- Mer Juil 23, 2008 11:01 am
#54495
Pour ce premier " Récit de rencontre ", j'aimerais que le lecteur soit indulgent avec moi. Tout aussi bien pour mon vocabulaire qui n'est pas encore enrichie par le lexique ici présent, mais aussi par la façon de conter ce FR.
J'aimerais aussi faire un Big-Up à tous les Gamers de ce site qui prennent la peine de rapporter leurs expériences de la vie en matière de drague.
Je sais Ô Combien c'est obsédant d'être dans une grande métropole. (Pour ma part, j'habite paris depuis une vingtaine d'années, mais je suis né sur le continent africain. Les vices se suivent mais ne se ressemblent pas en Grande Ville tout au long d'une vie…) La vingtaine passé de peu, je suis au stade de ma vie où les rencontres avec la gente feminine de succèdent et les jeux prennent forme différemment selon les[/color] partenaires…
Les présentations faites, je pouvoir rentrer dans le vif du sujet.
Dans ce forum, on trouve beaucoup de choses intéressantes, pour peu qu'on ait le temps de lire et d'y faire attention. Sur ce, j'en profite pour faire un BIG UP cette fois au fameux Spike, que je ne connais pas, mais qui réside un petit peu en chacun de nous! So maximum big up Spike!! Respect.
"The Needy and The Milf" ou "L'Histoire d'une Rencontre peu Ordinaire".
Je concède que ce titre VO résume aussi certains fantasmes de jeunes à peine puberts à la recherche de sensations fortes…
J'avais dans l'idée de faire de ce FR un WIP (Work In Progress). Certains habitués de forum doivent connaître ce terme… En effet j'ai découvert Spikeseduction.com et sa communauté ce même jour…
…Ce jour qui se lève en cette avant dernière date du mois de Mai 2008. Inlassablement comme les autres jours, je fais les même choses jusque me retrouver dans le station de métro. Par contre, inhabituellement, je suis ouvert à mon environnement. Ce qui m'arrive rarement, car comme beaucoup, je suis consommateur de musique, surtout lors de trajet style METRO-BOULOT-METRO…
Je suis assis en hauteur sur un espèce de rebord qui continue la rampe de l'ecalator. Ce détail est il important?
Depuis une minute, je sens que dans l'air flotte une sensation mystique, une sorte de magie que nulle ne peut controler, chose inspirée par le bruit sourd des voyageurs se trouvant à cette embarquation.
Je décide que ce matin, je n'aurais pas besoin de mes écouteurs, pourtant neufs de quelques jours…
Mon regard se promène par endroits sans que je ne puisse controler. Un peu comme lors d'une représentation sur scène et je suis le seul spéctateur, je me sens bien et les acteurs jouent leurs rôles sans faire attention à ma présence.
Je remarque une actrice qui passait juste à peu près mon niveau. Veut-elle se faire remarquer et attirer mon attention? Mais je ne suis pas producteur, je ne pourrais te décrocher un rôle autre que celui que tu joues actuellement, et puis d'ailleurs j'ai pas vu ton visage…
Le métro arrive au moment de cette réflection. Le visage de cette femme il faut que je vois. Allez, petite mission pour assouvir ma curiosité!
Les gens s'entassent dans le wagon de ce métro des plus modernes qui puissent exister à paris. Au passage je suis fier d'habiter sur cette ligne, ça fait maintenant 3 mois. Les gens se bousculent et prennent places dans la rame. Ces comédiens sont vaiment excellents, ils jouent et amusent l'œil du spectateur que je suis. Mais où se trouve mon héroine? Celle autour de qui mon intérêt tourne. La voici assise parmi ses collègues. Moi je suis en plein milieu de la foule, finalement je me suis laissé entrainer dans la mise en scène. J'ai un rôle à jouer en fin de compte et cette femme, dont je découvre les yeux bleux, va être ma partenaire…
Quand j'étais petit, je disais souvent que le bleu ciel étais ma couleur préférée. Peut être avais-je trop souvent la tête dans les nuages et le bleu du ciel mon terrain vague était…
Moi debout, elle assise. Comment ne peut-on pas se sentir en position de supériorité dans cette situation? Je ne parle pas d'envisager un rapport de domination ou de hiérarchie dû à nos poses, mais juste de se sentir plus grand, donc plus fort.
Les regards se sont faits discrets, du moins en ce qui me concerne, car très vite je me rends compte que je suis entré en scène. Cette pièce de théatre me compte parmi ses figurants désormais.
Dans ma tête je me dis simplement que le trajet est court, il va y avoir plusieurs intéractions pendant le jeu. Mon jeu de rôle va être comme celui du gars qui prend le métro pas forcément content mais qui apprécie qd même. J'aime bien cette attitude, ça permet de faire croire aux gens qu'on est heureux, no matter where we go…
Je me sentais donc confiant en regardant cette femme. Je savais de suite que bon n'était de considérer la difference d'age flagrante entre les deux protagonistes que nous sommes. Cela me destabiliserait et je n'aurais plus qu'à faire semblant de chercher une nana plus jeune pour soit disant m'occuper.
J'ai donc focalisé toute mon attention sur cette nature à mi-hauteur derrière 2 personnes de distance. Je découvre là que les choses vont se dérouler de manière littéraire. Les descriptions s'ensuivent de cette façon:
Les stations de métro defilent, rythmés par les ralentissement et les accélérations à proximité de chaque destinations.
Chaque regard posé sur elle remue chroniquement les mêmes questions. "Où vas-tu descendre? Que vas-tu faire à cette endroit?
Je remarque à différents môments que nos regards se croisent sans ça sans aucun hasard. Ca fait toujours plaisir ce genre de remarques. Elle un tatouage sur l'avant bras doit qu'elle prend soin d'hydrater, il doit être nouveau celui-la. Ha, peut-être a t-elle d'autres tatouages? Où seraient-ils? Tiens encore des questions pour t'occuper. De toute façon je ne peux rien faire d'autre. Je descends à l'avant dernière stations et elle pourrait très bien descendre avant moi. D'ailleurs où va-t-elle descendre? Voila que mon esprit tourne en rond… Un grand mec a les yeux rivés sur cette femme aussi. Il est habilé d'un costume bleu classique, chemise blance et me fait arrière-penser à Al Bundy, marié, 2 enfants…
Perdu dans mes songes , je ressens cette alarme biologique du voyageur qui me previent que j'arrive à ma destination.
Les choses se compliquent, je n'ai aucun intéret à rester planté là comme ça, je ne suis pas franchement en avance sur mes horaires, je vais devoir jeter le dernier regard, vous savez, celui remplie d'envie et de regrêt.
Les choses se compliquent d'autant plus que la dynamique a repris ses droits lorsqu' apparaîssent les lumières sur le quai de mon arrivée. La femme et ainsi que d'autres s'activent frénétiquement. Comme si personne ne voulais être oublier lors de la débarquation. Mon rythme cardiaque s'accélère de même pour suivre la mouvance. Mais j'ai comme l'impression aussi que ce n'est pas la seule raison pour laquelle il bat. Je suis en train de me faire distancer par la cible que j'avais en mire depuis de longues minutes, tellement longues et tellement courtes dans l'absolu. Je m'immisse dans la foule et suit la cadence. Depuis le quai, les escalators me permettent de me faufiler. Il faut que je la rattrape. Je ne sais pas ce qui se passera une fois arrivé à son niveau, je m'en fout, je vais vite parmi les gens. Pour sortir de cette station , il y a les 3 escalators à utiliser. Ensuite franchir les portes automatiques coulissantes à détecteur de présence et finalement des escaliers. Lequels une fois gravis, vous larguent dans les rues de la ville.
