- Sam Mai 26, 2007 3:42 pm
#7228
Hé bien, rendez-vous était pris d’aller au Plaza pour un after, jeudi soir, avec Heidoji. On y a croisé d’ailleurs deux autres collègues, plus tard.
Alors on arrive vers 20 h en salle, déjà bondée, et enfumée. On commence par grailler, pendant qu’il est encore possible de circuler, puis on fait un tour d’horizon de la salle ; puis on se place sur le balcon du fond pour avoir une vue d’ensemble. Au départ, aaargl ! Mauvaise impression : une foule compacte qui danse et se tortille, bonjour pour aborder, un vacarme monstrueux… On croise alors les deux autres compères susnommés, l’un d’eux nous parle d’un article (je crois) d’Angelo, sur les afterwork, les mailcloses (pas tout compris avec le boucan) puis nous souhaite bonne chance.
On se décide à bouger, parce que là, on était bien partis pour rien foutre… Je propose qu’on aille du côté du comptoir du bar, avec de la chance, il y aura moins de monde et moins de bruit. Là, Heidoji me désigne un groupe de deux filles accoudées, une brune, et une blondinette très mignonne, qui porte des lunettes qui me font penser à celles des relookings Spike.
J’ai les pieds coulés dans le béton, le cerveau vide d’idées, puis Heidoji, souriant, me donne un coup de pied au cul verbal : « Arrête de te chercher des excuses ! »
Bon, finalement, j’y vais (soyez un peu indulgents, je débute dans cette discipline infernalement difficile, même quand elles nous facilitent le travail). Voilà ce que ça donne, dans les grandes lignes, car je n’ai pas une mémoire eidétique :
(J’arrive au comptoir, et je n’ai pas la moindre idée en tête) :
Moi _ Bonsoir.
Blondinette _ Bonsoir (petit sourire)
M _ Vous connaissez des endroits bien pour sortir sur Paris, avec mes potes ?
B _ Partout, sauf ici
J’arrive pas à interpréter ses sourires. signe d'intérêt ou pas signe d'intérêt ? Humm… Bon, puisque je suis au comptoir, autant commander à boire, mais je ne trouve pas d’amorce génial…
M _ Ils sont comment les cocktails ici ? (c’est nuuul…)
B _ xxx (pas compris avec le bruit) xx. Mais je n’ai pas réussi à me bourrer la gueule (gros sourire).
M _ Tu vas souvent à des after works ? (aïe aïe aïe…)
B _ Ca m’arrive… (pas très enthousiaste. S’ennuie en soirée ? j’sais pas…)
Quelques répliques que j’ai oublié (à propos de l’open bar, je crois), puis commençant à m’éloigner, elle me serre la main avec un air faussement sérieux. Fin du premier round.
Mi-temps : après avoir donné un peu à boire à mes pompes, je m’éloigne. Heidoji est mi figue, mi raisin. Je continue, ou pas ? Ca m’emmerde de ne pas tenter de finir… Bon, une fois le verre vide, ça me donne un prétexte pour retourner la voir.
Deuxième round : Blondinette se tourne vers moi quand je reviens au comptoir, je pose mon verre vide, elle a un petit sourire.
M _ Dis-moi, pourquoi les filles n’osent pas draguer les mecs qui leur plaisent ? (copyright Spike)
B (me penchant pour l’entendre, elle me kinote le bras et l’épaule) _ Mais en Europe du Nord, c’est très fréquent ! En Finlande, en Suède ! (gros sourire)
M _ Oui, mais là on est à Paris. (bordel, je ne suis pas inspiré... Je note de gros sourires de sa part à chaque blanc ( ?! ))
B _ Alors, je penserai à toi !(s’agrippe à nouveau quand je me penche, foutue sono qui me bousille les oreilles)
Bon… Avisant la brunette, je dis à Blondinette :
M _ Vous êtes sœurs ?
B _ Non, pourquoi ?
M _ Vous avez l’air de bien vous entendre.
B _ En fait, on s’aime entre filles ! puis, sérieuse : tu es un V.I.P ?
M _ Non, en fait, je suis illustrateur. Et toi, tu fais quoi dans la vie (merde, je n’ai pas osé rajouter «à part sourire aux beaux garçons ?»)
B _ (sourires) à ton avis ?
M _ Laisse moi deviner… Tu es esthéticienne.
