- Lun Mar 01, 2010 3:31 pm
#91114
Il y a deux semaines, je fais la connaissance d'une femme ressemblant étrangement à Elliott de la série Scrubs. Une entrée en matière idéale pour faire connaissance et se promettre de se revoir le mardi suivant.
Le lendemain, au marché, je croise une charmante jeune femme choisissant avec intérêt le chou-fleur qu'elle allait cuisiner le soir-même. Bien que n'ayant pas pour habitude de m'extasier devant un plat de légumes, après un peu de badinage sur la cuisine et les épices (un sujet toujours savoureux), nous voilà partis pour un verre, le mercredi.
Dimanche, mon Elliott ayant finalement un empêchement, elle me prévient poliment et me propose dans la foulée de remettre ça au jeudi. Rien d'alarmant en somme.
Mercredi arrive donc. Nous nous installons à une table et miss chou-fleur m'apprend qu'elle a fêté son anniversaire la veille. Petite discussion sur les fêtes, le temps qui passe, etc. Avant de changer de sujet, n'y tenant plus elle rajoute d'une mine réjouie le détail qui tue :[quote]c'est pour ça que ton rendez-vous d'hier a dû décaler à demain : c'est parce qu'elle venait chez moi.
Après quelques secondes où je devais avoir l'air un peu perplexe sur la situation, je prends le parti de sourire et d'enchaîner sur ce que des amies (puisqu'il s'agit de ça) peuvent se raconter entre elles avant un premier rendez-vous, et les bilans terribles auxquels elles se livrent, à un café ou au téléphone, quant à l'intérêt du mec avec qui elles ont partagé un verre. J'avoue que sur le moment je n'étais pas très à l'aise et que j'avais dû appliquer une bonne couche de fond de tein social pour le masquer, le reste de la soirée se passant très bien.
Jeudi, beaucoup plus d'appréhension que d'habitude avant le rendez-vous avec Elliott. Rebelote sur le fait qu'elles se connaissent, petite blague comme quoi elle a entendu parler de moi dans la journée, au final rien de très important puisque le caractère de la demoiselle, et notamment son estime plus basse que la fosse des Mariannes, m'a fait décrocher rapidement de la séduction. Des phrases comme "non mais si tu préfères le chou-fleur il n'y a pas de problème elle est beaucoup mieux que moi" sont classées chez moi dans le tiroir rédhibitoire.
Cette expérience due au hasard m'a fait me demander comment deux amies pouvaient décrire leur interaction avec une même personne qui a (j'en ai en partie la prétention) intégré quelques éléments-clés des rapports de séduction.
Non que nous tendions vers un comportement identique avec toutes les femmes qui nous plaisent (leur différence l'interdit, et notre fantaisie aussi), mais enfin certains aspects, s'ils s'apprennent et sont reproductibles, doivent aussi pouvoir être observés et comparés.
Autre chose, ne cherchant plus depuis longtemps à multiplier les conquêtes, la situation des deux rendez-vous coup sur coup est loin d'être mon quotidien. Il n'empêche que j'ai été surpris en flagrant délit d'enchaînement de rendez-vous... quelle image cela peut-il renvoyer, à votre avis ? C'est sans doute la raison de mon malaise sur le moment, mais je ne sais pas tellement pourquoi.
Enfin, la situation vous est-elle déjà arrivée ?
Le lendemain, au marché, je croise une charmante jeune femme choisissant avec intérêt le chou-fleur qu'elle allait cuisiner le soir-même. Bien que n'ayant pas pour habitude de m'extasier devant un plat de légumes, après un peu de badinage sur la cuisine et les épices (un sujet toujours savoureux), nous voilà partis pour un verre, le mercredi.
Dimanche, mon Elliott ayant finalement un empêchement, elle me prévient poliment et me propose dans la foulée de remettre ça au jeudi. Rien d'alarmant en somme.
Mercredi arrive donc. Nous nous installons à une table et miss chou-fleur m'apprend qu'elle a fêté son anniversaire la veille. Petite discussion sur les fêtes, le temps qui passe, etc. Avant de changer de sujet, n'y tenant plus elle rajoute d'une mine réjouie le détail qui tue :[quote]c'est pour ça que ton rendez-vous d'hier a dû décaler à demain : c'est parce qu'elle venait chez moi.
Après quelques secondes où je devais avoir l'air un peu perplexe sur la situation, je prends le parti de sourire et d'enchaîner sur ce que des amies (puisqu'il s'agit de ça) peuvent se raconter entre elles avant un premier rendez-vous, et les bilans terribles auxquels elles se livrent, à un café ou au téléphone, quant à l'intérêt du mec avec qui elles ont partagé un verre. J'avoue que sur le moment je n'étais pas très à l'aise et que j'avais dû appliquer une bonne couche de fond de tein social pour le masquer, le reste de la soirée se passant très bien.
Jeudi, beaucoup plus d'appréhension que d'habitude avant le rendez-vous avec Elliott. Rebelote sur le fait qu'elles se connaissent, petite blague comme quoi elle a entendu parler de moi dans la journée, au final rien de très important puisque le caractère de la demoiselle, et notamment son estime plus basse que la fosse des Mariannes, m'a fait décrocher rapidement de la séduction. Des phrases comme "non mais si tu préfères le chou-fleur il n'y a pas de problème elle est beaucoup mieux que moi" sont classées chez moi dans le tiroir rédhibitoire.
Cette expérience due au hasard m'a fait me demander comment deux amies pouvaient décrire leur interaction avec une même personne qui a (j'en ai en partie la prétention) intégré quelques éléments-clés des rapports de séduction.
Non que nous tendions vers un comportement identique avec toutes les femmes qui nous plaisent (leur différence l'interdit, et notre fantaisie aussi), mais enfin certains aspects, s'ils s'apprennent et sont reproductibles, doivent aussi pouvoir être observés et comparés.
Autre chose, ne cherchant plus depuis longtemps à multiplier les conquêtes, la situation des deux rendez-vous coup sur coup est loin d'être mon quotidien. Il n'empêche que j'ai été surpris en flagrant délit d'enchaînement de rendez-vous... quelle image cela peut-il renvoyer, à votre avis ? C'est sans doute la raison de mon malaise sur le moment, mais je ne sais pas tellement pourquoi.
Enfin, la situation vous est-elle déjà arrivée ?