- Dim Sep 18, 2011 10:27 pm
#113220
Décidément, je ne comprendrais jamais les femmes. Cette histoire ne se termine pas au lit, mais je pense qu’elle a un certain intérêt, car la situation m’a moi-même surpris.
Hier soir donc, grosse soirée déguisée chez une amie sur le thème “Les hommes et femmes qui ont fait la France”. J’étais parti en randonnée en montagne pendant une semaine, et j’arrivais à 23h30 à Paris. Pas le temps de rentrer chez moi, sinon je serais arrivé trop tard. Je me décide d’y aller tel quel. Barbe d’une semaine, jeans et polo qui ont été porté 3 jours. Seul mon caleçon et mes chaussettes étaient propres. Pour garder tout de même un semblant de dignité, j’essaie de faire un brin de toilette dans les toilettes du TGV...
Je débarque donc chez mon amie dans cet état, gros sac de randonnée dans le dos, que je pose dans un coin. On me demande en quoi je suis déguisé et je répond “Rimbaud ! Période vagabond !”. Je m’étais décoiffé un peu auparavant pour faire “plus crédible”.
Bref, j’étais totalement hors thème, et loin d’être séduisant. Heureusement je ne sentais pas mauvais, mais mon odeur restait tout de même très naturelle. Je comptais sur le taux d’alcoolémie des invités pour que “ça passe”.
Tout de même assez fatigué physiquement, je décide de me réveiller en buvant quelques vodka red bull, en insistant bien sur le red bull. Finalement, je rentre petit à petit dans la soirée.
Après avoir fait le tour de quelques groupes, j’aperçois une très bonne amie qui se repose sur le canapé. A sa gauche une fille, somme toute jolie, jambes croisées, bras sur l’accoudoir, la main soutenant la tête, visiblement s’ennuyant. Un espace entre les deux, suffisant pour que je puisse m’y intercaler en demandant à mon amie de se décaler légèrement. Je discute avec elle. Très vite, je me retourne vers l’autre fille. Je ne me souviens plus comment j’ai commencé, je crois que j’ai juste lancé un “ça va ?”.
Nous discutons. Les quelques vodka + surdose de red bull que j’avais bu m’avais déjà bien réveillé, et j’étais en grande forme. Nous rigolons. J’introduis un jeu débile qui consiste à pincer en même temps les fesses des gens qui sont devant nous. Ça nous fait rire et ça crée une complicité. Je lui demande son nom. Elle me demande le mien. Je lui répond “Ariane !” “Comme la fusée ?” “Oui, c’est ça comme la fusée, d’ailleurs c’est mon nom de famille, je m’appelle Ariane Fusée”. Bien sur elle ne me croit pas, mais elle ne se décontenance pas et veut en savoir plus sur moi. Comme elle voit que je ne démord pas de mon “Ariane Fusée”, elle passe à mon logement. “Tu habites où ?” “En Guadeloupe, non attends, en Martinique ! Euh... L’ile de la Réunion ? Mince elle est où la base de lancement de la fusée ariane ?” Elle non plus ne sait pas. (NDLR : c’est en Guyane Française, maintenant je le saurais). Elle insiste plus que pour le nom, et pour me débarrasser de son insistance, je lui lance que j’habite à Vincennes, dans une maison (je n’habite ni à Vincennes, ni dans une maison...). Finalement, elle me demande ce que je fais dans la vie. Je lui répond que je fais des cocktails. Elle ne comprend pas. Je lui explique que je suis barman à l’Hotel Murano, et que ce que je préfère dans mon travail, c’est le regard des filles quand je leur sers un bon cocktail (je travaille dans la finance...).
