- Mer Juin 08, 2016 1:39 pm
#179358
Beaucoup de réponses intéressantes
Tout d'abord, 100% d'accord avec les remarques sur le terme "la bonne". J'ai utilisé ce terme car je n'ai pas trouvé d'expression plus condensée à mettre en objet de la discussion. Bref, je partage vos messages sur ce point, et les mots de Kundera en sont un bon résumé. D'ailleurs, en postant, j'avais failli donner mon estimation de la probabilité qu'une femme prise au hasard soit "la bonne" (ou "une bonne) mais je me suis abstenu pour le côté geek.
Pour préciser le sujet, même si je ne veux pas qu'il ne concerne que moi. Par "celle avec qui on veut rester" ("la bonne"), j'entends celle avec qui on veut avoir des enfants. Ça restreint un peu le sujet. Par exemple certains peuvent très bien s'imaginer avoir des enfants avec plusieurs femmes, ça deviendra peut être (probablement ?) la normalité un jour, mais ce n'est pas ce à quoi j'aspire.
Une brève remarque sur pourquoi je pose cette question. Ce n'est pas car je ne supporte pas l'incertitude ni car j'ai des doutes énormes sur ma relation. C'est car je commence à avoir envie de construire, et une fois qu'une relation est bien établie, je cherche à voir si je vais dans le mur ou s'il y a des chances que nous ayons de l'avenir. Car si je nous vois aller dans le mur, je préfère arrêter tôt.
Concernant le vif du sujet, vos remarques sont pertinentes (et du coup je n'ai pas grand chose à répondre tout de suite).
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Là où je m'interroge encore, c'est
"à quel moment se satisfaire de la femme qu'on a trouvé ?".
En effet, celle avec qui on reste ne correspond jamais parfaitement à l'idéal qu'on aurait pu avoir.
L'idéal peut être une mannequin au QI d’Einstein, équilibrée, fun, sexy, etc..
On finit par se définir un "idéal réaliste" qui est le fruit de compromis que l'on fait par rapport à notre idéal initial, après avoir hiérarchisé certaines attentes qu'on avait avant.
Si je comprends bien les messages que vous m'écrivez ci-dessus, vous dîtes qu'il faut savoir ce qu'est notre "idéal réaliste", et voir si la femme en question y répond.
Hors, je pense que notre "idéal réaliste" dépend de ce que l'on vaut (si vous êtes Georges Clooney, vous allez moins loin dans les compromis). Et la question que je pose revient à savoir ce que l'on vaut (mais je n'ai pas la réponse, c'est peut être une question pour chacun et ça vient peut être avec l'expérience).
Je m'arrête là car on risque de me rétorquer que je suis soit cynique soit un robot.
Si je pose cette question, c'est que les 2 extrêmes ne sont pas bon (pour les 2 personnes du couple) :
- Accepter trop de compromis par rapport à ce que l'on pourrait avoir : on tombe dans la relation par défaut et ça implique une rupture probable à long terme (car on sera tenté) ou de la frustration
- N'accepter pas assez de compromis : on ne trouve personne pour rester à long terme, et on reste seul ou passe de relations en relations.