- Lun Juin 04, 2007 5:14 pm
#7805
Mon premier FR, que j’hésite à publier parce qu’il n’a pas donné de suites, mais que je trouve assez drôle compte tenu du contexte dans lequel il s’est produit. Je poste donc.
Un samedi fin mars vers 11h30 : je dois travailler et je me dis que si je reste chez moi, cela ne va pas donner grand chose. Je m’habille banalement, pas rasé (maille gris clair, jean’s bootcut, converse blanche et redingote bleue marine). J’enfourche mon scooter direction le quartier Latin pour aller étudier en bibliothèque. En me garant face au panthéon, je me rends compte qu’il est midi et quart et que je meurs de faim (je n’ai pas petit- déjeuné, ni déjeuné). Je décide de me faire un gros mac do qui tache !
En descendant la rue Soufflot, me vient à l’esprit un FR de Spike sur une femme déjeunant seule.
Avec mon plateau et mon gros big mac, je cherche une place libre face à une jeune fille esseulée. Rien à part un couple qui déjeune avec leur gamin (la femme, 35-40 ans, tailleur noir et chemisier rouge, cheveux bruns mi-longs, assez fine, des yeux bleus assez profond et une paire de seins é-normes. Il y a un homme avec qui, me dis-je, doit être son mari. Qu’à cela ne tienne, j’y vais : la milf, j’ai jamais essayé. Et puis le challenge avait l’air élevé.
Je m’approche.
M : cette place est-elle libre ? Je vous promets, je ne dirai pas un mot et vous laisserai déjeuner tranquillement... (merci Spike !)
E (amusée par l’amorce) : allez-y, je vous en prie
Le (pseudo) mari : oui oui, installez-vous
Le gamin continue à jouer avec son jouet happy meal
Ils discutent. Je ne dis rien. La milf me jette des coups d’œil en coin, mais insistant.
Le gamin fait tout d’un coup rouler son jouet happy meal vers moi et heurte ma main. Je le regarde d’un air sévère, puis je sourie et lui renvoie sa petite voiture.
E : excusez mon fils, il n’a que X ans blablabla
M : Ce n’est rien. Mais je vous ai dit (en regardant la milf et le mari) que je ne parlerai pas.
Je me tais. Ils continuent à discuter pendant cinq-dix minutes. Elle continue de me regarder. Ils parlent de Stuttgart et du fait que le (pseudo) mari va devoir y travailler, que le ville doit être moche, comme toute l'alemagne, rien à faire, etc. Je saute sur l’occasion.
M : Stuttgart est une ville où il fait bon vivre. blablabla. Et pour Monsieur, mais aussi pour Madame, il y a le magasin d’usines Hugo Boss juste à côté... Et en plus, ils font de l’excellent vin blanc liquoreux. Il est parfait pour un dîner le dimanche soir en amoureux lorsqu'il n'y a plus rien au frigo sauf un bloc de foie gras...
E : Je vois que vous connaissez bien.
M : La ville ou les dîners en amoureux ?
E :
M : Pour la ville, j’y ai fait un stage durant six mois pendant mon année de césure (fake : c’est mon ex qui le faisait et j’allais la voir là-bas).
Fluf sur l’Allemagne.
E (me regardant droit dans les yeux) : Mais vous n'aviez pas dit que vous ne parleriez pas ?
M : Effectivement (ça y est, tu es faite...)
Je me tais à nouveau. Un peu étonnés, ils discutent ensemble et la conversation dévie sur l’anniversaire du Traité de Rome, complètement ignoré par les media, etc. Le pseudo mari se tourne vers moi (l’inconscient, il me réintègre dans la conversation…) :
H : Vous ne trouvez pas que c’est dingue, de ne pas parler de l’Europe comme cela ?
M : Oh, mais on en parle, mais pas sur TF1. Il faut lire les journaux ! Par exemple, Le monde a fait sa une dessus il y a trois jours (j'invente) et toute cette semaine, il y a eu un article à chaque numéro… (la milf me regarde toujours aussi intéressée).
Blablabla. Ils ont fini de bouffer leur hamburger et l’homme dit au gamin qu’ils doivent aller faire du bateau téléguidé sur le plan d’eau du luco.
H (regardant la femme) : tu viens avec nous ?
E : Ecoute, je suis un peu fatiguée, je vais rester tranquillement par ici et aller prendre un café dans le coin (si c’est pas énorme…)
Le mari s’en va avec le gamin et la femme reste là, à faire sans blanc de regarder dehors alors qu’elle me mate dans le reflet de la baie vitrée. Je ne dis plus rien.
E : Vous étiez plus bavard tout à l’heure…
M : Mais, chère Madame, je vous ai dit que je dirai rien… Et vous me l'avez fait remarquer... (je marque une pause de deux-trois secondes en la regardant droit dans les yeux). Mais si vous souhaitez discuter, discutons !
