Les films que vous avez vus, à travers le filtre de la séduction, du lifestyle, et du look

Modérateurs: animal, Léo

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By Transcendantal
#116447 [quote]
Je vois mais alors pas du tout ou tu veux en venir

Tu m'étonnes :mrgreen:

Bref, que ta distinction ne veut rien dire et que la forme est là pour exprimer le fond, et inversement (les deux sont en relation, comme ce que la phrase de ta fameuse critique exprime NOIR SUR BLANC).

Bref, encore une fois, place au film du point de vue du thème de la séduction (en considérant, pourquoi pas, la forme !), sinon je vais me faire censurer par le modo :mrgreen:
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By Dje
#116472 Le personnage principal est sans concession aucune, perpétuellement dans l'excès quoi qu'il fasse. La décoration de son appartement est d'ailleurs complètement en phase avec l'être qu'il est.
Le film est déconnecté de toute réalité, et c'est tant mieux parce que c'est l'enfer.
Il m'a pris aux tripes. Mon film préféré cette année.
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By Romain
#116493 J'en reviens, c'est donc à chaud.

J'ai beaucoup aimé. La photo est magnifique, les acteurs excellents, à fond, sans concessions. Le réalisme est porté à son maximum, j'ai beaucoup apprécié.
Performance des acteurs excellente.

Le film lui même est une réussite. Je m'attendais à voir un film sur un addict qui se soigne, en fait pas du tout, c'est l'histoire d'un mec qui comprend qu'il est "malade", si on peut appeler ça une maladie.

Les scènes de drague et de séduction sont bien menées je trouve, comme celle du restaurant. Son boss est une vrai plaie, mais un ami du tonnerre :mrgreen:

La construction du début est un peu foutraque mais diablement efficace. La musique est sublime et souligne bien le sentiment de pitié qu'on est censé ressentir pour Brandon. (en général j'ai très souvent de la pitié pour les gens s'appelant Brandon :mrgreen: )

Verdict, j'ai pas perdu mes 10€, je suis même content de les avoir dépensés ainsi. Je le recommande.
Dans mon top 3 cette année, juste après Drive et avant Midnight in Paris.
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By Elan
#116522 Je l'ai vu samedi, je comprends que l'aspect séduction n'ait pas été particulièrement traité par les critiques : ça n'a simplement rien à voir avec le sujet.
Ces scènes sont assez brèves et servent juste à nous immerger dans le quotidien du héros, qui est un homme en souffrance et qui ne supporte que les relations froides et basées sur le sexe - où il excelle certes mais qui ne le réjouissent pas plus que ça.

La scène au restaurant avec sa collègue noire est beaucoup plus intéressante, parce que là il ressent quelque chose et il fait beaucoup moins le malin (à son grand dam le lendemain).

Je confirme que la photo est splendide, les scènes de nuit notamment sont magnifiques.
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By Chosta
#116674 +1000 Elan,

J'en reviens, et je ne comprend pas comment on peut se focaliser à ce point sur l'aspect séduction de ce film, dont le sujet est tout autre. A ce compte là, à la télé en ce moment il y a La belle et la bête, quelqu'un pour analyser le langage corporel ? :lol:

Et quand bien même, une fiction reste une fiction. Et laisser entendre que copier ce que fait le personnage en "phase de séduction" est une bonne idée :roll: bon courage.

Quand à mon avis sur le film, c'est que j'en suis sorti profondément déprimé. Trop frais pour en dire plus.
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By chicolog
#116986 Bonjour à tous les amateurs de cinema,
J'ai vu il y a quelques semaines, SHAME de Steve McQueen

Vous trouverez du bla bla sur le site du monde (et ailleurs encore) :
[url]http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/12/06/shame-steve-mcqueen-trouve-la-grace-derriere-l-abjection_1613928_3476.html[/url]

Mon opinion : si vous avez envie d'un séjour à New York le temps d'un film, d'une sublime version de la célèbre chanson "new-york new-york" de Sinatra (à l'opposé de celle qu'on nous a servi dans madagascar) et d'assister à l'errance d'un drogué du sexe et parfait "technicien de la séduction", allez-y ! Je vous le conseille vivement.

