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Modérateurs: animal, Léo

By Jack1991
#144458 L'histoire se répète.

Nouvelle rupture il y a 8 mois, digestion très lente. Il est temps de se reprendre en main, dépoussiérer " L'Homme idéal ", se mettre un énième pied au cul, et avancer.

D'un point de vue professionnel, retour il y a moins d'une semaine de Guyane, une mission mi-figue mi-raisin.
Jack, 22 ans désormais, jeune tireur d'élite.
By Jack1991
#144644 J'en ai fait du chemin depuis le début de ce journal. J'ai enfin trouvé ma voie, au sein de l'armée, même si pour certains, quelques contraintes du métier, paraissent insurmontables.

Mais quel bonheur, quand votre métier, enfin pour le coup ma spécialité, vous passionne, vous fait vous sentir tellement vivant.

Cependant j'éprouve d'autres besoins, notamment de changer certains aspects de ma vie personnelle, améliorer mon style de vie, arrêter de fréquenter des endroits de merde ( cf l'article de Stéphane), mieux utiliser mon argent.


Point de vue relationnel, je traine un peu ( beaucoup) sur adopteunmec.com. Voici un petit extrait d'un message d'une fille, 28 ans, prof d'anglais, avec qui j'accroche plutôt bien.

[quote]...Je dois dire que j'apprécie aussi de lire tes messages, tu donnes l'impression de vivre ta vie à fond comme moi et en même temps tu prends le temps de m'écrire et de soigner tes messages, et... ça marche tu m'intrigues et du coup j'ai hâte de te rencontrer

Comme quoi, prendre le temps de rédiger correctement ses messages, au moins du mieux possible, s'intéresser et rebondir à ce qu'elle vous dit, ça aide...
By Jack1991
#145124 Lost & Found

Côtoyer la mort, enfin celle des autres, les peu de fois où j’ai eu à le faire, ça ne m’a pas déranger plus que ça. Enfin je me comprend. Mais côtoyer la sienne, sa propre mort, ça transforme, ça fait réfléchir, ça fait peur.

C’était en décembre 2013, je suis à l’armée, mission en Guyane. Une bêtise, une voiture, une piste, le bord de piste, et en deux temps trois mouvements, me voilà sous le véhicule, écrasé sous ces centaines de kilos d’acier.

Un accident comme il y en a des centaines chaque années. Mais celui là c’est le mien, et la personne en difficulté c’est moi. Cage thoracique compressée, luttant pour chaque souffle, j’ai pensé plusieurs fois durant ces 1h30 d’attente que j’étais fini, que la fin était là.

Qu’est ce qu’elle était lourde cette voiture, dont un certain poids reposait sur mon épaule et le côté droit de mon buste. Mais pas plus lourde que toutes les pensées, et la réflexion que j’ai menées durant ces 1h30 d’attente.

Je ne suis pas l’homme que je devrais. Du moins pas celui que je voudrais, enfin je ne sais plus. L’acier m’écrase, j’ai de plus en plus de mal à respirer, de moins en moins d’air, une envie de mourir.

Je pense, je réfléchis, je subis, j’ai envie d’abandonner. Tant de questions; cette inspiration sera t’elle la dernière, vais-tenir, et ma vie? Et oui ma vie tiens, si elle se finit sous cette tôle froide et austère, qu’est ce que je vais laisser dans ce monde?

Une famille? Tout le monde en a une. Une femme? Depuis l’âge de 16 ans, je me suis évertué à faire fuir toutes celles qui m’ont jamais aimé. Consciemment ou pas, peu importe, toujours est il que je suis seul à cet instant. Et merde, il y a que ça dans la vie.

Il y a bien mon métier, tireur d’élite, mais je viens d’y accéder seulement, je ne suis pas foncièrement mauvais, mais vais-je laisser ma trace, quelque chose de durable? Non, non et non.

On en est là, j’ai l’impression d’être bien dans ma vie, mais sans dire que je ne suis rien, je suis tout au plus pas grand chose.Et c’est bien loin des ambitions que je nourris depuis aussi longtemps que je m’en souvienne.


J’ai survécu. Allez savoir pourquoi. J’en suis sorti dans un sale état. Mais j’étais là, vivant, et sur la route de l’hôpital, je me dit que j’ai laissé quelque chose sous cette voiture. Je me suis perdu dans ces pensées, qui négatives ou pas je ne sais plus, m’ont permis de tenir le coup, et d’au final ne presque pas me rendre compte que je suis ressorti aussi bleu qu’un personnage d’un dessin animé connu, et avec une sensibilité plus que réduite dans mon bras droit.

