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Modérateurs: animal, Léo

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By DancingRonin
#158159 J'ai lu plusieurs des journaux de cette section. Et comme certains de leurs auteurs, je ressens à mon tour le besoin d'écrire ce qui ne va pas, moins pour la nécessité d'étaler ma vie, que pour tenter de verbaliser et mettre à distance ce qui fait défaut chez moi.

C'est un peu comme quand vous décidez d'écrire un article. Vous pouvez choisir un sujet que vous maîtrisez, mais à mesure que vous développez, de nouveaux aspects apparaissent et approfondissent la connaissance que vous en aviez à la base. Cet endroit me paraît le plus approprié pour le faire.

So first things first : Le lac des cygnes noirs

Assis au bord d'un lac artificiel crée par un barrage électrique. Perdu dans le sud de la France, j'apprécie le silence d'or et l'aurore qui colore la surface de l'eau.

Trois têtes émergent sans bruit ni vaguelettes, un peu comme si l'eau avait la densité de l'huile. Les trois silhouettes palment et se meuvent de manière exagérément lente, ce qui confère aux trois hommes une grâce de cygne. On appelle ça être aquatique.

Quelques minutes plus tard, je me retrouve moi aussi avec une combinaison néoprène noire. L'appareil que mes hommes veulent me faire essayer a un statut quasi mythique dans certains cercles. Son clapet antiretour, et la sensation du poumon artificiel à l'intérieur donnent une sensation étrange sous l'eau, à moins que ce ne soit l'oxygène pur.

Il y'a quelques années, comme beaucoup de mes camarades promo, j'aurais tué pour me retrouver à cette place. Mais quelques années assez intenses ont eu raison de ma naïveté en ce qui concerne l'idéal que l'on peut attendre de mon institution de rattachement. Une organisation reste une organisation, soumise à des logiques universelles de pouvoir, même lorsqu'elle s'appuie sur des valeurs comme : le désintéressement, le don de soi, la camaraderie...

Bref, quelques jours après avoir fait ce constat, je décide de rattraper le grand vide que mon métier a crée dans ma vie sociale (ou plutôt le grand vide que j'ai orchestré en échange d'une vie intense).

C'est alors que je tombe sur un sujet du grand journal, en 2012 ou 2013. Il y est question de séduction. Dans mon esprit s'activent les clichés de la vulgarité. Quelle n'est pas ma surprise quand apparaît un grand métisse, qui s'exprime de manière mesurée, avec beaucoup d'élégance et de fermeté. Ce ton et ce langage me parlent, même si je ne m'intéressais pas à la séduction à l'époque.

Quelques minutes plus tard je suis sur son site, au design rétro, classique, distingué. Je pioche au hasard des articles pour revenir à moi sur les coups de 2h du matin, sidéré par la précision de l'explication, l'approche globale dont les enjeux dépassent de loin ceux de la séduction. Celui qui voit loin à toujours une longueur d'avance.

J'observe et j'apprends, mes progrès sont incroyables au début, puis j'en arrive à un point bloquant : je n'irais pas où je veux aller tant que je ne changerais pas de job, de ville et d'amis...

Ce journal se veut l'un de mes piliers, dans cette liaison que je veux réaliser entre mon ancienne vie et la prochaine.
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By DancingRonin
#158570 La nef des fous

Depuis que Stéphane a commencé à se servir des concepts en séminaire, on place souvent les femmes sur un axe horizontal représentant la part de féminité plus ou moins importante de chacune. A l’extrémité, se trouve F pure, asymptote de la princesse hypersensibilisée...

Vous connaissez H pur ? Je travaille avec ce qui s'en approche le plus tous les jours. Ok j'exagère volontairement, vous allez chipoter et gna gna gna c'est pas possible moi je connais de l'alpha male +++. Stop.

Lui n'est pas allé naturellement vers l'ascension pour l'argent et la valeur sociale. A la place, il a choisi la limitation de son autonomie, de son pouvoir de création et de son intelligence, contre quelque chose qui s'avère être une drogue : contre une vie sur le fil du rasoir, donnant le sentiment de vivre intensément. Donnant le sentiment oui, une manière comme une autre en quelque sorte.
Avec les années, il a développé une espèce de sentiment de " cool " dans les situations les plus risquées.

En ce moment, je ne peux m'empêcher de penser que le fait de vouloir tendre vers le " moine soldat ", cache en réalité une surcompensation en réaction à des insécurités inconscientes. N'empêche que les résultats sont là.

