- Jeu Mai 09, 2013 10:08 pm
#133808
Bonjour à tous,
je m'appelle Benjamin, j'ai 34 ans, je suis commercial et j'habite (je dis j'habite car je bouge beaucoup à cause du taff) près de Nice depuis 3 ans. Je suis musicien (un vrai tueur!).
Niveau look, assez classique, bien sûr le costume cravate pour le taff (quoique la cravate de moins en moins), jean, chemise, tee-shirt pour le reste du temps (Zara le plus souvent, no comment).
Ce qui m'a amené ici c'est surtout l'envie de changer dans mon rapport avec les autres en général, développer mon potentiel, et améliorer ma vie sociale.
Niveau séduction, je suis nul , et j'ai vraiment l'envie de progresser.
Voici le topo de la situation, et un petit historique de ma vie sentimentale:
Après pas mal de questions par le passé sur mon rapport (difficile) avec la séduction, j'ai découvert ce site et j'ai mieux compris que je faisais parti de la douloureuse famille des "AFC"! Putain de verdict, mais bon, au moins, je ne peux que progresser!
Depuis très jeune, j'ai toujours idéalisé les femmes et la relation amoureuse, considérant que les filles étaient fragiles, qu'il fallait les protéger, qu'il fallait être doux, sympa, attentionné, bla bla bla, bref, être le gentil "nice guy".
Tant bien que mal, j'ai réussi à perdre mon pucelage à 17 ans avec une fille dont j'étais raide amoureux en secret pendant plus d'1 an. Je dois avouer que j'avais l'impression d'être le dernier du lycée à perdre sa virginité, et de ne pas être un "vrai mec" (mère castratrice et père gay, bon c'est vrai j'étais pas super aidé à la base.....d'ailleurs on peut parler des projets de loi d'adoption pour les homos, jsuis pas fan...). Cette relation m'a donné confiance en moi et j'ai vite mis fin à cette histoire, croyant pouvoir papillonner et rattraper le temps perdu. Mais chassez le naturel...j'ai bien vite compris que les choses n'étaient pas si simples, et je me suis vite senti seul et déprimé. J'ai bien sur tenté de me remettre avec mon ex (le bon truc bien classique) qui n'a pas voulu de moi ("je t'aime mais tu m'as fait trop de mal"...histoire banale), et je suis devenu victime du syndrome de l'obsession amoureuse. Bilan : 2 ans de célibat.
Par la suite j'ai enchainé des relations de 2 à 3 ans avec des filles, certes très jolies, mais dont je savais que je n'étais pas amoureux. Je préférais rester avec elles, par peur de me retrouver à nouveau seul, par confort sexuel, par peur d'être incapable de draguer quelqu'un qui me plaisait vraiment. Ce qui était curieux, c'est que malgré tout, je réussissais à draguer ces filles et à coucher avec elles trèèèèès rapidement, ce qui ne me ressemblait pas. Dans ces situations, j'arrivais à ne pas survaloriser le sexe opposé, à montrer un certain détachement, et surtout je n'avais pas de pression d'arriver à séduire à tout prix. Bref j'étais tout sauf "needy" car il y avait peu d'enjeux au final.
J'aurais pu juste coucher avec ces filles d'un soir, mais, considérant que c'était peu respectueux (ben oui quoi t'es pas un salaud Benji) de les considérer de la sorte, j'ai à chaque fois fait durer les histoires. Au final, je pense que j'avais trop peur de ne pas réussir à plaire à quelqu'un d'autre, et peur de me retrouver dans une certaine misère sexuelle.
La dernière relation en date a duré 4 ans. 4 ans durant lesquels je me suis coupé de mes amis, de mes passions et ou j'ai déménagé plusieurs fois, pour satisfaire tous les désirs de la donzelle, qui n'avait qu'une seule passion: notre couple. Je vivais mal cette relation fusionnelle qui m'étouffais mais l'acceptais pour les mêmes raisons que les relations précédentes.
Après avoir été dingue de moi et m'avoir bien essoré, la fille en question s'est levé un matin et s'est rendu compte qu'elle ne m'aimait plus.
Je passerai les détails de la rupture. Cela a été extrêmement dur pour moi car au final je m'étais beaucoup investi émotionnellement dans la relation. Le deuil a été long et très difficile à faire. Anormalement long, je dirais.
Ce que j'ai retiré de tout ça, c'est que mes "choix" de relation n'en étaient pas, qu'ils s'imposaient par défaut, parce que j'étais timide et lâche au fond de moi. J'aurais pu vivre des années avec des filles dont je me foutais, peu ou prou, dans l'attente d'un deus ex machina, d'un miracle, d'une fille pour qui j'aurais le coup de foudre et qui vienne sonner à ma porte.
Je sais que cela n'arrivera pas. Je veux maintenant être libre de faire mes choix. Je veux être capable de rentrer en relation avec les gens que j'ai choisi, pas ceux que me dictent les hasards de la vie.
Si vous vous reconnaissez (un peu) dans ce (rapide) portrait, dites-moi ou vous en êtes et quels changements vous avez opéré dans votre façon de vivre, d'aborder les autres. Tous les commentaires et conseils sont évidemment les bienvenus. Thanks
.
S'il y a des niçois désireux de sortir, draguer, et faire la teuf, faites signe aussi!!
