- Mer Nov 11, 2009 12:56 pm
#85432
Je ne sais pas si je poste dans la section adéquate, je ne suis que débutant. Si d'aventure, ce post n'est pas à la bonne place, je fais confiance aux modérateurs.
Comme je l'avais dit dans ma présentation, je reviendrais sur une relation que j'ai eue juste après mon divorce. C'est ce que je vais faire. Attention, ça va être long, très long.
Une fille pour qui j'avais craqué... au lycée! Il y a 20 ans (et oui), elle est partie vivre à 50 kms de là où j'habitais à l'époque, nous avons entretenu une corespondance pendant un an et puis je n'ai pas répondu à une de ses lettres.
Je garde mon regret jusqu'en 2008 où je la vois donc apparaitre sur Copains d'Avant. Je me décide à la recontacter, sans trop y croire. Réponse enthousiaste de sa part, elle se souvient, on recorrespond avec nos vraies adresses emails. Je divorçais, elle déprimait d'une séparation récente. Nous nous sommes remontés le moral à l'un comme à l'autre.
Je la trouve aussi sur Facebook, nous commençons à discuter par ce biais. Nous continuons à nous remonter le moral, automne et hiver arrivant, on déprime grâve . Dans le même temps, je me suis décidé à remonter la pente, je suis ressorti, je me suis ressociabilisé, j'ai rencontré des gens (et je me suis même fait un peu séduire). J'étais beaucoup mieux dans ma tête mi-Janvier.
Un soir, je réussis à ce qu'elle me donne son N° de téléphone, en suscitant de l'intérêt chez elle (un petit jeu quoi), elle m'appelle, bilan: 4h!
C'est là que je me suis dit: "Bon, elle est seule, moi aussi, je tente sans être un gros lourd.". Donc, je ne l'ai pas rappelée le lendemain (respect des règles, non?), j'ai attendu 3 ou 4 jours et j'ai rappellé, 4h de plus! En conclusion, elle me dit: "il faut qu'on se revoie", ce à quoi j'acquiesce.
Elle vient donc me voir, et j'avais vraiment mis toutes les chances de mon coté quand j'y repense. J'avais fait la cuisine (je suis doué pour cuisiner asiatique et créole) et le sourire au beau fixe. Pas sapé comme un prince non plus, mais décontracté sans être négligé, pas des fringues informes quoi (tout ça grace à des sites comme Spike ou FTS). Quand elle sonne à ma porte, une légère angoisse me prend, j'ouvre...
Aïe! C'était une jolie fille il y a 20 ans, c'était devenu une très belle femme (et elle m'a avoué avoir pensé la même chose). La soirée se passe, on mange, on boit, on discute, on rit, nous montrons des signes d'intérêt évidents l'un pour l'autre et je joue le détachement. Fin de soirée, tard (tôt le matin quoi), on se décide à aller dormir. Là, vous devinerez ce qui s'est passé sans trop de problèmes. Défaut de la chose, tout s'est passé dans ma zone de confort... je suis d'accord, ça c'est une grossière erreur.
S'ensuit donc une histoire fougueuse et intense, avec une certaine gestion de la distance, un 'petit' 80 kms. Et, sérieusement, je ne voulais pas vraiment le croire, mais d'un point de vue biochimique, tout était là. La sensation de manque, l'envie de se voir, de passer du temps ensemble voire de perdre du temps ensemble. Bon, je m'étais aussi dit: "ça durera ce que ça durera". J'avais droit à d'assez beaux discours de sa part, elle parlait de partir en vacances ensemble, bref de pas mal de choses sur le long terme. Généralement, je ne répondais pas à ces phrases là, ne sachant pas vraiment où on allait. Sans compter les divers mails et SMS enflammés.
Elle disait souvent: "on est quand même très différents...", je répondais toujours sans hésiter: "tu voudrais voir ton reflet en face de toi?". Elle a raison sur ce point, on est presque à l'opposé et c'est ce qui est enrichissant dans une relation, la différence.