Des phrases comme " mince, c'est un farouche lui, comment tu as fait pour t'imposer ? " " Quoi ? C'est tout ? Je ne te crois pas " résonnent différemment pour moi depuis que je m'intéresse à la séduction, dont on dit souvent qu'elle est moins une manière de surperformer, que de s'abstenir de faire les choses qui peuvent tout gâcher. Je pense en effet qu'il en va de même dans le démarche de s'imposer à un groupe de gens très compétents.

Ce parallèle étant dressé, il est temps que je développe le cas de mon ami François...
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By DancingRonin
#158665 J'ai toujours eu le sentiment qu'on faisait tout un plat de l'amitié. Comprenez, je n'ai jamais ressenti l'attachement vendu par la doxa : " les amis c'est important ", " il est important d'être très proche de quelqu'un ", " quelqu'un qui te comprennes " etc...

De mon point de vue, le problème se résume à la chose suivante : pouvez-vous faire confiance à cette personne ?
Le palier d'après étant, partager ou non les mêmes centres d'intérêt, pour une durée plus ou moins importante.

François et moi faisons le même métier à quelques détails près. Nos cursus de formation divergent, mais nous nous sommes réunis autour d'un même idéal de vie. Nous avons partagé plus que des centres d'intérêts, des moments de désespoirs chacun à son niveau. Nous avons risqué notre vie ensemble et il a sauvé la mienne.

À la suite de son divorce, nous nous sommes mis à beaucoup sortir, à partir du moment où lui aussi, s'est intéressé à la séduction.
Je profite de son sens de l'observation parmi les meilleurs que j'ai pu constater. Il est capable de détecter tout de suite ce qui ne va pas dans les interactions que je crée.

En retour, je lui apporte une relative aisance briser la glace avec des gens dans une ville du sud, où une forte tradition familiale, limite clanique, rend l'approche d'inconnu(e)s assez ardue. On passe néanmoins de grands moments à échafauder des plans machiavéliques pour aborder tel ou tel groupe de filles. Rien ne me donne plus d'énergie en ce moment.

Le binôme fonctionne bien et mon téléphone se remplit de numéros de femmes qui me plaisent physiquement (mon seul intérêt pour le moment). Sans pour autant que j'arrive à obtenir ce que je veux d'elles.

François m'éclaire alors sur quelque chose d'inattendu : pour une femme de mon âge, je suis encore beaucoup trop suspect pour être honnête, pour plusieurs raisons. De plus, il me fait le reproche d'attirer les femmes intéressantes et de les délaisser pour des filles beaucoup plus féminines mais sans personnalité. J'en suis bien conscient, mais c'est de ça dont j'ai besoin en ce moment. Ce qui ne veux pas dire que cette idée ne fait pas son chemin dans mon esprit.
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By DancingRonin
#159303 Remarque du jour : une femme célibataire qui possède un chat = gros risque de carence en affection, et de surinvestissement dans les sentiments, trop vite, trop fort dans la relation par la suite. C'est nul dit comme ça, je le sais, mais c'est une récurrence qui me trouble en ce moment.

Depuis que je me suis bougé les fesses pour changer de job, je trouve des offres d'emplois. Cela m'a toujours fasciné à quel point l'on peut être moins recruté pour ses compétences et son état d'esprit, que sur sa capacité à les présenter et à croiser et gérer les réseaux. Une offre en particulier retient mon attention : un job dans un pays du Maghreb qui a tristement fait parlé de lui récemment. Beaucoup d'argent à la clé, mais cela signifierait manquer un de mes objectifs de vie : une vie sociale saine. Pensant actuellement avoir une forte dépendance par rapport au chemin, du fait de mon secteur, je ne fais pas l'effort de chercher ailleurs.

Le problème est là, je le sais, je suis trop impatient, ou alors pas encore décidé à me lancer dans le vide en acceptant les risques. Reste aussi l'option du compromis d'accepter de sacrifier une année pour mettre de côté et se relancer ailleurs... A voir.
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By DancingRonin
#159492 Les robots rêvent de moutons électriques, les hommes de femmes scandinaves

Cela fait maintenant un an que je retourne régulièrement à Paris le temps d’un week-end entre amis. J’ai mes endroits fétiches à Avignon, mais là, c’est une toute autre histoire. Les lieux intéressants y poussent et s’y fanent comme des champignons dans une forêt sauvage. Comme si il y’avait une taille critique à partir de laquelle le sentiment de liberté et de circulation d’idées saute plusieurs niveaux, créant cette atmosphère si particulière.
Ce soir, j’emmène un ami avec moi dans un bar sur les Champs Elysées qui m’évoque le film de science-fiction le plus abouti de l’histoire du cinéma et qui se trouve aussi être mon film fétiche.

