- Lun Avr 16, 2007 8:17 pm
#5285
Bonjour à tous.
Remind. 26 ans. timide en voie de guérison. Voici mon parcours.
Tout partait pourtant bien
Mon premier threesome à 16 ans en vacances, à 17 les sorties en boites avec des naturals plus agés, encouragé par la pression à aller arracher quelques numcloses.
Les premiers fcloses… l’audace de la jeunesse sans doute.
Et puis une fille, LA fille. relation longue d’environ 3 ans de 18 à 20 ans entrecoupée d’escapades (stupides avec le recul) qui s’achèvera ni d’elle ni de moi, mais dans l’au-delà…
De 21 à 22 ans et demi une pseudo-LTR d’un an et 4 mois à jouer le faux jerk blasé pour tenter de camoufler une ruine intérieure, mais plus dure sera la chute…
Lorsque tu la surprends en train de se faire closer par un autre et que tu arrives à bout de nerfs à cette inévitable conclusion, comme dirait Hiro dans Heroes :
« how do you stop an exploding man ? ».
A 23ans et quelques mois, après quelques voyages et une remise en forme, me retrouve par social network à mettre les pieds dans des soirées VIP.
Noyé entre fille et futilité, entre m’as tu vu, coke et cocus. Pratiquant la musique et la danse, terminant souvent au centre de la scène, à ramasser les contact visuel,
et les numéros de ces filles se disant pudiques mais secrètement obscènes…
Avant que j’ai pu m’en rendre compte, j’étais devenu un genre de dr jekyl et mr hyde : le mec miné qui trimballe son ego à raz du sol le jour, et qui la nuit se cache derrière
un social proof, un masque et son mètre 90 pour se conférer le statut de prix auprès de celles pour qui le paraître est une ligne de conduite et dont les bitchshield (et parfois les fringues)
sautent dès qu’on sort l’infinite.
Aussi vrai qu’à minuit cendrillon fini dans le cendrier, une fois l’effet du ONS passé, on est plus léger mais il reste ce goût amer au fond du palais…et le triste retour à la (banalité) réalité.
Dix de chutte...
Une grave blessure me prive de danse pendant longtemps, la vie change, les temps changent… mais malheureusement pas moi.
Et comme dit Spike : « on sait à quel point les filles aiment les mecs ringards ».
J’ai pris 10 ans dans la gueule et réalisé que mes sapes de saltimbanques ne me DHVaient plus mais bien au contraire me faisaient passer pour le carlton banks de la soirée...
en plus grand et plus ridicule!
Et lorsque j’ai mis les pieds dans ces boites de banlieue pour me ramasser sur des fille -25 de 19-20 piges caissières ou coiffeuses qui te sortaient l’artillerie anti-aérienne
d’une SHB au Bach, j’ai du m’éjecter d’urgence et mon ego est parti s’écraser dans la forêt de Clairefontaine avec aimé jacquet et l’équipe de France 1998…
A partir de là j’ai basculé tout doucement vers la rancœur et l’AFCisme, sans bouger les jambes, comme une anguille.
J’ai perdu pas mal d’amis ou de connaissances, perdu confiance, et j’ai glissé en friend-zone, relooké en mode Celio, petit boulot, vie calme de pantouflard.
Mon amie m’avait même dégotté sa sympathique copine bien Low Self Esteem pas farouche, et elle avait presque tout arrangé pour créer le genre de petit couple en santon
qu’on voit en haut des pièces montées. J’étais touchant en bon AFC, la larme au coin de l’œil j’y croyais c’était trop beau…
Evidement l’autre voulait juste se booster l’ego et lorsqu’elle m’a sorti :
« tu sais avant je croyais que tu étais quelqu’un d’inaccessible maintenant je t’ai tu es à moi pour la vie bla bla…» j’aurai du me méfier.
Mais j’étais empêtré dans une bouffonnerie sans bornes et j’allais le payer cher.
