- Lun Juin 04, 2007 12:01 pm
#7785
Bon, rendez-vous était pris avec Fabrice, samedi 02/06, à St-Michel pour faire du street. [color=cyan]C'était d'ailleurs la première fois de ma vie que je tentais cela.[/color] (Relisez bien la phrase précédente, avant de me faire part de vos remarques et/ou conseils).
Pas de close pour cette première séance, forcément avec 10 mn tout au plus de pratique, mais très intéressant. Bref, arrivé vers 14 h 30 à St-Michel, je repère au milieu de la foule de touristes, clodos et passants, deux hommes bien habillés
, Fabrice, venu avec Laurent. On démarre en direction du Jardin du Luxembourg. Je tente de socialiser avec un passant au hasard, comme me le propose mes compères, mais la plupart des parisiens prennent mal qu'on leur adresse la parole... Pourtant, il fait beau.
Une fois au jardin, Fabrice accoste plusieurs cibles (dans la rue aussi avant). Après un tour d'horizon, et mangé des fraises (une fille nous montre la photo de son futur époux qui gagnerait à fréquenter des coiffeurs), on se dirige vers la sortie. Devant nous, une grande brune à 15 m environ. Laurent me dit : "allez, c'est ton tour. Tu la dépasses légèrement, et tu lui sors le premier truc qui te passe par la tête."
Argl, finalement, je n'y vais pas, ma mauvaise foi m'ayant trouvé une excellente excuse : elle est plus grande que moi.
Un petit tour dans les boutiques, puis direction rue de Rennes. Laurent et Fabrice ont abordé plusieurs fois, je n'ai encore rien foutu. Et ça commence à me gonfler.
On passe un moment devant un café, et comme deux filles en terrasse nous regardent passer (mouvements de la tête synchrones), Fabrice lance : "Tu as vu comment ces deux filles nous regardent? Mais quelle époque!".
Après plusieurs opens playful de Fabrice (celui-ci dit à une cycliste "attention, votre feu arrière est éteint", réponse : "merci "), Fabrice toujours donc, opene une fille devant une boutique de vaisselle. Moi et Laurent, on continue de remonter la rue pour le laisser bosser.
Le temps passe, Fabrice ne nous a toujours pas rejoint. Puis, je remarque une fille brune qui attend sagement que le feu passe au rouge. Bon, pour la première fois de ma vie, j'accoste une inconnue dans la rue.
Moi _ Bonsoir (on est en plein milieu de l'après-midi)
fille ?
M _ Dites-moi, pourquoi les parisiennes sont si froides et inabordables? (copyright Spike)
fille _ je ne sais pas (petite voix)
M _ Franchement, regardez tous ces gens, ils se font la gueule, alors qu'il fait beau. Vous ne savez pas pourquoi?
fille _ Je ne sais pas...
Je ne suis vraiment pas inspiré, je m'en vais... (Bon sang, j'aurais peut-être pu lui sortir qu'elle ne doit pas être parisienne de souche puisqu'elle sourit, ou autre chose...). M'a lancé un regard de loin pendant qu'elle traverse.
Je fais le topo à Laurent, qui me propose un direct open "classique" de street, que je vais essayer un peu + tard. Puis Fabrice nous rejoint, numclose en poche. Content aussi que j'ai osé tenter.
Un blondinette nous jette un oeil en traversant la rue. Le feu étant encore rouge, je traverse aussi et cavale pour la rattraper. Un mélange de trac énorme et de fou rire, vraiment curieux comme sensation. Je contourne un groupe de veaux et arrive un peu devant elle, sur le côté.
Moi _ Bonjour, je vous ai croisé tout à l'heure, et je me suis dit qu'on pourrait faire connaissance (open que m'a suggéré Laurent)
Blondinette _
M _ Vous savez, j'ai failli me faire écraser à cause de vous (de toutes façons, je ne PEUX PAS m'empêcher de sourire)
B _ Excusez-moi (avec une petite voix)
(ensuite, je lui demande son prénom, puis joue aux devinettes pour avoir des infos sur elle. Comme elle est étudiante, je lui demande si ça correspond avec sa passion et si elle ambitionne d'avoir le prix Nobel)
B _ Non, je suis lycéenne. Je dois vous laisser (et entre dans le magasin).
Je rejoins les autres.
Bon, il me faudra travailler l'impro et le répondant, et essayer des visualisations marrantes, comme l'a fait Fabrice pour son numclose. Objectif : faut que d'ici à 6 mois, 1 an, j'ai un niveau honnête. Ouf!
Bref, le street, les + :
- Difficile mais funny, quand la motivation monte.
- On fait de la marche, c'est bon pour la santé
- Financièrement très bon marché.
- On n'est pas enfumé comme en soirée, évidemment, l'ambiance est différente.
Les - :
- Taux de rejet élevé.
