Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

By Bardamu
#129367 Bonjour,

Ma question est dans le titre. Pour dire clairement où je veux en venir :

Je me suis inscris à des cours de Bachata depuis septembre dernier. Ce sont des cours pour débutants, mais il y a la possibilité de participer ensuite (gratuitement) à un cours "avancé". Je n'ai bien entendu pas le niveau pour suivre le cours avancé en entier, mais souvent je commence le cours et j'y reste jusqu'à ce que je ne puisse plus suivre.

Ce qui me fait chier, c'est que quand arrive le moment où je commence à galérer (parce que je n'ai pas - encore - le niveau), j'arrive très mal à empêcher le "petit garçon à sa maman" qui est en moi de l'ouvrir, ce qui fait que je commence à m'excuser auprès de la nana de faire n'importe quoi, etc... Je ne parle pas de l'homme qui s'excuse avec classe vous avez bien compris, je parle du petit garçon qui s'excuse parce qu'il a honte d'avoir fait une bêtise.

C'est un simple exemple de position inconfortable que je donne, j'ai parlé de la Bachata car c'est l'exemple qui me vient en tête, mais j'aurais pu en citer d'autres. La question que je pose est plus générale, avez-vous des techniques pour rester plus facilement droit dans ses bottes quand on est hors de sa zone de confort ?

Merci
By Jben
#129369 Je ne suis pas familier de ces cours. Mais en général, quand je danse avec des filles qui connaissent bien un type de danse et que je me goure, ça les fait plutôt rire, tant que la dépréciation est faite avec humour et que tu n'en fais pas des tonnes. Je pense que si toi tu n'es pas gêné, ça ne gêne pas les autres, et après tout tu es là pour apprendre. Mais je peux me tromper, j'avoue que le cas ne se présentant pas non plus souvent, je me suis jamais posé la question plus que ça.
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By animal
#129371 Au club de gym, ils viennent de lancer un cours appelé GRIT. En gros, ça consiste à te pousser au bout du bout du bout jusqu'à la limite de vomir, ce dont je suis passé près à 2 reprises. Je n'ai pas encore retrouvé assez la forme pour être capable de finir le cours, mais au lieu de m'excuser et de m'arrêter, je continue jusqu'à ce que je ne puisse vraiment plus bouger, au point que même si j'avais envie de m'excuser, je n'en ai pas la force. Si tu peux encore jouer les petits garçons, c'est peut-être que tu n'es pas allé assez loin...
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By Elan
#129376 Dans une situation d'apprentissage ce n'est certes pas confortable d'être en train d'apprendre mais ça n'a rien de ridicule pour autant. Ce n'est pas comme si tu étais dans une position où tout le monde s'attendait à ce que tu te comportes parfaitement.

Les danseuses savent très bien que le mec qui vient d'arriver au cours n'est pas un crack, et généralement elles aiment bien filer des tuyaux ou te faire des commentaires. Perso (en lindy-hop, mais c'est pareil) je demande explicitement ce qu'elle pense de tel ou tel mouvement, histoire de progresser.

Dans un autre style, je me souviens avoir été très embarrassé la première fois que j'ai vomi à bord d'un voilier, je pensais passer pour un moins que rien aux yeux des autres équipiers, etc. En fait c'est moi qui me montait la tête, c'est un truc qui arrive très souvent dans cette situation et faut juste se souvenir qu'on ne naît pas avec une parfaite maîtrise de tout ce qui nous entoure (et si c'est ça être un homme, alors c'est raté d'avance). Les autres équipiers m'ont filé un coup de main pour nettoyer et l'affaire était jouée, comme je l'ai fait plusieurs fois par la suite pour d'autres personnes de mon bord quand leurs estomacs devenaient contrariants (souvent en lisant cette même sensation dans leur regard, celle de passer pour un minable alors que ce n'était pas le cas). Ça m'arrive encore parfois alors que je suis moniteur, le paradoxe étant que c'est aux yeux des débutants que ça rend moins crédible, tandis que les voileux plus expérimentés s'en foutent royalement.

Dans la vie, un peu d'auto-dérision et les chevilles pas trop gonflées c'est pas plus mal - accessoirement c'est comme ça que tu apprendras le plus vite, parce que ceux qui de peur de ne pas savoir danser, ne dansent pas.. eh ben ils apprendront jamais.