Le jour où elle à commencé à perdre tout intérêt parce que je n’étais plus un challenge, j’ai vu le truc m’échapper et là tout s’est emballé.
J’ai tout tenté : téléphone, sms, mail, lettres, fleurs, cadeaux. La totale…qui l’a fait décamper à toute allure. Non sans placer cette sympathique triplette:
« Je me suis engagé trop tôt, j’ai fait une connerie. Je ne te mérite pas mais ne change surtout pas».
Certains goûters font plaisir et d’autres moins…
Certains par hasard sont tombés sur FTS, par ce même hasard j’ai écopé du pire : doctissimo.
Evidement partir à la ramasse quand on est déjà en train de goûter le bitume en bas dans le caniveau après une fin de relation longue catastrophique, était aux antipodes
de la conception que je m’étais fait d’un bon nouveau départ dans la vie.
Heureusement comme celle-ci est parfois digne d’un film hollywoodien (si,si) il y a du happy end. J’ai ainsi au détour d’un forum de danse découvert la communauté ;
indirectement grâce au célèbre Papachar qui, soucieux du salut de l’espèce humaine devant un tel lâché d’ AFCs sauvages, décida de faire partager à tous l’excellente histoire de Bob le nice guy…
Et là évidemment c’est la grosse tartine en pleine face ! Direction FTS : la révélation.
Je passe des soirées jusqu'à pas d’heure à dévorer les FieldReports, à décortiquer la terminologie et à étudier les méthodes, me remémorant des dates de l’époque puis les revisualisant avec un œil neuf, décelant des bouts de game ou cherchant l’erreur.
De toute évidence une grosse remise en question s’impose, de grands changements en perspective…
Quelques tentatives de sarges par-ci par-là, en boite ou en pub, mais rien de concret ni de très concluant… l’inner AFC et ses habitudes ayant la vie dure.
Sans compter l’anti-killer look bien sur!
Je reprends l’apprentissage, à m’envoyer du De Angelo & compagnie jusqu'à en faire une overdose.
Et ce qui devait arriver arriva : beaucoup de choses à comprendre, à intégrer, tant de matériel, trop même : j’en perds le fil , noyé dans cet océan d’information.
Je nourris pourtant l’envie d’apprendre et la ferme intention de progresser.
Un soir je découvre le site de Spike. La pertinence de ses interventions sur FTS m’ayant mit la puce à l’oreille, j’apprécie la limpidité et le style de ses récit ainsi que la précision de ses conseils.
Je participe peu de temps après au séminaire Killer Look au cours duquel il confirme, dans une ambiance bon enfant et avec le sourire, le professionnalisme et le souci du détail qui le caractérise. Lors de l’after j’ai fait connaissance avec certains de ses « élèves ». Je n’ai pas eu le temps de parler avec tous, mais j’ai gardé une bonne impression et apprécié l’état d’esprit.
Malgré quelques égratignures
Aujourd’hui je suis vraiment dans une periode de recovery, à comprendre mes erreurs, à decrypter les raisons de l’echec, à essayer de retrouver l’essence des succès de ma jeunesse.
Mes objectifs peuvent paraître inhabituels, mais je suis plutôt orienté vers l’inner game et le développement personnel car j’ai vraiment l’intention d’en finir une fois pour toutes avec l’inner AFC, corriger des défauts (comme ne plus fusiller Spike du regard pendant les conférences lol), et résoudre des conflits intérieurs.
On pourrai penser que je fuis la séduction, mais c’est plutôt le fait d’avoir sargé sans la bonne méthode et surtout sans le bon état d’esprit qui m’ont fait prendre conscience de la nécessité de ne pas partir courir le 100m avec un boulet au pied (même si ça paraît évident).
J’ai compris pas mal de choses, fait le tri dans mes relations, avancé mais je sais que tout reste encore à (re)faire.
Je repars donc en quelque sorte à zéro, et prends le temps cette fois de faire les choses dans l’ordre.
