Noonan, 6000 km après...

- Mer Aoû 25, 2010 4:21 pm #98615 Salut les gars, moi c'est Noonan, 28 ans, depuis peu Montréalais.

Ayant l'impression de tourner en rond dans ma petite ville de Bordeaux, j'ai décidé de tout plaquer l'année dernière et de partir loin, très loin, afin de repartir de zéro. Me voilà donc arrivé au Quebec, où je compte bien m'affirmer en tant qu'homme nouveau.

Je fréquente les forums spécialisés en Séduction / Lifestyle depuis quelques années, et ceci de manière sporadique. J'y ai trouvé quelques réponses, mais aussi tout un tas de nouvelles questions.

Avec l'aide la communauté de Spike, j'espère acquérir plus facilement des réponses et des certitudes.

Le chemin est long, mais je compte bien aller au bout...

- Mer Aoû 25, 2010 6:42 pm #98624 Lusse.

Et par curiosité, comment s'est passé ton placage de france? Arrivé sur le Canada, tu avais des connaissances sur place?Niveau job etc?


Si tu pouvais détailler un peu ton aventure, ça serait vraiment sympas.

Est ce que t’aboies tout le temps p’tit roquet ou est ce que tu mords ?

- Mer Aoû 25, 2010 9:11 pm #98630 Hello !

Après mes études, je galérais en France de petits boulots en petits boulots. J'ai tenté de passer le CAPES d'Histoire-Géo, mais l'ayant raté, j'ai décidé qu'il était temps de bouger.

Je suis donc parti pour un an à Montréal avec mon visa PVT en poche. J'ai passé une première semaine en auberge de jeunesse, puis un pote m'a hébergé huit jour chez lui. Au bout de deux semaines, j'avais trouvé un super appart' (ici, pas besoin de cautions ni de référant. Tant que tu paies le loyer, tout le monde est content).

Pour ce qui est du boulot, sauf si tu trouves un contrat depuis la France, il y a toutes les chances pour que tu commences par un petit job (serveur, vendeur...). Tout passe ici par le piston et les références, si bien que la plupart des patrons demandent une première expérience québécoise pour s'assurer que t'es un gars sérieux et qui en veut. Par contre, une fois dans le réseau, pour peu que tu sois performant, tu gravis les échelons à vitesse grand V.

Question réseau social, il faut savoir que le québécois, s'il est très open et avenant en public, est beaucoup plus réticent à accepter de nouvelles personnes dans son cercle d'amis proches. Il arrive très souvent de sympathiser avec quelqu'un en soirée et de ne jamais le revoir. En revanche la communauté française est très soudée, et se faire un groupe de potes est relativement rapide.

Côté dragouille, le constat est peu ou prou le même. La québécoise paraît très ouverte et a le sourire, comme le regard, facile. Cependant, ça ne veut pas dire grand chose. Beaucoup sont ceux, moi le premier, à m'être casser les dents en pensant que tous les feux étaient au vert. La française immigrée, souvent en mode "aventurière / erasmus", est beaucoup plus ouverte que son homologue restée en métropôle. Revers de la médaille, les chances de trouver une relation longue sont d'autant plus réduites.

Voilà. Ce ne sont là que des généralités et des constats consentis au bout de deux mois, mais j'espère qu'ils t'ont un peu éclairé.