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je m'appelle Benjamin, j'ai 34 ans, je suis commercial et j'habite (je dis j'habite car je bouge beaucoup à cause du taff) près de Nice depuis 3 ans. Je suis musicien (un vrai tueur!).
Niveau look, assez classique, bien sûr le costume cravate pour le taff (quoique la cravate de moins en moins), jean, chemise, tee-shirt pour le reste du temps (Zara le plus souvent, no comment).
Ce qui m'a amené ici c'est surtout l'envie de changer dans mon rapport avec les autres en général, développer mon potentiel, et améliorer ma vie sociale.
Niveau séduction, je suis nul , et j'ai vraiment l'envie de progresser.
Voici le topo de la situation, et un petit historique de ma vie sentimentale:
Après pas mal de questions par le passé sur mon rapport (difficile) avec la séduction, j'ai découvert ce site et j'ai mieux compris que je faisais parti de la douloureuse famille des "AFC"! Putain de verdict, mais bon, au moins, je ne peux que progresser!
Depuis très jeune, j'ai toujours idéalisé les femmes et la relation amoureuse, considérant que les filles étaient fragiles, qu'il fallait les protéger, qu'il fallait être doux, sympa, attentionné, bla bla bla, bref, être le gentil "nice guy".
Tant bien que mal, j'ai réussi à perdre mon pucelage à 17 ans avec une fille dont j'étais raide amoureux en secret pendant plus d'1 an. Je dois avouer que j'avais l'impression d'être le dernier du lycée à perdre sa virginité, et de ne pas être un "vrai mec" (mère castratrice et père gay, bon c'est vrai j'étais pas super aidé à la base.....d'ailleurs on peut parler des projets de loi d'adoption pour les homos, jsuis pas fan...). Cette relation m'a donné confiance en moi et j'ai vite mis fin à cette histoire, croyant pouvoir papillonner et rattraper le temps perdu. Mais chassez le naturel...j'ai bien vite compris que les choses n'étaient pas si simples, et je me suis vite senti seul et déprimé. J'ai bien sur tenté de me remettre avec mon ex (le bon truc bien classique) qui n'a pas voulu de moi ("je t'aime mais tu m'as fait trop de mal"...histoire banale), et je suis devenu victime du syndrome de l'obsession amoureuse. Bilan : 2 ans de célibat.
Par la suite j'ai enchainé des relations de 2 à 3 ans avec des filles, certes très jolies, mais dont je savais que je n'étais pas amoureux. Je préférais rester avec elles, par peur de me retrouver à nouveau seul, par confort sexuel, par peur d'être incapable de draguer quelqu'un qui me plaisait vraiment. Ce qui était curieux, c'est que malgré tout, je réussissais à draguer ces filles et à coucher avec elles trèèèèès rapidement, ce qui ne me ressemblait pas. Dans ces situations, j'arrivais à ne pas survaloriser le sexe opposé, à montrer un certain détachement, et surtout je n'avais pas de pression d'arriver à séduire à tout prix. Bref j'étais tout sauf "needy" car il y avait peu d'enjeux au final.
J'aurais pu juste coucher avec ces filles d'un soir, mais, considérant que c'était peu respectueux (ben oui quoi t'es pas un salaud Benji) de les considérer de la sorte, j'ai à chaque fois fait durer les histoires. Au final, je pense que j'avais trop peur de ne pas réussir à plaire à quelqu'un d'autre, et peur de me retrouver dans une certaine misère sexuelle.
La dernière relation en date a duré 4 ans. 4 ans durant lesquels je me suis coupé de mes amis, de mes passions et ou j'ai déménagé plusieurs fois, pour satisfaire tous les désirs de la donzelle, qui n'avait qu'une seule passion: notre couple. Je vivais mal cette relation fusionnelle qui m'étouffais mais l'acceptais pour les mêmes raisons que les relations précédentes.
Après avoir été dingue de moi et m'avoir bien essoré, la fille en question s'est levé un matin et s'est rendu compte qu'elle ne m'aimait plus.
Je passerai les détails de la rupture. Cela a été extrêmement dur pour moi car au final je m'étais beaucoup investi émotionnellement dans la relation. Le deuil a été long et très difficile à faire. Anormalement long, je dirais.
Ce que j'ai retiré de tout ça, c'est que mes "choix" de relation n'en étaient pas, qu'ils s'imposaient par défaut, parce que j'étais timide et lâche au fond de moi. J'aurais pu vivre des années avec des filles dont je me foutais, peu ou prou, dans l'attente d'un deus ex machina, d'un miracle, d'une fille pour qui j'aurais le coup de foudre et qui vienne sonner à ma porte.
Je sais que cela n'arrivera pas. Je veux maintenant être libre de faire mes choix. Je veux être capable de rentrer en relation avec les gens que j'ai choisi, pas ceux que me dictent les hasards de la vie.
Si vous vous reconnaissez (un peu) dans ce (rapide) portrait, dites-moi ou vous en êtes et quels changements vous avez opéré dans votre façon de vivre, d'aborder les autres. Tous les commentaires et conseils sont évidemment les bienvenus. Thanks
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Bienvenu pour participer à [url=http://www.spikeseduction.com/forum/etudes-de-genre-misandrie-institutionnalisee-vt10604-60.html#p133300]un certain débat[/url] dans ce cas !