Quel sera l'issue?
Je me souviens que pendant mon parcours du combattant, les quelques fois où je cherchais des yeux ma proie, elle aussi cherchait quelqu'un. D'après le lexique ici-rédigé, on apelle ça un signe d'intérêt. Je suis sur la bonne voie, la distance qui nous sépare ne fait que rétrécir. La crainte de la voir prendre la correspondance à ce milieu d'ascension via escalators s'évapore. Saleté de ligne 12, tu as faillis me trahir! Je sais maintenant qu'après les portes coulissantes franchies, le destin va sceller mon sort. La course effrénée du jeune lion qui, à travers les multiples obstacles de la jungle urbaine, rattrape sa victime. Les idées fusent dans ma tête à tel point que je ne peux les exprimer. En réalité, je n'ai aucune idée de la manière dont je vais entrer en interaction avec elle… Merde, je connais ces portes! Plus de quatres années que je travaille dans les parages. Combien de fois suis-je passé par ces portes? Nombre incalculable à ce môment là, surtout que c'est pas le môment de penser à ça.
"Les athlètes du môment vont enfin franchir la ligne d'arriver! La candidate aux yeux bleux arrive, juste devant le candidat aux écouteurs non inutilisés…" J'imagine les commentaires…
Provoquer les choses dans la vie a toujours été un événement remarquable pour moi. J'aime bien me dire :
" Ha ouais, si j'avais fait ça…"
Ou alors
"Et si je faisais ça?…"
Toujours interpréter des différentes possibilités que la vie peut nous apporter. Toutes ces combinaisons que nous créons volontairement, involontairement. Apprécier les souvenirs avec le recul et avec en tête regrêts ou satisfactions…
La femme à proximité de moi fait mine d'aller chercher sur une pile de papiers, les nouvelles gratuites. Je la talonne de peu de pas. Elle prend le journale tout en pivotant sur elle-même. Peut-être aurais-je omis de préciser le contexte:
Derrière moi se trouve les portes du destin. À ma gauche se trouve les guichets puis une sortie accéssoirisée d'un ascenseur, vous connaissez les escaliers. À ma droite une autre sortie. Et devant moi se dresse le corps de cette charmant dame. La beauté de son physique se révèle à taille humaine. Je découvre entièrement toute la consistance de ma récompence. Nos regards se croisent lors ce magnifique pivot. Le sourire se figea de suite sur mon visage. Sourir béa. Mais attendez… Ce corps semble dirigé vers la sortie à ma droite. Je ne prends jamais la sortie de droite. Je vais toujours à gauche moi! J'aimerais tellement qu'elle m'entende penser ça.
Ostensiblement, je penche ma démarche vers la gauche. Je ne sais pas dans quel région de mon cerveau la décision a été prise, je ne sais même plus pour quel raison je me suis empréssé de la rattraper. Je ne vois pas comment j'aurais pus l'amorce. Je ne suis même plus sur de savoir quoi que ce soit. Je m'en vais avec l'amer sensation du devoir inaccomplit. Cette espèce d'échec resultant un magnifique élan.
Ne te retourne surtout pas, tu es minable.
La carécature du mec dont le " L" majuscule du mot " Looser " qui flottait au dessus de sa tête, lui tombe sur le sommet du crâne. Aïe…
Me retourner sur tout ce qui bouge est bizarrement devenu une seconde nature chez moi. Lors de mes déplacements, j'ai ce réflexe masculin que personne contredira ici je pense. C'est comme pour vérifier quelque chose qui m'aurait échapper. Ou alors faire un tracking complet. Cette fois-ci je me prive. L'amertume disparait petit à petit. Je vais grimper ces escaliers de la liberté et oublier tout ça.
Il y a des chansons que j'adore écouter parce qu'elles me filent la pèche.
Good vibration… je pensais justement à un artiste découvert récemment. Merci internet! J'ai 10min à marcher dehors, il fait bon et pas trop de bruit. Je localise mon portable dans ma poche , il me reste 3 marches à franchir. Mouvement parfaitement coordonné, je recul mon bras droit en même temps que quelqu'un me le retiens. Pour parfaire cette accrochage, je me retourne tout en montant les dernières marches. Deux pas suffisent…
J'adore le bleu des yeux. C'est comme la clarté. les miens sont noirs, comme la pénombre. Les yeux de cette femme m'ont suivi jusque cette dernière marche. Whouaw, quelle agréable surprise! Quelle putain de sensation! Maintenant la situation s'est inversée. Je suis en proie avec une jolie femme, c'est elle qui a fini par m'avoir. Je la regarde en imittant mon premier sourire béa. Non seulement me faire accoster par une femme, une fois n'est pas coutume, me remplie de joie, mais aussi d'une parfaite satisfaction.
Elle a l'air un peu confuse :
Elle : E
Moi : M
( la raison pour laquelle je l'apelle C B reviens d'une anecdote tout juste vécue ;-°)
[quote]CITATION
E : " Excusez moi… je voulais juste vous dire que je vous trouve joli…C'est qu…"
M : " M…merci. Ca m'fait plaisir…"
J'ai le cœur qui bat à cadence infernale. Comme si il allait finir par exploser.
Ma raison m'a sauvé de ce retournement de situation. Je suis resté pratiquement serein en apparence. J'ai suivi en disant :
M : Mais on peut se tutoyer! Tu habites à Francois Mittérand?
E : Non je prends la correspondance là. Je me suis dit qu'il fallait que je vienne te voir. Je marchais et finalement j'ai fait demi-tour. Je voulais te le dire.
M : C'est vraiment gentil. Je travaille dans le coin. Et toi?
E : Moi aussi, c'est par là.
Me dit-elle en pointant du doigt la direction où débouche la sortie de droite. Je comprends qu' à la dernière solution, au dernier môment, à la dernière chance, elle s'est lancée.
E : Bah, on pourrait dejuner ensemble un de ces jours.
M : Bien sur, jsuis à 5 min d'ici…
Je sais. C'est maintenant qu'il faut que tu prennes son number. Curieusement je me sentais fier dêtre à ce stade qd même assez avancé de prise de contact.
Avec ce sourir qui ne me quittera plus de la journée, je cherche serieusement mon portable et prépare cette fameuse phrase.
M : "Je vais prendre ton numéro"
Un sourir se dessine sur son visage. Elle est belle.
Je dégaine normalement pour composer son numéro. Puis, en un éclair de génie, je lui tends mon iphone. J'aime bien comment les numéros s'affichent sur ce portable, je voulais qu'elle voit elle aussi.
Ce dit en passant,elle est est le premier numclose que j'ai avec ce phone. "Au nom du père, du fils et du saint esprit, te voila baptisé!"
[quote]CITATION :
M : Tiens, écris ton numéro.
E : (se numclose) . 01 XX XX XX XX. C'est mon numéro au bureau, c'est ma ligne direct.
M : C'est bien ça. J'aurais pas besoin de demander la permission à quelqu'un pour te parler…
E : Non c'est moi qui décroche
M : Ok, Je euh, tu t'apelles comment déja?
E : moi c'est C B et toi?
M : et moi c'est DIAMOND…je t'apellerai…
Je pense à récupérer mon portable.
J'appuie consciencieusement sur l'icone avec un téléphone dessus. Histoire de ne pas écrire par dessus le numero et me retrouver avec une suite de chiffres qui ne mènent nulle-part. Je la regarde s'en aller en observant son déhanché. C'est ça qui m'aide à estimer le potentiel de la créature juste apprivoisée.