[img]http://i39.photobucket.com/albums/e175/sctanford/brscript329_zpse7fc22e8.jpg[/img]

A l’intérieur, je suis scotché par le design. Je me sens comme le détective Rick Deckard, dans un bar dont l’ambiance n’a d’égal que la décadence de ses habitués. On voit immédiatement chez eux la volonté de s'afficher de manière ostentatoire, comme membres de la catégorie CSP +++. N’y voyez pas un jugement de valeur, mais l’observation du passionné qui voit toute une scène de film se recréer devant lui. Tout y est, de l'apprêtement féminin poussé à son paroxysme, tellement séduisant, à la différence d'âge des couples, notamment pointée du doigt par mon ami.
Au bout de quelques minutes de discussion/contemplation, j'aperçois deux grandes blondes aux cheveux longs dont une qui m'a tapé dans l'œil. La conversation se poursuit et le fait qu'elles regardent plusieurs fois dans notre direction, n'est pas du à la fascination pour le ballet des serveurs qui s'agitent derrière nous. Mon ami, marié, flagorne et me provoque pour aller les aborder. Je pense effectivement que c’est maintenant la seule alternative à un samedi soir entre cojones, pratique que je bannis.
Deux hommes tentent de les approcher mais essuient un revers cinglant. Ça me met la pression. Plus tard, je décide de les aborder sur 50 nuances de Grey, quand je m'aperçois qu'elles ne comprennent pas le français, parce qu'elles sont danoises :mrgreen: . Je leur propose de nous rejoindre une fois leur commande apportée, pour avoir leur avis sur le point soulevé dans mon approche, avant de m'éclipser. À ce stade malgré leurs signes d'intérêt, je me dis qu'il y'a 50% de chances pour qu'elles nous rejoignent. Ce qu'elles font dix minutes plus tard. Je ne sais plus qui a dit que ce jeu était plus facile avec les étrangères, mais je lui donne entièrement raison. Grâce à un ami récemment parti vivre à Copenhague (il se reconnaîtra et je le remercie ;)), je trouve un terrain de discussion commun.

[img]http://www.actucine.com/wp-content/uploads/2012/02/Harrison-Ford-in-Blade-Runner.jpg[/img]

Les deux filles sont architectes, je discute avec celle qui m’intéresse et j’arrive à enchaîner des sujets facilement, parce qu’elle me renvoie mon énergie. Nous nous livrons à ce jeu de ping-pong, cependant je ne peux m'empêcher de me pencher quand je ne l’entends plus parler.
Problème de langage corporel : avec ma taille, pris dans une conversation dans laquelle je mets de la passion et de l'énergie, je fais le perroquet. La discussion continue et je vois bien ces deux iris bruns qui brillent et le léger contact physique qu’elle initie. Je l’isole dehors, j’essaie de ralentir le rythme pour l’embrasser mais je ne la sens pas, et je me dis que j’ai encore du temps. Cette décision était une erreur, je m’en rends compte avec le recul. Sans qu’elle ne me l’ait confirmé, je lui demande ce que pense son copain de son séjour en France. Elle me répond que lui aussi est à l’étranger et que bien sûr c’est compliqué, et qu’ils ne font qu’être « in touch ».
Suite de la soirée : on a tenté le Raspoutine, et j’avoue que me faire refuser l’entrée, même bien habillé, avec deux belles scandinaves, m’a cassé dans mon élan.
Là les choses commencent à tourner en eau de boudin : la copine de l’objet de mes attentions appelle ses amis, soi-disant à l’intérieur, pour nous faire rentrer. Pas de nouvelles. Je leur propose d’aller dans une autre boîte, mais elles préfèrent rejoindre leurs amis pour nous voir plus tard. J’obtiens le numéro de celle qui m’intéresse pour la forme et l’appelle pour qu’elle ait le mien avant de nous quitter.

