- Jeu Juil 27, 2017 6:07 pm
#182781
Messieurs, salutations.
Vous ne me connaissez pas, mais je vous connais déjà un petit peu (z’avez vu : accroche, mystère).
Je crois que mon cas est assez inhabituel (enfin, on en est tous là je suppose), et c’est aussi un témoignage, donc pour expliquer ce que je fiche là, je vais devoir détailler un peu (aïe ! racontage de vie, fuyez pauvres fous !)
« Qui es-tu ? » / « Que fais-tu ici ? »
De nature, peureux, (donc) introverti. Famille aisée, enfance heureuse, facile. De mes 11 ans à mes 19 ans, solitaire, gavé de fiction, je mène une course à la réussite scolaire. Etre meilleur que les autres, pour être invulnérable, pour obtenir ce que je veux (sans savoir quoi). En réalité : relations sociales très médiocres, blocage amoureux. Résultat inévitable : stagnation, frustration. A côté des hobbies qui vont et vient, des créations d’un jour, rien de durable, rien de solide : les sables mouvants.
Scolarité brillante jusqu’au bac, puis classe préparatoire. Confrontation à l’échec (relatif, mais ressenti comme total), effondrement du système de compensation : je suis démoli. Trouver sa place avec les autres et non pas contre eux. Reconstruction pendant 4 ans. Un peu mieux, mais toujours de guingois : il me manquait un fil à plomb.
En 2013, j'empoche mon diplôme d'ingénieur électronique et je commence la vie active en boite de presta. Dans le même temps, j'arpente le site de long en large, je commence à suivre le programme TVT. C'est le début du grand chantier.
Pendant 3 ans, galère personnelle et professionnelle (ingé presta = pas top). Je lutte, j’erre, je souffre. Tout est à reprendre : mode de vie, hobbies, look, amis, valeurs, métier. Que faut-il garder ? Comprendre, détruire, reconstruire. Les sables mouvants, encore. Descartes à côté c’est la branlette. Au début, je prends tout à la lettre ; puis je comprends que c’est à moi de parcourir le chemin, de me connaître. Je prends doucement un peu de niveau : non verbal, look, mode de vie.
Enfin, déclic : cette année je prépare le terrain, je quitte mon travail d'ingénieur, je rentre dans l'enseignement comme contractuel. C’est dur aussi, mais ça fait du bien. Quelques semaines plus tard, je commence ma toute première relation amoureuse. Enfin ! Merci, Spike & Co !
Aujourd’hui, j’ai 27 ans, j’habite à Rennes, je suis prof de maths vacataire jusqu’à nouvel ordre, j’ai une relation avec une fille depuis 3 mois. Le nouveau départ ! Et pourtant.
Les vieux obstacles sont toujours là. Peur, anxiété, pessimisme, estime vacillante, indécision, impatience. Les questions, les doutes, qui vont et viennent. Comment va évoluer cette relation avec la fille ? Comment se refaire un cercle d’amis ? Est-ce que c’est vraiment le bon choix cette reconversion ? Comment concilier mon ancien moi et mon nouveau ? Comment apprendre à faire des choix, à sortir des sables mouvants ? Comment vaincre mes peurs, me surpasser ?
« OK, mais encore ? En quoi peut-on t’aider ? »
En ce que le grand chantier n’est pas fini, ne finira pas. J’ai mon fil à plomb maintenant, mais il balance. Je me dis qu’avec quelques points d’ancrage j’arriverai à le stabiliser. Je me dis qu’ici se trouve une partie de ce que je cherche. Qu’il y a ici des gens en qui savent plus que moi, ou qui cherchent aussi. Qu’on peut chercher ensemble. Chercher pour trouver quoi ? La connaissance de soi, de l’autre, un savoir-être, un équilibre dans la relation amoureuse. La séduction étant une facette de l’art de vivre qui permet de s’en rapprocher. A l’occasion, j’aimerais parler de ma relation avec la fille. Travailler des points particuliers : communication, rapports de force, tonalité, storytelling, etc.
« Et qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? »
Je suis curieux, j’aime découvrir (c'est après que ça se gâte). Des fois je me dis que ce qui me décris le mieux, c’est un gars qui essaie d’accumuler plusieurs expériences de vie en une seule, selon une étrange arithmétique où la somme des parties semble inférieure au tout. Films, documentaires (ARTE c’est la vie), livres, BD, musique, jeux vidéo. Avant jeux de société et de rôle, maintenant plus trop. Sciences, littérature, philosophie, politique, sociologie et psychologie plus récemment. Sports individuels, arts martiaux surtout (ce qui fait que je ne suis pas trop mal physiquement : grand, fin, sec). Les gens de temps en temps, pas assez. Danse de salon salsa, rock où j’ai rencontré la fille. Je voudrais créer, écrire (je l’ai un peu fait à l’occasion), dessiner peut-être, mais je ne le fais pas. Là ça ne se voit pas trop, mais j’aime rire aussi ! L’humour bien décalé, absurde, genre Monthy Python, Cité de la Peur, Futurama, nanars, etc.
Merci aux braves qui m’ont lu, j’espère que mon histoire vous aura apporté quelque chose et que nous aurons matière à discuter. Je posterai probablement des questions concernant ma relation prochainement. Il y a encore du boulot, mais quand je regarde où j’étais et où j’en suis, je me dis que tout est possible.