Je peux relacher la pression maintenant, tout est fini. L'opération s'est bien passée. Je peux reprendre mes activités normales.
Exit l'idée de mettre de la musique dans mes oreilles. j'ai la patate. Une énergie peu commune traverse tout mon corps. J'ai été touché par la grâce. Plus aucune contrariété ne pourra m'embêter aujourd'hui. Je suis libre et le monde m'appartient.
Petit éclair de lucidité, je suis en retard au travail, je cours…
Quand j'arrive au boulot, la première des choses que je fais, après avoir saluer les collègues évidemment, c'est allumer l'ordi.
Ensuite je fais semblant de regarder le travail a effectuer, lance les logiciels que j'utilise. Mais aujourd'hui, dans le navigateur web, je tappe dans l'onglet google :
" je me suis fais draguer femme plus agée "
au mot près. Je voulais lire des commentaires de personnes concernés par ça. C'est un truc tout nouveau pour moi. D'ailleurs j'ai appris la signification de "MILF" ce jour là. Une dizaine de clics plus tard, je découvre "spikeseduction.com" Tiens, des gens font des rapports de seduction. Intéressant. Ils ont une communauté basé sur ce principe. J'aime bien. Je vais lire tout ça…
Vers midi j'ai pris un maximum de confiance, et grâce au site, j'avais l'impression de savoir ce qu'il reste à faire. Mes idées clarifiées, je pense connaître la méthode pour conclure le K-Close. Suite logique après un Num-Close. Je descends dans le hall de l'immeuble où je bosse, et décompte les secondes avant d'appeler la dame.
[quote]CITATION :
E : "Allo." Oui c'est DIAMOND, on s'est croisé ce matin à la station… (pas eu le temps de finir ma phrase)
M : Oui je me souviens. ça va?
M : Wi, biensur. Je t'apelle pour savoir si on pouvait déjeuner ce midi ensemble, je suis libre à partir de 13h.
E : Malheureusement je peux pas. J'ai rendez vous cette aprem. On se fera ça une autre fois.
M : Ha wai, c'est dommage. Nous allons deménager de bureaux la semaine prochaine. Je ne sera plus dans le même quartier. Ca va être difficile pour le midi.
E : C'est pas grave, on trouvera une solution.
Mine de rien, cette dernière phrase m'a rassuré. je pensais essuyé un refus inexpliqué. En plus j'y pense, mais je l'apelle sur une ligne officiellement professionnelle. Je ne suis pas du tout sur son portable. Quand elle ne m'a pas donné son numéro de portable, j'ai eu des doutes. Elle pourrait avoir un mari ou même ne pas vouloir que je l'apelle tout simplement. En fait ce Num-Close n'est pas valide à 100%. Il me faut son numéro de portable pour en avoir le cœur net!
[quote]CITATION :
M : Ok, bah ce qu'on fait, c'est simple si mon numéro s'est affiché, tu peux noter. Rapelle-moi dès que t'as un môment de libre.
E : Pas de problème, ton prénom s'écrit bien comme ça?… ( Elle fait une faute sur mon vrai prénom. Ce qui m'opportune un NEG sur son sens de l'horthographe. Petits rires mutuels, je reprends confiance.)
M : Bon, je vais te laisser tranquil. Peut-être à bientôt!
En raccrochant je me suis dit qu'elle va rappeler rapidement. L'après midi de ce jour je me suis promis de relater cette apostrophe dans le forum SpikeSed. J'espère pouvoir accrocher les lecteurs avec cette événement.
Une semaine plus tard, aucune nouvelle…
C'est stupéfiant comme en une semaine, j'ai eu l'impression d'avoir viellit. Non pas dans le sens tu deviens vieux, t'as raté ta vie, ou quoi…
Mais plus dans l'acquisition de l'expérience de la vie. Mes potes à qui j'ai raconté brièvement cette histoire, encore en éclosion alors, n'ont fait que confirmer cette sensation. Il est vrai aussi que je viens de fêter une année supplémentaire dans ma vie. 24 ème cycle…
Je deviens adulte. Il faut que je me comporte comme un adulte désormais. Je vais commencer par l'un des besoins primaire du primatte adulte…
Nouvelle semaine qui démarre.
Lundi midi.
J'ai lu plein de posts dans ce site. Beaucoup de rencontres menées à terme. Et moi alors?
Si je veux poster quelque chose, il faut au moins plus qu'un demi-numclose. Les commentaires vont fondrent sur mon FR, et pas forcément des éloges.
Par principe, j'aime bien décompter avant de passer ce genre de coup de fil.
[quote]CITATION :
M : "Allo, C B c'est DIAMOND, alors…"
E : ( Ne m'a pas laisser finir) " Mortel ! comment ça va? "
M : … Bien, bien, bien… ( J'aime bien dire ça. C'est pareil pour " Tiens, tiens, tiens…" Ça me laisse le temps de penser à ce que je vais dire après… )
M : J'ai pas eu de nouvelles. Tu as oublier de m'appeler?
E : Non! Je suis vraiment contente que tu me rapelles! Je croyais pas que tu allais le faire. Moi je n'ai pas oser…
M : Mais il y a pas de quoi, je suis qu'un être humain après tout…
E : Oui, mais j'avais tellement honte la dernière fois…
La conversation se poursuit, et j'entends son sourir à travers le combiné téléphonique.
E : On déjeune ensemble demain midi? Tu es où maintenant?
Pas très loin en fait. À quatres stations du lieu de notre rencontre. Je lui explique rapidement le topo et on décide de se rejoindre à mi-chemin entre elle et moi. Date validé. Inquiétude évaporée. Sourire béa retrouvé.
L'après-midi, je crois avoir réussit à ne pas y penser pendant 10min grand maximum.
Je passe la soirée chez une copine. Je dors chez elle mais en tout bien, tout honneur. Elle habite non loin de mon travail.
Mardi matin, c'est plus que jamais le jour J. J'ai mis un petit haut blanc col V, manches longues. La veille à la météo ils ont dit "plein soleil". J'avais mon jean favoris et une détermination implacable. Je pars en même temps que ma copine. Tout frais. On se sépare au métro, elle va à pied à son boulot. Je m'engouffre dans le souterrain et mon esprit m'interpelle.
>> Je n'ai pas pris mon portefeuille avec mes cartes inside. <<
Meeeerrrde…Déjà que j'ai de la chance depuis le début de l'histoire, il faut pas qu'une couille comme celle-la fasse irruption. Mon père m'a souvent dit :
"Quand on a pas de tête, il faut avoir des jambes!"
Je me voyais mal courir rattraper mon amie, et retourner chez elle, pour ensuite repartir. La galère… Surtout qu'encore une fois, je suis pas en avance. Tant pis. Je ne vais pas annuler la date pour si peu. Et puis si elle est vraiment intéressée, elle en tiendra pas rigueur. Quitte à ce que je la rembourse plus tard. Ce qui me permettra d'établir une "Projection"? C'est bien ça dont il s'agit non? Elle sera obligé de me revoir si elle veut récupérer sa monnaie. Décidément, je me fait une suite dans les idées. Donc ça passe ou ça casse, je vais aller la voir en mode "Needy". Je trouve ce terme un peu péjoratif, mais je pense qu'il peut servir à jauger le niveau d'intérêt que te porte l'interlocutrice, surtout en first date ou alors seule façon de me rassurer en tout cas. L'heure du rdv est proche quand elle m'apelle (numéro masqué) pour me prévenir qu'elle prend la route. Ok dans moins d'une demi-heure, les jeux vont être faits. Je m'oblige à partir sans délai pour y être avant elle et préparer le terrain. Malheureusement quand j'arrive devant l'Opéra j'ai un message sur mon répondeur. Impossible de rapeller : numéro masqué.
