- Ven Mar 26, 2010 7:53 pm
#92230
L'écriture n'existe que par la rature. Rature d'une phrase, raté d'une vie.
On ne parle les choses, on ne les écrit que parce qu'à un moment les évènements nous ont sorti du schéma préétabli de notre plaisir. D'un coup quelque chose résiste, la somnolence disparait et l'acuité s'éveille. Qu'est ce qui se passe ?
L'écriture est la fille de ce mécanisme. Le foutre devient encre faute d'éjaculation.
Sublimons, sublimons, mais sans oublier que le sublime n'existe pas sans la frustration.
Je commence donc ce journal humblement. Journal d'un soir, journal d'un an. Aucune idée. La vie est trop riche en rebondissements pour savoir.
On ne parle les choses, on ne les écrit que parce qu'à un moment les évènements nous ont sorti du schéma préétabli de notre plaisir. D'un coup quelque chose résiste, la somnolence disparait et l'acuité s'éveille. Qu'est ce qui se passe ?
L'écriture est la fille de ce mécanisme. Le foutre devient encre faute d'éjaculation.
Sublimons, sublimons, mais sans oublier que le sublime n'existe pas sans la frustration.
Je commence donc ce journal humblement. Journal d'un soir, journal d'un an. Aucune idée. La vie est trop riche en rebondissements pour savoir.
Modifié en dernier par Pascin le Ven Mar 26, 2010 8:31 pm, modifié 2 fois.