Fin Juillet, nous décidons de passer une semaine ensemble, c'est là que ça a commencé à foirer. Nous avons, au moins, découvert que nous ne voulons pas d'une vie sous un même toit. Nous sommes trop indépendants, et nous tenons à nos "microcosmes". Je sentais, au bout de quelques jours, que ma présence chez elle la génait.
Août, elle part en vacances... On continue à correspondre par SMS, mais je sens que c'est foutu.
Arrive Septembre, elle m'annonce qu'on est trop différents et que c'est trop dur pour elle, qu'on s'est retrouvé à des moments de nos vies où nous en avions besoin, et qu'au final, elle n'est pas amoureuse (<--je sais que ce terme est quelque peu 'fallacieux'). Bref, qu'elle me voit plus comme un ami que comme un amant (chanson connue).
Et mi-Septembre, la super grosse claque... Elle est retournée avec la personne d'avant moi, veut y croire et veut un enfant (alors qu'elle disait le contraire quand elle était avec moi), me dit: "je crois que je ne savais pas ce que je voulais"... et me souhaite de trouver quelqu'un "qui me correspond plus".
C'est là que je suis assez surpris, elle m'appelle toujours de temps en temps. On continue à discuter via fb ou msn. Elle s'intéresse toujours à ce que je fais, elle veut voir mes dessins, mes écrits, me complimente toujours sur le fait que je sois quelqu'un de cultivé, je réussis toujours à la faire rire, etc...
Voilà, désolé que ce post fût aussi long. Mais, je me rends compte que j'ai réussi à la séduire sans rien de plus que "qui je suis".
Ensuite, si je rationnalise, je pense qu'il y a un moment où j'ai arrêté le jeu de séduction qui doit être permanent. Bref, je pense que j'ai m.rdé, et vous?
Comme je l'avais dit dans ma présentation, je reviendrais sur une relation que j'ai eue juste après mon divorce. C'est ce que je vais faire. Attention, ça va être long, très long.
Une fille pour qui j'avais craqué... au lycée! Il y a 20 ans (et oui), elle est partie vivre à 50 kms de là où j'habitais à l'époque, nous avons entretenu une corespondance pendant un an et puis je n'ai pas répondu à une de ses lettres.
Je garde mon regret jusqu'en 2008 où je la vois donc apparaitre sur Copains d'Avant. Je me décide à la recontacter, sans trop y croire. Réponse enthousiaste de sa part, elle se souvient, on recorrespond avec nos vraies adresses emails. Je divorçais, elle déprimait d'une séparation récente. Nous nous sommes remontés le moral à l'un comme à l'autre.
Je la trouve aussi sur Facebook, nous commençons à discuter par ce biais. Nous continuons à nous remonter le moral, automne et hiver arrivant, on déprime grâve . Dans le même temps, je me suis décidé à remonter la pente, je suis ressorti, je me suis ressociabilisé, j'ai rencontré des gens (et je me suis même fait un peu séduire). J'étais beaucoup mieux dans ma tête mi-Janvier.
Un soir, je réussis à ce qu'elle me donne son N° de téléphone, en suscitant de l'intérêt chez elle (un petit jeu quoi), elle m'appelle, bilan: 4h!
C'est là que je me suis dit: "Bon, elle est seule, moi aussi, je tente sans être un gros lourd.". Donc, je ne l'ai pas rappelée le lendemain (respect des règles, non?), j'ai attendu 3 ou 4 jours et j'ai rappellé, 4h de plus! En conclusion, elle me dit: "il faut qu'on se revoie", ce à quoi j'acquiesce.