Elle dit qu'elle est assise et m'attend. Ca fait encore plus needy de la chercher non? Putain je foire tout mon plan. Ha ça y est, je la vois. C'est avec un sourire faible que je me dirige vers elle.
[quote]CITATION :
M : (Avec un courage venu d'ailleurs) " Avant qu'on fasse quoi que ce soit, j'ai juste un truc à te dire…"
E : … quoi?
M : Bah, en fait j'ai oublié mon porte-monnaie ce matin. J'étais chez un pote et je suis parti sans la saccoche de mon ordi portable. Mon porte feuille est dans une des poches…
E : …rah la la, t'es vraiment un noir toi… ( Ha bon? comme si ça n'arrive qu'aux blacks ce truc…) Mais c'est bon t'inquiète pas, on va où? T'as faim?
M : Non, pas vraiment. On va boire un verre tranquil, par contre je sais pas où… ( Dans ma tête, je me dis que je sers vraiment à rien, c'est dur. )
Nous voilà reunis pour le meilleur ou le pire, va savoir…
Je marche légèrement derrière elle, de manière à scanner tout son enveloppe charnelle. Elle a un cul que j'apprécie de revoir. Elle porte un baggy pour meuf. En haut un polo assez bien assortie avec le bas. Une poitrine vraiment alléchante. Deux boules bien rondes…
Je me souviens lui avoir dit que j'aimais bien ses baskets adidas. Son style me convient simplement. Nous traversâmes les rues de ce quartier à la recherche d'un spot où se devoiler l'un à lautre. Bizarrement je ne me souviens plus de ce que je voulais lui demander. Je vais laisser divaguer mon esprit. Je pense pas avoir besoin de lui raconter les plus belles et incroyables histoires qu'elle n'ait jamais entendu.
Tout en haut d'un célèbre établissement dans le quartier haussmanien, nous entrâmes sur la terrasse restaurant. Elle me laisse choisir une canette de soda et prend la sienne. Après avoir repérer le lieu de l'entretien, nous nous asseyons. Elle est face au soleil, et mon vêtement col V renvoie l'éclat des rayons du soleil sur son visage. Je souffre d'une sensibilité rétinienne, la lumière trop forte du jour me fait larmoyer. Je décide de changer de place pour un endroit plus ombragé.
Je la regarde enfin dans les yeux sans effort ou indisposition. Je ne pourrais retranscrire toute la conversation car un peu oubliée, mais surtout trop long. Nous restâmes plus d'une heure à siroter nos cannette respectives. Beaucoup de Fluffs, d'ironies, signe d'intérêt nombreux mais aucun contact physique. J'ose pas lui demander pourquoi son numéro de portable ne s'affiche pas. Elle m'avoue être divorcée récemment. J'imagine qu'il doit y avoir une raison sérieuse à cela. Je sens mon portable vibrer dans ma poche à plusieurs reprises. Je dois y aller en fait, le temps passe.
[quote]CITATIONS :
M : Tu travailles pas cette aprém?
E : Si si, je vais y aller tranquil. Il fait beau devant moi, je profite…
M : ( Feignant d'avoir saisi la subtilité ) Jte rembourserai pour la cannette la prochaine fois, désolé hein, c'est complètement idiot ce que j'ai fait.
Thanks to Spike, now i know where to end a date.
Nous désertâmes les lieux. Dans l'ascenseur une conversation banale rapproche nos corps. Question de s'entendre parler et aussi de créer une relation mutuelle aux yeux des gens autour. Le contexte et môment était propice à un contact physique réciproque. Elle suppose peut-être la même chose, le désir est lisible dans ses yeux. Je ne vais pas m'avancer trop vite, sinon l'Ending-date de tout à l'heure ne sera pas solide. Et je sais quoi faire à ce môment là.
Les portes de l'ascenseur ouverts, nous sortîmes ennivrés par l'aura que dégageaient nos deux corps dans cette petite pièce close. Deux, trois rues plus loin je vois la bouche de métro. Je descendrai ses marches.
Nous arrivons. Je m'arêtte car je n'irai pas plus loin. Elle travaille dans une rue que je visualise d'ici. Elle fera le chemin seule. Avec le ton le plus assuré, je lui lance, comme dernière attention, la seule perche pour sacraliser notre rencontre. On a eu une discution là-dessus non citée au-dessus.
[quote]CITATIONS :
M : Bon écoute, je t'apellerai pour ton anniversaire.
( C'est dans 8 jours. Elle est née le même mois que moi. Signes zodiaquales similaires. ; -)
E : Ha bon? mais c'est dans longtemps.
( Bah oui idiote, je vais pas t'appeler tous les jours à ton taf! pas que ça à foutre)
M : Ouais mais ça arrivera plus vite que tu crois… passe une bonne journée.
Je lui fait la bise sans rien demander d'autre.
Date-Close.
Je voulais absolument impliquer cette notion de :
" Je vais par là. Et toi? "
À ce stade du jeu, je savais marquer un point en évitant que s'estompe l'harmonie dans laquelle nous baignions. Si jamais je ne la revoit pas, c'est toujours ça d'appris.
Bon allez, ma dose de musique pour kiffer. Je check mon lecteur mp3. Je suis plutôt content de ma performance. " I am slow, but i am sure… "
Ce qui va suivre est simple à rédiger. Je l'explique par la suite de textos échangés.
Effectivement, le soir même 23h41 précises, un nouveau nuémro est affiché sur ce fabuleux portable qu'est le mien. Je vous retrouve après une lecture détaillé des messages. J'espère aiser le plus possible votre lecture depuis le début de ce post. Sinon, veuillez m'en excuser.
Autant le dire tout de suite, le Phone-Game n'est pas mon fort. Je suis plus fort au foot. Merci de suivre.
[quote]CITATIONS :
( NOUVEAU MESSAGE - TEXTE - +33 6 XX XX XX XX )
10 juin 08 23:41
E : Slt c la vieille 2 ce midi ! Lol Ct cool 2 se voir. Si ta envi d'un fanta un 2 c jour ou otre chose… fé moi signe!