Mais je sens que je vais y prendre goût...
Voili.
____________________________________________
Où est-ce qu'elles sont, les petites cocottes?!
Latex (LMDMF)
Pas de close pour cette première séance, forcément avec 10 mn tout au plus de pratique, mais très intéressant. Bref, arrivé vers 14 h 30 à St-Michel, je repère au milieu de la foule de touristes, clodos et passants, deux hommes bien habillés
, Fabrice, venu avec Laurent. On démarre en direction du Jardin du Luxembourg. Je tente de socialiser avec un passant au hasard, comme me le propose mes compères, mais la plupart des parisiens prennent mal qu'on leur adresse la parole... Pourtant, il fait beau.
Une fois au jardin, Fabrice accoste plusieurs cibles (dans la rue aussi avant). Après un tour d'horizon, et mangé des fraises (une fille nous montre la photo de son futur époux qui gagnerait à fréquenter des coiffeurs), on se dirige vers la sortie. Devant nous, une grande brune à 15 m environ. Laurent me dit : "allez, c'est ton tour. Tu la dépasses légèrement, et tu lui sors le premier truc qui te passe par la tête."
Argl, finalement, je n'y vais pas, ma mauvaise foi m'ayant trouvé une excellente excuse : elle est plus grande que moi.
Un petit tour dans les boutiques, puis direction rue de Rennes. Laurent et Fabrice ont abordé plusieurs fois, je n'ai encore rien foutu. Et ça commence à me gonfler.
On passe un moment devant un café, et comme deux filles en terrasse nous regardent passer (mouvements de la tête synchrones), Fabrice lance : "Tu as vu comment ces deux filles nous regardent? Mais quelle époque!".
Après plusieurs opens playful de Fabrice (celui-ci dit à une cycliste "attention, votre feu arrière est éteint", réponse : "merci
"), Fabrice toujours donc, opene une fille devant une boutique de vaisselle. Moi et Laurent, on continue de remonter la rue pour le laisser bosser.
Le temps passe, Fabrice ne nous a toujours pas rejoint. Puis, je remarque une fille brune qui attend sagement que le feu passe au rouge. Bon, pour la première fois de ma vie, j'accoste une inconnue dans la rue.
Moi _ Bonsoir (on est en plein milieu de l'après-midi)
fille ?
M _ Dites-moi, pourquoi les parisiennes sont si froides et inabordables? (copyright Spike)
fille _
je ne sais pas (petite voix)
M _ Franchement, regardez tous ces gens, ils se font la gueule, alors qu'il fait beau. Vous ne savez pas pourquoi?
fille _ Je ne sais pas...
Je ne suis vraiment pas inspiré, je m'en vais... (Bon sang, j'aurais peut-être pu lui sortir qu'elle ne doit pas être parisienne de souche puisqu'elle sourit, ou autre chose...). M'a lancé un regard de loin pendant qu'elle traverse.
Je fais le topo à Laurent, qui me propose un direct open "classique" de street, que je vais essayer un peu + tard. Puis Fabrice nous rejoint, numclose en poche. Content aussi que j'ai osé tenter.
Un blondinette nous jette un oeil en traversant la rue. Le feu étant encore rouge, je traverse aussi et cavale pour la rattraper. Un mélange de trac énorme et de fou rire, vraiment curieux comme sensation. Je contourne un groupe de veaux et arrive un peu devant elle, sur le côté.
Moi _ Bonjour, je vous ai croisé tout à l'heure, et je me suis dit qu'on pourrait faire connaissance (open que m'a suggéré Laurent)
Blondinette _
M _ Vous savez, j'ai failli me faire écraser à cause de vous
(de toutes façons, je ne PEUX PAS m'empêcher de sourire)
B _ Excusez-moi (avec une petite voix)
(ensuite, je lui demande son prénom, puis joue aux devinettes pour avoir des infos sur elle. Comme elle est étudiante, je lui demande si ça correspond avec sa passion et si elle ambitionne d'avoir le prix Nobel)
B _ Non, je suis lycéenne.
Je dois vous laisser (et entre dans le magasin).
Je rejoins les autres.
Bon, il me faudra travailler l'impro et le répondant, et essayer des visualisations marrantes, comme l'a fait Fabrice pour son numclose. Objectif : faut que d'ici à 6 mois, 1 an, j'ai un niveau honnête. Ouf!
Bref, le street, les + :
- Difficile mais funny, quand la motivation monte.
- On fait de la marche, c'est bon pour la santé
- Financièrement très bon marché.
- On n'est pas enfumé comme en soirée, évidemment, l'ambiance est différente.
Les - :
- Taux de rejet élevé.
Mais je sens que je vais y prendre goût...
Voili.
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Où est-ce qu'elles sont, les petites cocottes?!
Latex (LMDMF)
Si elle sourit la moitié du boulot est fait. 