Là, elle veut parler anglais, parce qu’elle revient de New York et qu’elle aime bien parler anglais. Soit. Elle me dit qu’elle aime faire des trucs “wild”. Je pense “Mais bien sur...” et lui demande ce qu’elle a fait de plus “wild” dans sa vie. “Sexuel ou non sexuel ?” me demande-t-elle. Je lui réponds qu’on peut commencer par le non sexuel. Elle me dit qu’elle a deux tatouages, dont un sur les fesses. Je lui dis qu’on devrait aller dans la salle de bain pour qu’elle me le montre. Elle refuse en rigolant. Finalement nous passons au thème sexuel. Je me doute qu’elle ne m’avouera rien, alors je lui demande si elle estime qu’embrasser un inconnu sur un canapé en soirée, c’était assez “wild” pour elle. Ça l’a fait rire. Je lui dis qu’elle devrait m’embrasser, ça serait une première pour elle. Elle sourit, ne sait pas. Je dévie la conversation sur autre chose. Nous parlons un peu. Comme je commence à m’ennuyer, et que je sens la conversation s’apaiser doucement, et qu’en plus j’avais une forte envie d’aller au toilette, je lui dis que je vais faire un tour, à plus tard, et me lève. Après m’être soulagé, je vais vers d’autres groupes pour discuter.
Peu de temps après, je me dirige vers la cuisine pour me servir un verre, elle se trouve devant la porte, personne n’est dans la cuisine. Je me dirige vers elle d’un pas décidé, je pose une main ferme sur sa nuque, une autre tout aussi ferme sur sa hanche, et l’attire à moi pour l’embrasser. Nous nous enfermons dans la cuisine.
C’était bien parti pour terminer au lit, mais le lieu n’était pas vraiment idéal, la porte ne fermait pas à clé, et je n’avais aucune protection sur moi. Finalement, après s’être embrasser et caresser pendant une petite demi heure, et suite à l’insistance de personnes voulant se servir dans la cuisine, nous lâchons l’affaire.
Je pense que cela aurait pu aller plus loin, j’aurais pu lui proposer d’aller chez moi, ou moi chez elle. Mais elle habitait en première couronne, et loin de chez moi. Et je pensais à ma galère pour rentrer. Je n’étais pas non plus motivé pour la ramener chez moi, sa façon d’embrasser m’ayant laissé perplexe... Surtout, j’avais envie de continuer à m’amuser à la soirée. L’histoire s’est arrêtée là. Je ne lui ai pas reparlé, elle est parti une heure après environ, ne m’a pas dit au revoir.
Conclusion
Cette fille ne savait rien de moi, même pas mon prénom, et mon faux déguisement de Rimbaud était loin de me m’être en valeur. Et pourtant, elle a été attirée par moi. Décidément, je pense que je ne comprendrais jamais les femmes. Mais je “rationalise” en pensant “girls just wanna have fun”.
Hier soir donc, grosse soirée déguisée chez une amie sur le thème “Les hommes et femmes qui ont fait la France”. J’étais parti en randonnée en montagne pendant une semaine, et j’arrivais à 23h30 à Paris. Pas le temps de rentrer chez moi, sinon je serais arrivé trop tard. Je me décide d’y aller tel quel. Barbe d’une semaine, jeans et polo qui ont été porté 3 jours. Seul mon caleçon et mes chaussettes étaient propres. Pour garder tout de même un semblant de dignité, j’essaie de faire un brin de toilette dans les toilettes du TGV...
Je débarque donc chez mon amie dans cet état, gros sac de randonnée dans le dos, que je pose dans un coin. On me demande en quoi je suis déguisé et je répond “Rimbaud ! Période vagabond !”. Je m’étais décoiffé un peu auparavant pour faire “plus crédible”.
Bref, j’étais totalement hors thème, et loin d’être séduisant. Heureusement je ne sentais pas mauvais, mais mon odeur restait tout de même très naturelle. Je comptais sur le taux d’alcoolémie des invités pour que “ça passe”.
Tout de même assez fatigué physiquement, je décide de me réveiller en buvant quelques vodka red bull, en insistant bien sur le red bull. Finalement, je rentre petit à petit dans la soirée.
Après avoir fait le tour de quelques groupes, j’aperçois une très bonne amie qui se repose sur le canapé. A sa gauche une fille, somme toute jolie, jambes croisées, bras sur l’accoudoir, la main soutenant la tête, visiblement s’ennuyant. Un espace entre les deux, suffisant pour que je puisse m’y intercaler en demandant à mon amie de se décaler légèrement. Je discute avec elle. Très vite, je me retourne vers l’autre fille. Je ne me souviens plus comment j’ai commencé, je crois que j’ai juste lancé un “ça va ?”.
