'ai oublié qqch-Ton numéro" (voir post précédent).

Je n'avais pas vu que sa patronne était derrière et qu'elle guettait...du coup j'ai eu un petit papier avec des chiffres illisibles...

Quelques jours plus tard, un sms. Un jour, deux jours, rien... Malédiction de L ?

De retour à la boulangerie une semaine plus tard (il faut bien manger et c'est juste à côté de chez moi...).

A: "Ah tiens, salut !"
M: "(Pas totalement sans gêne..) Salut, ça sera un p..."
A: "T'en mets du temps à me contacter ? T'en as d'autres à côtés c'est ça ?" (Rires)
M: (En sortant le téléphone) "Euh, 076XXXXX8 ? Non ?"
A: "Non, ...XXX2, t'avais essayé de me contacter ?"

blabla, je fais des blagues sur son histoire "d'autres filles à côtés" (Price).

Rendez-vous pris directement à la boulangerie deux jours plus tard.
Rendez-vous annulé deux heures plus tôt.. ?

"J'ai réfléchi et j'ai peur de faire du mal a qqun car je ne suis pas tout à fait seule... blabla" (et ce, malgré le :"tu sais un verre n'engage à rien")

Ok, elle avait à peine 20 ans, j'en ai 3/4 sur le feu. Pas envie de me compliquer la vie.

Leçon ? Trop jeune, trop compliquée, ou alors, trop inexpérimentée, trop compliquée. Je demanderai l'âge la prochaine fois...

La méthode utilisée est décrite dans le rapport avec "N", je ne m'éterniserai donc pas sur l'approche mais plusieurs détails intéressants que j'ai remarqué durant cette époque :

- Le regard de ces demoiselles n'est pas très fuyant quand elles sont intéressées (durant l'interaction). Je pense qu'il est facile de jauger si l'on fait bonne "première" impression uniquement par ces échanges long de quelques secondes.

- Après, être propre sur soi, de la confiance, charisme (épaules droites ?) et un grand sourire etc... (l'histoire de "l'énergie de Spike ?").

La majorité de mes "bonnes" interactions se sont faites sur le ton de l'humour. En effet, même sur un sujet sérieux (exemple: tableau dans un musée), il est toujours approprié de faire sourire/rire une personne pour lui faire (un peu) baisser sa garde.

Le sourire rapproche les gens... Amen.
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By kero
#108621 [quote="Ersatz"]Numéro et prénom en poche, je lui envoie un sms quelques jours plus tard. Un deuxième sms deux jours après le premier. Toujours sans nouvelle. Au final : un échec cuisant à digérer.

Heureusement que l'on apprend plus dans une défaite que dans une victoire.

Ce que j'ai appris ?

1) Mon pote, t'aurais dû reprendre contact beaucoup plus rapidement vu la manière dont tu l'as abordé.. 2/3 jours, ça laisse trop de temps à l'incertitude et au dénie dans ce genre d'approche.
2) Faire attention aux permissions sociales.

À mon avis, à vrai dire, tu oublies le plus important. Aucune connexion, aucun confort.

À moins qu'il y ait eu ensuite une discussion que tu ne racontes pas. Elle n'avait aucune raison de répondre à tes messages, sinon éventuellement ton physique ou ton assurance. Ça fait léger, quand même.
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By ElBoriquitto
#108623 Merci pour ce récit, ça semble presque facile en te lisant !
Mais d'ailleurs, durant cette période de réussite, combien de rateaux à l'approche (je ne te calcule pas, tu me fais peur !) ? Combien au moment de la prise de numéro (euh non désolé je ne donne pas mon numéro aux inconnus) ?
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By kero
#108628 Euh, j'ai lu la seconde histoire du dernier post, et j'insiste, car c'est exactement le même plan.

Le délire je tchatche même pas trois secondes, je choppe le numéro, je rappelle, je connais aussi. Mais tant que t'instaure pas au moins un minimum de connexion/confiance/lien/whatever, c'est beaucoup plus aléatoire et la plupart du temps, ça ne passe pas. Je dis pas d'y passer une heure et demi, mais lorsque l'intéraction ne dure quelques secondes ... La nana a l'impression d'être un bout de chair.

Il faut un minimum de connexion.
By jayjay_h
#108690 Exactement, l'anecdote de la cafét le montre, très bonne initiative de s'assoir à sa table après les échanges de regards, il s'agit déjà de jeu très direct quand on est dans l'impersonnalité de la pause déj mais une fois arrivé, essaye de sociabiliser un peu pour te montrer agréable au milieu de ce groupe de filles, là en effet tu as clairement donné l'impression qu'elle était de la bidoche à consommer.

PS : Merci en tout cas Ersatz pour ton récit car les histoires sont très agréables à lire.
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By Ersatz
#108910 [color=orange]"Votre douleur est ce par quoi se brise la coquille de votre entendement. Et comme il faut que le noyau du fruit se rompe pour que le cœur du fruit s’offre au soleil, ainsi vous faut-il connaître la douleur."[/color]

Khalil Gibran

[img]http://www.africanartauthenticity.com/immagini/NLegno1.jpg[/img]

Mon post sera court pour une constatation qui ne peut attendre la suite de mes récits et répondre aux remarques pertinentes que j'ai reçues.

1) Je parle au présent : la "coquille" de mon Ersatz s'effrite.

Pour le moment, j'apprécie et me délecte du sentier sombre que je parcours mais j'ai l'impression d'apercevoir un nouveau chemin s'éclairer au loin...il semble plus naturel et éclairé.

Dommage.

2) Concernant les remarques :

Kero : Je suis du même avis que toi. L'idée était de voir si de part une "première impression" (physique, allure, franchise) il était possible d'avoir une connexion.
Résultat : % très faible de premier rendez-vous ou de réponse aux sms.

ElBoriquitto : Durant cette période de réussite, j'ai subi trois refus qui découlaient d'absence de signe d'intérêt ou d'existence de petit ami. Je voulais expérimenter un pur abordage sans y mettre les formes. Cela n'a durée qu'une semaine, pour la science.
Le "je ne te calcule pas, tu me fais peur" est quasi-inexistant si tu as le sourire et une bonne présentation.

Jayjay_h: L'impression de la bidoche à consommer. Cette expression est revenue 3 fois ces dernières semaines. Ma constatation n°1 en est l'évolution.

Quel plaisir d'avoir des réactions de votre part. Merci.

Prochain épisode :[color=violet] n°6 Elle a 40 ans - n°7 Barcelone II - n°8 MY, celle qui a un petit ami...[/color]