Elle vient donc me voir, et j'avais vraiment mis toutes les chances de mon coté quand j'y repense. J'avais fait la cuisine (je suis doué pour cuisiner asiatique et créole) et le sourire au beau fixe. Pas sapé comme un prince non plus, mais décontracté sans être négligé, pas des fringues informes quoi (tout ça grace à des sites comme Spike ou FTS). Quand elle sonne à ma porte, une légère angoisse me prend, j'ouvre...
Aïe! C'était une jolie fille il y a 20 ans, c'était devenu une très belle femme (et elle m'a avoué avoir pensé la même chose). La soirée se passe, on mange, on boit, on discute, on rit, nous montrons des signes d'intérêt évidents l'un pour l'autre et je joue le détachement. Fin de soirée, tard (tôt le matin quoi), on se décide à aller dormir. Là, vous devinerez ce qui s'est passé sans trop de problèmes. Défaut de la chose, tout s'est passé dans ma zone de confort... je suis d'accord, ça c'est une grossière erreur.
S'ensuit donc une histoire fougueuse et intense, avec une certaine gestion de la distance, un 'petit' 80 kms. Et, sérieusement, je ne voulais pas vraiment le croire, mais d'un point de vue biochimique, tout était là. La sensation de manque, l'envie de se voir, de passer du temps ensemble voire de perdre du temps ensemble. Bon, je m'étais aussi dit: "ça durera ce que ça durera". J'avais droit à d'assez beaux discours de sa part, elle parlait de partir en vacances ensemble, bref de pas mal de choses sur le long terme. Généralement, je ne répondais pas à ces phrases là, ne sachant pas vraiment où on allait. Sans compter les divers mails et SMS enflammés.
Elle disait souvent: "on est quand même très différents...", je répondais toujours sans hésiter: "tu voudrais voir ton reflet en face de toi?". Elle a raison sur ce point, on est presque à l'opposé et c'est ce qui est enrichissant dans une relation, la différence.
Fin Juillet, nous décidons de passer une semaine ensemble, c'est là que ça a commencé à foirer. Nous avons, au moins, découvert que nous ne voulons pas d'une vie sous un même toit. Nous sommes trop indépendants, et nous tenons à nos "microcosmes". Je sentais, au bout de quelques jours, que ma présence chez elle la génait.
Août, elle part en vacances... On continue à correspondre par SMS, mais je sens que c'est foutu.
Arrive Septembre, elle m'annonce qu'on est trop différents et que c'est trop dur pour elle, qu'on s'est retrouvé à des moments de nos vies où nous en avions besoin, et qu'au final, elle n'est pas amoureuse (<--je sais que ce terme est quelque peu 'fallacieux'). Bref, qu'elle me voit plus comme un ami que comme un amant (chanson connue).
Et mi-Septembre, la super grosse claque... Elle est retournée avec la personne d'avant moi, veut y croire et veut un enfant (alors qu'elle disait le contraire quand elle était avec moi), me dit: "je crois que je ne savais pas ce que je voulais"... et me souhaite de trouver quelqu'un "qui me correspond plus".
C'est là que je suis assez surpris, elle m'appelle toujours de temps en temps. On continue à discuter via fb ou msn. Elle s'intéresse toujours à ce que je fais, elle veut voir mes dessins, mes écrits, me complimente toujours sur le fait que je sois quelqu'un de cultivé, je réussis toujours à la faire rire, etc...
Voilà, désolé que ce post fût aussi long. Mais, je me rends compte que j'ai réussi à la séduire sans rien de plus que "qui je suis".
Ensuite, si je rationnalise, je pense qu'il y a un moment où j'ai arrêté le jeu de séduction qui doit être permanent. Bref, je pense que j'ai m.rdé, et vous?
Si je parle souvent, on ironisera: "Quel insupportable bavard!"
Si je me tais, on dira: "Quel égocentrique, qui nous méprise avec son manque d'intérêt!" (J. Salomé)
Si je me tais, on dira: "Quel égocentrique, qui nous méprise avec son manque d'intérêt!" (J. Salomé)