Sous cette voiture, sur ce sol d’une terre ocre, j’y ai perdu mon ancien moi, mes illusions, l’homme que je croyait être. Je ne me suis pas trouvé une nouvelle personnalité, mais plutôt une nouvelle voie, pour trouver cette homme que je veux être.

Je me suis ainsi perdu et trouvé. Lost & found. [quote]Je ne suis pas à la fin de ma vie, mais plutôt aux prémisses de ma nouvelle vie.

Jack1991.
By Jack1991
#146637 Depuis quelques mois, j'ai quelques relations plus ou moins suivies mais qui ne déboucheront - et j'en suis quasi sûr - sur rien ou pas grand chose.

Un petit nombre, mais bon quand même. Ces demoiselles - fuckfriends- sont;
--> Une étudiante en diététique aux formes généreuses - pas vraiment mon genre- mais orgasmique, passé la porte de sa chambre.
--> Une vendeuse en magasin de bricolage -sans ambition quelconque- mais avec des hanches fantastiques.
--> Une prof de 28 ans - 6 ans mon ainée-, une histoire assez récente, connectés sur notre amour de la nature, mais après un weekend ensemble, m'écrit une fois tous les trois jours, ne peut m'accorder qu'une demi-journée/weekend pour les deux prochaines semaines - conseil de classe approchant-. J'ai refusé il y a trois jours.


J'en ai profité pour passer trois jours à sillonner les routes de Vendée avec mon premier amour - en break avec son amoureux du moment-. Nous avons trempés quelques parures de draps d'hôtel. Pour ce qui suivent un peu " Californication", elle correspondrait à la " Karen" dans mon univers. C'est pas vraiment une obsession amoureuse, mais il y a un truc avec elle que je n'explique pas. On en revient toujours à se retrouver. Même 3 ans après. Au final c'est vrai que j'aime passer du temps avec ces filles, les relations sont claires, mais ça m'emmerde. Alors est ce que je consomme les filles comme un putain d'adolescent américain s'enfilerait des macdos? Peut-être. Mais je n'aime pas cette boulimie. Pour le reste, j'ai investi dans pas mal de séminaires. C'est passionnant, et ça m'amène à beaucoup réfléchir, sur des sujets d'ailleurs bien plus important que le constat mené ci-dessus. Mais ça, c'est une autre histoire.
By Jack1991
#146897 Quel bonheur ce site!
Du moins c'est plutôt une sorte de soulagement. D'apprendre à décrypter l'attitude des femmes, et donc flairer la suite des choses.
La prof que je côtoie, enfin que je voyais, car ne donnant plus que des nouvelles par intermittence et n'avait que peu de temps - soit disant étant débordée- souhaite je cite:

[quote]" Me parler de vive voix."


Vais-je me rendre à ce déjeuner de " rupture" - même si c'est un grand mot -, je verrais dimanche. Mais quel bonheur de l'avoir vu venir. Avant ça me serait tombé dessus, comme un piano d'une fenêtre d'immeuble, sans que je le sente venir.
By john dilinger
#147063 Je n'avais pas vu ce journal avant. J'aime bien sa simplicité.

Tu t'es posé beaucoup de questions, tu as trouvé ce qui bloquait, tu as avancé. Et tu continues.

Tes histoires ressemblent à des nouvelles de Kundera. C'est ce genre-là de récit de rencontre que j'apprécie.

Tu ne voudrais pas écrire comment tu les as rencontrées ?
By Jack1991
#147147 Je connais pas cet auteur, mais le compliment me va droit au coeur.
J'ai déjà écris quelque chose sur mes rencontres, enfin sur celle de mon premier amour. Ça traine dans mon disque dur.
Je vais en poster une partie.
By Jack1991
#147148 Je hais les premiers amours. Et les premiers amours vous haïssent aussi. Je vous vois, vous qui lisez ça, qui probablement êtes aussi dans cette spirale infernale qu’on nomme l’amour, me dire que non, l’amour n’est pas si horrible. Je la connais cette sensation. Oui, ces papillons dans le ventre comme disait l’autre en face de LA personne - oui parce que ne serait ce que pour un temps c’est LA personne - qui vous mettent à la fois en panique totale, et vous basculent cependant dans un émerveillement absolu. On est comme des enfants le jour de Noël, sachant pertinemment qu’un cadeau est là - et ça fait toujours plaisir un cadeau- mais au final se demandant si c’est le bon. Le cadeau souhaité. Mais vous avez raison, l’amour, c’est merveilleux.