>>>>>> * Ça y est !! Num-Close 100% véritable! Je vais enfin pouvoir échanger des coups de fil d'une autre dimension. Et encore mieux, ce Num-Close promet une suite agréable. *
13 juin 08 00:01
M : Juis intimidé, je te trouve vraiment cool comme nana! j'en ai de la chance… J'aimerais bien revoir tes jolis yeux bleux ;- )
Ps : Ça fait 2jours ke je prépare ce texto
( Ps du Ps : En fait, j'étais en hors-forfai depuis quelques jours. J'ai essayé de justifier l'attente du mieux que je peux )
>>>>>> * Je vous avais dit, le PhoneGame, pas mon truc… *
13 juin 08 00:03
E : C tré flateur é à mon tour suis intimidée ! Alor ok j veu bien te payé un otre fanta ! Lol j viendré avec mé yeu bleu : - ))
>>>>>> * Réponse quasi-immédiate… Whaou ! Je me suis endormi environ une heure après avec un sourire resté figé jusque mon réveil le lendemain… Où je me lève, fais plein de choses rapidement avant de courir aller au boulot. Cette fois-ci sur le quai de la station, elle apparait comme une fée qui entend un souhait qu'elle executera. C'est derrière moi qu'elle me surprend. Surprise agréable, d'autant plus que j'espérais une situation similaire. Je suis confus, et ne sais gérer l'imminence de sa présence. Nous rentrons ensemble dans le wagon. Je lui explique que je descends à châtelet prendre la correspondance. Ce qui m'arrange car je suis anxieux. Elle est très jolie, ça participe aussi à mon stress. Petit môment complice quand elle me montre sur sa petite carte de métro que prendre un autre chemin peut aussi être rapide. Nous regardons la carte, mais je ne l'écoute pas. Elle sent bon, j'en profite… Châtelet. Je dois descendre. Je lui fais la bise et remarque un contact physique ++ sur mon bras entier lorsque je mets les pieds hors du wagon. Elle sourit jusqu'au plafond. Moi aussi d'ailleurs. Les choses sont en bonne voie. Vers midi, petit texto de ma part: *
13 juin 11:49
M : Vachement jolie aujourdhui! Content de t'avoir croisée (par hasard?…) ce matin. Tu me plais de plus en plus! J'ai hâte de sortir avec toi un 2 c jours. passe une bonne journée
>>>>>> * Le soir venu, mon attente impatiente a été délivrée par ce message *
14 juin 00:28
E : Si ta kifé ojourdhui jesper ke tu kifera en plus la prochaine fois ! lol Kan tu veupour se revoir. Amene ta tune ! Lol.
La semaine suivante va être décisive. Comme par un heureux hasard, je ne travaille pas de toute la semaine. Ce qui me laisse le temps de préparer une Date. Mettre en place une stratégie pour arriver à mes fins. Lundi je me lève et me dirige vers mon téléphone. Je dois envoyer un sms :
[quote]CITATION :
M : Tu bois un verre avec moi mardi soir après le taff? T'inkiètes pas, g retrouvé mon porte-monnaie! G aussi trouver une mèche de chveux à toi sur moi ce we. G l'ai donné à un ami marabout. J'espère que le sort marchera! Lol.
A +
Avec une ferme intention de CLOSER avant la fin de la semaine, je me suis inventer plusieurs scénarios. Toutes les possibilités qui s'offriraient à moi. Mais avec le recul, je confirme ce dicton comme quoi le chemin le plus court entre deux points est la ligne droite.
Ce même jour au soir, point de message. Juste un coup de fil. Je note que c'est une progression de sa part. Elle confirme la date. Mardi soir sera le mien ou ne sera pas.
Nous nous retrouverons donc devant une grande surface dans le 9è arrondissement de paris.
Je l'attends depuis 10 min, et je ne sais toujours comment clore l'affaire. Elle arrive, le soleil la sublime. Une fois réunis, s'échangent 2, 3 questions commençant par "Où… ?", "Qu'est ce que…?", "Quand…?" Elle finit par annuler mes propositions et m'engage vers un lieu qu'elle préfère. Discutions banales sur tout et rien afin de tuer le temps jusqu'au restaurant. Je remarque une certaine timidité dans le ton de sa voix. Comme si elle sortait pour la première fois avec un garçon. Elle est mignonne. Elle sera mienne.
Je saute les étapes concernant le choix des activités, le choix des lieux. Le plus interressant commence ici.
Vers 11h du soir, le vent nous porte aux alentours des tuilleries. Ça tombe bien. Je connais un terrain fait de pelouse et de bancs, à cette heure-ci il ne doit pas être trop fréquenté. Le game se poursuit tandis que je l'amène la-bas.
[quote]CITATIONS
M: Viens, on va vers là. J'y allais souvent qd j'étais petit. Je cherchais des amis, j'en avais pas…
E: ( Éclate de rire. ) Ha wai? et t'en a trouvé?
N: Non. Mais maintenant j'y emmène des amies…
E: Ho, regarde! La tour eiffel brille! J'adore quand elle fait de la lumière…
M: ( Et dire que ça coûte des millions tout ça. En tout cas, si ça permet de CLOSER, pourquoi pas? ) Il la font briller pour toi. Je organisé le truc exprès, profite ça va pas durer…ça coûte cher…
Puis ensuite
M: Ho, regarde! La lune est pleine, bien ronde…
Elle me dit que c'est son cadeau pour moi. On conversation / badinage un max le temps d'arriver sur les lieux du crime. C'est une victime consciente. Elle marche d'un pas sur. Telle une aventurière entrant dans une forêt hostile, elle ne sait à quoi s'attendre, les pièges sont nombreux.
L'air est humide et un léger vent frais nous effleure. Le bruit de la circulation devient un souvenir. On avance. J'aperçois l'emplacement. C'est un demi-cercle de verdure en renfoncement. Des bancs l'ornent. Des arbres nous surplombent, et éventuellement nous cachent du monde extérieur. Dommage que les balançoires à coté soient bloquées la nuit. Elle voulait en faire, mais on décide de s'asseoir plutôt.
Tous deux assis, l'un en face de l'autre notre complicité s'accroît de plus en plus. J'ai une incroyable envie de lui touché les seins, je l'ai bien mérité quand même! Ça m'encourage, et je sais comment conclure.
On parle de musique sans trop de sérieux. En fait elle parle plus que moi, j'attends mon heure pour entrer en action. À minuit, on sera le jour de son anniversaire, quelle perche inestimable !! Elle a de la chance, je vais lui offrir un cadeau. Le premier de cette année.
Sur son baladeur, je vois les minutes passer… 23h57…, 23h58…, Ça y est, je suis décidé, mais j'ai des palpitations. J'ai comme l'impression qu'il va me falloir plus d'audace que d'habitude, j'ai 2 minutes pour rajouter du culot… 23h59…, putain, plus qu'une minute avant la sentence! Je suis prêt de toute façon, elle a intérêt à l'être elle aussi.
Vouloir est facile, plus difficile sera de faire. J'ai l'intention de poster d'autres aventures si toutefois il m'en arrive. C'est intéressant, car c'est peut-être la première d'une série d'autres… Je ferai un effort au niveau de l'écriture aussi bien dans le fond que dans la forme.
4 ronds qui se suivent, minuit. Il n'y a pas d'église dans les parages, sinon 12 coups auraient retenti. Je me suis servi des battements de mon cœur comme horloge. Je vais agir. Grannde inspiration… expiration.
[quote]CITATIONS
M: Il est minuit! Ça y est , c'est foutu. C'est ton anniversaire…Attends bouge pas, j'ai un cadeau pour toi…
E: C'est vrai? (L'air étonnée) Mais il fallait pas…
M: bah, pourquoi? C'est pas grand chose
E: Oui, c'est gentil, mais on se connaît pas… y a pas de raison…
En fait, elle a raison, à cette heure précise, aucun lien entre nous ne signifie la présence d'un cadeau de ma part.
Mais elle n'est pas dupe, elle sait pourquoi je fais ça. Je continue mon cours. Je lui demande de fermer les yeux car je fais semblant de chercher dans mon sac a dos. Effectivement, je sens pas grand chose en-dedans. Elle sourit merveilleusement quand elle fait semblant de se cacher derrière ses mains, en écartant les doigts… Elle joue la comédie alors que j'essaie de créer la scène finale. Me vient l'idée de lui bloquer les mains avec les miennes.
Le baiser de minuit, un soir de pleine lune. Les astres nous surveillent.
Kiss-Close franchement téléphoné, mais tellement euphorique…
Backstage, nous avons fini la soirée chez elle. Elle m'a proposé, j'ai accepté.
