Modérateurs: animal, Léo

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By Stan
#143416 [quote]
Quoique sur le topic killer voiture, il s'est pris un gentil revers bien drôle

Peace !!!


Parce que tu n'en dis jamais des conneries, toi ?

Y a un débat intéressant. Des arguments s'échangent, et c'est agréable à lire.

==

Dje, rapidement, pas d'accord avec ton « on vit plus longtemps donc on doit travailler plus longtemps.
Car
1/ justement, on vit plus longtemps parce qu'on travaille moins
2/ il faut aussi regarder l'espérance de vie « en bonne santé ». Et là, c'est tout autre chose, et qui plus est, elle est en chute libre.
By Synchronn
#143417 Une chose qui a été dite que je trouve très juste, ici ou dans le post du hamster c'est au sujet de l'UE. La Suisse a l'avantage de ne pas faire parti de cette mascarade. Je me mets bizarrement à rêver d'un retour de notre souveraineté.
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By coug
#143419 Malheureusement la souveraineté Suisse appartiens de plus en plus au passé. On est encore protégés par notre constitution, c'est à dire que toute modification de la constitution, telle qu'elle soit, se doit d'être approuvée par le peuple à une double majorité (la majorité des cantons et la majorité absolue des voix). Une majorité absolue des voix ne suffit pas. Ce pour protéger les minorités linguistiques et régionales.

Il y a déjà une reprise quasi-automatique du droit européen, ce qui est très problématique. Ensuite, nous sommes désormais soumis à la CEDH (Cour Européenne des Droits de l'Homme), qui a condamnée à bien trop de reprises la Suisse, alors que les plus hautes instances juridiques du pays, ont considérés qu'il y avait non-lieu.

Pour être plus précis, c'est par ici [url=http://www.europa.admin.ch/themen/00499/00503/01777/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDd3x2fGym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--]résumé officiel du sujet (PDF)[/url]

http://www.europa.admin.ch/themen/00499 ... 7/?lang=fr

Il fait que 3 pages, mais tu comprendras rapidement l'envergure du problème.

[quote]Option 1 : L'Autorité de surveillance de l’AELE et la Cour de justice de l'AELE se voient confier la compétence de surveiller l'application et le fonctionnement des accords sectoriels Suisse-UE par la Suisse. L'autorité de surveillance de l'AELE peut prendre des décisions sur l'application des accords par la Suisse. La cour de l'AELE peut statuer sur d'éventuelles violations des accords par la Suisse. Ces deux autorités n’exercent cependant aucun rôle à l’égard de l’UE. L'organe responsable du règlement des différends reste le comité mixte compétent pour les accords concernés.

Option 2 : La Suisse et l'UE instituent des autorités de surveillance de l’application et du bon fonctionnement des accords sur le territoire suisse. Ces « organes communs » ne sont compétents que sur le territoire suisse. Au sein de l'UE, ces tâches seraient en revanche toujours du ressort de la Commission européenne et de la CJUE. Le document commun prévoit des « mesures institutionnelles » qui garantiraient en dernière instance une surveillance des activités des organes communs par la Commission et la CJUE. L'organe responsable du règlement des différends reste le comité mixte compétent pour les accords concernés.

Il y a une Option 3, mais dont l'UE ne souhaites pas. L'idée de base, c'est que des juges étrangers légifèrent en dernier recours les arbitrages. Et hélas, le seul parti qui s'y oppose c'est l'UDC. Et ca, c'est vraiment, vraiment, très inquiétant.

En gros, l'année 2014 sera peut être la condamnation à mort de la Suisse, ou on renoncera à notre souveraineté pour ces eurocrates décadents de Bruxelles. Le début de la fin.
By Synchronn
#143420 Pour revenir sur le débat de l'inceste, pourquoi cette histoire surgit dans votre pays? En France, effectivement (et je ne le savais pas, en raison de son ancienneté surement, tout comme l'interdiction du port du pantalon pour les femmes), on "légalise" cette pratique depuis des décennies.

Aujourd'hui, en 2013, pourquoi remettre sur la table cette histoire? Ça ressemble à un gros pas en arrière (idem pour la souveraineté de la Suisse)? Parce que si on retire cette particularité à la Suisse, elle ressemblera à quoi dans 30 ans, à la Belgique?

Le débat sur l'inceste en Suisse a eu une médiatisation importante en France. Tout comme on nous bassine avec l'UDC...
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By Dje
#143422 [quote="aequus"]Synchronn l'a bien résumé, il y a une différence fondamentale entre mettre en avant ses propres ressources et qualités et dézinguer le voisin pour se faire valoir.
Je suis d'accord. Mais tu trouves une différence de taille équivalente dans la manière de recevoir le message.

