- Mer Déc 03, 2014 12:12 am
#160417
J'avais décidé de tenter une semaine de stage sportif à la mer dans un camping. Je voulais joindre l'utile à l'agréable: rencontrer des gens et faire du sport. Il était prévu une quarantaine de personnes et par chance le ratio fille garçon était proche de 1. Deux filles se détachèrent immédiatement du lot par leur beauté. L'une est blonde au yeux bleus écarlates, lèvres pulpeuses et teint de surfeuse mais froide et distante, complètement investie dans les activités prévues. L'autre a des grand yeux verts éclatants, un visage fin et régulier, un corps de sportive et d'un abord plus sympathique que la première. Je fini avec cette dernière à la fin du séjour.
Je suis encore novice dans l'art de la séduction active, qui entre en conflit avec ce que je suis.
J'ai pourtant réussi à la séduire sans que personne ne s'en rende compte (sauf elle
). Observation, patience et détachement ont été mes armes.
La séduire n'était pas mon objectif de vacances. Elle m'avait tapé dans l'oeil, certes, mais elle n'était pas mon obsession. ça a aidé.
Les premiers temps je me suis demander sous quel angle l'aborder. Il me semblait que nous n'avions rien en commun. Elle trainait souvent avec sa soeur et un ami à elles, très sympathique en passant. Sans préméditation je devins pote avec sa soeur puis son ami assez rapidement. En parallèle, le boute-en-train du séjour (qu'elle a vite apprécié) était totalement de mon côté. Il ne perdait jamais une occasion pour m'inclure dans ses blagues marrantes ou à vanter mes mérites. Il boostait ma cote dans le groupe sans que j'ai a ouvrir la bouche.
Les premiers signes d'intérêts mirent peu de temps à arriver. Je remarquais qu'elle était très attentive à mes rares prises de parole. Elle commençait aussi des petits chahuts avec moi à partir de rien. Je fus agréablement surpris. Je fixais donc mon attention sur elle.
J'initiais le premier contact physique, un soir alors qu'il faisait froid. je marchais à côté d'elle (un autre gars nous suivait à distance) elle se plaignit d'avoir froid. Je ne me précipitais pas. J'analysais. Cette plainte pouvait avoir deux significations:
-soit elle remplissait le silence par une simple constatation
-soit elle attendait quelque chose
J'optais pour le deuxième choix. Sans un mot, je la pris dans les bras pour la réchauffer. Premier contact physique qu'elle ne repoussa pas. Elle semblait même contente. L'autre gars qui marchait avec nous pensait me descendre en disant qu'un vrai gentleman lui aurait donné son manteau. Je lui répondit que je ne voulais pas car autrement j'aurais froid également. Elle était totalement d'accord avec moi. Je pensais "+1 pour moi". Plusieurs autres gars éméchés étaient sur elle à l'appeler "ma princesse", à vouloir la faire rire et à forcer le contact physique par des chatouilles. Je restais à distance. La lourdeur est à éviter et ce n'est pas mon style.
Avant de finir la soirée, je lui annonçais que j'allais m'allonger dans un transat pour admirer les étoiles. Je l'invitais. Elle fut emballée et voulu me rejoindre plus tard. J'y allais donc en premier en partant du principe qu'elle ne me rejoindrait pas pour éviter toute déception. Elle me rejoignit pourtant avec un duvet. C'est donc sur des transats individuels mais sous une couverture commune que nous avons parlé de nos vies pendant près d'une heure.
Tout ceci se déroula le deuxième soir seulement. ça s'annonçait très bien mais je gardais la tête froide.
J'étais souvent avec des personnes différentes et n'hésitais pas à passer du temps seul, peinard. Car j'ai appris que pour ne plus avoir peur d'être avec les autres il ne faut plus avoir peur d'être seul.
Un petit jeu du chat et de la souris s'ensuivit. Le chat évaluait ses chances de pouvoir attraper la souris et la souris faisait mine de ne pas voir le chat roder dans les parages.
Je me décidais à bondir suite à un nouveau signe d'intérêt. Toujours le même en vérité. Elle ne se contentait plus d'écouter ce que je disais, elle était carrément branchée sur ma fréquence vocale. Plusieurs fois je lançais des remarques auxquelles elle était seule à réagir.