B _ (interloquée, puis morte de rire) Mais non ! Je ne me maquille pas, et je passe à peine 5 minutes devant ma glace, le matin !
M _ Hmm… Alors ?
B _ En fait, je suis escorte-girl (et bim ! encore un petit coup de patte sur la truffe)
M _ ??!!
B _ (gros sourire) Mais oui, je suis escorte-girl, pour me payer mes études !
M _ C’est vrai que ça rapporte plus que secrétaire.
B _ Bon, je suis juste étudiante, en fait.
M _ Et tu étudies quoi ? (ouuh, j’ai du mal en impro)
B _ xxx (rien compris de ce qu’elle me hurle aux oreilles) pratiquement à chaque réplique, elle me tient par l’épaule et le bras.
Heidoji s’est rapproché, et pendant que Blondinette papote avec Brunette (qui me laisse le champ libre, décidément, la chance me sourit ce soir), bref topo de ma part. C’est là qu’il me souffle une idée géniale : " propose lui de lui faire son portrait. "
Me retournant vers Blondinette, qui est tout sourire :
M _ Comme je suis dessinateur, ça te dirait que je te fasse ton portrait ?
B _ Oui ! Encore que je préfèrerais une caricature . (pourquoi ça ne m’étonne pas ?)
M _ Alors, on peut arranger tes cheveux comme ça (je lui dégage le front, elle se laisse faire avec une moue amusée).
B _ Je crois que je les préfère comme ça (se ramène une mèche qui lui cache plus ou moins le visage).
M _ Je vais avoir besoin de ton mail, pour prendre rendez-vous.
B _ D’accord !
M _ Tu as un stylo ? (Blondinette farfouille dans son sac, pendant que je cherche un bout de papier sur le comptoir dégueulasse, mais il n’y a que des cartes de visite du Plaza baignant dans des flaques de cocktail. Ils n'ont pas d'éponges, au PLaza? )
B _ Je n’ai pas de stylo (regarde à droite à gauche).
Je demande un stylo à Heidoji (bon sang, je suis dessinateur, et je n’ai pas de stylo sur moi !) qui propose de tout noter sur son portable. Blondinette donne son mail, vérifie.
Puis, bien droite, elle me serre la main, avec un air faussement sérieux.
M _ C’est quoi, ton petit nom ?
B _ Tout est dans le mail (oui, erreur de ma part : quand l’affaire est conclue, chacun prend ses distances, c’est la règle).
Blondinette s’en va ensuite en salle avec ses deux copines (au final, elles étaient venues à trois). Elles ont probablement quittées le Plaza peu après car on ne les a pas croisées. On refait donc un tour en salle de danse, que je regarde Heidoji à l’œuvre. Décidément trop blindé (vacarme infernal, on crève de chaud, il faut s’époumoner pour s’entendre). Heidoji aborde une brunette mignonne, mais décidément, le terrain est difficile (j’étais à moins de 2 m derrière lui et je n’entendais absolument rien à ses openers… Et en se déplaçant, il faut veiller à ne pas marcher sur les rares places assises, sans se faire bousculer par ceux qui se tortillent). La HSE de service continue de se trémousser debout sur l’estrade du fond, pour qu’on l’admire. Mais ça sert à quoi, l’admiration, si on ne vous séduction pas ?
Si j’ai bonne mémoire, c’est au retour vers le comptoir, puisque c’est plus calme et à priori plus dispo, qu’on recroise nos deux confrères. Ils en ont marre, et décident d’aller dans un bar du 18ème, plus calme. Nous, on reste encore un peu au Plaza, j’aimerais bien voir Heidoji en action. Je lui demande un moment si ce serait envisageable, si je recroise Blondinette, de lui causer avant de partir ?
" _ Non, non ! Tu donnerais l’impression de t’accrocher. Si tu la recroises, fais lui un petit signe de la main, pas plus ! "
C’est vrai, les workshops sont très clairs là-dessus : quand on a conclu, chacun s’en va de son côté.
Vers 23 h 00, on s’en va. On n’est pas les seuls, d’ailleurs.
_______________________________________________________________
Petit débriefing :
- Bon, je le saurais pour la prochaine fois, en attendant d’avoir un portable (il m’en faudra de toutes manières un pour le boulot), prévoir un stylo ! Les filles n’en n’ont pas systématiquement.