[quote="aequus"]Quant au foot [size=85](à défaut de rugby qui est un VRAI sport de mecs)[/size], nous verrons bien, les joueurs de notre équipe actuelle ne méritent même pas de porter nos couleurs. [size=85](mais j'espère quand même qu'on va vous mettre une pile).[/size] :mrgreen:
Attention avec tes "vous", tu parles à un soutien du stade toulousain, bien français comme il faut. Il est hors de question que je me fasse traiter de salaud de suisse :mrgreen:
By mwu
#143429 [quote="Dje"][quote="aequus"]Synchronn l'a bien résumé, il y a une différence fondamentale entre mettre en avant ses propres ressources et qualités et dézinguer le voisin pour se faire valoir.
Je suis d'accord. Mais tu trouves une différence de taille équivalente dans la manière de recevoir le message.

+1

Vous remarquerez tous que Coug adore débattre... ce qui prouve a quel point il reste français au fond de lui :twisted:

Blague à part cette nation est l'illustration la plus pure de la loi de Sayre, et le pire c'est que l'on (moi compris) aime cela.
Raison pour laquelle autant de non-sujets se retrouvent à la tête de l'actualité.

Ensuite pour ce qui est de la vie en Suisse, les gens réagissent aux incitations et effectivement se faire tapper de manière répété au porte-monnaie tend à changer les comportements.

Enfin la vision que l'on a de la "délation", est lié à celle que l'on a de l'état et des regles. Une sorte de mémoire collective française associe délation est années d'occupation nazie, donc forcément un mal-être sur le sujet. D'autres pays n'ont pas cela et une vision différente qu'a résumé Coug.
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By aequus
#143431 [quote="mwu"]
Ensuite pour ce qui est de la vie en Suisse, les gens réagissent aux incitations et effectivement se faire tapper de manière répété au porte-monnaie tend à changer les comportements.
Enfin la vision que l'on a de la "délation", est lié à celle que l'on a de l'état et des regles. Une sorte de mémoire collective française associe délation est années d'occupation nazie, donc forcément un mal-être sur le sujet. D'autres pays n'ont pas cela et une vision différente qu'a résumé Coug.

Pour ce qui est de l'incitation au porte monnaie, c'est globalement ce qu'il se passe au point de vue sécurité routière. Résultat, on freine plus fort juste avant le radar. J'ai une croyance limitée en l'éducation par la répression (mon côté français sans doute :mrgreen: )

Pour ce qui est de la délation, effectivement, ma vision est liée à la guerre, mais uniquement du point de vue conséquence de la dénonciation (déportation, exécution, torture et j'en passe).
Dès le plus jeune âge, dans la cour d'école, les délateurs sont mal vus, et les situations auxquelles nous sommes soumis petits nous permettent (grâce à l'éducation des parents) de former à ce qui est juste et ce qui nécessite une intervention extérieure (so called Autorité).
Se faire attraper dans le métro par des contrôleurs est légitime, aller reporter qu'on a vu quelqu'un qui n'a pas oblitéré l'est moins. A accepter la délation, on peut justifier presque tout, pourvu que les règles collectives changent. (Pitié, épargnez moi le couplet comme quoi l'intelligence collective nous met à l'abri de changements de régime et de lois, vu le nombre de "lobotomies" à échelle nationale dont l'Histoire a été témoin).
By mwu
#143437 [quote="aequus"]
Pour ce qui est de l'incitation au porte monnaie, c'est globalement ce qu'il se passe au point de vue sécurité routière. Résultat, on freine plus fort juste avant le radar. J'ai une croyance limitée en l'éducation par la répression (mon côté français sans doute :mrgreen: )

:mrgreen:
Fichtre tu es dure, devoir défendre les radars... :(
Les radars sont generalement stationaire (donc on peut en jouer), l'amende est faible (68 ou 135 euro dans la plupart des cas), et il est si facile de se sortir de l'amende que certains avocats se spécialise dans ce domaine.

Si, les radars étaient aléatoires/mobiles (qu'on ne peut prévoir), que tu étais sur de devoir payer si tu te fais flasher, et que l'amende était de disons 5-10k. Je crois que ton comportement s'adapterai...tu revendrais ta voiture mais c'est un autre sujet.