Mais n'y cherchez pas une quelconque leçon de séduction, vous risqueriez d'être décus.

Personnellement, j'y suis allé seul et je ne le regrette pas.

Quelqu'un d'autre l'a vu ?
By archie
#118141 L'image est belle et installe l'ambiance d'elle même, la couleur est très travaillée, pas seulment dans sa technique mais dans sa narration. Les teintes bleu/gris en majorité et des couleurs chaudes dans les quelques moments humains.

Une situation professionnelle correcte il semble être cadre dans sa boîte, propriétaire de son appartement dans une tour plutôt chic de NY, apparemment respecté et apprécié par les gens en général... En somme, tous les éléments d'une réussite professionnelle et une situation matérielle confortable.

Sauf que, sa solitude est évidente et palpable. Hors boulot il n'existe pas vraiment. Son pote = son boss. Il fuit quelque chose mais on ne sait pas trop quoi. Sa soeur est une paumée sans estime mais qui reste la seule à s'intéresser à lui combien même il la rejette.

Côté intime, c'est donc un stakhanoviste du sexe, froid car il est dans des relations froides, glauques. Il court après un oasis. A chaque fois, après "la purée lâchée", c'est la déprime post-orgasmique et le goût de merde de sa vie revient. Pas de désir, la relation sexuelle consommée amène surtout la fin de l'intrigue et le retour à zéro. C'est un prédateur qui a su aiguiser son attitude pour assouvir ses pulsions mais qui est triste. Handicapé du désir.

Quand il tombe sur une fille qui lui plaît et s'intéresse à lui, ça le déstabilise, ça l'effraie et la sentence tombe quand il échoue techniquement alors qu'il est plus que rôdé. Il arrive à avoir le sexe mais il est complètement désillusionné, ce qui devrait le blinder mais au final ça le plombe. La réalité il y goûte crument, il n'a pas le temps d'idéaliser ou quoi que ce soit.
C'est l'obèse qui fait la tournée des fast-food version mad men nymphomane.

Pas vraiment d'explication sauf à la fin, où sa soeur évoque leur passé lourd.
Vu leur hyper-sexualité à tous les 2 et à quel point ils sont paumés, une enfance sordide en trame de fond est sous-entendue sans qu'on sache vraiment.

Illustration d'une solitude citadine couplée à une perte total (handicap) du désir chez un personnage ravagé par son vécu bien qu'il fait tout pour son éloigner.
Ca m'a fait penser à [quote="Oxmo Puccino - L'enfant seul"]Personne ne guérit de son enfance

Un de mes meilleurs films 2011 à mon avis, très intéressant, très beau.
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By eddy
#118673 Bouleversement total. Les images sont fortes et explicites, les silences nous prennent aux tripes, la musique y est époustouflante. J'ai été profondément (et anormalement d'ailleurs) touché par ce film, qui évoque un homme, vulnérable et meurtri. Mais surtout un homme. Un de ces films que je n'oublierai jamais.

PS: évitez d'aller le voir en date ou avec votre copine (ou pas); pas cool de s'effondrer en larmes devant une âme féminine, ça fait pas très Clark Gable :D
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By Transcendantal
#131420 Un film qui m'a touché pour diverses raisons.

La scène d'ouverture du métro, quand le personnage principal fait le regard de braise à la petite rouquine, est juste énorme. Elle s'excite toute seule sur sa chaise, et ça m'a fait pensé à ces filles qui m'ont déjà fait le coup. Sauf qu'en vrai, les mouvements sont quand même plus intempestifs, plus brusques, moins lents, moins poétiques. Mais c'était l'effet recherché, musique jouant un grand rôle dans justement la poésie du flirt entre cet homme et cette femme.

La fille qui part en courant, comme frustrée que le mec n'agisse pas, à moins que ce soit juste à un retour à sa réalité de femme engagée (engaged, comme on dit en anglais). Je sais pas si y'a cette réaction de fuite quand une fille est déçue, frustrée que l'homme ne fasse rien quand le feu est chaud et attende pour se retrouver malgre lui dans la position du mec bizarre qui la suit.

Je pose la question.

Mais bon, excellent film, et le personnage du pote du perso ppl en dragueur relou qui en fait trop, c'est ça en vrai.

Bref.