- Lun Fév 24, 2014 1:54 am
#147064
La question de la "Séduction" est complexe pour les lecteurs de ces colonnes.
Chacun d'entre nous a forcément réfléchi à la manière d'aborder le sujet de la séduction théorisée avec sa compagne.
Naturellement, lors des découvertes des premiers principes expliqués en long en large et en travers sur ce site, on essaye, on tente, on expérimente.
Certains s'arrêtent en cours de route, une fois une proie attrapée, considérant que cette recherche n'est plus nécessaire une fois remis en couple.
D'autres, parce que leur(s) couple(s) post-decouverte-de-la-séduction ne tient pas, continuent d'approfondir le sujet, et finissent, pour la plupart, par comprendre la latitude très étendue du sujet qui déborde bien entendu de la seule question "veut-elle coucher avec moi ou pas ?"
Au bout du compte, par curiosité sincère ou par la mécanique de la répétition, la dimension ethno/sociale de cette "discipline" devient un centre d'intérêt comme la musique ou la littérature.
C'est mon cas. Je continue à lire ce site et parfois à acheter les produits qui y sont proposer par curiosité et intérêt.
Je n'éprouve plus la "nécessité" qui m'a attiré au début, mais je n'imagine pas arrêter de m'y intéresser au même titre qu'il serait absurde d'arrêter de lire des romans au motif qu'on a lu tout Proust.
Ainsi, la "séduction" (je n'aime toujours pas ce vocable faux-ami, mais à défaut d'autre chose...) est quelque chose qui est très présent dans ma vie. Dans ma vie intérieure, du moins. D'une certaine manière, c'est un peu comme la porn-culture, c'est assez difficile d'en parler librement sans donner aux gens une idée b(i)aisée sur votre démarche.
Par conséquent, la question de la signification de cet intérêt à votre compagne est éminemment importante, puisque vous ne pourrez (voudrez) pas taire cet intérêt.
Je sais que le sujet a déjà été évoqué sous l'angle "comment en parlez-vous à votre compagne ?" ce qui est assez différent de ma manière de le présenter aujourd'hui, et je vais plus loin en disant que la réceptivité de votre compagne à cette discipline est un critère de sélection moins anodin qu'il n'y parait.
Etant de plus en plus à l'aise avec l'idée qu'on peut parler de la "séduction" avec l'autre sexe sans que ce soit préjudiciable, je m'y emploie parfois sans trop de casse jusqu'à maintenant.
Ma compagne - actuelle et dont je crois qu'elle le restera - a été étonnamment réceptive aux "théories" et loin de les rejeter en bloc, elle a manifesté sa curiosité très rapidement, et nous avons été jusqu'à visionner les deux saisons de "the "grand séducteur"" ensemble. Outre le fait qu'elle a reconnu (sans jamais avoir affirmé le contraire auparavant) que la métamorphose des candidats était spectaculaire et que les "techniques" proposées étaient efficaces, elle a même identifié retrospectivement ces techniques lorsqu'elles ont pu être utilisées sur elle (notamment les negs lourdauds suivis de "tu me donnes ton num ?")
Elle s'est naturellement intéressé à la question de notre rencontre, et n'a pas du tout trouvé que le fait que "je savais ce que je faisais" enlevait quoique ce soit de l'authenticité de nos premiers moments.
J'ai plutôt l'impression qu'elle voit dans ces maitrises quelque chose de très viril (au sens littéral) et qu'elle a d'autre part complètement conscience du fait que les points qui font que nous nous entendons très bien aujourd'hui n'ont finalement que peu de rapport avec le fait que j'ai su ou pas su la séduire au début (je ne veux pas dire que je lui ai dit ce qu'elle voulait entendre pour la séduire, je veux dire que j'aurais pu être le même type avec le même potentiel pour lui plaire en relation sans avoir les "armes" pour la séduire au départ et par conséquent ne pas en être capable)
Je suis très soulagé de pouvoir parler de "séduction" avec elle, et de savoir qu'elle est aussi curieuse que moi sur le sujet.