- La séduction est une discipline ardue, difficile, et ça me force le respect, une fois de plus, en pensant aux "grand séducteur". Avant de parvenir à leur niveau, quelles tartes à la crème ils ont dû encaisser pendant leur parcours ! Combien d’heures de pratique avant de maîtriser le sujet ?
Mais si c’était facile, franchement, où serait l’intérêt ?
- Ce que nous serine Spike est exact : si la fille est intéressée, elle vous facilite le travail, quitte à carrément vous séduire puisque ça a été le cas, à ce que m’a dit Heidoji.
- L’intérêt d’aller draguer avec un ami plus expérimenté, surtout quand on débute sur cette route difficile, c’est la motivation mutuelle d’une part ; et qu’au besoin, il vous botte le cul, d’autre part. En plus, comme il observe la prestation, il peut au besoin souffler une bonne ouverture (le coup de proposer à la fille de lui faire son portrait, terrible ! Exactement ce qui me manquait pour conclure).
- Les killer fringues sont un atout indéniable, Spike a raison de nous asticoter avec ça. C’est suffisamment difficile comme ça, alors si on y va sapé comme une merde…
D’après Heidoji, ça semble bon signe. Pour la suite, après débriefing, il serait mieux d’envoyer un mail à Blondinette dans un délai de 2 jours (comme il faut switcher le week-end, envoyer ledit mail le dimanche, à 20 h00). Une intro funny en rapport avec l’open final, et proposer direct un rendez-vous.
Si le rendez-vous se confirme et se passe bien, Heidoji me conseillait d’y aller les mains libres. Comme je ne pigeais pas, il me précise d’y aller sans calepin, ni rien, la caricature pouvant être un prétexte pour l’amener chez moi… De toutes façons, j’envisageais le mail dans l’unique but de dater.
_______________________________
Les after work, donc :
Les - : le bruit, infernal. Et la fumée de clope, mes killer fringues sont passées au lavage le lendemain. Et pourquoi perdent-ils/elles tant de temps à danser et picoler ? Ca ne facilite pas du tout pour aborder… Trop d’agitation.
Les + : hmm, si votre ami vous seconde (je dis ça pour ceux qui débutent), que la chance vous sourit, on peut éventuellement faire des rencontres sympa.
Mais, que c’est difficile.
Voili.
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Où est-ce qu'elles sont, les petites cocottes?!
Latex (LMDMF)
Alors on arrive vers 20 h en salle, déjà bondée, et enfumée. On commence par grailler, pendant qu’il est encore possible de circuler, puis on fait un tour d’horizon de la salle ; puis on se place sur le balcon du fond pour avoir une vue d’ensemble. Au départ, aaargl ! Mauvaise impression : une foule compacte qui danse et se tortille, bonjour pour aborder, un vacarme monstrueux… On croise alors les deux autres compères susnommés, l’un d’eux nous parle d’un article (je crois) d’Angelo, sur les afterwork, les mailcloses (pas tout compris avec le boucan) puis nous souhaite bonne chance.
On se décide à bouger, parce que là, on était bien partis pour rien foutre… Je propose qu’on aille du côté du comptoir du bar, avec de la chance, il y aura moins de monde et moins de bruit. Là, Heidoji me désigne un groupe de deux filles accoudées, une brune, et une blondinette très mignonne, qui porte des lunettes qui me font penser à celles des relookings Spike.
J’ai les pieds coulés dans le béton, le cerveau vide d’idées, puis Heidoji, souriant, me donne un coup de pied au cul verbal : « Arrête de te chercher des excuses ! »
Bon, finalement, j’y vais (soyez un peu indulgents, je débute dans cette discipline infernalement difficile, même quand elles nous facilitent le travail). Voilà ce que ça donne, dans les grandes lignes, car je n’ai pas une mémoire eidétique :
(J’arrive au comptoir, et je n’ai pas la moindre idée en tête) :
Moi _ Bonsoir.
Blondinette _ Bonsoir (petit sourire)
M _ Vous connaissez des endroits bien pour sortir sur Paris, avec mes potes ?
B _ Partout, sauf ici
J’arrive pas à interpréter ses sourires. signe d'intérêt ou pas signe d'intérêt ? Humm… Bon, puisque je suis au comptoir, autant commander à boire, mais je ne trouve pas d’amorce génial…
M _ Ils sont comment les cocktails ici ? (c’est nuuul…)
B _ xxx (pas compris avec le bruit) xx. Mais je n’ai pas réussi à me bourrer la gueule (gros sourire).