Fuck-Close expérimentale, j'avais jamais vu ça avant. Pourtant j'en avais entendu parlé…
Comme on dit souvent : "Tout ça pour ça." Sur ce je vais arrêter mon discours.
Merci d'avoir suivi jusqu' ici, évidemment "liberté d'expression" oblige, exprimez-vous sur ce post. Les commentaires sont bienvenus.
J'aimerais aussi faire un Big-Up à tous les Gamers de ce site qui prennent la peine de rapporter leurs expériences de la vie en matière de drague.
Je sais Ô Combien c'est obsédant d'être dans une grande métropole. (Pour ma part, j'habite paris depuis une vingtaine d'années, mais je suis né sur le continent africain. Les vices se suivent mais ne se ressemblent pas en Grande Ville tout au long d'une vie…) La vingtaine passé de peu, je suis au stade de ma vie où les rencontres avec la gente feminine de succèdent et les jeux prennent forme différemment selon les[/color] partenaires…
Les présentations faites, je pouvoir rentrer dans le vif du sujet.
Dans ce forum, on trouve beaucoup de choses intéressantes, pour peu qu'on ait le temps de lire et d'y faire attention. Sur ce, j'en profite pour faire un BIG UP cette fois au fameux Spike, que je ne connais pas, mais qui réside un petit peu en chacun de nous! So maximum big up Spike!! Respect.
"The Needy and The Milf" ou "L'Histoire d'une Rencontre peu Ordinaire".
Je concède que ce titre VO résume aussi certains fantasmes de jeunes à peine puberts à la recherche de sensations fortes…
J'avais dans l'idée de faire de ce FR un WIP (Work In Progress). Certains habitués de forum doivent connaître ce terme… En effet j'ai découvert Spikeseduction.com et sa communauté ce même jour…
…Ce jour qui se lève en cette avant dernière date du mois de Mai 2008. Inlassablement comme les autres jours, je fais les même choses jusque me retrouver dans le station de métro. Par contre, inhabituellement, je suis ouvert à mon environnement. Ce qui m'arrive rarement, car comme beaucoup, je suis consommateur de musique, surtout lors de trajet style METRO-BOULOT-METRO…
Je suis assis en hauteur sur un espèce de rebord qui continue la rampe de l'ecalator. Ce détail est il important?
Depuis une minute, je sens que dans l'air flotte une sensation mystique, une sorte de magie que nulle ne peut controler, chose inspirée par le bruit sourd des voyageurs se trouvant à cette embarquation.
Je décide que ce matin, je n'aurais pas besoin de mes écouteurs, pourtant neufs de quelques jours…
Mon regard se promène par endroits sans que je ne puisse controler. Un peu comme lors d'une représentation sur scène et je suis le seul spéctateur, je me sens bien et les acteurs jouent leurs rôles sans faire attention à ma présence.
Je remarque une actrice qui passait juste à peu près mon niveau. Veut-elle se faire remarquer et attirer mon attention? Mais je ne suis pas producteur, je ne pourrais te décrocher un rôle autre que celui que tu joues actuellement, et puis d'ailleurs j'ai pas vu ton visage…
Le métro arrive au moment de cette réflection. Le visage de cette femme il faut que je vois. Allez, petite mission pour assouvir ma curiosité!
Les gens s'entassent dans le wagon de ce métro des plus modernes qui puissent exister à paris. Au passage je suis fier d'habiter sur cette ligne, ça fait maintenant 3 mois. Les gens se bousculent et prennent places dans la rame. Ces comédiens sont vaiment excellents, ils jouent et amusent l'œil du spectateur que je suis. Mais où se trouve mon héroine? Celle autour de qui mon intérêt tourne. La voici assise parmi ses collègues. Moi je suis en plein milieu de la foule, finalement je me suis laissé entrainer dans la mise en scène. J'ai un rôle à jouer en fin de compte et cette femme, dont je découvre les yeux bleux, va être ma partenaire…
Quand j'étais petit, je disais souvent que le bleu ciel étais ma couleur préférée. Peut être avais-je trop souvent la tête dans les nuages et le bleu du ciel mon terrain vague était…
Moi debout, elle assise. Comment ne peut-on pas se sentir en position de supériorité dans cette situation? Je ne parle pas d'envisager un rapport de domination ou de hiérarchie dû à nos poses, mais juste de se sentir plus grand, donc plus fort.
Les regards se sont faits discrets, du moins en ce qui me concerne, car très vite je me rends compte que je suis entré en scène. Cette pièce de théatre me compte parmi ses figurants désormais.
Dans ma tête je me dis simplement que le trajet est court, il va y avoir plusieurs intéractions pendant le jeu. Mon jeu de rôle va être comme celui du gars qui prend le métro pas forcément content mais qui apprécie qd même. J'aime bien cette attitude, ça permet de faire croire aux gens qu'on est heureux, no matter where we go…
Je me sentais donc confiant en regardant cette femme. Je savais de suite que bon n'était de considérer la difference d'age flagrante entre les deux protagonistes que nous sommes. Cela me destabiliserait et je n'aurais plus qu'à faire semblant de chercher une nana plus jeune pour soit disant m'occuper.
J'ai donc focalisé toute mon attention sur cette nature à mi-hauteur derrière 2 personnes de distance. Je découvre là que les choses vont se dérouler de manière littéraire. Les descriptions s'ensuivent de cette façon:
Les stations de métro defilent, rythmés par les ralentissement et les accélérations à proximité de chaque destinations.
Chaque regard posé sur elle remue chroniquement les mêmes questions. "Où vas-tu descendre? Que vas-tu faire à cette endroit?
Je remarque à différents môments que nos regards se croisent sans ça sans aucun hasard. Ca fait toujours plaisir ce genre de remarques. Elle un tatouage sur l'avant bras doit qu'elle prend soin d'hydrater, il doit être nouveau celui-la. Ha, peut-être a t-elle d'autres tatouages? Où seraient-ils? Tiens encore des questions pour t'occuper. De toute façon je ne peux rien faire d'autre. Je descends à l'avant dernière stations et elle pourrait très bien descendre avant moi. D'ailleurs où va-t-elle descendre? Voila que mon esprit tourne en rond… Un grand mec a les yeux rivés sur cette femme aussi. Il est habilé d'un costume bleu classique, chemise blance et me fait arrière-penser à Al Bundy, marié, 2 enfants…
Perdu dans mes songes , je ressens cette alarme biologique du voyageur qui me previent que j'arrive à ma destination.
Les choses se compliquent, je n'ai aucun intéret à rester planté là comme ça, je ne suis pas franchement en avance sur mes horaires, je vais devoir jeter le dernier regard, vous savez, celui remplie d'envie et de regrêt.
Les choses se compliquent d'autant plus que la dynamique a repris ses droits lorsqu' apparaîssent les lumières sur le quai de mon arrivée. La femme et ainsi que d'autres s'activent frénétiquement. Comme si personne ne voulais être oublier lors de la débarquation. Mon rythme cardiaque s'accélère de même pour suivre la mouvance. Mais j'ai comme l'impression aussi que ce n'est pas la seule raison pour laquelle il bat. Je suis en train de me faire distancer par la cible que j'avais en mire depuis de longues minutes, tellement longues et tellement courtes dans l'absolu. Je m'immisse dans la foule et suit la cadence. Depuis le quai, les escalators me permettent de me faufiler. Il faut que je la rattrape. Je ne sais pas ce qui se passera une fois arrivé à son niveau, je m'en fout, je vais vite parmi les gens. Pour sortir de cette station , il y a les 3 escalators à utiliser. Ensuite franchir les portes automatiques coulissantes à détecteur de présence et finalement des escaliers. Lequels une fois gravis, vous larguent dans les rues de la ville.