Bref, ne te prends pas trop au sérieux et n'essaie pas de jouer à celui qui maîtrise tout, c'est ça qui est ridicule.
By UnfixedCat
#129403 Une fois j'ai craqué le fond de mon pantalon de haut en bas devant un panel de 9 femmes, en cours de secourisme, alors que j'étais sensé rattraper l'instructrice qui faisait mine de tomber dans les pommes.

C'est là que j'ai compris qu'il y a deux façon de réagir dans une situation à haute teneur en ridicule :
- soit se chier dessus, exposer sa honte et se faire coller une mauvaise étiquette
- soit le prendre à la légère, ainsi ce sont ceux qui se moquent qui sont ridicules, et en fait à part les gros lourds, personne de valable ne le fera, il s'instaure plutôt une complicité, et ça a été un moment que personne n'a oublié finalement, ça nous a lié, et ça a été bénéfique en terme d'image dans cette boite.
By Synchronn
#129406 [quote="animal"]Au club de gym, ils viennent de lancer un cours appelé GRIT.

HS : Les sauts sur le step....je les déteste!!!!! (adepte du body pump, le grit passe bien. Le pire est que je prends gout à ces conneries de cours collectifs)
By Bardamu
#129426 Avant que je ne reprenne le fil de la discussion, je fais un petit apparté sur la réponse de Animal :

[quote="animal"]Si tu peux encore jouer les petits garçons, c'est peut-être que tu n'es pas allé assez loin...Je ne sais pas si j'ai compris où tu veux en venir. Je suis d'accord sur le fait que lorsque l'on est rincé, on n'a plus vraiment les moyens de se faire des noeuds au cerveau. Pour avoir pratiqué la Boxe Française plusieurs années, je vois bien de quoi tu parles. Par contre, dans le cadre d'une activité "non cardio" ou "non physique", je vois moins où tu veux en venir.

Mais il est possible que je passe à côté de quelque chose que je devrais toucher du doigt. Peux-tu expliquer ?

[quote="Jben"]Je pense que si toi tu n'es pas gêné, ça ne gêne pas les autres, et après tout tu es là pour apprendre.
[quote="Elan"]Bref, ne te prends pas trop au sérieux et n'essaie pas de jouer à celui qui maîtrise tout, c'est ça qui est ridicule.
[quote="UnfixedCat"]soit le prendre à la légère, ainsi ce sont ceux qui se moquent qui sont ridicules.Vous avez raison. Le problème du moment, c'est malheureusement que je suis gêné.

Mon profil : Zéro expérience avec les filles (ça s'apprend mais je m'y mets tout juste) + une grande volonté de bien faire (ce qui n'est pas forcément un défaut).

Il y a des situations où je suis au contraire très à l'aise, tout du moins aujourd'hui (ça n'a pas toujours été le cas), dans mon boulot, pour organiser des trucs et des week-ends, sur un terrain en sport-co, et même avec les gens d'une manière générale tant qu'il n'est pas question d'aller draguer des nanas. Et effectivement, si je fais ou dis une connerie, ça ne me dérange pas du tout. Mais en Bachata par exemple, j'ai beau savoir que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, que Rome ne s'est pas faite en un jour et que je suis là pour apprendre, je n'arrive pas à tourner la moindre connerie que je fais en autodérision (comme je sais le faire dans plein d'autres domaines). Et ça me fait chier.

La solution est-elle donc dans l'expérience tout simplement ?
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By Marc
#129431 Tous les mois, à mon boulot, je dois prendre la parole pendant environ une heure, une heure trente, devant une cinquantaine de personnes, dont les 5/6 ème que je ne connais pas. Je fais en plus régulièrement des journées où j'enchaine des rendez-vous et où je peux parfois voir 30 à 35 personnes que je ne connais ni d'eve ni d'adam sur ces quelques heures.

Les gens que je vois sont souvent tendus, rarement à l'aise, et la gamme des personnalités fait qu'un entretien donné peut soit être extraordinairement chouette (comme la fois où à l'issue de l'entretien, une vieille dame m'a dit qu'elle avait prié pour qu'on l'aide, et que j'étais la réponse que le seigneur lui avait envoyé :mrgreen: ), d'autres fois pas du tout, avec des personnes qui peuvent s'énerver très très fort.