J'attaquais donc un soir autour du feu. Il y avait bien sûr une guitare (dont je sais jouer) avec un guitariste heureusement peu charismatique. Il jouait et on chantait (je chantais plus fort et plus juste
). Je croyais sentir la main de ma cible, qui était toute près de moi. Je finis par la lui prendre doucement. Aussitôt elle serra ma main et commença à la caresser du bout des doigts. On resta ainsi un long moment à nous caresser mutuellement et à commencer l'exploration de nos corps malgré la proximité des gens du groupe. On ne se regardait même pas. Nos mains se baladaient comme animées de leur volonté propre.
A la fin de la soirée autour du feu, nous étions allongé, elle dans mes bras, silencieuse. A la fin de la nuit, on s'embrassa. Elle ne voulait plus me quitter. C'était délicieusement simple.
La journée suivante devait être la dernière du séjour. Compte tenu de la soirée précédente, je me permettais d'être plus proche avec elle et de jouer la complicité. Elle était réceptive.
Le soir, je lui fis comprendre de manière un peu maladroite que je voulais terminer le séjour en beauté. Elle me sauva la vie en me proposant d'aller seul avec elle à la plage. Une fois sur place je ne pu que la chauffer.
[quote]E: "c'est malin, maintenant j'ai envie de toi"
Mission accomplie. Elle ne voulait plus qu'on se sépare.
Le matin du départ. Nous étions comme un couple et l'affichions. Elle partait chez elle la première, à 600km de chez moi.
1h plus tard je reçus son premier sms.
J'étais zen, tranquille. Trop tranquille. J'avais envie de la revoir sans trop savoir comment j'allais m'y prendre. J'étais pourtant confiant.
La partie avait été trop simple. J'ai donc voulu tenter un mouvement dangereux. La relation à distance.
La chance ne sourit pas toujours aux audacieux...
En relisant mon récit je me rend compte qu'elle avait déjà une certaine attirance pour moi et que je n'ai fait que répondre à ses signes d'intérêt et à ses critères. Est ce que ça m'enlève du mérite ? Non. Si j'avais été un complet nigaud asexué elle se serait désintéressée. Elle m'avouera plus tard qu'elle était habituellement une "hard to get" mais qu'elle avait décidé de lacher prise pendant ces vacances. Tout n'est qu'une histoire de fenêtre d'opportunité.
Je suis encore novice dans l'art de la séduction active, qui entre en conflit avec ce que je suis.
J'ai pourtant réussi à la séduire sans que personne ne s'en rende compte (sauf elle
). Observation, patience et détachement ont été mes armes.La séduire n'était pas mon objectif de vacances. Elle m'avait tapé dans l'oeil, certes, mais elle n'était pas mon obsession. ça a aidé.
Les premiers temps je me suis demander sous quel angle l'aborder. Il me semblait que nous n'avions rien en commun. Elle trainait souvent avec sa soeur et un ami à elles, très sympathique en passant. Sans préméditation je devins pote avec sa soeur puis son ami assez rapidement. En parallèle, le boute-en-train du séjour (qu'elle a vite apprécié) était totalement de mon côté. Il ne perdait jamais une occasion pour m'inclure dans ses blagues marrantes ou à vanter mes mérites. Il boostait ma cote dans le groupe sans que j'ai a ouvrir la bouche.
Les premiers signes d'intérêts mirent peu de temps à arriver. Je remarquais qu'elle était très attentive à mes rares prises de parole. Elle commençait aussi des petits chahuts avec moi à partir de rien. Je fus agréablement surpris. Je fixais donc mon attention sur elle.