E : blablabla
M : Il est gentil votre mari d’amener comme ça votre fils faire du bateau…
E : Oh, lui, ce n’est pas mon mari, c’est un ami et le parrain de mon fils (le pauvre… Et il a toujours été amoureux d’elle ?) blablabla (je la coupe)
M : Vous avez parlé de boire un café je crois ? Allons-y !
E (étonnée, mais visiblement ravie) : Ok. Où va-t-on ?
M : Suivez-moi.
Je l’amène au Cercle (un petit café à l’angle du boulevard saint michel et de la rue Gay Lussac).
M : Je me rends compte que nous ne nous sommes pas présentés. Lafcadio.
E : Lara (c’est horrible comme prénom. Et pourquoi pas Cindy tant que ses parents y étaient!)
Fluf sur nos boulots respectifs, on parle un peu des élections (dangereux !) et ça passe bien : je ramène toute la conversation au très neutre et objectif (je connais bien le sujet ! démonstration de valeur).
Tout d’un coup, je lâche un :
M : ça vous arrive souvent de boire un café, comme ça, avec des beaux garçons ?
E (interloquée) : Euh, non, jamais
E (reprenant ses esprits) : Et vous ?
M : Avec des filles vous voulez dire ?
E : oui
M : Oh, assez souvent. Disons trois ou quatre fois par semaine. Mais en ce moment, c’est assez calme. Mais le printemps approchant, ça va s’accélérer (je sais plus où j'ai lu un truc du genre ?).
Elle est à nouveau gênée, mais amusée
M : Le temps passe et je vais devoir y aller, mais on peut peut-être se revoir. Je vous appelle.
Numclose. Entre temps, son mari-ami (je sais pas très bien si elle m'a raconté des coups ou non) l’avait appelé quatre fois sans pouvoir la joindre.
Ce close n’a rien donné. Je l’ai rappelé le jeudi de la semaine suivante pour lui proposer de boire un verre le soir même. Elle m’a répondu, mais a décliné en disant : « Cela m’aurait fait vraiment plaisir, mais on doit aller au théâtre ce soir. Et puis, il y a mon fils… La semaine prochaine, ce sera plus calme et c’est à moi de vous rappeler maintenant. J’ai votre numéro, il s’est affiché. Je vous rappelle sans faute la semaine prochaine ».
Elle ne m’a pas rappelé la semaine suivante. Le jeudi soir en question, j’ai bu un verre avec une autre target que j’ai couché avec le soir même. La suite au prochain numéro
Un samedi fin mars vers 11h30 : je dois travailler et je me dis que si je reste chez moi, cela ne va pas donner grand chose. Je m’habille banalement, pas rasé (maille gris clair, jean’s bootcut, converse blanche et redingote bleue marine). J’enfourche mon scooter direction le quartier Latin pour aller étudier en bibliothèque. En me garant face au panthéon, je me rends compte qu’il est midi et quart et que je meurs de faim (je n’ai pas petit- déjeuné, ni déjeuné). Je décide de me faire un gros mac do qui tache !
En descendant la rue Soufflot, me vient à l’esprit un FR de Spike sur une femme déjeunant seule.
Avec mon plateau et mon gros big mac, je cherche une place libre face à une jeune fille esseulée. Rien à part un couple qui déjeune avec leur gamin (la femme, 35-40 ans, tailleur noir et chemisier rouge, cheveux bruns mi-longs, assez fine, des yeux bleus assez profond et une paire de seins é-normes. Il y a un homme avec qui, me dis-je, doit être son mari. Qu’à cela ne tienne, j’y vais : la milf, j’ai jamais essayé. Et puis le challenge avait l’air élevé.
Je m’approche.
M : cette place est-elle libre ? Je vous promets, je ne dirai pas un mot et vous laisserai déjeuner tranquillement... (merci Spike !)
E (amusée par l’amorce) : allez-y, je vous en prie
Le (pseudo) mari : oui oui, installez-vous
Le gamin continue à jouer avec son jouet happy meal
Ils discutent. Je ne dis rien. La milf me jette des coups d’œil en coin, mais insistant.
Le gamin fait tout d’un coup rouler son jouet happy meal vers moi et heurte ma main. Je le regarde d’un air sévère, puis je sourie et lui renvoie sa petite voiture.
E : excusez mon fils, il n’a que X ans blablabla
M : Ce n’est rien. Mais je vous ai dit (en regardant la milf et le mari) que je ne parlerai pas.
Je me tais. Ils continuent à discuter pendant cinq-dix minutes. Elle continue de me regarder. Ils parlent de Stuttgart et du fait que le (pseudo) mari va devoir y travailler, que le ville doit être moche, comme toute l'alemagne, rien à faire, etc. Je saute sur l’occasion.