Jusque là, ce que je te dis n'a pas grand chose à voir avec la choucroute, mais j'y viens : avec le temps, je me suis aperçu que ce qui me semblait effrayant et insurmontable les première semaines, devenait quotidien et normal au fil des jours, et aujourd'hui j'ai acquis une véritable aisance sociale dans ma sphère professionnelle.

Et pourtant, crois-moi, il y a des fois où je me suis planté dans les grandes largeurs, ou bien j'ai dit une bêtise devant les 50 personnes dont je te parlais plus haut, etc...

Et au fil du temps, alors que ça devenait de plus en plus facile, je me suis aperçu que ce qui avait changé, c'est que je n'étais plus en quête de validation.

Tu l'as dit par toi-même un peu plus haut : ton problème, c'est que tu veux bien faire.

Pourtant, que je sache :

* tu n'es pas payé pour faire du bachata
* la future femme de ta vie ne te selectionnera probablement sur cet unique critère, à supposer qu'il soit opérant
* de ce que tu nous en dit, il ne semblerait pas que les gens qui ont font avec toi te voient hors de ce cadre.

Il en résulte que tu n'as pas à obtenir leur validation. Tu n'as pas à conditionner ta valeur à ton niveau en Bachata. Et donc, quand bien même tu serais aussi lamentable qu'un grizzli unijambiste, tu n'as aucune raison de t'en excuser.

Tu peux être un Homme en étant la plus parfaite quiche en Bachata qui soit, et un gamin tout en étant danseur professionnel.

Ne le fais pas pour les autres, fais-le pour toi. Et tu verras que cela t'ôtera un grand poids et te permettra, en étant plus libéré, de faire probablement des progrès bien plus rapides.
By Bardamu
#129436 Merci pour ta réponse. J'ai bien aimé la lire car elle évoque certaines expériences que j'ai eues.

Je pense que dans ton cas, tu as élargi ta zone de confort et du coup, tu es devenu à l'aise dans un exercice qui te faisait peur fut un temps (grâce à certaines révélations comme quoi tu étais peut-être le nouveau prophète :mrgreen: ). As-tu toutefois choppé des techniques pour garder la tête froide dans des circonstances qui te déstabilisent ? C'est surtout ça le sens de ma question.

Pour donner un peu plus de contexte et de matière concernant ma question : J'étais fut un temps atteint de timidité maladive. Quand je dis maladive, c'était vraiment maladive. Complexé, estime de moi à 0, etc. Je ne l'ai jamais accepté et un jour, j'ai décidé de m'attaquer au chantier. Mais je partais de loin, très très loin. La première étape a été de prendre un papier, un crayon, de noter toutes les situations potentielles où je me sentais mal à l'aise (être sur une piste de danse était bien évidemment l'une d'entre elles), avec une solution en face. En vrac : arts martiaux, théâtre, cours de danse, etc...

Au taff, j'ai eu la chance de tomber dans une boite avec des hiérarchiques qui ont très vite conclu au fait que ma timidité était un problème (pour être précis, un ÉNORME problème) mais ont toujours fais la démarche de me soutenir. Aujourd'hui, je suis capable de prendre le lead d'une réunion de 10 personnes qui ont toutes 20 balais de plus que moi et en étant le plus bas placé dans l'organigramme sur un projet (pas de ma faute si malgré leur haute fonction certaines personnes sont éternellement inapte à trancher et prendre des décisions, alors je m'en charge et si après on me reproche de ne pas avoir pris les bonnes je fais passer les envies à ceux qui auraient du faire ce boulot de me faire la moindre réflexion). Pourtant il n'y a pas si longtemps, j'avais en permanence besoin de savoir si ce que je faisais était bien, je cherchais toujours à être reconnu en faisant plaisir à tout le monde (AFC). Donc, je vois très très bien ce que tu veux dire quand tu évoques le besoin de validation.