Quel sera l'issue?
Je me souviens que pendant mon parcours du combattant, les quelques fois où je cherchais des yeux ma proie, elle aussi cherchait quelqu'un. D'après le lexique ici-rédigé, on apelle ça un signe d'intérêt. Je suis sur la bonne voie, la distance qui nous sépare ne fait que rétrécir. La crainte de la voir prendre la correspondance à ce milieu d'ascension via escalators s'évapore. Saleté de ligne 12, tu as faillis me trahir! Je sais maintenant qu'après les portes coulissantes franchies, le destin va sceller mon sort. La course effrénée du jeune lion qui, à travers les multiples obstacles de la jungle urbaine, rattrape sa victime. Les idées fusent dans ma tête à tel point que je ne peux les exprimer. En réalité, je n'ai aucune idée de la manière dont je vais entrer en interaction avec elle… Merde, je connais ces portes! Plus de quatres années que je travaille dans les parages. Combien de fois suis-je passé par ces portes? Nombre incalculable à ce môment là, surtout que c'est pas le môment de penser à ça.
"Les athlètes du môment vont enfin franchir la ligne d'arriver! La candidate aux yeux bleux arrive, juste devant le candidat aux écouteurs non inutilisés…" J'imagine les commentaires…
Provoquer les choses dans la vie a toujours été un événement remarquable pour moi. J'aime bien me dire :
" Ha ouais, si j'avais fait ça…"
Ou alors
"Et si je faisais ça?…"
Toujours interpréter des différentes possibilités que la vie peut nous apporter. Toutes ces combinaisons que nous créons volontairement, involontairement. Apprécier les souvenirs avec le recul et avec en tête regrêts ou satisfactions…
La femme à proximité de moi fait mine d'aller chercher sur une pile de papiers, les nouvelles gratuites. Je la talonne de peu de pas. Elle prend le journale tout en pivotant sur elle-même. Peut-être aurais-je omis de préciser le contexte:
Derrière moi se trouve les portes du destin. À ma gauche se trouve les guichets puis une sortie accéssoirisée d'un ascenseur, vous connaissez les escaliers. À ma droite une autre sortie. Et devant moi se dresse le corps de cette charmant dame. La beauté de son physique se révèle à taille humaine. Je découvre entièrement toute la consistance de ma récompence. Nos regards se croisent lors ce magnifique pivot. Le sourire se figea de suite sur mon visage. Sourir béa. Mais attendez… Ce corps semble dirigé vers la sortie à ma droite. Je ne prends jamais la sortie de droite. Je vais toujours à gauche moi! J'aimerais tellement qu'elle m'entende penser ça.
Ostensiblement, je penche ma démarche vers la gauche. Je ne sais pas dans quel région de mon cerveau la décision a été prise, je ne sais même plus pour quel raison je me suis empréssé de la rattraper. Je ne vois pas comment j'aurais pus l'amorce. Je ne suis même plus sur de savoir quoi que ce soit. Je m'en vais avec l'amer sensation du devoir inaccomplit. Cette espèce d'échec resultant un magnifique élan.
Ne te retourne surtout pas, tu es minable.
La carécature du mec dont le " L" majuscule du mot " Looser " qui flottait au dessus de sa tête, lui tombe sur le sommet du crâne. Aïe…
Me retourner sur tout ce qui bouge est bizarrement devenu une seconde nature chez moi. Lors de mes déplacements, j'ai ce réflexe masculin que personne contredira ici je pense. C'est comme pour vérifier quelque chose qui m'aurait échapper. Ou alors faire un tracking complet. Cette fois-ci je me prive. L'amertume disparait petit à petit. Je vais grimper ces escaliers de la liberté et oublier tout ça.
Il y a des chansons que j'adore écouter parce qu'elles me filent la pèche.
Good vibration… je pensais justement à un artiste découvert récemment. Merci internet! J'ai 10min à marcher dehors, il fait bon et pas trop de bruit. Je localise mon portable dans ma poche , il me reste 3 marches à franchir. Mouvement parfaitement coordonné, je recul mon bras droit en même temps que quelqu'un me le retiens. Pour parfaire cette accrochage, je me retourne tout en montant les dernières marches. Deux pas suffisent…
J'adore le bleu des yeux. C'est comme la clarté. les miens sont noirs, comme la pénombre. Les yeux de cette femme m'ont suivi jusque cette dernière marche. Whouaw, quelle agréable surprise! Quelle putain de sensation! Maintenant la situation s'est inversée. Je suis en proie avec une jolie femme, c'est elle qui a fini par m'avoir. Je la regarde en imittant mon premier sourire béa. Non seulement me faire accoster par une femme, une fois n'est pas coutume, me remplie de joie, mais aussi d'une parfaite satisfaction.
Elle a l'air un peu confuse :
Elle : E
Moi : M
( la raison pour laquelle je l'apelle C B reviens d'une anecdote tout juste vécue ;-°)
[quote]CITATION
E : " Excusez moi… je voulais juste vous dire que je vous trouve joli…C'est qu…"
M : " M…merci. Ca m'fait plaisir…"
J'ai le cœur qui bat à cadence infernale. Comme si il allait finir par exploser.
Ma raison m'a sauvé de ce retournement de situation. Je suis resté pratiquement serein en apparence. J'ai suivi en disant :
M : Mais on peut se tutoyer! Tu habites à Francois Mittérand?
E : Non je prends la correspondance là. Je me suis dit qu'il fallait que je vienne te voir. Je marchais et finalement j'ai fait demi-tour. Je voulais te le dire.
M : C'est vraiment gentil. Je travaille dans le coin. Et toi?
E : Moi aussi, c'est par là.
Me dit-elle en pointant du doigt la direction où débouche la sortie de droite. Je comprends qu' à la dernière solution, au dernier môment, à la dernière chance, elle s'est lancée.
E : Bah, on pourrait dejuner ensemble un de ces jours.
M : Bien sur, jsuis à 5 min d'ici…
Je sais. C'est maintenant qu'il faut que tu prennes son number. Curieusement je me sentais fier dêtre à ce stade qd même assez avancé de prise de contact.
Avec ce sourir qui ne me quittera plus de la journée, je cherche serieusement mon portable et prépare cette fameuse phrase.
M : "Je vais prendre ton numéro"
Un sourir se dessine sur son visage. Elle est belle.
Je dégaine normalement pour composer son numéro. Puis, en un éclair de génie, je lui tends mon iphone. J'aime bien comment les numéros s'affichent sur ce portable, je voulais qu'elle voit elle aussi.
Ce dit en passant,elle est est le premier numclose que j'ai avec ce phone. "Au nom du père, du fils et du saint esprit, te voila baptisé!"
[quote]CITATION :
M : Tiens, écris ton numéro.
E : (se numclose) . 01 XX XX XX XX. C'est mon numéro au bureau, c'est ma ligne direct.
M : C'est bien ça. J'aurais pas besoin de demander la permission à quelqu'un pour te parler…
E : Non c'est moi qui décroche
M : Ok, Je euh, tu t'apelles comment déja?
E : moi c'est C B et toi?
M : et moi c'est DIAMOND…je t'apellerai…
Je pense à récupérer mon portable.
J'appuie consciencieusement sur l'icone avec un téléphone dessus. Histoire de ne pas écrire par dessus le numero et me retrouver avec une suite de chiffres qui ne mènent nulle-part. Je la regarde s'en aller en observant son déhanché. C'est ça qui m'aide à estimer le potentiel de la créature juste apprivoisée.
