- Dim Sep 23, 2012 11:50 pm
#126496
Je sais très bien qu'il n'y a aucun avenir dans ce genre de relation. Ça serait se cramponner à une bouée alors qu'on tombe dans un profond ravin. Mais la question ne portera pas sur "comment lui dire que je l'aime" ni comment lui dire "t'as intérêt à rester fidèle". Vous inquiétez pas, je suis naïf mais pas à ce point. Je suis pire...
Elle, elle habitait Paris avant de repartir à Bordeaux. Je prenais le train, ou elle prenait le train, au final se voir une à deux fois tous les mois nous suffisait d'autant plus que ce n'était pas trop cher pour nous deux. Rien de particulier à signaler : on vivait une amitié-amoureuse où la base était surtout et avant tout un entrelacement intellectuel via mail, avec des longs passage au lit - ou au bord de la Garonne - sans contraintes, aucunes. Nous étions réalistes, nous ne pouvions former un couple. Au point qu'à son dernier passage à Paris on marchait sur les quais jusqu'à ce qu'elle s'arrête et me fait "T'es content de retrouver ta maitresse ? ". Que répondre ? Je l'ai juste embrassée.
Il y a deux semaines, elle me dit qu'elle part en Italie continuer ses études. Elle veut que je vienne là bas dès que j'aurais le temps. L'Italie. Bon dieu. Avec une splendide blonde. Qui s'y connait en vin. A part me vouloir du mal, je ne vois pas comment refuser.
Il y a une semaine, de moins en moins de réponse de sa part. Souvent lacunaires. Vendredi dernier, bourré comme j'étais, je lui envoie un message, un truc qui me trottait dans la tête. Elle répond : " - en rapport avec ce que je lui ai envoyée, assez long - Ce sont des vrais bijoux alors ? C'est peut être toi le vrai bijou. La première fois que je t'ai vu tu ressemblais à un des bergers d'Arcadie." Aïe.
Moins de mail. Moins de message. Moins de réponse. Et pour finir ça. Oui. Elle réfléchit, à nous, à elle dans le nous, à la situation, alors qu'on avait réussi à traverser l'été en toute innocence. Ca me chiffonne, parce que je suis certain que la réponse logique et probable dans tout ça, c'est qu'elle rompt tout contact pour se protéger, parce qu'elle supportera pas la situation, parce qu'elle se sentira surtout en faiblesse.
Je sens le truc. Et, égoïste comme je suis, je ne veux absolument pas perdre un pied à terre en Italie, ni des conversations écrites ou orales qui me stimulent et encore moins une amie qui me pousse à me surpasser. Dans un sens, j'aimerais que ça soit plus. Réellement. Mais je sais que ça ne peut pas. Alors autant rester dans le statu quo.
D'où ma question : Comment rester dans le statu quo, c'est à dire une amitié-amoureuse sans investissement de part et d'autres ? Ou, au pire, comment rester bon ami si de son coté ça dégénère ? D'ailleurs ne suis je pas en train de me monter un film ? Elle m'a rarement fait de compliment. A part sur quelques écrits. Mais les écrits restent des écrits, ils ne sont pas moi.
Elle, elle habitait Paris avant de repartir à Bordeaux. Je prenais le train, ou elle prenait le train, au final se voir une à deux fois tous les mois nous suffisait d'autant plus que ce n'était pas trop cher pour nous deux. Rien de particulier à signaler : on vivait une amitié-amoureuse où la base était surtout et avant tout un entrelacement intellectuel via mail, avec des longs passage au lit - ou au bord de la Garonne - sans contraintes, aucunes. Nous étions réalistes, nous ne pouvions former un couple. Au point qu'à son dernier passage à Paris on marchait sur les quais jusqu'à ce qu'elle s'arrête et me fait "T'es content de retrouver ta maitresse ? ". Que répondre ? Je l'ai juste embrassée.
Il y a deux semaines, elle me dit qu'elle part en Italie continuer ses études. Elle veut que je vienne là bas dès que j'aurais le temps. L'Italie. Bon dieu. Avec une splendide blonde. Qui s'y connait en vin. A part me vouloir du mal, je ne vois pas comment refuser.
Il y a une semaine, de moins en moins de réponse de sa part. Souvent lacunaires. Vendredi dernier, bourré comme j'étais, je lui envoie un message, un truc qui me trottait dans la tête. Elle répond : " - en rapport avec ce que je lui ai envoyée, assez long - Ce sont des vrais bijoux alors ? C'est peut être toi le vrai bijou. La première fois que je t'ai vu tu ressemblais à un des bergers d'Arcadie." Aïe.
Moins de mail. Moins de message. Moins de réponse. Et pour finir ça. Oui. Elle réfléchit, à nous, à elle dans le nous, à la situation, alors qu'on avait réussi à traverser l'été en toute innocence. Ca me chiffonne, parce que je suis certain que la réponse logique et probable dans tout ça, c'est qu'elle rompt tout contact pour se protéger, parce qu'elle supportera pas la situation, parce qu'elle se sentira surtout en faiblesse.
Je sens le truc. Et, égoïste comme je suis, je ne veux absolument pas perdre un pied à terre en Italie, ni des conversations écrites ou orales qui me stimulent et encore moins une amie qui me pousse à me surpasser. Dans un sens, j'aimerais que ça soit plus. Réellement. Mais je sais que ça ne peut pas. Alors autant rester dans le statu quo.
D'où ma question : Comment rester dans le statu quo, c'est à dire une amitié-amoureuse sans investissement de part et d'autres ? Ou, au pire, comment rester bon ami si de son coté ça dégénère ? D'ailleurs ne suis je pas en train de me monter un film ? Elle m'a rarement fait de compliment. A part sur quelques écrits. Mais les écrits restent des écrits, ils ne sont pas moi.