Je suis aujourd'hui hyper à l'aise dans un paquet de domaines (dans lesquels j'étais mort de trouille par le passé). Il y a un domaine que je n'ai pas encore pris le temps de travailler, mais je m'y mets désormais : la séduction, les filles. Me voici donc sur le forum. D'ailleurs - mais c'est un autre débat - c'est un choix d'avoir gardé ce chantier là pour la fin, je ne sais pas si c'était une bonne idée ou une bêtise. Bref... Aujourd'hui, "moi", face à une "fille" ??? Je commence tout juste à sortir de la phase où je me dis "qu'est ce que je fous là". Je ne suis pas à l'aise, et du coup, je fais les erreurs que je sais très bien que je ne dois pas faire, je peux faire l'AFC des fois, et j'attends bien sûr des signes de validation...

Voilà ce qui m'a amené à poser ma question (au delà de la Bachata).

Je précise que je ne suis pas particulièrement inquiet pour l'avenir (si j'ai réussi à avancer dans les autres domaines, il n'y a pas de raisons que je n'y parvienne pas dans la séduction). Mais autant poser la question aux gens qui sont déjà calés. :wink:
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By animal
#129438 [quote="Bardamu"][quote="animal"]Si tu peux encore jouer les petits garçons, c'est peut-être que tu n'es pas allé assez loin...Je ne sais pas si j'ai compris où tu veux en venir. Je suis d'accord sur le fait que lorsque l'on est rincé, on n'a plus vraiment les moyens de se faire des noeuds au cerveau. Pour avoir pratiqué la Boxe Française plusieurs années, je vois bien de quoi tu parles. Par contre, dans le cadre d'une activité "non cardio" ou "non physique", je vois moins où tu veux en venir.

Mais il est possible que je passe à côté de quelque chose que je devrais toucher du doigt. Peux-tu expliquer ?

Je demande juste si:
1) tu as tout donné
2) tu as envie de tout donner

Si tu apprends la bachata parce que tu en as vraiment envie, ça ne devrait pas te poser de problème d'être mauvais parce que tu vas t'améliorer et tu ne devrais voir que ça. Si tu y vas, comme un grand nombre de personnes dans mon entourage l'ont fait avec la salsa, pour rencontrer des filles et/ou vaincre ta timidité, pas étonnant que tu te soucies plus de l'image que tu renvoies que de ton niveau. De tout mon cours de GRIT, je suis le seul à ne pas tenir l'intégralité du cours, et du coup les coachs viennent plus souvent me pousser que les autres et ça se voit (en plus, l'une des coachs est un avion, mais c'est une autre histoire :mrgreen: ). Le truc, c'est que je suis là pour moi et pour me dépasser, donc l'avis des autres, je m'en fous totalement...
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By Marc
#129445 [quote="Bardamu"]Je pense que dans ton cas, tu as élargi ta zone de confort et du coup, tu es devenu à l'aise dans un exercice qui te faisait peur fut un temps (grâce à certaines révélations comme quoi tu étais peut-être le nouveau prophète :mrgreen: ). As-tu toutefois choppé des techniques pour garder la tête froide dans des circonstances qui te déstabilisent ? C'est surtout ça le sens de ma question.

Je me suis mal exprimé, ou tu m'as mal lu. Il y a certes un côté "zone de confort qui s'étend", ce qui vient naturellement avec l'habitude de faire et refaire la même chose, mais ce que j'essayais de t'expliquer, c'est que ce côté-là est négligeable par rapport à la conviction profonde et tranquille que a) je suis bon dans ce que je fais b) je suis quelqu'un d'intrinsèquement valable (ce qui ne veut pas dire que je suis infaillible, exempt de tout défaut et reproche, bien sûr).

Là je te vois arriver avec tes gros sabots : tu va me dire oui mais moi je n'ai pas le a) en danse. Certes, mais ça, cela vient naturellement avec l'entrainement ; seul le b) est important.

Tu cherches la validation des autres parce que tu ne la trouves pas en toi-même. Brise ce réflexe et tu verras que tu serais tout autant à l'aise en apprenant le bachata qu'en chantant de l'inuit a capella devant un parterre de brésiliens. :wink:

[quote]Je suis aujourd'hui hyper à l'aise dans un paquet de domaines (dans lesquels j'étais mort de trouille par le passé).

Oui, mais c'est sur aisance uniquement calibrée sur le a), ce qui est déjà un net progrès, mais n'est pas suffisant puisqu'il te suffit de sortir en dehors d'elles pour retomber dans tes travers antérieurs...