[img]http://ad009cdnb.archdaily.net/wp-content/uploads/2012/05/1336756413-blade-runner2.jpg[/img]

Je ne me fais pas de films et décide de retourner au bar boire un dernier verre avant de rentrer. A notre sortie, nous retombons sur elles qui nous font de grands signes. Discussion triviale, à ce stade, je n’ai pas de doute sur l’issue de la soirée et je laisse mon ami qui a la gentillesse de se coltiner les vaines paroles avant le repli stratégique en bon ordre.
Nous marchons mon ami et moi, lui me regardant avec le sourire moqueur de celui qui rentre sur un demi-échec, mais qui a une excuse pour.
20 minutes plus tard, je reçois un texto inattendu de remerciements pour la soirée. Chose que n'aurait jamais fait une française dans les même conditions, j’apprécie.

L’issue de la partie séduction de la soirée a légèrement entamé le grand plaisir de la découverte de l’endroit, mais j’ai quand même ouvert les yeux sur plusieurs choses :

- L’abordage est la partie qui me plaît le plus, comme la discussion et la création de confort, mais quand je merde, c’est à la dernière étape, celle qui me permet de faire passer un dernier verre chez elle pour un enchaînement naturel
- A un moment de l’interaction, je ne prends plus autant de fun, et je bascule en mode trop « outcome attached » comme disent les anglo-saxons, je pense que c’est une des sources du problème
- J'arrive à tenir en haleine une magnifique architecte danoise pendant toute une soirée, mais pas moyen de communiquer avec des filles plus superficielles et donc de terminer dans leur lit
- Le défaut de langage corporel dont je parle a auparavant été pointé du doigt par deux de mes amis, alors je n'imagine pas l'étendue des autres petits défauts qui me restent, mais qui sautent moins aux yeux de prime abord. Cela vaut le coup de réserver un atelier pour en avoir le cœur net

Ceci dit (ou plutôt écrit), j'ai une nouvelle entrée dans mon carnet d'adresses, et un film à revoir !
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By la mouche
#159493 [quote="DancingRonin"]- J'arrive à tenir en haleine une magnifique architecte danoise pendant toute une soirée, mais pas moyen de communiquer avec des filles plus superficielles et donc de terminer dans leur lit
C'est pas vraiment un défaut. Parfois, le manque d'envie d'aller vers une fille n'est pas le visage de la peur, une rationalisation du manque de courage. Parfois, c'est tout bêtement que seul le corps de la fille nous intéresse et qu'au delà... On trouve rien d'intéressant.

Merci pour le récit de rencontre, bien écrit, agréable, drôle.
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By ref
#159542 [quote="la mouche"]Parfois, c'est tout bêtement que seul le corps de la fille nous intéresse et qu'au delà... On trouve rien d'intéressant.

Mon quotidien!

[quote="la mouche"]
le film de science-fiction le plus abouti de l’histoire du cinéma et qui se trouve aussi être mon film fétiche.


Ce film est fascinant, le dernier de la génération sans aucun effet spécial numérique.

Journal sympathique. :)
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By DancingRonin
#159616 [quote="ref"]
Ce film est fascinant, le dernier de la génération sans aucun effet spécial numérique.
Tout ces films avant l'ère du numérique ont une certaine profondeur, une authenticité. Je n'arrive pas à retrouver ça dans les films récents.

Plus généralement c'est ce qui me plait dans les films des années 80.

Si tu aimes l'authenticité du fait main, Jin-Roh, la brigade des loups, Fable poétique revisitée du petit chaperon rouge, dans un autre registre, mais toujours sur le principe du dernier film du genre avant l'analogique.
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By DancingRonin
#159932 Ceci est l'entrée la plus importante de mon journal.

Après une nuit blanche à faire la fête, il y' a des dimanches après-midi ou vous vous retrouvez physiquement alourdi par la fatigue, comme si la gravité était plus forte. Chez moi cet état de fatigue créer une espèce d'état de conscience. Comme si la fatigue dépouillait ma vision des choses de tout ce qui est parasite (anticipation sur un évènement la semaine prochaine, se refaire le film d'un évènement récent...) pour ne laisser l'attention s'appliquer que sur un point particulier.

Cet après-midi, trois idées parmi les plus importantes depuis des années m'ont sauté au visage :

- Le plus important : Hier il m'est arrivé pour la première fois une chose extraordinaire : je me suis amusé en boîte de nuit. Vraiment et sincèrement amusé. Arrivant comme un élément rapporté sur une soirée organisée par un ami et qui commençait très mal, j'ai pris le contrôle car il avait très tôt démissionné. J'ai drivé la soirée, pas comme un gros con voulant démontrer vulgairement de la valeur, mais avec la volonté sincère que mes amis s'amusent. J'ai alors demandé à un autre groupe d'ami de nous rejoindre.

