- Sam Avr 27, 2013 4:10 am
#133465
Bonsoir.
Voilà, j’écris mon premier post ici, et c’est pour parler d’une problématique d’ordre « philosophique », si je peux dire.
Cependant, pour vous expliquer de manière compréhensive mon « chemin » de réflexion, je me dois de vous mettre en situation.
Tout a commencé, il y a des années, après qu’une fille, qui était ma première « vraie copine » dont j’étais vraiment amoureux, m’ait fait la fleur d’avoir une double relation sur les 10 mois que nous sommes restés ensembles. J’étais à cette époque totalement novice en séduction, un vrai AFC pour reprendre les termes anglo-saxons. J’entravais vraiment que-dalle à comment je m’étais retrouvé avec cette fille, à ce qui lui plaisait chez moi, et à pourquoi j’avais fini en stalker incapable de l’oublier. Et dégouté comme j’étais, j’ai fini par m’enfermer dans l’idée : les filles, c’est pas pour moi, celle qui en vaudra la peine saura me comprendre et fera ce qu’il faut. J’avais 19 ans.
Et ça a duré, jusqu’à mes 24 ans mis à part quelques approches de la part de certaines à qui je n’ai laissé aucune ouverture, et franchement, j’y pensais même pas, j’étais bien comme ça.
Puis un jour, il a fallu que ça arrive, j’ai rencontré une fille. Totalement par hasard, le courant passait, elle était une étudiante comme on en croise par milliers. J’ai eu une relation avec elle totalement banale de presque deux mois, et à vrai dire, sur le moment je m’en foutais un peu. Mon état d’esprit était d’être le mec idéal, pas trop collant mais pas trop distant non plus, toujours souriant et de bonne humeur, compréhensif, etc. Puis un jour sont venus ses examens, nous ne nous sommes pas vu pendant un peu plus d’une semaine, et pendant ce temps, elle a commencé à être distante. Totalement sans raisons apparente, je suis devenu ce mec qui avait l’impression de la coller en demandant des nouvelles après deux jours, alors qu’en temps normal elle était du style à m’inonder de « textos » (je crois que c’est comme ça que vous dites en France). Au final, après ses examens j’ai eu droit à une petite explication en tête à tête, me disant bien gentiment que c’était fini, qu’elle n’avait pas le temps d’avoir une relation avec ses cours qui lui prenaient beaucoup de temps, bref, tout un baratin. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé, mais au final peu importe, si elle n’avait plus envie, ça me parait une raison suffisante. Et comme tout au long de la relation, j’ai gardé une distance en mode « dommage, c’était cool mais tant pis ».
Mais intérieurement dans tout ça, j’étais vraiment mal, et ai fini par lui dire, ce qui a suscité chez elle un désintérêt d’ordre « je suis désolée ». Bien entendu, ça ne m’a pas suffis, et je me suis lancé en quête de découvrir d’autres filles, pensant manquer d’expérience pour pouvoir prendre du recul affectivement.
Je n’avais jamais imaginé que c’était si simple. Je suis tombé sur toutes sortes de filles, avec qui j’ai eu des relations très courtes allant d’un soir à une semaine, mon but étant d’enchainer pour arriver à me détacher. Sept en tout sur les deux premiers mois, puis j’en ai eu marre, parce-que cette fille, je n’arrivais toujours pas à l’oublier. Ou peut-être que je n’arrive pas à digérer le fait de m’être fait larguer sans rien avoir vu venir, et avec ce sentiment que je n’aurais absolument rien pu y faire.
Tout ça m’a lancé dans une réflexion qui m’a fait me perdre psychologiquement, remettant tout chez moi en question. Et franchement c’est pas beau. J’ai parcouru ce forum et lu des tonnes d’articles ici et ailleurs en essayant de comprendre ce foutu truc qui me trotte en tête sur lequel je n’arrive pas à mettre de mots. Tout ça est allé tellement loin que parfois, c’était un bordel tellement incroyable dans ma tête, que je ne savais plus du tout à quoi je pensais. J’avais perdu tous les bouts, comme en apesanteur au milieu de mon crâne, me posant toutes les questions possibles et imaginables. A mon avis, j’étais pas très loin de ce qu’on appelle la folie.
Un jour, j’ai compris que je n’arrivais pas à l’oublier parce-que je n’avais pas décidé de l’oublier. J’avais quelque-part envie de me trouver une excuse pour me sentir mal. J’ai compris que tout simplement, je n’ai qu’à faire le choix de me sentir bien. Je n’ai qu’à faire le choix de tomber amoureux d’une fille, ou de me contenter de moi-même, ou peu importe au final, je n’ai pas besoin de comprendre exactement ce qui se passe dans le moindre détail.
Il suffit de se convaincre que quelque-chose soit cool, pour que ça le soit, c’est un peu « decide whoever you want to be, it’s just up to you ».
Tout ça me conduit à une autre question pour laquelle je fais appel à vous.
Si on part du principe que quelqu’un s’attache d’avantage à une idée qu’elle se fait de vous plutôt qu’à l’idée que vous-mêmes vous faites de vous (exemple une fille qui craque sur vous car parfois vous avez un charisme digne de Robert Downey Jr ou une autre parce-que vous lui convenez socialement et qu’elle cherche avant tout un mec qui convient à son idéal de vie), ma question est :
J’espère que ma question n’est pas trop floue, j’essaierai de m’exprimer de manière plus claire quand j’y verrai moi-même plus clair si besoin.