Amicalement vôtre,
Glandhi
Vous ne me connaissez pas, mais je vous connais déjà un petit peu (z’avez vu : accroche, mystère).
Je crois que mon cas est assez inhabituel (enfin, on en est tous là je suppose), et c’est aussi un témoignage, donc pour expliquer ce que je fiche là, je vais devoir détailler un peu (aïe ! racontage de vie, fuyez pauvres fous !)
« Qui es-tu ? » / « Que fais-tu ici ? »
De nature, peureux, (donc) introverti. Famille aisée, enfance heureuse, facile. De mes 11 ans à mes 19 ans, solitaire, gavé de fiction, je mène une course à la réussite scolaire. Etre meilleur que les autres, pour être invulnérable, pour obtenir ce que je veux (sans savoir quoi). En réalité : relations sociales très médiocres, blocage amoureux. Résultat inévitable : stagnation, frustration. A côté des hobbies qui vont et vient, des créations d’un jour, rien de durable, rien de solide : les sables mouvants.
Scolarité brillante jusqu’au bac, puis classe préparatoire. Confrontation à l’échec (relatif, mais ressenti comme total), effondrement du système de compensation : je suis démoli. Trouver sa place avec les autres et non pas contre eux. Reconstruction pendant 4 ans. Un peu mieux, mais toujours de guingois : il me manquait un fil à plomb.
En 2013, j'empoche mon diplôme d'ingénieur électronique et je commence la vie active en boite de presta. Dans le même temps, j'arpente le site de long en large, je commence à suivre le programme TVT. C'est le début du grand chantier.
Pendant 3 ans, galère personnelle et professionnelle (ingé presta = pas top). Je lutte, j’erre, je souffre. Tout est à reprendre : mode de vie, hobbies, look, amis, valeurs, métier. Que faut-il garder ? Comprendre, détruire, reconstruire. Les sables mouvants, encore. Descartes à côté c’est la branlette. Au début, je prends tout à la lettre ; puis je comprends que c’est à moi de parcourir le chemin, de me connaître. Je prends doucement un peu de niveau : non verbal, look, mode de vie.
Enfin, déclic : cette année je prépare le terrain, je quitte mon travail d'ingénieur, je rentre dans l'enseignement comme contractuel. C’est dur aussi, mais ça fait du bien. Quelques semaines plus tard, je commence ma toute première relation amoureuse. Enfin ! Merci, Spike & Co !
Aujourd’hui, j’ai 27 ans, j’habite à Rennes, je suis prof de maths vacataire jusqu’à nouvel ordre, j’ai une relation avec une fille depuis 3 mois. Le nouveau départ ! Et pourtant.
Les vieux obstacles sont toujours là. Peur, anxiété, pessimisme, estime vacillante, indécision, impatience. Les questions, les doutes, qui vont et viennent. Comment va évoluer cette relation avec la fille ? Comment se refaire un cercle d’amis ? Est-ce que c’est vraiment le bon choix cette reconversion ? Comment concilier mon ancien moi et mon nouveau ? Comment apprendre à faire des choix, à sortir des sables mouvants ? Comment vaincre mes peurs, me surpasser ?
« OK, mais encore ? En quoi peut-on t’aider ? »
En ce que le grand chantier n’est pas fini, ne finira pas. J’ai mon fil à plomb maintenant, mais il balance. Je me dis qu’avec quelques points d’ancrage j’arriverai à le stabiliser. Je me dis qu’ici se trouve une partie de ce que je cherche. Qu’il y a ici des gens en qui savent plus que moi, ou qui cherchent aussi. Qu’on peut chercher ensemble. Chercher pour trouver quoi ? La connaissance de soi, de l’autre, un savoir-être, un équilibre dans la relation amoureuse. La séduction étant une facette de l’art de vivre qui permet de s’en rapprocher. A l’occasion, j’aimerais parler de ma relation avec la fille. Travailler des points particuliers : communication, rapports de force, tonalité, storytelling, etc.
« Et qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? »
Je suis curieux, j’aime découvrir (c'est après que ça se gâte). Des fois je me dis que ce qui me décris le mieux, c’est un gars qui essaie d’accumuler plusieurs expériences de vie en une seule, selon une étrange arithmétique où la somme des parties semble inférieure au tout. Films, documentaires (ARTE c’est la vie), livres, BD, musique, jeux vidéo. Avant jeux de société et de rôle, maintenant plus trop. Sciences, littérature, philosophie, politique, sociologie et psychologie plus récemment. Sports individuels, arts martiaux surtout (ce qui fait que je ne suis pas trop mal physiquement : grand, fin, sec). Les gens de temps en temps, pas assez. Danse de salon salsa, rock où j’ai rencontré la fille. Je voudrais créer, écrire (je l’ai un peu fait à l’occasion), dessiner peut-être, mais je ne le fais pas. Là ça ne se voit pas trop, mais j’aime rire aussi ! L’humour bien décalé, absurde, genre Monthy Python, Cité de la Peur, Futurama, nanars, etc.
Merci aux braves qui m’ont lu, j’espère que mon histoire vous aura apporté quelque chose et que nous aurons matière à discuter. Je posterai probablement des questions concernant ma relation prochainement. Il y a encore du boulot, mais quand je regarde où j’étais et où j’en suis, je me dis que tout est possible.
Amicalement vôtre,
Glandhi