Reflexions au rang d'homme et pensees aleatoires

- Sam Mar 26, 2011 3:28 am #107108 Ou reflexions au random et pensees aleatoires

J'inaugure a mon tour mon petit carnet avec cette phrase:

Le chewing-gum est le meilleur carburant des moulins a parole.

- Sam Mar 26, 2011 12:33 pm #107115 Les parents de vos amis veulent bien vous reconnaitre des qualites tant que celles de leur petit vous surpassent.

- Sam Mar 26, 2011 3:45 pm #107118 L'objectif d'une camera l'est rarement.

- Mer Avr 06, 2011 8:13 pm #107594 Dans certaines situations, chercher a briller augmente les risques de se griller.

- Mar Juin 07, 2011 8:31 pm #109675 J'aimerais me pencher aujourd'hui sur une question que je me suis posee a mon arrivee meme dans la communaute: Qu'est-ce que la non recherche de validation?

La reponse simple est: Le fait de ne pas rechercher l'approbation des personnes avec lesquelles on interragit, on avec lesquelles on souhaite interragir. Autrement dit, avoir pleine confiance dans ses actes sans qu'une interference exterieure (9 fois sur 10, le regard de personnes, souvent des femmes que l'on souhaite seduire. Dans les cas les plus aigus: tout le monde) ne les obstrue ou les modifie de facon a les faire coincider avec le perimetre de criteres ou indices s'attirant la bienveillance de la personne a seduire.

Ce sont des faits observables, donc exterieurs. Mais il existe une note indefinissable mais perceptible qui fait la difference: faire semblant de s'en moquer, ou s'en moquer vraiment. La est veritablement la question. Car oui, cela est perceptible.

Un exemple: Vous vous etes brouille avec un proche (fratrie, amis, conjoint...).
Cas numero 1, vous avez la conviction interne et inebranlable en vos idees, these, whatever. La conversation se fait animee et vous souhaitez y mettre un terme, dans un soucis de deference. Votre interlocuteur s'obstine et poursuit le debat. Vous prevenez que s'il ne respecte pas votre choix d'arreter la le debat pour le moment, vous quittez les lieux (avec le froid que cela engendre). Vous comptez jusqu'a 3, et a 3 vous partez.

Cas numero 2, Meme situation que supra, mais l'idee n'est plus que vous croyez sincerement en vos idees, mais plutot de chercher a avoir raison (motivation diverses: vous aimez debattre, vous aimez demontrer, vous aimez faire semblant...). Votre credibilite est legerement entamee, et ca se sent. On sent que "vous ne faites plus qu'un" avec votre pensee interne, mais que vous jouez un role ponctuel (je dis ponctuel parce que cela ne veut pas dire que toute une vie est une imposture a cause d'un debat foire...). A ce moment, vous comptez jusqu'a 3 etc...

Et au moment ou vous franchissez la porte, 9 fois sur 10, votre interlocuteur vous rappellera si il a senti en vous....

...Une concordance interne/externe

Ainsi, l'une des premieres questions que j'ai posee en arrivant, et a Stephane en personne etait: "comment avoir un bon language corporel?". Je voulais un bon language corporel pour compenser le manque de "Georges Cloonitude" requise quand on veut SE faire aborder par des femmes. En fait, c'etait pour eviter d'aller au charbon.
Retrospectivement, j'en ris. Je me dis que j'avais beau rouler des mecaniques a l'image de n'importe quelle star holiwoodienne, les faits sont la: "Je ne suis pas une star" (Elie Kakou).

Les vertues du je m'en foutisme

Dans une progression personnelle, arrive une serie de declics dissemines sur le parcours. Parmi eux: le je m'en foutisme. Arrive a ce stade, on comprend que "le language corporel est la partie visible de l'iceberg" (Stephane).
Quand on se fiche reellement du regard des autres, le language corporel si convoite s'invite en vous comme par magie. Il s'agit certes, de la phrase bateau souvent bazardee, mais elle est precedee d'un raisonnement en amont.

La preuve

Vous vous sentez bien plus a l'aise dans vos reseaux sociaux. La cause? Le fait de ne plus etre dans une dynamique de performance vis a vis d'un publique, lui meme engendre par votre language corporel feint.
Vous avez en outre bien plus de succes dans vos interactions. Et lorsque vous abordez, cela ne ressemble plus a une entreprise vulgaire (bouh, le vilain dragueur!) mais a une suite logique de ce que vous etes, ce que vous faites.
Je termine en soulignant que, dans ces moments de veritable non recherche de validation, ce sont les autres qui souhaitent avoir la votre, entrer dans votre frame. Au mieux. Au pire, vous passez un bon moment.

Pense-bete

Qu'est-ce qui vous rend si sexy quand vous discutez avec une mamie dans un ascenseur? Vous vous fichez de ce qu'elle dira ou pensera de vous.
Qu'est-ce qui vous rend si sexy a l'etranger, en vacances? "on s'en fout, on est loin!"

C'est donc l'inner qui l'emporte sur l'exterieur (un peu comme l'inne sur l'acquis) et pas l'exterieur sur l'inner.
Par ailleurs, cela permet d'apprecier ce que pensent les autres de vous. Ainsi, si vous sentez leurs critiques concordent avec votre inner-voice, faites le necessaire, sinon, ce sont, comme dans la plupart des cas, des conneries.