M _ Tu vas souvent à des after works ? (aïe aïe aïe…)
B _ Ca m’arrive… (pas très enthousiaste. S’ennuie en soirée ? j’sais pas…)
Quelques répliques que j’ai oublié (à propos de l’open bar, je crois), puis commençant à m’éloigner, elle me serre la main avec un air faussement sérieux. Fin du premier round.
Mi-temps : après avoir donné un peu à boire à mes pompes, je m’éloigne. Heidoji est mi figue, mi raisin. Je continue, ou pas ? Ca m’emmerde de ne pas tenter de finir… Bon, une fois le verre vide, ça me donne un prétexte pour retourner la voir.
Deuxième round : Blondinette se tourne vers moi quand je reviens au comptoir, je pose mon verre vide, elle a un petit sourire.
M _ Dis-moi, pourquoi les filles n’osent pas draguer les mecs qui leur plaisent ? (copyright Spike)
B (me penchant pour l’entendre, elle me kinote le bras et l’épaule) _ Mais en Europe du Nord, c’est très fréquent ! En Finlande, en Suède ! (gros sourire)
M _ Oui, mais là on est à Paris. (bordel, je ne suis pas inspiré... Je note de gros sourires de sa part à chaque blanc ( ?! ))
B _ Alors, je penserai à toi !(s’agrippe à nouveau quand je me penche, foutue sono qui me bousille les oreilles)
Bon… Avisant la brunette, je dis à Blondinette :
M _ Vous êtes sœurs ?
B _ Non, pourquoi ?
M _ Vous avez l’air de bien vous entendre.
B _ En fait, on s’aime entre filles ! puis, sérieuse : tu es un V.I.P ?
M _ Non, en fait, je suis illustrateur. Et toi, tu fais quoi dans la vie (merde, je n’ai pas osé rajouter «à part sourire aux beaux garçons ?»)
B _ (sourires) à ton avis ?
M _ Laisse moi deviner… Tu es esthéticienne.
B _ (interloquée, puis morte de rire) Mais non ! Je ne me maquille pas, et je passe à peine 5 minutes devant ma glace, le matin !
M _ Hmm… Alors ?
B _ En fait, je suis escorte-girl (et bim ! encore un petit coup de patte sur la truffe)
M _ ??!!
B _ (gros sourire) Mais oui, je suis escorte-girl, pour me payer mes études !
M _ C’est vrai que ça rapporte plus que secrétaire.
B _ Bon, je suis juste étudiante, en fait.
M _ Et tu étudies quoi ? (ouuh, j’ai du mal en impro)
B _ xxx (rien compris de ce qu’elle me hurle aux oreilles) pratiquement à chaque réplique, elle me tient par l’épaule et le bras.
Heidoji s’est rapproché, et pendant que Blondinette papote avec Brunette (qui me laisse le champ libre, décidément, la chance me sourit ce soir), bref topo de ma part. C’est là qu’il me souffle une idée géniale : " propose lui de lui faire son portrait. "
Me retournant vers Blondinette, qui est tout sourire :
M _ Comme je suis dessinateur, ça te dirait que je te fasse ton portrait ?
B _ Oui ! Encore que je préfèrerais une caricature . (pourquoi ça ne m’étonne pas ?)
M _ Alors, on peut arranger tes cheveux comme ça (je lui dégage le front, elle se laisse faire avec une moue amusée).
B _ Je crois que je les préfère comme ça (se ramène une mèche qui lui cache plus ou moins le visage).
M _ Je vais avoir besoin de ton mail, pour prendre rendez-vous.
B _ D’accord !
M _ Tu as un stylo ? (Blondinette farfouille dans son sac, pendant que je cherche un bout de papier sur le comptoir dégueulasse, mais il n’y a que des cartes de visite du Plaza baignant dans des flaques de cocktail. Ils n'ont pas d'éponges, au PLaza? )
B _ Je n’ai pas de stylo (regarde à droite à gauche).
Je demande un stylo à Heidoji (bon sang, je suis dessinateur, et je n’ai pas de stylo sur moi !) qui propose de tout noter sur son portable. Blondinette donne son mail, vérifie.
Puis, bien droite, elle me serre la main, avec un air faussement sérieux.
M _ C’est quoi, ton petit nom ?