[quote="aequus"]
Dès le plus jeune âge, dans la cour d'école, les délateurs sont mal vus, et les situations auxquelles nous sommes soumis petits nous permettent (grâce à l'éducation des parents) de former à ce qui est juste et ce qui nécessite une intervention extérieure (so called Autorité).
Se faire attraper dans le métro par des contrôleurs est légitime, aller reporter qu'on a vu quelqu'un qui n'a pas oblitéré l'est moins. A accepter la délation, on peut justifier presque tout, pourvu que les règles collectives changent.

L'inverse marche aussi "A refuser la délation on peut justifier presque tout", ou tactique de l'autruche (lié soit à l'indiférence soit à la peur).

Pour élargier la chose j'observe fondamentalement deux attitudes vis a vis de l'autorité et des regles.

Dans les pays latins, on n'aime pas excessivement l'autorité on ne lui fait pas confiance, et les regles sont perçus comme des contraintes, avec la variante "oui les regles c'est bien mais pour les autres".
Et on en arrive presque à avoir une semi-admiration pour celui qui contourne ces regles, les exploitent à son avantage...

Dans des pays scandinaves les regles sont percues certes comme des contraintes mais qui sont necessaires à la vie en société, on accepte de se plier à ses regles afin que tous le monde vivent ensemble. On a "en soi" le dura lex sed lex romain (interessant paradoxe).
Et donc on n'admire pas du tout celui qui contourne les regles mais il est même déconsidéré.

J'ai étudié en Italie. Il y a un systeme de bourse pour les étudiants pauvres, quand j'ai vu que certains des lauréats de ces bourses étaient des endants de millionaire du sud ( qui avaient jouer avec les déclarations fiscales) et que beaucoup d'étudiants dans le besoin n'avaient rien eu. J'étais ecoeurer, et si ca n'avait pas été l'italie j'aurai volontier dénoncer ca à des autorités compétentes.

Entre le billet de métro, et le détournement de bourse sociale il y a un monde. Et entre ces deux scénario il y a un seuil à partir duquel on considère comme normal de dénoncer. Ce seuil varie en fonction des cultures.
En Suisse il est plus bas qu'en France.
By jazzitup_
#143441 [quote]Mais selon toi, Jazz et selon Nicholas, la suisse est un paradis fiscal ?

D'abord, "paradis fiscal" est une mauvaise traduction de "havre fiscal", "tax havens", qu'un imbécile a confondu avec "heavens". Si, si.

Ensuite, ce qui intéresse Nicholas, c'est le rôle particulièrement ambigu qu'entretiennent un certain nombre de pays avec leurs anciennes colonies, ce qui permet de faire du offshore en gardant un oeil, tout en prétendant ne pas vouloir s'ingérer dans les affaires d'un pays souverain.

La Suisse n'a pas d'anciennes colonies, ça devrait répondre à la question.

[img]http://forums.blackseastudios.com/images/smilies/beer.gif[/img]

Par contre, n'oublions pas que Louis XV a financé de la dette française sur la tête de jeunes filles genevoises. [url=http://tinyurl.com/ndls7yn]Bisous.[/url]
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By Antares
#143462 [quote="coug"]Il y a une seule référence pour classifier les paradis fiscaux, c'est les listes de l'OCDE.

Il y a une seul référence en droit c'est la Loi
[quote="Article 238A du code générale des impôts" "[], les personnes sont regardées comme soumises à un régime fiscal privilégié dans l'Etat ou le territoire considéré si elles n'y sont pas imposables ou si elles y sont assujetties à des impôts sur les bénéfices ou les revenus dont le montant est inférieur de plus de la moitié à celui de l'impôt sur les bénéfices ou sur les revenus dont elles auraient été redevables dans les conditions de droit commun en France, si elles y avaient été domiciliées ou établies."[/quote]

On parie que la suisse rentre, pour les expatriés Français bénéficiant du "forfait fiscal", dans cette définition ?
D'ailleurs la liste de L'OCDE outre que c'est une fumisterie, n'a aucune valeur contraignante...

Ceci dit la suisse est loin d'être le pire pays en la matière et lorsqu'il ne restera plus qu'elle comme paradie fiscal le monde ira mieux.
By Valmont
#143467 [quote="Antares"]Il y a une seul référence en droit c'est la Loi
Sauf que la loi dépend de chaque pays. A partir de quand doit-on considérer que la loi d'un pays étranger est juste et doit être appliquée dans un autre pays. A voir, la position française est très claire, puisque ça peut se résumer à "c'est comme ça chez nous, on a raison et vous n'avez qu'à obéir et si ce n'est pas le cas nous emploierons des moyens coercitifs". Attitude arrogante s'il en est et qu'il est logique qu'elle soit mal acceptée en Suisse.