Chacun d'entre nous a forcément réfléchi à la manière d'aborder le sujet de la séduction théorisée avec sa compagne.
Naturellement, lors des découvertes des premiers principes expliqués en long en large et en travers sur ce site, on essaye, on tente, on expérimente.
Certains s'arrêtent en cours de route, une fois une proie attrapée, considérant que cette recherche n'est plus nécessaire une fois remis en couple.
D'autres, parce que leur(s) couple(s) post-decouverte-de-la-séduction ne tient pas, continuent d'approfondir le sujet, et finissent, pour la plupart, par comprendre la latitude très étendue du sujet qui déborde bien entendu de la seule question "veut-elle coucher avec moi ou pas ?"
Au bout du compte, par curiosité sincère ou par la mécanique de la répétition, la dimension ethno/sociale de cette "discipline" devient un centre d'intérêt comme la musique ou la littérature.
C'est mon cas. Je continue à lire ce site et parfois à acheter les produits qui y sont proposer par curiosité et intérêt.
Je n'éprouve plus la "nécessité" qui m'a attiré au début, mais je n'imagine pas arrêter de m'y intéresser au même titre qu'il serait absurde d'arrêter de lire des romans au motif qu'on a lu tout Proust.
Ainsi, la "séduction" (je n'aime toujours pas ce vocable faux-ami, mais à défaut d'autre chose...) est quelque chose qui est très présent dans ma vie. Dans ma vie intérieure, du moins. D'une certaine manière, c'est un peu comme la porn-culture, c'est assez difficile d'en parler librement sans donner aux gens une idée b(i)aisée sur votre démarche.
Par conséquent, la question de la signification de cet intérêt à votre compagne est éminemment importante, puisque vous ne pourrez (voudrez) pas taire cet intérêt.
Je sais que le sujet a déjà été évoqué sous l'angle "comment en parlez-vous à votre compagne ?" ce qui est assez différent de ma manière de le présenter aujourd'hui, et je vais plus loin en disant que la réceptivité de votre compagne à cette discipline est un critère de sélection moins anodin qu'il n'y parait.
Etant de plus en plus à l'aise avec l'idée qu'on peut parler de la "séduction" avec l'autre sexe sans que ce soit préjudiciable, je m'y emploie parfois sans trop de casse jusqu'à maintenant.
Ma compagne - actuelle et dont je crois qu'elle le restera - a été étonnamment réceptive aux "théories" et loin de les rejeter en bloc, elle a manifesté sa curiosité très rapidement, et nous avons été jusqu'à visionner les deux saisons de "the "grand séducteur"" ensemble. Outre le fait qu'elle a reconnu (sans jamais avoir affirmé le contraire auparavant) que la métamorphose des candidats était spectaculaire et que les "techniques" proposées étaient efficaces, elle a même identifié retrospectivement ces techniques lorsqu'elles ont pu être utilisées sur elle (notamment les negs lourdauds suivis de "tu me donnes ton num ?")
Elle s'est naturellement intéressé à la question de notre rencontre, et n'a pas du tout trouvé que le fait que "je savais ce que je faisais" enlevait quoique ce soit de l'authenticité de nos premiers moments.
J'ai plutôt l'impression qu'elle voit dans ces maitrises quelque chose de très viril (au sens littéral) et qu'elle a d'autre part complètement conscience du fait que les points qui font que nous nous entendons très bien aujourd'hui n'ont finalement que peu de rapport avec le fait que j'ai su ou pas su la séduire au début (je ne veux pas dire que je lui ai dit ce qu'elle voulait entendre pour la séduire, je veux dire que j'aurais pu être le même type avec le même potentiel pour lui plaire en relation sans avoir les "armes" pour la séduire au départ et par conséquent ne pas en être capable)
Je suis très soulagé de pouvoir parler de "séduction" avec elle, et de savoir qu'elle est aussi curieuse que moi sur le sujet.
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte