- Mar Oct 23, 2007 9:12 pm
#21422
Sans m’être dit qu’il serait de bon ton d’imiter Spike avec son discernement, et m’être ainsi mis à rechercher fébrilement, dans un dictionnaire, une notion du même type, pour me l’approprier et trouver ça valorisant d’avoir, moi aussi, mon petit mot récurent, j’ai envie de partager une réflexion sur un concept auquel je me réfère assez souvent, et qui mérite d’être détaillé : le pragmatisme.
Le pragmatisme a trop souvent tendance à être confondu avec l’opportunisme, il est vrai que leurs significations sont proches, mais leurs logiques totalement différentes. Ce qui les distingue fondamentalement selon moi, c’est l’ambition.
L’ambition elle même, est parfois entendue péjorativement, ce qui est fort dommage. Cela revient à résumer le fait d’être ambitieux à celui d’avoir un but et être prêt à n’importe quoi pour y parvenir, sans état d’âme ; c’est excessivement réducteur.
Être ambitieux ne signifie pas non plus viser le plus haut possible, ce qui ne serait que de la démesure.
L’ambition se conçoit plus comme le fait d’avoir un objectif, dont l’importance ne dépendra pas tant de sa difficulté objective que de la portée à laquelle il se trouve (chacun a ses capacités et un but objectivement modeste pourra pourtant demander un effort important à certains, l’accomplissement de cet effort n’en est pas moins louable), et de s’y tenir dans la durée.
Le critère de l’ambition est donc aussi la persévérance, et pas seulement la grandeur des aspirations.
L’opportunisme, c’est considérer les fins en fonction des moyens qui se présentent : exploiter les choses pour en tirer profit au maximum.
On ne peut taxer quelqu’un d’opportuniste en se basant sur l’observation d’un seul de ses choix. Un opportuniste est quelqu’un qui fait tous ses choix en considération des occasions qui s’offrent à lui. Il n’a pas de but, pas d’objectif précis, si ce n’est de soigner son intérêt propre, et nécessairement immédiat, dont la matérialisation évolue donc sans cesse.
Le pragmatisme c’est s’attacher aux faits pour, en fonction de ceux-ci, faire au mieux en vue d’atteindre un objectif. La logique est donc inverse. Il s’agit ici de viser constamment un objectif déterminé (avoir une ambition), et de savoir regarder les choses telles qu’elles sont, sans se faire d’illusions, pour atteindre son objectif de la meilleure façon.
Le pragmatisme consiste bien souvent à savoir faire des concessions, savoir que telle solution est à privilégier non pas parce qu’elle est la plus susceptible d’apporter satisfaction immédiatement, mais parce que c’est la moins pire pour tendre vers l’objectif final qu’on s’est fixé.
Cela nécessite un minimum de recul pour analyser les choses avec clairvoyance, mais inutile d’en dire plus, puisqu’ à ce stade, tout est affaire de [url=http://www.spikeseduction.com/forum/le-discernement-vt1477.html]discernement[/url].
Le pragmatisme a trop souvent tendance à être confondu avec l’opportunisme, il est vrai que leurs significations sont proches, mais leurs logiques totalement différentes. Ce qui les distingue fondamentalement selon moi, c’est l’ambition.
L’ambition elle même, est parfois entendue péjorativement, ce qui est fort dommage. Cela revient à résumer le fait d’être ambitieux à celui d’avoir un but et être prêt à n’importe quoi pour y parvenir, sans état d’âme ; c’est excessivement réducteur.
Être ambitieux ne signifie pas non plus viser le plus haut possible, ce qui ne serait que de la démesure.
L’ambition se conçoit plus comme le fait d’avoir un objectif, dont l’importance ne dépendra pas tant de sa difficulté objective que de la portée à laquelle il se trouve (chacun a ses capacités et un but objectivement modeste pourra pourtant demander un effort important à certains, l’accomplissement de cet effort n’en est pas moins louable), et de s’y tenir dans la durée.
Le critère de l’ambition est donc aussi la persévérance, et pas seulement la grandeur des aspirations.
L’opportunisme, c’est considérer les fins en fonction des moyens qui se présentent : exploiter les choses pour en tirer profit au maximum.
On ne peut taxer quelqu’un d’opportuniste en se basant sur l’observation d’un seul de ses choix. Un opportuniste est quelqu’un qui fait tous ses choix en considération des occasions qui s’offrent à lui. Il n’a pas de but, pas d’objectif précis, si ce n’est de soigner son intérêt propre, et nécessairement immédiat, dont la matérialisation évolue donc sans cesse.
Le pragmatisme c’est s’attacher aux faits pour, en fonction de ceux-ci, faire au mieux en vue d’atteindre un objectif. La logique est donc inverse. Il s’agit ici de viser constamment un objectif déterminé (avoir une ambition), et de savoir regarder les choses telles qu’elles sont, sans se faire d’illusions, pour atteindre son objectif de la meilleure façon.
Le pragmatisme consiste bien souvent à savoir faire des concessions, savoir que telle solution est à privilégier non pas parce qu’elle est la plus susceptible d’apporter satisfaction immédiatement, mais parce que c’est la moins pire pour tendre vers l’objectif final qu’on s’est fixé.
Cela nécessite un minimum de recul pour analyser les choses avec clairvoyance, mais inutile d’en dire plus, puisqu’ à ce stade, tout est affaire de [url=http://www.spikeseduction.com/forum/le-discernement-vt1477.html]discernement[/url].
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