Avant de prendre l’exacte mesure de la réalité…
Remind. 26 ans. timide en voie de guérison. Voici mon parcours.
Tout partait pourtant bien
Mon premier threesome à 16 ans en vacances, à 17 les sorties en boites avec des naturals plus agés, encouragé par la pression à aller arracher quelques numcloses.
Les premiers fcloses… l’audace de la jeunesse sans doute.
Et puis une fille, LA fille. relation longue d’environ 3 ans de 18 à 20 ans entrecoupée d’escapades (stupides avec le recul) qui s’achèvera ni d’elle ni de moi, mais dans l’au-delà…
De 21 à 22 ans et demi une pseudo-LTR d’un an et 4 mois à jouer le faux jerk blasé pour tenter de camoufler une ruine intérieure, mais plus dure sera la chute…
Lorsque tu la surprends en train de se faire closer par un autre et que tu arrives à bout de nerfs à cette inévitable conclusion, comme dirait Hiro dans Heroes :
« how do you stop an exploding man ? ».
A 23ans et quelques mois, après quelques voyages et une remise en forme, me retrouve par social network à mettre les pieds dans des soirées VIP.
Noyé entre fille et futilité, entre m’as tu vu, coke et cocus. Pratiquant la musique et la danse, terminant souvent au centre de la scène, à ramasser les contact visuel,
et les numéros de ces filles se disant pudiques mais secrètement obscènes…
Avant que j’ai pu m’en rendre compte, j’étais devenu un genre de dr jekyl et mr hyde : le mec miné qui trimballe son ego à raz du sol le jour, et qui la nuit se cache derrière
un social proof, un masque et son mètre 90 pour se conférer le statut de prix auprès de celles pour qui le paraître est une ligne de conduite et dont les bitchshield (et parfois les fringues)
sautent dès qu’on sort l’infinite.
Aussi vrai qu’à minuit cendrillon fini dans le cendrier, une fois l’effet du ONS passé, on est plus léger mais il reste ce goût amer au fond du palais…et le triste retour à la (banalité) réalité.
Dix de chutte...
Une grave blessure me prive de danse pendant longtemps, la vie change, les temps changent… mais malheureusement pas moi.
Et comme dit Spike : « on sait à quel point les filles aiment les mecs ringards ».
J’ai pris 10 ans dans la gueule et réalisé que mes sapes de saltimbanques ne me DHVaient plus mais bien au contraire me faisaient passer pour le carlton banks de la soirée...
en plus grand et plus ridicule!
Et lorsque j’ai mis les pieds dans ces boites de banlieue pour me ramasser sur des fille -25 de 19-20 piges caissières ou coiffeuses qui te sortaient l’artillerie anti-aérienne
d’une SHB au Bach, j’ai du m’éjecter d’urgence et mon ego est parti s’écraser dans la forêt de Clairefontaine avec aimé jacquet et l’équipe de France 1998…
A partir de là j’ai basculé tout doucement vers la rancœur et l’AFCisme, sans bouger les jambes, comme une anguille.
J’ai perdu pas mal d’amis ou de connaissances, perdu confiance, et j’ai glissé en friend-zone, relooké en mode Celio, petit boulot, vie calme de pantouflard.
Mon amie m’avait même dégotté sa sympathique copine bien Low Self Esteem pas farouche, et elle avait presque tout arrangé pour créer le genre de petit couple en santon
qu’on voit en haut des pièces montées. J’étais touchant en bon AFC, la larme au coin de l’œil j’y croyais c’était trop beau…
Evidement l’autre voulait juste se booster l’ego et lorsqu’elle m’a sorti :
« tu sais avant je croyais que tu étais quelqu’un d’inaccessible maintenant je t’ai tu es à moi pour la vie bla bla…» j’aurai du me méfier.
Mais j’étais empêtré dans une bouffonnerie sans bornes et j’allais le payer cher.
Le jour où elle à commencé à perdre tout intérêt parce que je n’étais plus un challenge, j’ai vu le truc m’échapper et là tout s’est emballé.
