- Mar Aoû 05, 2008 5:05 pm
#55389
Sur fond de David Holmes et du soleil de la Cote d'azur me voilà en train d'écrire le récit d'une défaite. La défaite des 95% de la population par rapport à une élite de séducteurs et d'hommes de goût qui ont tout compris aux règles du jeu.
Ce récit sera celui d'un témoignage, témoignage qui pourrait très bien rentrer dans la partie Développement personnel. Je vous laisse juger. Témoignage qui n'a rien d'exceptionnel en soit mais que je souhaite tout de même raconter.
Commençons.
Cette scène s'est déroulée il y a environ une quinzaine de jours. Ma famille et moi étions montés sur Paris pour les vacances. Pressés de trouver un resto pour nous reposer d'une longue journée de marche dans les rues de la capitale, nous sommes rentrés dans un petit restaurant italien dans je ne sais plus quelle rue (manger italien à Paris alors que je viens du Sud-Est, quelle idiotie !).
Restaurant que je vous déconseille vivement, de part la nourriture qui n'a pas la senteur de l'Italie, et du service merdique, le serveur semblant complétement perdu. Mais là n'est pas le propos.
A peine avions-nous commandés qu'une bande d'huluberlus (l'impression première que j'ai eu) entre dans la salle. Deux filles anglophones et quatre mecs parmi lesquels un ou deux baragouinant l'anglais.
Ça parle fort, en anglais et en français. Et surtout ça s'amuse. Mes parents, mes soeurs et moi avions l'air d'avoir des balaies dans le cul à manger sans rien dire. Je me dois d'ajouter toutefois qu'il est difficile de discuter avec le brouhaha que ça faisait à côté de nous.
Je m'intéresse alors plus particulièrement à un des Français quand je comprends que ça tartine sévère. Gueule d'ange, 25 ans environ, cheveux mi-longs châtains clair, habillé décontracté avec un polo Lacoste azur bien porté (c'est la première fois que je vois ça), un pantalon blanc en lin, de belles chaussures noires, pas des k-shoes mais jolies quand même. Surtout il ressortait par sa présence et sa tchatche. Je n'ai pas vraiment fait attention aux autres gars mais ils m'avaient l'air bien neutres à côté.
Et voilà que ça démonstration de valeur avec le serveur (qui au passage avait l'air encore plus perdu), ça sexue à bloc avec le coup "des langues étrangères", pas très fin mais qui fait son effet quand même, et tout ce qu'il faut pour un bon PU.
Je me fait peut-être un film en imaginant que c'était un player, mais ça restait une idée séduisante et qui expliquait certaines choses. D'ailleurs je le salue si il est de passage et si ce n'est pas une chimère.
La morale : en présence de gens qui se sont bougé le cul pour sortir de la masse des couillons et quand cela se voit, on passe toujours une mauvaise soirée. Soirée plombée au restaurant et un goût amer qui reste longtemps après. Connaissant le forum, j'en avais le plus conscience et davantage le sentiment d'humiliation.
Quant à moi, il semble que cette expérience soit l'aiguillon me décidant à me bouger le train, ce qui va forcément passer par des ateliers voire un relooking et la recherche de l'argent pour les faire (question essentielle pour un ptit jeune comme moi).
Une barrière renversée ? Un palier franchi ? Un nouveau départ ? L'avenir le dira.
Ce récit sera celui d'un témoignage, témoignage qui pourrait très bien rentrer dans la partie Développement personnel. Je vous laisse juger. Témoignage qui n'a rien d'exceptionnel en soit mais que je souhaite tout de même raconter.
Commençons.
Cette scène s'est déroulée il y a environ une quinzaine de jours. Ma famille et moi étions montés sur Paris pour les vacances. Pressés de trouver un resto pour nous reposer d'une longue journée de marche dans les rues de la capitale, nous sommes rentrés dans un petit restaurant italien dans je ne sais plus quelle rue (manger italien à Paris alors que je viens du Sud-Est, quelle idiotie !).
Restaurant que je vous déconseille vivement, de part la nourriture qui n'a pas la senteur de l'Italie, et du service merdique, le serveur semblant complétement perdu. Mais là n'est pas le propos.
A peine avions-nous commandés qu'une bande d'huluberlus (l'impression première que j'ai eu) entre dans la salle. Deux filles anglophones et quatre mecs parmi lesquels un ou deux baragouinant l'anglais.
Ça parle fort, en anglais et en français. Et surtout ça s'amuse. Mes parents, mes soeurs et moi avions l'air d'avoir des balaies dans le cul à manger sans rien dire. Je me dois d'ajouter toutefois qu'il est difficile de discuter avec le brouhaha que ça faisait à côté de nous.
Je m'intéresse alors plus particulièrement à un des Français quand je comprends que ça tartine sévère. Gueule d'ange, 25 ans environ, cheveux mi-longs châtains clair, habillé décontracté avec un polo Lacoste azur bien porté (c'est la première fois que je vois ça), un pantalon blanc en lin, de belles chaussures noires, pas des k-shoes mais jolies quand même. Surtout il ressortait par sa présence et sa tchatche. Je n'ai pas vraiment fait attention aux autres gars mais ils m'avaient l'air bien neutres à côté.
Et voilà que ça démonstration de valeur avec le serveur (qui au passage avait l'air encore plus perdu), ça sexue à bloc avec le coup "des langues étrangères", pas très fin mais qui fait son effet quand même, et tout ce qu'il faut pour un bon PU.
Je me fait peut-être un film en imaginant que c'était un player, mais ça restait une idée séduisante et qui expliquait certaines choses. D'ailleurs je le salue si il est de passage et si ce n'est pas une chimère.
La morale : en présence de gens qui se sont bougé le cul pour sortir de la masse des couillons et quand cela se voit, on passe toujours une mauvaise soirée. Soirée plombée au restaurant et un goût amer qui reste longtemps après. Connaissant le forum, j'en avais le plus conscience et davantage le sentiment d'humiliation.
Quant à moi, il semble que cette expérience soit l'aiguillon me décidant à me bouger le train, ce qui va forcément passer par des ateliers voire un relooking et la recherche de l'argent pour les faire (question essentielle pour un ptit jeune comme moi).
Une barrière renversée ? Un palier franchi ? Un nouveau départ ? L'avenir le dira.