- Mar Aoû 12, 2008 1:43 pm
#55848
Qu'est-ce que vous conseillez comme revue ou site pour connaître la mode qui arrive ?
Sûr que dans Paris, il suffit de tourner dans les boutiques, mais dans une petit ville de province comme Bruxelles, on n'est jamais sur que les commerçants sont au courant
J'ai déjà essayé de me brancher sur quelques revues genre "Vogue homme" ou "Monsieur", mais j'ai toujours l'impression qu'on me présente des rock-star qui se sont mis un sac poubelle sur la tête ou des costumes sur mesure de Saville Road que je n'ai de toute façon pas les moyens de m'acheter.
Je suis pas très doué pour l'observation des objets et je dois toujours attendre qu'une mode batte son plein pour me dire "tiens, cette années, ce sont les chemises roses/bleues/vertes" Résultat, je suis toujours en retard d'une guerre. Au final, je sauve ma peau en restant dans le classique indémodable mais j'aimerais bien de temps en temps être chébran !
Sûr que dans Paris, il suffit de tourner dans les boutiques, mais dans une petit ville de province comme Bruxelles, on n'est jamais sur que les commerçants sont au courant
J'ai déjà essayé de me brancher sur quelques revues genre "Vogue homme" ou "Monsieur", mais j'ai toujours l'impression qu'on me présente des rock-star qui se sont mis un sac poubelle sur la tête ou des costumes sur mesure de Saville Road que je n'ai de toute façon pas les moyens de m'acheter.
Je suis pas très doué pour l'observation des objets et je dois toujours attendre qu'une mode batte son plein pour me dire "tiens, cette années, ce sont les chemises roses/bleues/vertes" Résultat, je suis toujours en retard d'une guerre. Au final, je sauve ma peau en restant dans le classique indémodable mais j'aimerais bien de temps en temps être chébran !
Au début des années soixante, la barbe était encore fasciste, en soixante-huit elle avait été contestataire, et à présent, elle devenait neutre et universelle, choix de liberté. La barbe a toujours été un masque (on se met une barbe postiche pour ne pas être reconnu), mais en ce début des années soixante-dix, on pouvait se camoufler derrière une vraie barbe. On pouvait mentir en disant la vérité, mieux, en rendant la vérité énigmatique et fuyante, car face à une barbe, on ne pouvait plus en déduire l'idéologie du barbu. Mais ce soir-là, la barbe resplendissait même sur les visages glabres de ceux qui, tout en ne la portant pas, laissaient comprendre qu'ils auraient pu la cultiver et n'y avait renoncer que par défi. (U. Eco)