Il a été question sur ce sujet des fonds juifs en déshérence. Si la Suisse avais voulu respecter la loi allemande à l'époque de la guerre, elle aurait simplement du remettre à l'Allemagne tous les fonds juifs. Détail piquant, ce sont les mêmes qui reprochent à la Suisse d'avoir été trop conciliants avec l'Allemagne (et qui l'auraient d'autant plus reproché, si la Suisse avait respecté la loi Allemande), qui lui reprochent actuellement de ne pas assez collaborer avec les puissances actuellement en place.

On constate une fois de plus que l'histoire est écrite par les vainqueurs. Bien sûr, l'exemple ci-dessus est extrême, mais parmi les multiples nuances qu'il existe comment déterminer quand on doit considérer la loi étrangère comme juste et s'y conformer. C'est pour cela que des standards internationaux (OCDE) ont été établis. Il s'agit donc bien de la seule référence qu'on peut considérer comme juste.

Il y a aussi le cas des Etats-Unis. C'est pourtant une démocratie, mais qui a mis en place un système tellement absurde que si vous avez le malheur d'avoir la citoyenneté américaine, sans rien à vous reprocher), et même en double-nationalité, les banques suisse refuseront de vous ouvrir un compte. En effet, cela représente trop de problèmes potentiels pour elles.

Je constate aussi que tu seais complètement à côté de la plaque sur certains sujets, si tu ne précisais pas avant que c'est un avis totalement subjectif:
[quote="Antares"]Je rajoute au contraire un truc totalement subjectif. Habitant en franche comté c'est nous qui vous fournissons une part non-négligeable de mains-d'œuvre, .Mais ce que personne ne dit c'est le vandalisme et agressions que subissent les français en Suisse parce que ce sont des étrangers "qui nous prennent notre travail", alors que dans le même temps les suisses viennent acheter nos maisons et venir faire leurs courses en France. Donc tes leçon tut te les gardes
On gros, on devrais uniquement vous remercier de venir travailler chez nous, comme si on avais tout à gagner et vous tout à perdre ? Jusque à nouvel avis, les frontaliers qui viennent en Suisse, le font de leur propre gré, et pour de bonnes raisons. Si la situation était si brillante en France, ils préfèreraient travailler à côté de chez eux. S'ils travaillent en Suisse, c'est non seulement parce qu'il y a du travail en Suisse, donc des chômeurs en moins en France, mais que celui-ci est nettement mieux rémunéré.

C'est donc un réalité un système gagnant-gagnant. Après, qu'il y ait quelques défauts, c'est inévitable. Par exemple, comme un frontalier gagne en Suisse plus du double que ce qu'il aurait en France, c'est compréhensible qu'il soit près à accepter un salaire un peu moindre. Ce dont malheureusement de nombreuses entreprises profitent, d'où la conséquence que les frontaliers puissent être mal vus, puisque tirants les salaires contre le bas. Pareil quand on voit la maladresse de certains frontaliers qui ont des postes à responsabilités et qui publient des annonces d'emploi mentionnant des "bacs + quelque chose". Mais un "bac + 4", ça ne veut rien dire en Suisse. C'est tout de même pas difficile à comprendre que du point de vue humain, ça ne soit pas bien pris.

Quant au fait que des Suisses achètent des maisons en France, en effet, il y a un problème au niveau des prix de l'immobilier en Suisse et je pense que si le gouvernement Suisse avait la solution miracle pour que des Suisses évident d'habiter de l'autre côté de la frontière.

Et pour terminer, qu'un français reproche aux suisses d'aller faire leur courses en France, on tombe dans le comble de l'absurdité. Qui construit des centres commerciaux à deux pas de la frontière ? Dans la poche des quels commerçants et quel état va l'argent dépensé dans les commerces ? Dans quel pays, est-ce que cela fournit des emploi ? Mais se plaindre de ce fait parce qu'à cause de cela, il y a plus de monde dans les magasins, il fallait oser.

Le principal gagnant en tant qu'état est donc bien la France. Après que les Suisses qui font leur achats en France s'y retrouvent aussi, c'est un fait. Mais ces derniers devraient dans une certaine mesure être vus comme des traîtres, puisqu'ils profitent des avantages qu'offre la Suisse (bons salaires, infrastructures,...), mais en refusent les conséquences (coût de production et des commerces plus élevés, donc coût des denrées plus élevé). Là non plus, tout n'est pas noir ou blanc. Ils ont aussi en partie raison, du fait que certains commerces et surtout intermédiaires en profitent. Par exemple, des marques comme Ferrero ou l'Oreal, qui vendent en Suisse des produits fabriqués à l'étranger, les vendent plus cher pour le marché Suisse (alors qu'ils ont le même coût) et ne répercutent pas le taux de change lorsque celui-ci est favorable à une baisse des prix.