Ce qui a tout déclenché : Une connaissance m'a alors dit que son ami écossais était de passage en France et qu'il fallait qu'il s'amuse. Je ne sais pas ce qui c'est passé dans ma tête, mais à ce moment mon objectif n'était plus de séduire une fille, mais de faire danser ce type afin qu'il garde un bon souvenir de son séjour. S'en est suivi un deal avec une latino pour le faire danser en échange d'un élastique à cheveux/une course poursuite dans la boîte à la recherche dudit élastique/la livraison de la marchandise et la satisfaction de voir le dernier duc d’Écosse s'amuser comme un dingue sur la piste.

A partir de ce moment-là il s'est passé un truc, pour la première fois je me suis senti comme dans mon élément en boîte de nuit, dansant avec un lâché prise et une aisance que je ne connaissait pas, j'avais l'impression d'être en état de grâce. Pour la première fois, plusieurs filles sont venues me demander de les faire danser, sans regard ni sollicitation de ma part, il y'en a même deux qui se sont battues pour le faire, me tirant chacune de leur côté par le bras, comme dans un dessin animé de Tex Avery !

J'étais bien, j'avais une bonne énergie à osciller entre les deux groupes et la piste, à la fermeture j'étais juste heureux de m'être amusé et de rentrer avec mes amis.

Je n'ai jamais compris toutes ces années pourquoi ça ne marchait pas dans ces lieux nocturnes pour moi. Bien sûr je l'ai lu ici. Un ami me l'a fait remarqué récemment : Sortir à deux en boîte pour séduire est un truc de naze, les femmes le sentent et le voient comme le nez au milieu du visage. J'ai mis pas mal de temps à l'intégrer.

Si vous m'aviez connu il y' a deux ans, vous n'auriez jamais cru ça possible de ma part, et je vous aurais donné entièrement raison. Je progresse par à-coup, mais je progresse et cela me remplit de fierté et de bonheur.

- Deuxième point : J'affine mes goûts en ce moment. Ou plutôt, je reviens à ce qui dès l'adolescence m'a beaucoup attiré, mais que j'ai remplacé par d'autres choses me correspondants beaucoup moins par la suite, pour une raison que j'ignore

- Dernier point : En ce moment je m'intéresse beaucoup aux cas particuliers des aides personnalisées. Pendant longtemps, je les regardais sans oser répondre quoi que ce soit, intuitivement pensant ne pas être encore assez compétent pour. Je ne sais ni pourquoi ni comment s'est faite la bascule. Mais j'en retire énormément de plaisir.

Je ne le fais pas par volonté encore une fois de maladroitement démontrer quelque chose. Ni par pur altruisme.

J'ai compris cet après-midi que je le faisais parce que processer les infos dans mon cerveau m'aide à mobiliser les connaissances apprises en séminaire et sur le terrain, et tant que vous ne les avez pas utilisées et couchées clairement sur le papier, elles ne sont pas entièrement vôtre. C'est une forme de pratique égoïste, un peu pour les autres mais aussi beaucoup pour moi.
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By DancingRonin
#160578 J'ai besoin d'écrire quelque chose pour y revenir quand j'aurais plus de temps, et j'en ai très peu pour le faire sur un support tangible.

Je suis depuis plusieurs jours sur un exercice quelque part en France. Mon job est de recouper des infos pour en faire des renseignements. Ceci afin de reconstituer des flux mafieux, des réseaux terroristes et pour en bout de course, essayer de prévoir ce que donnera la situation régionale dans les prochaines heures/jours.

Ce job est dans un contexte normal réservé à des gens qui sont mes N+5 à 8. Les circonstances font que je me retrouve sans formation ni expérience pour le faire.

Je n'ai pas les formations de ce cursus mais ça passe. Ça passe même très bien. J'oriente les recherches, je vois les infos importantes de manière automatique. Je lis des rapports et plusieurs minutes ou heures plus tard, un recoupement sort sans qu'il n'ait l'air d'être issu d'un raisonnement conscient.

Mes prévisions tombent plus que très souvent juste, je prend ça comme un jeu et l'adrénaline mélangée à la satisfaction du travail bien fait me procurent ce sentiment si rare qui est proche du bonheur.

À partir de maintenant, je me concentre sur la question suivante (en plus de quelques autres) : Dans quel autre métier puis-transférer cette compétence, et rentrer dans la branche sans appartenir au sérail ?

Si certains ont des pistes, ouvrez le feu.
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By DancingRonin
#163395 Une entrée comme jalon de ma progression dans les relations sociales.

Une amie vient de me confirmer que son histoire avec un mec s'est terminée exactement comme je lui avais dit il y'a 3 semaines. Ma première réaction n'a pas été de me dire que les gens qui sollicitent de bons conseils ne les écoutent jamais, mais plutôt de voir à quel point j'avais changé depuis deux années à m'imprégner de Spikeseduction.

Grâce aux séminaires et au forum, je suis passé d'un degré très faible de compétence sociale à la capacité à reconnaître des situations et donc leurs issues. Ce n'est pas le seul talent que j'ai acquis ici, mais celui dont je prends pleinement conscience aujourd'hui.

Donc merci Spikeseduction. And hold the line.
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By DancingRonin
#165684 Un point sur l'identification de ses propres besoins, le fameux " connais toi toi-même ".

La base, c'est de savoir quelle est la qualité majeure qui nous gouverne. Celle qui guide la plupart de nos choix, du plus dérisoire au plus important.
De cela découle pourquoi votre job actuel ne vous correspond pas ("cf. la congruence"), et un peu plus tard, ceux qui sont susceptibles de vous satisfaire.
De cela découle par la suite, ce que vous attendez de votre vie sentimentale, et donc le style de femme dont vous avez besoin.

Au niveau pro, la bascule est faite, et je sais exactement quel type de job me correspond et pour quelles raisons.

Au niveau féminin, ça se complique, alors à défaut d'identifier le profil de celles dont j'ai besoin, j'élimine celles dont je suis sûr que ce n'est pas le cas. C'est chiant, surtout quand vous la désirez physiquement et que vous savez que ça ne passera pas, avant même d'avoir couché avec. A ce moment-là, la raison pure vous rappelle que plus vous allez dans l'intime avec une personne, plus il vous sera difficile de vous en séparer.

Les filles ne comprennent pas :
- pourquoi j'embrasse au premier rdv, et s'en servent comme d'une excuse pour rentrer plus qu'il ne le faut dans l'intime
- pourquoi un mois n'est pas assez pour parler du début de commencement de relation sérieuse avec elles

Ce que je comprends aujourd'hui, c'est la nécessité vitale de se protéger, donc de ne pas mettre la charrue avant les bœufs.
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By DancingRonin
#165686 Etude de cas :

Elise est très F et très H à la fois.

Elle est arrivée sur mon lieu de travail il y'a 2 mois, et elle incarne l'inconscient collectif des goûts masculins en termes de féminité. Tout le monde tente sa chance, dans un style si pathétique que cela me désole. Sans comprendre que leurs échecs tiennent moins dans l'instant de leur approche, qu'au moment même où il l'ont envisagé dans le mauvais contexte et de la mauvaise manière. Elle me le raconte et je m'en fou. La première raison de leur échec : le manque d'empathie.

Elise est maintenant à moi. Cela s'est fait " naturellement ". Ou plutôt, j'ai su mettre la juste quantité d'effort au bon moment, au bon endroit. Mon propos n'est pas de fanfaronner là-dessus en faisant le récit de la situation, mais de formaliser un dilemme.

Suite à une rupture avec sa dernière relation longue (vous savez, celle qui se termine vers 29-33 ans), elle a mis en stand by une carrière prometteuse dans la haute administration judiciaire. Elle a alors décidé de faire le même métier, dans un contexte complètement différent, dans un lieu complètement différent, avec grosse perte de revenu.

Son manque de cercle social fait qu'elle accélère le rythme, et il explique pourquoi elle est tombée amoureuse si rapidement, l'ami qui me l'a expliqué se reconnaîtra.
En tant que femme bien H, elle m'a clairement annoncé la couleur : y'a pas le feu au lac, mais pas de perte de temps SVP. Le dernier passager pour ce vol ne doit pas se faire attendre. Et il s'agit d'un vol long courrier.
Elle a envie que l'on couche rapidement ensemble, je pense principalement parce que pour elle, la relation passe alors automatiquement en mode sérieux/exclusif. Comme une dette sexuelle.

Je sais que le fait qu'elle soit à fond vient de la vulnérabilité qui découle de son changement total de vie. Et s'appuyer sur du vulnérable ne laisse rien présager de bon pour l'avenir. De plus, on dit que plus vite démarre une relation, plus vite elle se termine.

Voilà comment on se retrouve avec un problème de riche : être rétiçent avec une fille très féminine, mais qui est aussi droite dans ses bottes et qui vous stimule intellectuellement.