C’est merveilleux car la vie paraît autre. Plus simple, plus jolie, plus folle. C’est comme si on avait chauffé la colle de vos semelles qui vous maintenaient les pieds sur terre telle un parpaing maintient un cadavre de la mafia au fond du fleuve. Pardon pour l’image, mais elle correspond. Quoiqu’il arrive, il ou elle, vous entraînera là où vous ne le souhaitiez pas vraiment. Mais peu importe, c’est aussi ça la magie. Ce doux parfum qu’il laisse sur vos draps, sur vos cols, l’accoutumance à son odeur. Bien loin de moi l’idée de s’appesantir sur l’acte sexuel en lui même mais ne nous cachons pas. Il ou elle est surement le meilleur amant que vous ayez jamais eu. Si tant est que vous en ayez eu un auparavant. Et oui premier amour ne veut-il pas dire premier amant? A une époque oui, mais dans celle où nous vivons, où réseaux sociaux et jeux vidéos ont remplacés poésie et bal du dimanche, permettez- moi d’en douter. Mais ceci est une autre histoire.

La notre, ou plutôt la mienne - oui qui c’est qui écrit- à commencé au lycée. Pas vraiment le lycée dont tout le monde rêve, pas américain pour un sou, ni même parfumé de la romance d’un navet au succès planétaire nommé « Twilight ». Un histoire somme toute banale, dans un endroit plutôt banal. Quoique…

L’endroit était joli. Un lycée de campagne, qui accueillait en son sein une équipe de football. Un internat, de grandes étendues de verdures séparant le bâtiment dédié aux cours de ce dernier, et voici notre décor planté. Pour 3 ans. C’est long vous me direz, et encore, je vous ai fait grâce de ne pas redoubler. Elle si par contre, une ou deux fois, je ne sais même plus.


Elle était belle. Constat criant de normalité. Mais c’est le cas. Bien qu’étant une demi-portion, avoisinant les 1m63, elle avait de long cheveux blonds comme les blés. Comme je me plaisait à lui dire quelques années plus tard, ses yeux,certes marrons, étaient vraiment très beaux. Elle avait un de ses regards qui vous transperce de sincérité, et des courbes vertigineuses. Nous n’étions qu’en seconde, très jeunes, mais déjà, je fantasmais de pouvoir la couvrir de caresses et de baisers. Elle était belle. Comme toutes filles, qui vous plaisent. Vous en croiserez, et moi aussi j’en suis persuadé, quelques une comme elle au fil des semaines qui vont suivre, mais moi je la trouvais spéciale. Elle l’était. Elle était aussi convoitée.


La plus convoitée de toutes. En même temps, les concurrentes à sa beauté n’étaient pas légion dans ce petit lycée de campagne. Mais entouré de jeunes mâles, pour la moitié hyper-sportifs au bagout indéniable, et aux styles impeccables hérités de la bourse de papa et maman, mes concurrents étaient un peu plus qu’une armée de 300 soldats. Bon peut être n’étaient ils pas autant, mais j’avais l’impression de me dresser contre un mur.

Je n’avais rien du quaterback - fini les allusions américaines- qui fait envie à toute les filles. Une allumette, la comparaison n’était pas flatteuse, mais idéale pour mon physique de l’époque. Grand fluet, des dents qui n’ont pas héritées d’un appareil dentaire comme tout le monde, j’avais toutefois hérité d’une superbe paires de yeux bleus. Comme ce bleu là, qu’on aperçoit sur des photos de mer exotique. Ouf, le constat n’est donc pas si alarmant. Ah si. Je suis loin d’être le meilleur de l’équipe, je suis assez turbulent, et ait été recruté par chance et du fait d’un énorme travail de ma personne. Des heures d’entraînement bien trop ennuyeuses pour être racontées afin de réussir mes tests d’entrées. Mais qu’importe, cette fille là je ne l’ai côtoyé qu’à la fin de l’année.

Je ne l’ai pas remarquée sur le tard, non. Elle m’est apparu comme un ange dès les premiers jours d’écoles, mais semblait si lointaine. Je m’adresse aux garçons normaux. Pas les séducteurs nés. On a tous eu à un moment de notre vie, un pincement dans notre coeur d’artichaut, pour une fille qui semblait si loin, au moins autant que la lune, qu’il paraissait impossible de lui parler, ou pire, ou mieux, d’imaginer la moindre chose avec elle. C’est ce qui s’est passé pour moi. Pendant de longs mois. Regarder les garçons populaires lui parler, regarder ses sous-vêtements qui dépassait pendant les cours - oui, on a 15 ans à cette époque, et on est pas forcément fins-, être le confident de leur fantasme d’être son LUI à elle. La vie d’un nombre incalculable de garçon d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Alors pourquoi l’écrire, et relater une histoire qui sent si bon le réchauffé, comme les restes du dimanche soir que votre mère vous servait.