J’ai tout tenté : téléphone, sms, mail, lettres, fleurs, cadeaux. La totale…qui l’a fait décamper à toute allure. Non sans placer cette sympathique triplette:
« Je me suis engagé trop tôt, j’ai fait une connerie. Je ne te mérite pas mais ne change surtout pas».
Certains goûters font plaisir et d’autres moins…
Certains par hasard sont tombés sur FTS, par ce même hasard j’ai écopé du pire : doctissimo.
Evidement partir à la ramasse quand on est déjà en train de goûter le bitume en bas dans le caniveau après une fin de relation longue catastrophique, était aux antipodes
de la conception que je m’étais fait d’un bon nouveau départ dans la vie.
Heureusement comme celle-ci est parfois digne d’un film hollywoodien (si,si) il y a du happy end. J’ai ainsi au détour d’un forum de danse découvert la communauté ;
indirectement grâce au célèbre Papachar qui, soucieux du salut de l’espèce humaine devant un tel lâché d’ AFCs sauvages, décida de faire partager à tous l’excellente histoire de Bob le nice guy…
Et là évidemment c’est la grosse tartine en pleine face ! Direction FTS : la révélation.
Je passe des soirées jusqu'à pas d’heure à dévorer les FieldReports, à décortiquer la terminologie et à étudier les méthodes, me remémorant des dates de l’époque puis les revisualisant avec un œil neuf, décelant des bouts de game ou cherchant l’erreur.
De toute évidence une grosse remise en question s’impose, de grands changements en perspective…
Quelques tentatives de sarges par-ci par-là, en boite ou en pub, mais rien de concret ni de très concluant… l’inner AFC et ses habitudes ayant la vie dure.
Sans compter l’anti-killer look bien sur!
Je reprends l’apprentissage, à m’envoyer du De Angelo & compagnie jusqu'à en faire une overdose.
Et ce qui devait arriver arriva : beaucoup de choses à comprendre, à intégrer, tant de matériel, trop même : j’en perds le fil , noyé dans cet océan d’information.
Je nourris pourtant l’envie d’apprendre et la ferme intention de progresser.
Un soir je découvre le site de Spike. La pertinence de ses interventions sur FTS m’ayant mit la puce à l’oreille, j’apprécie la limpidité et le style de ses récit ainsi que la précision de ses conseils.
Je participe peu de temps après au séminaire Killer Look au cours duquel il confirme, dans une ambiance bon enfant et avec le sourire, le professionnalisme et le souci du détail qui le caractérise. Lors de l’after j’ai fait connaissance avec certains de ses « élèves ». Je n’ai pas eu le temps de parler avec tous, mais j’ai gardé une bonne impression et apprécié l’état d’esprit.
Malgré quelques égratignures
Aujourd’hui je suis vraiment dans une periode de recovery, à comprendre mes erreurs, à decrypter les raisons de l’echec, à essayer de retrouver l’essence des succès de ma jeunesse.
Mes objectifs peuvent paraître inhabituels, mais je suis plutôt orienté vers l’inner game et le développement personnel car j’ai vraiment l’intention d’en finir une fois pour toutes avec l’inner AFC, corriger des défauts (comme ne plus fusiller Spike du regard pendant les conférences lol), et résoudre des conflits intérieurs.
On pourrai penser que je fuis la séduction, mais c’est plutôt le fait d’avoir sargé sans la bonne méthode et surtout sans le bon état d’esprit qui m’ont fait prendre conscience de la nécessité de ne pas partir courir le 100m avec un boulet au pied (même si ça paraît évident).
J’ai compris pas mal de choses, fait le tri dans mes relations, avancé mais je sais que tout reste encore à (re)faire.
Je repars donc en quelque sorte à zéro, et prends le temps cette fois de faire les choses dans l’ordre.
Avant de prendre l’exacte mesure de la réalité…
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imitation is suicide
imitation is suicide