Oswald
Voilà, j’écris mon premier post ici, et c’est pour parler d’une problématique d’ordre « philosophique », si je peux dire.
Cependant, pour vous expliquer de manière compréhensive mon « chemin » de réflexion, je me dois de vous mettre en situation.
Tout a commencé, il y a des années, après qu’une fille, qui était ma première « vraie copine » dont j’étais vraiment amoureux, m’ait fait la fleur d’avoir une double relation sur les 10 mois que nous sommes restés ensembles. J’étais à cette époque totalement novice en séduction, un vrai AFC pour reprendre les termes anglo-saxons. J’entravais vraiment que-dalle à comment je m’étais retrouvé avec cette fille, à ce qui lui plaisait chez moi, et à pourquoi j’avais fini en stalker incapable de l’oublier. Et dégouté comme j’étais, j’ai fini par m’enfermer dans l’idée : les filles, c’est pas pour moi, celle qui en vaudra la peine saura me comprendre et fera ce qu’il faut. J’avais 19 ans.
Et ça a duré, jusqu’à mes 24 ans mis à part quelques approches de la part de certaines à qui je n’ai laissé aucune ouverture, et franchement, j’y pensais même pas, j’étais bien comme ça.
Puis un jour, il a fallu que ça arrive, j’ai rencontré une fille. Totalement par hasard, le courant passait, elle était une étudiante comme on en croise par milliers. J’ai eu une relation avec elle totalement banale de presque deux mois, et à vrai dire, sur le moment je m’en foutais un peu. Mon état d’esprit était d’être le mec idéal, pas trop collant mais pas trop distant non plus, toujours souriant et de bonne humeur, compréhensif, etc. Puis un jour sont venus ses examens, nous ne nous sommes pas vu pendant un peu plus d’une semaine, et pendant ce temps, elle a commencé à être distante. Totalement sans raisons apparente, je suis devenu ce mec qui avait l’impression de la coller en demandant des nouvelles après deux jours, alors qu’en temps normal elle était du style à m’inonder de « textos » (je crois que c’est comme ça que vous dites en France). Au final, après ses examens j’ai eu droit à une petite explication en tête à tête, me disant bien gentiment que c’était fini, qu’elle n’avait pas le temps d’avoir une relation avec ses cours qui lui prenaient beaucoup de temps, bref, tout un baratin. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé, mais au final peu importe, si elle n’avait plus envie, ça me parait une raison suffisante. Et comme tout au long de la relation, j’ai gardé une distance en mode « dommage, c’était cool mais tant pis ».
Mais intérieurement dans tout ça, j’étais vraiment mal, et ai fini par lui dire, ce qui a suscité chez elle un désintérêt d’ordre « je suis désolée ». Bien entendu, ça ne m’a pas suffis, et je me suis lancé en quête de découvrir d’autres filles, pensant manquer d’expérience pour pouvoir prendre du recul affectivement.
Je n’avais jamais imaginé que c’était si simple. Je suis tombé sur toutes sortes de filles, avec qui j’ai eu des relations très courtes allant d’un soir à une semaine, mon but étant d’enchainer pour arriver à me détacher. Sept en tout sur les deux premiers mois, puis j’en ai eu marre, parce-que cette fille, je n’arrivais toujours pas à l’oublier. Ou peut-être que je n’arrive pas à digérer le fait de m’être fait larguer sans rien avoir vu venir, et avec ce sentiment que je n’aurais absolument rien pu y faire.
Tout ça m’a lancé dans une réflexion qui m’a fait me perdre psychologiquement, remettant tout chez moi en question. Et franchement c’est pas beau. J’ai parcouru ce forum et lu des tonnes d’articles ici et ailleurs en essayant de comprendre ce foutu truc qui me trotte en tête sur lequel je n’arrive pas à mettre de mots. Tout ça est allé tellement loin que parfois, c’était un bordel tellement incroyable dans ma tête, que je ne savais plus du tout à quoi je pensais. J’avais perdu tous les bouts, comme en apesanteur au milieu de mon crâne, me posant toutes les questions possibles et imaginables. A mon avis, j’étais pas très loin de ce qu’on appelle la folie.
Un jour, j’ai compris que je n’arrivais pas à l’oublier parce-que je n’avais pas décidé de l’oublier. J’avais quelque-part envie de me trouver une excuse pour me sentir mal. J’ai compris que tout simplement, je n’ai qu’à faire le choix de me sentir bien. Je n’ai qu’à faire le choix de tomber amoureux d’une fille, ou de me contenter de moi-même, ou peu importe au final, je n’ai pas besoin de comprendre exactement ce qui se passe dans le moindre détail.
Il suffit de se convaincre que quelque-chose soit cool, pour que ça le soit, c’est un peu « decide whoever you want to be, it’s just up to you ».
Tout ça me conduit à une autre question pour laquelle je fais appel à vous.
Si on part du principe que quelqu’un s’attache d’avantage à une idée qu’elle se fait de vous plutôt qu’à l’idée que vous-mêmes vous faites de vous (exemple une fille qui craque sur vous car parfois vous avez un charisme digne de Robert Downey Jr ou une autre parce-que vous lui convenez socialement et qu’elle cherche avant tout un mec qui convient à son idéal de vie), ma question est :
- Comment gérer ça concrètement ?
J’espère que ma question n’est pas trop floue, j’essaierai de m’exprimer de manière plus claire quand j’y verrai moi-même plus clair si besoin.
Oswald