Pas pour faire le message que tout est possible, si on a la force d’y croire. Pour ça il y a tous ces auteurs de livre de développement personnel disponible dans un rayon bien trop poussiéreux d’une librairie. Je l’écris, et j’espère qu’elle sera ma première lectrice si un jour cela sort de mon disque dur, car j’en ai besoin. Quelque chose a réveillé cette envie en moi d’arrêter de me conter mes propres histoires dans ma tête, d’utiliser ce semblant de talent, ou de folie, afin de coucher ces mots sur du papier. Pour créer quelque chose, m’en souvenir, je ne sais pas vraiment. Frôler la mort vous change. Je ne vous avez pas dit que la vie, c’est merveilleux? Ou peut être était ce l’amour.

Flash back. Retour en seconde. Ça y est, la sonnerie vous appelant en cours résonne de nouveau en vous? Je peux donc poursuivre. L’année s’écoule donc lentement, très lentement. Les bulletins trimestriels faisant de moi un cancre arrivent les uns après les autres, je ne réussi pas vraiment en sport, effectue les quatre cents coups du lycéen basique et infantile, et nous voici propulsé en fin d’année.

A une époque où passé 14h, le soleil dépose sur votre peau une chaleur lancinante qui vous donne envie de tout, sauf d’écouter le prof. C’est a cette époque que j’ai commencé à lui parler. C’était il y a des années, et au risque de passer pour un con, je ne me souviens que vaguement - ok pas du tout- quels ont été nos premiers mots, nos premiers échanges de sms. Je vivais simplement un rêve éveillé, et des rêves, on en garde souvent que le meilleur, le plus croustillant, le plus enivrant. Il y a juste une petite coquille qui subsiste. Dans sa tête à elle, la case «  Lui », homme, petit copain, amour, était occupé. Demi déception pour le grand timide que j’étais qui de toute façon était vachement heureux de ne serait ce que lui parler. Vachement, il n’est pas beau ce mot, mais me rappelle l’amour vache, que nous vivrons des années plus tard.

De facto, j’étais plus ce qu’on appelle un meilleur ami gay, un confident, qu’un prétendant fièrement assumé. C’était pas grave elle me parlait, elle, plongeait ses yeux marrons dans les miens. Je sentais presque son parfum. Elle ne le laissait pas toute suite sur moi, pas plus que dans mes draps mais ça me suffisait, j’étais en contact avec. Et souvent. Un rêve bleu.


Son apollon à elle, était un garçon à problème. Interné ou emprisonné, je ne sais plus, Toujours est il qu’il n’était pas là. Il jouait le LUI. J’étais sa présence. Ça me suffisait. Au début du moins. Comme toutes les bonnes choses, enfin non, toutes les choses normales, il y a une fin à l’année scolaire. J’était à une centaine de kilomètres du domicile familial, et cette promesse, qu’on appelle vacances d’été qui nous tendait les bras, sonnait en moi comme la fin malheureuse d’un film. On passa les dernières semaines de cours les plus merveilleuses de ma vie. Notamment un moment. Celui où j’ai posé la premières fois mes mains sur elle.


Le soleil brille, les oiseaux chantent, tout est parfait. Un groupe d’ami allongés dans l’herbe, discutant de tout et de rien, le décor est planté. il ne manquait plus que cet demande d’un massage, théorème assez maladroit pour démontrer que l’on a envie des mains de l’autre sur notre corps, notre peau. Quel pied ! Pardon, ce n’est qu’un massage, mais cette peau, la première à me faire vibrer comme ça, était si douce, si parfumée… J’étais bel et bien au niveau zéro de la moindre relation amoureuse, mais j’étais déjà éperdument amoureux. Quelle merveille l’amour!


Mais vint les au revoir, les envies de déjà se revoir, le désir que ces deux mois passent à une vitesse folles. J’ai cru percevoir la même lueur dans ces yeux que les miens. L’envie de se jeter à son cou, l’embrasser tendrement, ne pas partir en vacances, rester enfermés dans cette après midi ensoleillée à jamais, tous les deux. Mais par pudeur, par peur, et aussi parce qu’au final elle avait quelqu’un, ce fut un au revoir à la fois plat et chaleureux, teinté du regret de ne pas avoir gouté à ses lèvres.