[quote]D'ailleurs - mais c'est un autre débat - c'est un choix d'avoir gardé ce chantier là pour la fin, je ne sais pas si c'était une bonne idée ou une bêtise. Bref... Aujourd'hui, "moi", face à une "fille" ??? Je commence tout juste à sortir de la phase où je me dis "qu'est ce que je fous là". Je ne suis pas à l'aise, et du coup, je fais les erreurs que je sais très bien que je ne dois pas faire, je peux faire l'AFC des fois, et j'attends bien sûr des signes de validation...


Un psychiatre, que j'ai eu l'occasion de croiser dans mon boulot, me disait, de manière générale, que la sexualité était le domaine le plus difficile à sociabiliser d'entre tous. Tu as donc parfaitement fait en procédant dans cet ordre ; un autre ordre t'aurait vu bien plus sûrement te casser la figure (je te recommande à ce sujet, sur ce site, l'excellent article "La séduction n'est pas un pot de peinture")
By Bardamu
#129457 Animal, je comprends ce que tu veux dire.

Pour te répondre, est-ce que je fais de la Bachata pour rencontrer des filles, vaincre ma timidité ou parce que l'activité en elle-même me plait ? Et bien, un peu de tout ça en fait, j'ai de la chance d'avoir trouvé mon activité "3 en 1", avec, cerise sur le gâteau, un prof qui est excellent.

D'une manière générale, je donne le maximum. J'ajoute toutefois une précision qui risque de nous amener très vite sur la question soulevée par Marc. Dans le cadre d'une activité sportive "individuelle" (qui exclut toute notion de couple, de groupe, d'équipe, Fitness, Boxe, Tennis, Natation, Course à pied, etc... je ne connais pas le Grit Gym mais je suppose qu'il en fait partie) mon investissement n'a jamais été parasité par les questions du genre "est-ce que je donne satisfaction à les coéquipiers, à ma cavalière, etc".

En revanche, que ce soit en Bachata, mais aussi au foot par exemple, c'est (Bachata) ou c'était (foot, sport dans lequel je suis aujourd'hui à l'aise) plus souvent le cas.
By Bardamu
#129458 [quote="Marc"]mais ce que j'essayais de t'expliquer, c'est que ce côté-là est négligeable par rapport à la conviction profonde et tranquille que a) je suis bon dans ce que je fais b) je suis quelqu'un d'intrinsèquement valable (ce qui ne veut pas dire que je suis infaillible, exempt de tout défaut et reproche, bien sûr).

Là je te vois arriver avec tes gros sabots : tu va me dire oui mais moi je n'ai pas le a) en danse. Certes, mais ça, cela vient naturellement avec l'entrainement ; seul le b) est important.Capito. Je pense que tu veux par exemple parler des gens qui excellent en impro théâtrale ou dans le one-man-show et qui n'en restent pas moins mal dans leur peau.

Je serais tenté de te dire que je suis en train d'acquérir le "b", c'est en bonne voie (je ne rentrerais pas dans les détails, mais par "divers moyens" j'ai eu la chance de comprendre le pourquoi de ma timidité de l'époque et d'avoir presque eu par a+b la preuve qu'il ne pouvait presque pas en être autrement). Mais probablement pas complètement achevé. J'accepte donc généralement d'être "nul" dans certains domaines, mais il m'arrive d'avoir des "rechutes" (souvent avec la fatigue, l'accumulation, par exemple j'ai tendance à rire de mes premières "bêtises" en Bachata, c'est quand j'en suis à la 10 ou 11ème que je commence à être frustré, à m'excuser de ne pas être au niveau, etc...). Je suppose donc que ta réponse m'encourage à persévérer dans la voie de l'acquisition du "b". ^^

[quote]Un psychiatre, que j'ai eu l'occasion de croiser dans mon boulot, me disait, de manière générale, que la sexualité était le domaine le plus difficile à sociabiliser d'entre tous. Tu as donc parfaitement fait en procédant dans cet ordre ; un autre ordre t'aurait vu bien plus sûrement te casser la figure (je te recommande à ce sujet, sur ce site, l'excellent article "La séduction n'est pas un pot de peinture")Merci. J'ai lu l'article, j'ai effectivement effectué un travail similaire à ce qui est décrit. Je vais essayer de faire celui dont parle précisément cet article en plus de ce que j'ai déjà fait, ça ne peut qu'être un plus.