Nous discutons. Les quelques vodka + surdose de red bull que j’avais bu m’avais déjà bien réveillé, et j’étais en grande forme. Nous rigolons. J’introduis un jeu débile qui consiste à pincer en même temps les fesses des gens qui sont devant nous. Ça nous fait rire et ça crée une complicité. Je lui demande son nom. Elle me demande le mien. Je lui répond “Ariane !” “Comme la fusée ?” “Oui, c’est ça comme la fusée, d’ailleurs c’est mon nom de famille, je m’appelle Ariane Fusée”. Bien sur elle ne me croit pas, mais elle ne se décontenance pas et veut en savoir plus sur moi. Comme elle voit que je ne démord pas de mon “Ariane Fusée”, elle passe à mon logement. “Tu habites où ?” “En Guadeloupe, non attends, en Martinique ! Euh... L’ile de la Réunion ? Mince elle est où la base de lancement de la fusée ariane ?” Elle non plus ne sait pas. (NDLR : c’est en Guyane Française, maintenant je le saurais). Elle insiste plus que pour le nom, et pour me débarrasser de son insistance, je lui lance que j’habite à Vincennes, dans une maison (je n’habite ni à Vincennes, ni dans une maison...). Finalement, elle me demande ce que je fais dans la vie. Je lui répond que je fais des cocktails. Elle ne comprend pas. Je lui explique que je suis barman à l’Hotel Murano, et que ce que je préfère dans mon travail, c’est le regard des filles quand je leur sers un bon cocktail (je travaille dans la finance...).
Là, elle veut parler anglais, parce qu’elle revient de New York et qu’elle aime bien parler anglais. Soit. Elle me dit qu’elle aime faire des trucs “wild”. Je pense “Mais bien sur...” et lui demande ce qu’elle a fait de plus “wild” dans sa vie. “Sexuel ou non sexuel ?” me demande-t-elle. Je lui réponds qu’on peut commencer par le non sexuel. Elle me dit qu’elle a deux tatouages, dont un sur les fesses. Je lui dis qu’on devrait aller dans la salle de bain pour qu’elle me le montre. Elle refuse en rigolant. Finalement nous passons au thème sexuel. Je me doute qu’elle ne m’avouera rien, alors je lui demande si elle estime qu’embrasser un inconnu sur un canapé en soirée, c’était assez “wild” pour elle. Ça l’a fait rire. Je lui dis qu’elle devrait m’embrasser, ça serait une première pour elle. Elle sourit, ne sait pas. Je dévie la conversation sur autre chose. Nous parlons un peu. Comme je commence à m’ennuyer, et que je sens la conversation s’apaiser doucement, et qu’en plus j’avais une forte envie d’aller au toilette, je lui dis que je vais faire un tour, à plus tard, et me lève. Après m’être soulagé, je vais vers d’autres groupes pour discuter.
Peu de temps après, je me dirige vers la cuisine pour me servir un verre, elle se trouve devant la porte, personne n’est dans la cuisine. Je me dirige vers elle d’un pas décidé, je pose une main ferme sur sa nuque, une autre tout aussi ferme sur sa hanche, et l’attire à moi pour l’embrasser. Nous nous enfermons dans la cuisine.
C’était bien parti pour terminer au lit, mais le lieu n’était pas vraiment idéal, la porte ne fermait pas à clé, et je n’avais aucune protection sur moi. Finalement, après s’être embrasser et caresser pendant une petite demi heure, et suite à l’insistance de personnes voulant se servir dans la cuisine, nous lâchons l’affaire.
Je pense que cela aurait pu aller plus loin, j’aurais pu lui proposer d’aller chez moi, ou moi chez elle. Mais elle habitait en première couronne, et loin de chez moi. Et je pensais à ma galère pour rentrer. Je n’étais pas non plus motivé pour la ramener chez moi, sa façon d’embrasser m’ayant laissé perplexe... Surtout, j’avais envie de continuer à m’amuser à la soirée. L’histoire s’est arrêtée là. Je ne lui ai pas reparlé, elle est parti une heure après environ, ne m’a pas dit au revoir.
Conclusion
Cette fille ne savait rien de moi, même pas mon prénom, et mon faux déguisement de Rimbaud était loin de me m’être en valeur. Et pourtant, elle a été attirée par moi. Décidément, je pense que je ne comprendrais jamais les femmes. Mais je “rationalise” en pensant “girls just wanna have fun”.