J'initiais le premier contact physique, un soir alors qu'il faisait froid. je marchais à côté d'elle (un autre gars nous suivait à distance) elle se plaignit d'avoir froid. Je ne me précipitais pas. J'analysais. Cette plainte pouvait avoir deux significations:
-soit elle remplissait le silence par une simple constatation
-soit elle attendait quelque chose
J'optais pour le deuxième choix. Sans un mot, je la pris dans les bras pour la réchauffer. Premier contact physique qu'elle ne repoussa pas. Elle semblait même contente. L'autre gars qui marchait avec nous pensait me descendre en disant qu'un vrai gentleman lui aurait donné son manteau. Je lui répondit que je ne voulais pas car autrement j'aurais froid également. Elle était totalement d'accord avec moi. Je pensais "+1 pour moi". Plusieurs autres gars éméchés étaient sur elle à l'appeler "ma princesse", à vouloir la faire rire et à forcer le contact physique par des chatouilles. Je restais à distance. La lourdeur est à éviter et ce n'est pas mon style.
Avant de finir la soirée, je lui annonçais que j'allais m'allonger dans un transat pour admirer les étoiles. Je l'invitais. Elle fut emballée et voulu me rejoindre plus tard. J'y allais donc en premier en partant du principe qu'elle ne me rejoindrait pas pour éviter toute déception. Elle me rejoignit pourtant avec un duvet. C'est donc sur des transats individuels mais sous une couverture commune que nous avons parlé de nos vies pendant près d'une heure.
Tout ceci se déroula le deuxième soir seulement. ça s'annonçait très bien mais je gardais la tête froide.
J'étais souvent avec des personnes différentes et n'hésitais pas à passer du temps seul, peinard. Car j'ai appris que pour ne plus avoir peur d'être avec les autres il ne faut plus avoir peur d'être seul.
Un petit jeu du chat et de la souris s'ensuivit. Le chat évaluait ses chances de pouvoir attraper la souris et la souris faisait mine de ne pas voir le chat roder dans les parages.
Je me décidais à bondir suite à un nouveau signe d'intérêt. Toujours le même en vérité. Elle ne se contentait plus d'écouter ce que je disais, elle était carrément branchée sur ma fréquence vocale. Plusieurs fois je lançais des remarques auxquelles elle était seule à réagir.
J'attaquais donc un soir autour du feu. Il y avait bien sûr une guitare (dont je sais jouer) avec un guitariste heureusement peu charismatique. Il jouait et on chantait (je chantais plus fort et plus juste
). Je croyais sentir la main de ma cible, qui était toute près de moi. Je finis par la lui prendre doucement. Aussitôt elle serra ma main et commença à la caresser du bout des doigts. On resta ainsi un long moment à nous caresser mutuellement et à commencer l'exploration de nos corps malgré la proximité des gens du groupe. On ne se regardait même pas. Nos mains se baladaient comme animées de leur volonté propre. A la fin de la soirée autour du feu, nous étions allongé, elle dans mes bras, silencieuse. A la fin de la nuit, on s'embrassa. Elle ne voulait plus me quitter. C'était délicieusement simple.
La journée suivante devait être la dernière du séjour. Compte tenu de la soirée précédente, je me permettais d'être plus proche avec elle et de jouer la complicité. Elle était réceptive.
Le soir, je lui fis comprendre de manière un peu maladroite que je voulais terminer le séjour en beauté. Elle me sauva la vie en me proposant d'aller seul avec elle à la plage. Une fois sur place je ne pu que la chauffer.
[quote]E: "c'est malin, maintenant j'ai envie de toi"
Mission accomplie. Elle ne voulait plus qu'on se sépare.
Le matin du départ. Nous étions comme un couple et l'affichions. Elle partait chez elle la première, à 600km de chez moi.
1h plus tard je reçus son premier sms.
J'étais zen, tranquille. Trop tranquille. J'avais envie de la revoir sans trop savoir comment j'allais m'y prendre. J'étais pourtant confiant.
La partie avait été trop simple. J'ai donc voulu tenter un mouvement dangereux. La relation à distance.
La chance ne sourit pas toujours aux audacieux...
En relisant mon récit je me rend compte qu'elle avait déjà une certaine attirance pour moi et que je n'ai fait que répondre à ses signes d'intérêt et à ses critères. Est ce que ça m'enlève du mérite ? Non. Si j'avais été un complet nigaud asexué elle se serait désintéressée. Elle m'avouera plus tard qu'elle était habituellement une "hard to get" mais qu'elle avait décidé de lacher prise pendant ces vacances. Tout n'est qu'une histoire de fenêtre d'opportunité.