- Mer Juin 08, 2011 11:34 pm #109714 [quote]Les vertues du je m'en foutisme

Dans une progression personnelle, arrive une serie de declics dissemines sur le parcours. Parmi eux: le je m'en foutisme. Arrive a ce stade, on comprend que "le language corporel est la partie visible de l'iceberg" (Stephane).
Quand on se fiche reellement du regard des autres, le language corporel si convoite s'invite en vous comme par magie. Il s'agit certes, de la phrase bateau souvent bazardee, mais elle est precedee d'un raisonnement en amont.

J'ai oublie de specifier:

Le "je m'en foutisme" agit comme un blindage a interferences externes et rend vos actes plus athentiques au nom de la concordance interne/externe.

- Lun Juin 13, 2011 9:37 pm #109895 Beaucoup de defauts sont des exces de quelque chose. Souvent, quand on veut les corriger on commence par l'exces inverse. S'il en est un pour lequel l'exces inverse n'est pas un autre defaut, c'est fait d'etre "pot de colle".

- Mar Aoû 23, 2011 7:32 am #112414 Je poste aujourd'hui une question relative a l'article "baise moi". Pour resumer: un jeune homme rencontre une fille (sa cadette de quelques printemps) lors d'un mariage, ils s'embrassent le soir meme. Selon la conclusion de Stephane, l'erreure majeure du dit jeune homme a ete de prendre ce baiser pour un acte d'etat civil les liant l'un a l'autre pour une "suite a distance" alors que la fille reclamait du "fun" au sens excitation sexuee (a nuancer d'excitation sexuelle).

La question que je pose aujourd'hui est donc la suivante:

Vous arrive-t-il le probleme inverse? Vous arrive-t-il de justement NE PAS vous enflammer, de prendre la relation pour ce qu'elle est (c'est a dire rien pour le moment, mais la porte est entr'ouverte pour une eventuelle suite), et, passer pour un salaud?

En effet, il est probable que notre ami ait eu ces intentions a l'origine, non? Parce que cela m'est deja arrive. J'avais envie de m'enflammer, de faire des plans sur la comete. Je m'en suis abstenu, et c'est la fille qui m'a prit a part pour "mettre les choses au clair". Peut etre a-t-il senti qu'il devait prendre cette initiative parce qu'elle fait parti des codes. Embrasser=debut de relation (sauf cas de la boite de nuit entre autres). Peut etre que le tort est de justement prendre cette initiative. Quand bien meme voulait-elle poursuivre, elle ne voulait pas l'entendre dire de sa bouche a lui. Je commence a croire qu'elles AIMENT qu'on les fasse tourner en bourrique, mais pas trop.

Je vous vois venir. Ok, c'est le b-a ba; ne pas reveler ses sentiments au detriment de la legerte et ne pas adopter une attitude needy a son egard. Mais Ce que je viens de realiser c'est que quand bien meme elles disent vouloir ce mec "gentil et a l'ecoute", cela n'a rien a voir avec ce qu'elles veulent vraiment. Elles semblent meme aimer qu'on leur dise "non" quitte a se montrer ferme. Comme un retour aux origines et a l'archetype du male dominant (toutes proportions gardees).

Quelle magnifique escroquerie d'avoir marque nos esprits de codes sociaux dans lesquelles on se fait entuber royalement... Tyler Durden a dit: "Nous sommes une generation d'hommes eleves par des femmes, je ne crois pas qu'une femme soit la solution a nos probleme" (a quelques mots pres...)

C'est marrant, en me relisant, j'ai le titre d'un seminaire (auquel je n'ai pas participe) qui me vient a l'esprit: "decodez leur language" ou quelque chose comme ca...

Ainsi la question evolue et devient: A partir de quand nait la RELATION.

Plus haut je racontais qu'une fille m'a pris a part pour mettre les choses au clair. Voila ce qu'elle m'a dit: "Maintenant, c'est soit tu me consideres comme ta petite amie, soit on arrete de se voir". Quelques instants avant, alors qu'on discutait assis sur des pelouses, elle me disait "arrete de me prendre pour ta pote".

Me rememorant un autre seminaire (dont je n'ai pas le titre, mais auquel j'ai participe); une idee etait que le pouvoir se gagne mais ne se regagne pas. Autrement dit, au moment ou ELLE propose la relation, j'ai encore le POUVOIR de discuter, de "decreter" les termes de la relation. APRES, C'EST TROP TARD. Et, a moins que son niveau d'interet ne soit eleve, un ultimatum serait un coup d'epee dans l'eau.

Tout newbie que j'etais, j'ai repondu: "euh... Ok". A la reflexion, je me voyais mal lui dire:
"Je vais y relechir" ou "Faut mettre en place la logistique"... Je crois bien que me contenter d'ironiser eut ete parfait. Arriver a la faire sourire, ou meme si elle se barrait (c'est vrai qu'elle etait furieuse), je pense que je gardais de cette maniere le pouvoir, et, a la longue, elle m'aurait dit merci. Au lieu de cela, quelques mois de relation vaseuse a son initiative. Dommage.