M : Stuttgart est une ville où il fait bon vivre. blablabla. Et pour Monsieur, mais aussi pour Madame, il y a le magasin d’usines Hugo Boss juste à côté... Et en plus, ils font de l’excellent vin blanc liquoreux. Il est parfait pour un dîner le dimanche soir en amoureux lorsqu'il n'y a plus rien au frigo sauf un bloc de foie gras...
E : Je vois que vous connaissez bien.
M : La ville ou les dîners en amoureux ?
E :
M : Pour la ville, j’y ai fait un stage durant six mois pendant mon année de césure (fake : c’est mon ex qui le faisait et j’allais la voir là-bas).
Fluf sur l’Allemagne.
E (me regardant droit dans les yeux) : Mais vous n'aviez pas dit que vous ne parleriez pas ?
M : Effectivement (ça y est, tu es faite...)
Je me tais à nouveau. Un peu étonnés, ils discutent ensemble et la conversation dévie sur l’anniversaire du Traité de Rome, complètement ignoré par les media, etc. Le pseudo mari se tourne vers moi (l’inconscient, il me réintègre dans la conversation…) :
H : Vous ne trouvez pas que c’est dingue, de ne pas parler de l’Europe comme cela ?
M : Oh, mais on en parle, mais pas sur TF1. Il faut lire les journaux ! Par exemple, Le monde a fait sa une dessus il y a trois jours (j'invente) et toute cette semaine, il y a eu un article à chaque numéro… (la milf me regarde toujours aussi intéressée).
Blablabla. Ils ont fini de bouffer leur hamburger et l’homme dit au gamin qu’ils doivent aller faire du bateau téléguidé sur le plan d’eau du luco.
H (regardant la femme) : tu viens avec nous ?
E : Ecoute, je suis un peu fatiguée, je vais rester tranquillement par ici et aller prendre un café dans le coin (si c’est pas énorme…)
Le mari s’en va avec le gamin et la femme reste là, à faire sans blanc de regarder dehors alors qu’elle me mate dans le reflet de la baie vitrée. Je ne dis plus rien.
E : Vous étiez plus bavard tout à l’heure…
M : Mais, chère Madame, je vous ai dit que je dirai rien… Et vous me l'avez fait remarquer... (je marque une pause de deux-trois secondes en la regardant droit dans les yeux). Mais si vous souhaitez discuter, discutons !
E : blablabla
M : Il est gentil votre mari d’amener comme ça votre fils faire du bateau…
E : Oh, lui, ce n’est pas mon mari, c’est un ami et le parrain de mon fils (le pauvre… Et il a toujours été amoureux d’elle ?) blablabla (je la coupe)
M : Vous avez parlé de boire un café je crois ? Allons-y !
E (étonnée, mais visiblement ravie) : Ok. Où va-t-on ?
M : Suivez-moi.
Je l’amène au Cercle (un petit café à l’angle du boulevard saint michel et de la rue Gay Lussac).
M : Je me rends compte que nous ne nous sommes pas présentés. Lafcadio.
E : Lara (c’est horrible comme prénom. Et pourquoi pas Cindy tant que ses parents y étaient!)
Fluf sur nos boulots respectifs, on parle un peu des élections (dangereux !) et ça passe bien : je ramène toute la conversation au très neutre et objectif (je connais bien le sujet ! démonstration de valeur).
Tout d’un coup, je lâche un :
M : ça vous arrive souvent de boire un café, comme ça, avec des beaux garçons ?
E (interloquée) : Euh, non, jamais
E (reprenant ses esprits) : Et vous ?
M : Avec des filles vous voulez dire ?
E : oui
M : Oh, assez souvent. Disons trois ou quatre fois par semaine. Mais en ce moment, c’est assez calme. Mais le printemps approchant, ça va s’accélérer (je sais plus où j'ai lu un truc du genre ?).
Elle est à nouveau gênée, mais amusée
M : Le temps passe et je vais devoir y aller, mais on peut peut-être se revoir. Je vous appelle.
Numclose. Entre temps, son mari-ami (je sais pas très bien si elle m'a raconté des coups ou non) l’avait appelé quatre fois sans pouvoir la joindre.
Ce close n’a rien donné. Je l’ai rappelé le jeudi de la semaine suivante pour lui proposer de boire un verre le soir même. Elle m’a répondu, mais a décliné en disant : « Cela m’aurait fait vraiment plaisir, mais on doit aller au théâtre ce soir. Et puis, il y a mon fils… La semaine prochaine, ce sera plus calme et c’est à moi de vous rappeler maintenant. J’ai votre numéro, il s’est affiché. Je vous rappelle sans faute la semaine prochaine ».
Elle ne m’a pas rappelé la semaine suivante. Le jeudi soir en question, j’ai bu un verre avec une autre target que j’ai couché avec le soir même. La suite au prochain numéro