Enfin, pour terminer sur les frontaliers, je constate que ceux-ci en veulent surtout au gouvernement français qui chercher à leur faire payer plus pour un service moindre (par exemple assurance maladie).
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By Dje
#143492 [quote="Valmont"]Pareil quand on voit la maladresse de certains frontaliers qui ont des postes à responsabilités et qui publient des annonces d'emploi mentionnant des "bacs + quelque chose". Mais un "bac + 4", ça ne veut rien dire en Suisse.
Au passage, je veux bien que tu développes là dessus ! Comment est-ce que ce type d'information est donnée en Suisse ? Comment résume-t-on en deux mots son niveau d'études ? (indépendamment de ses qualifications, ça va sans dire)

Je n'exclue pas de m'expatrier un jour, en Suisse ou ailleurs, donc ça m'intéresse particulièrement.
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By coug
#143503 [quote="Antares"]Je rajoute au contraire un truc totalement subjectif. Habitant en franche comté c'est nous qui vous fournissons une part non-négligeable de mains-d'œuvre, .Mais ce que personne ne dit c'est le vandalisme et agressions que subissent les français en Suisse parce que ce sont des étrangers "qui nous prennent notre travail", alors que dans le même temps les suisses viennent acheter nos maisons et venir faire leurs courses en France. Donc tes leçon tut te les gardes


Lol, la Suisse fait vivre 1 million de français derrière la frontière, dans le cycle économique complet. Et vous voulez des bisous en plus, alors qu'il y a un dumping salariale inacceptable? Sans parler du fait que le frontalier moyen passe son temps à cracher sur la Suisse, raciste, xénophobe en veut tu en voila. Alors qu'il y a 20% d'étrangers en Suisse et 3% de chômage, vachement xénophobe comme pays, dis donc.

L'argument de tueur, il y a une affaire deux fois par année contre quelques frontaliers parce-que soit disant, ils ont des plaques françaises et ca deviens "le vandalisme et les agressions que subissent les français en Suisse" phrase made in TF1 pour Enquêtes Exclusives. Genre ils se font persécuter au quotidien :lol:
Surtout que la dernière affaire en date du genre, c'était en Valais et c'était contre les véhicules avec plaques vaudoises et genevoises :roll:
By James ex S
#143505 Même si le bac est l'équivalent de ce qu'on appelle "une maturité", environ 20% des suisses obtiennent une maturité (3 à 5 ans d'étude après l'école obligatoire) contrairement à la France où s'est presque une formalité d'obtenir son bac.

Une maturité pèse donc plus lourd sur un CV. Pour la suite c'est le diplôme universitaire qui compte. On a peu de grandes écoles en dehors des université et des EPF mis à part peu-être l' Ecole Hôtelière. C'est l'université dans laquelle tu as étudié qui est importante et l'obtention de ton Bachelor (Bac+3) et la spécialisation que tu a choisi en Master (Bac+4 ou 5).

Les Bachelors sont réputés difficiles et il y a plusieurs étudiants qui commencent directement à travailler après l'obtention de leur Bachelor, notamment en HEC.
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By coug
#143506 [quote="Simon"]Même si le bac est l'équivalent de ce qu'on appelle "une maturité", environ 20% des suisses obtiennent une maturité (3 à 5 ans d'étude après l'école obligatoire) contrairement à la France où s'est presque une formalité d'obtenir son bac.
En Suisse un Baccalauréat ne vaut rien.

Dans certaines hautes écoles, une maturité suffit pour être acceptable (et non accepté), en première année. Pour le bac, ils demandent minimum 13/20 et encore, il vaut mieux avoir un Bac S.

Il faut dire qu'en Suisse la moyenne est à 4 (sur 6), ce qui fait 13.33/20.

Et au lycée (gymnase) Suisse, souvent les points négatifs sont doublés, c'est à dire que s'il manque 0.25 points sous la moyenne (3.75, car ca va de 0.25 en 0.25), ca baisse la note à 0.5. Le niveau n'a rien avoir, d'ailleurs il suffit de regarder le classement PISA (Suisse 9ème, premier pays non-asiatique au monde, avec le Liechtenstein), France 25ème, largement derrière le Vietnam et la Slovénie.