B _ Tout est dans le mail (oui, erreur de ma part : quand l’affaire est conclue, chacun prend ses distances, c’est la règle).
Blondinette s’en va ensuite en salle avec ses deux copines (au final, elles étaient venues à trois). Elles ont probablement quittées le Plaza peu après car on ne les a pas croisées. On refait donc un tour en salle de danse, que je regarde Heidoji à l’œuvre. Décidément trop blindé (vacarme infernal, on crève de chaud, il faut s’époumoner pour s’entendre). Heidoji aborde une brunette mignonne, mais décidément, le terrain est difficile (j’étais à moins de 2 m derrière lui et je n’entendais absolument rien à ses openers… Et en se déplaçant, il faut veiller à ne pas marcher sur les rares places assises, sans se faire bousculer par ceux qui se tortillent). La HSE de service continue de se trémousser debout sur l’estrade du fond, pour qu’on l’admire. Mais ça sert à quoi, l’admiration, si on ne vous séduction pas ?
Si j’ai bonne mémoire, c’est au retour vers le comptoir, puisque c’est plus calme et à priori plus dispo, qu’on recroise nos deux confrères. Ils en ont marre, et décident d’aller dans un bar du 18ème, plus calme. Nous, on reste encore un peu au Plaza, j’aimerais bien voir Heidoji en action. Je lui demande un moment si ce serait envisageable, si je recroise Blondinette, de lui causer avant de partir ?
" _ Non, non ! Tu donnerais l’impression de t’accrocher. Si tu la recroises, fais lui un petit signe de la main, pas plus ! "
C’est vrai, les workshops sont très clairs là-dessus : quand on a conclu, chacun s’en va de son côté.
Vers 23 h 00, on s’en va. On n’est pas les seuls, d’ailleurs.
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Petit débriefing :
- Bon, je le saurais pour la prochaine fois, en attendant d’avoir un portable (il m’en faudra de toutes manières un pour le boulot), prévoir un stylo ! Les filles n’en n’ont pas systématiquement.
- La séduction est une discipline ardue, difficile, et ça me force le respect, une fois de plus, en pensant aux "grand séducteur". Avant de parvenir à leur niveau, quelles tartes à la crème ils ont dû encaisser pendant leur parcours ! Combien d’heures de pratique avant de maîtriser le sujet ?
Mais si c’était facile, franchement, où serait l’intérêt ?
- Ce que nous serine Spike est exact : si la fille est intéressée, elle vous facilite le travail, quitte à carrément vous séduire puisque ça a été le cas, à ce que m’a dit Heidoji.
- L’intérêt d’aller draguer avec un ami plus expérimenté, surtout quand on débute sur cette route difficile, c’est la motivation mutuelle d’une part ; et qu’au besoin, il vous botte le cul, d’autre part. En plus, comme il observe la prestation, il peut au besoin souffler une bonne ouverture (le coup de proposer à la fille de lui faire son portrait, terrible ! Exactement ce qui me manquait pour conclure).
- Les killer fringues sont un atout indéniable, Spike a raison de nous asticoter avec ça. C’est suffisamment difficile comme ça, alors si on y va sapé comme une merde…
D’après Heidoji, ça semble bon signe. Pour la suite, après débriefing, il serait mieux d’envoyer un mail à Blondinette dans un délai de 2 jours (comme il faut switcher le week-end, envoyer ledit mail le dimanche, à 20 h00). Une intro funny en rapport avec l’open final, et proposer direct un rendez-vous.
Si le rendez-vous se confirme et se passe bien, Heidoji me conseillait d’y aller les mains libres. Comme je ne pigeais pas, il me précise d’y aller sans calepin, ni rien, la caricature pouvant être un prétexte pour l’amener chez moi… De toutes façons, j’envisageais le mail dans l’unique but de dater.
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Les after work, donc :
Les - : le bruit, infernal. Et la fumée de clope, mes killer fringues sont passées au lavage le lendemain. Et pourquoi perdent-ils/elles tant de temps à danser et picoler ? Ca ne facilite pas du tout pour aborder… Trop d’agitation.
Les + : hmm, si votre ami vous seconde (je dis ça pour ceux qui débutent), que la chance vous sourit, on peut éventuellement faire des rencontres sympa.
Mais, que c’est difficile.
Voili.
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Où est-ce qu'elles sont, les petites cocottes?!
Latex (LMDMF)