Elle m’envoutait, réellement. J’ai passé les semaine suivantes à entretenir une correspondance avec elle. A se raconter nos journées, même si elle était vides, s’appeler sans motif. A mi chemin entre une romance démoniaque et une amitié indéfectible.


Je hais les lundis. Mais pas les dimanches. C’était un dimanche. Une demande de discussion instantanée émanant d’elle. Sans la fraicheur habituelle. Elle avait des problèmes, besoin de moi. N’étais je pas son meilleur ami après tout? Je passe les détails d’une discussion pour le moins sordide d’une jeune femme à bout de souffle, ayant tous nos pèriodes plus ou moins noires, pour me rappeler d’une phrase de cette conversation. Ou plutôt ma réponse. qui scella, les trois prochaines premières belles années de ma vie. A son souhait et sa constatation d’abandonner la vie et que personne ne la regretteraient, je lui ai répondu, et je lui répondrais la même chose s’il fallait recommencer: «  Moi je te regretterais. Parce que je t’aime. »


Il y a de ces réponses simples et pleines d’amour qui change une vie, et avec le recul et mon expérience actuelle des femmes, je ne sais même pas pourquoi ça à marché. Mais ça a été le cas, et ça à plutôt bien marché. En pleine période estivale, nous avons convenu que je l’inviterais aux vacances familiales, peu importe si c’est la première fois que nous nous voyons en tant que couple. Je savais que ça irais, j’en étais intimement persuadé. J’étais au dessus des nuages, rempli de bonheur, que ce petit ange aux cheveux blond soit mien. Du moins pour un temps. Car je vous l’ai dit je hais les premiers amours. Tellement de souvenirs, de belles années, de sensations incomparables. Des rires, des pleurs, des larmes, des griffures, des paris. J’ai cru que ce serait le pari d’une vie. Je me suis trompé. Mais ça m’a tenu, vivant, émerveillé. Elle m’a rendu fou, un peu plus homme, un peu plus amour. D’ailleurs, n’est ce pas merveilleux l’amour? Mais ça ne dure pas.
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By Jérém
#147157 J'ai lu jusqu'au bout ce pavé et d'une seul traitre. Bravo tu m'as captivé du début à la fin !
En fait, je sais pas si c'est la musique que j'écoute ou ton texte, peut être les deux mais plein de souvenir remonte à la surface du coup :?

Je me reconnais parfaitement bien à travers les premiers posts de ton journal. Un peu maladroit et pas réellement sur de moi qui essaye tout de même.

Et Wu-weï à mis le point sur le pourquoi du comment et je comprend mieux pourquoi j'ai envie ou pas d'y aller et d'où vient cette peur.

[quote="wu-weï"]Quand on reste bloqué par la peur ou une apréhension, bien souvent, c'est que le rapport entre la peur et le bénéfice est (ou semble) favorable à l'écoute de la peur.
=> Le confort que procure l'inaction est supérieur au plaisir lié à la prise de risque (ou l'image que l'on a de la prise de risque - la notion de risque étant toute relative).

=> Si l'excitation de la pensée du plaisir devient supérieure à la peur de passer à l'action, alors on passe à l'action.

Après, on peut attendre que l'excitation du plaisir à venir vienne toute seule ou de l'extérieur.

C'est là qu'entre en ligne de compte la volonté.
Le plaisir est parfois de gagner quelques centimètres de terrain par rapport à sa peur fût-ce au prix d'un rateau, d'un échec, qui sera une petite victoire sur soi, mais une victoire tout de même.

Et puis échouer (même partiellement) c'est apprendre à s'y faire, à le relativiser.
Je crois que, d'une manière générale, ceux qui réussisent le mieux sont aussi ceux qui gèrent le mieux l'échec.
Du coup, ils essayent, réessayent et finissent par arriver.
By Jack1991
#147474 Merci :)

Wu-weï a mis en exergue un point un important lorsque l'on débute. Ne pas se concentrer sur la peur, mais le plaisir qu'on peut ressortir de telle ou telle action. Stéphane aussi en parle aussi dans un de ses séminaires. Agir en plaisirologue.

Après un mois et demi d'arrêt de travail pour fracture de l'omoplate, ça fait une petite semaine que je suis de retour au boulot. Désormais il faut me reconstruire une condition physique digne de ce nom, indispensable dans mon métier. Je vais donc me concentrer là dessus pour les semaines à venir.