Je peux relacher la pression maintenant, tout est fini. L'opération s'est bien passée. Je peux reprendre mes activités normales.
Exit l'idée de mettre de la musique dans mes oreilles. j'ai la patate. Une énergie peu commune traverse tout mon corps. J'ai été touché par la grâce. Plus aucune contrariété ne pourra m'embêter aujourd'hui. Je suis libre et le monde m'appartient.
Petit éclair de lucidité, je suis en retard au travail, je cours…
Quand j'arrive au boulot, la première des choses que je fais, après avoir saluer les collègues évidemment, c'est allumer l'ordi.
Ensuite je fais semblant de regarder le travail a effectuer, lance les logiciels que j'utilise. Mais aujourd'hui, dans le navigateur web, je tappe dans l'onglet google :
" je me suis fais draguer femme plus agée "
au mot près. Je voulais lire des commentaires de personnes concernés par ça. C'est un truc tout nouveau pour moi. D'ailleurs j'ai appris la signification de "MILF" ce jour là. Une dizaine de clics plus tard, je découvre "spikeseduction.com" Tiens, des gens font des rapports de seduction. Intéressant. Ils ont une communauté basé sur ce principe. J'aime bien. Je vais lire tout ça…
Vers midi j'ai pris un maximum de confiance, et grâce au site, j'avais l'impression de savoir ce qu'il reste à faire. Mes idées clarifiées, je pense connaître la méthode pour conclure le K-Close. Suite logique après un Num-Close. Je descends dans le hall de l'immeuble où je bosse, et décompte les secondes avant d'appeler la dame.
[quote]CITATION :
E : "Allo." Oui c'est DIAMOND, on s'est croisé ce matin à la station… (pas eu le temps de finir ma phrase)
M : Oui je me souviens. ça va?
M : Wi, biensur. Je t'apelle pour savoir si on pouvait déjeuner ce midi ensemble, je suis libre à partir de 13h.
E : Malheureusement je peux pas. J'ai rendez vous cette aprem. On se fera ça une autre fois.
M : Ha wai, c'est dommage. Nous allons deménager de bureaux la semaine prochaine. Je ne sera plus dans le même quartier. Ca va être difficile pour le midi.
E : C'est pas grave, on trouvera une solution.
Mine de rien, cette dernière phrase m'a rassuré. je pensais essuyé un refus inexpliqué. En plus j'y pense, mais je l'apelle sur une ligne officiellement professionnelle. Je ne suis pas du tout sur son portable. Quand elle ne m'a pas donné son numéro de portable, j'ai eu des doutes. Elle pourrait avoir un mari ou même ne pas vouloir que je l'apelle tout simplement. En fait ce Num-Close n'est pas valide à 100%. Il me faut son numéro de portable pour en avoir le cœur net!
[quote]CITATION :
M : Ok, bah ce qu'on fait, c'est simple si mon numéro s'est affiché, tu peux noter. Rapelle-moi dès que t'as un môment de libre.
E : Pas de problème, ton prénom s'écrit bien comme ça?… ( Elle fait une faute sur mon vrai prénom. Ce qui m'opportune un NEG sur son sens de l'horthographe. Petits rires mutuels, je reprends confiance.)
M : Bon, je vais te laisser tranquil. Peut-être à bientôt!
En raccrochant je me suis dit qu'elle va rappeler rapidement. L'après midi de ce jour je me suis promis de relater cette apostrophe dans le forum SpikeSed. J'espère pouvoir accrocher les lecteurs avec cette événement.
Une semaine plus tard, aucune nouvelle…
C'est stupéfiant comme en une semaine, j'ai eu l'impression d'avoir viellit. Non pas dans le sens tu deviens vieux, t'as raté ta vie, ou quoi…
Mais plus dans l'acquisition de l'expérience de la vie. Mes potes à qui j'ai raconté brièvement cette histoire, encore en éclosion alors, n'ont fait que confirmer cette sensation. Il est vrai aussi que je viens de fêter une année supplémentaire dans ma vie. 24 ème cycle…
Je deviens adulte. Il faut que je me comporte comme un adulte désormais. Je vais commencer par l'un des besoins primaire du primatte adulte…
Nouvelle semaine qui démarre.
Lundi midi.
J'ai lu plein de posts dans ce site. Beaucoup de rencontres menées à terme. Et moi alors?
Si je veux poster quelque chose, il faut au moins plus qu'un demi-numclose. Les commentaires vont fondrent sur mon FR, et pas forcément des éloges.
Par principe, j'aime bien décompter avant de passer ce genre de coup de fil.
[quote]CITATION :
M : "Allo, C B c'est DIAMOND, alors…"
E : ( Ne m'a pas laisser finir) " Mortel ! comment ça va? "
M : … Bien, bien, bien… ( J'aime bien dire ça. C'est pareil pour " Tiens, tiens, tiens…" Ça me laisse le temps de penser à ce que je vais dire après… )
M : J'ai pas eu de nouvelles. Tu as oublier de m'appeler?
E : Non! Je suis vraiment contente que tu me rapelles! Je croyais pas que tu allais le faire. Moi je n'ai pas oser…
M : Mais il y a pas de quoi, je suis qu'un être humain après tout…
E : Oui, mais j'avais tellement honte la dernière fois…
La conversation se poursuit, et j'entends son sourir à travers le combiné téléphonique.
E : On déjeune ensemble demain midi? Tu es où maintenant?
Pas très loin en fait. À quatres stations du lieu de notre rencontre. Je lui explique rapidement le topo et on décide de se rejoindre à mi-chemin entre elle et moi. Date validé. Inquiétude évaporée. Sourire béa retrouvé.
L'après-midi, je crois avoir réussit à ne pas y penser pendant 10min grand maximum.
Je passe la soirée chez une copine. Je dors chez elle mais en tout bien, tout honneur. Elle habite non loin de mon travail.
Mardi matin, c'est plus que jamais le jour J. J'ai mis un petit haut blanc col V, manches longues. La veille à la météo ils ont dit "plein soleil". J'avais mon jean favoris et une détermination implacable. Je pars en même temps que ma copine. Tout frais. On se sépare au métro, elle va à pied à son boulot. Je m'engouffre dans le souterrain et mon esprit m'interpelle.
>> Je n'ai pas pris mon portefeuille avec mes cartes inside. <<
Meeeerrrde…Déjà que j'ai de la chance depuis le début de l'histoire, il faut pas qu'une couille comme celle-la fasse irruption. Mon père m'a souvent dit :
"Quand on a pas de tête, il faut avoir des jambes!"
Je me voyais mal courir rattraper mon amie, et retourner chez elle, pour ensuite repartir. La galère… Surtout qu'encore une fois, je suis pas en avance. Tant pis. Je ne vais pas annuler la date pour si peu. Et puis si elle est vraiment intéressée, elle en tiendra pas rigueur. Quitte à ce que je la rembourse plus tard. Ce qui me permettra d'établir une "Projection"? C'est bien ça dont il s'agit non? Elle sera obligé de me revoir si elle veut récupérer sa monnaie. Décidément, je me fait une suite dans les idées. Donc ça passe ou ça casse, je vais aller la voir en mode "Needy". Je trouve ce terme un peu péjoratif, mais je pense qu'il peut servir à jauger le niveau d'intérêt que te porte l'interlocutrice, surtout en first date ou alors seule façon de me rassurer en tout cas. L'heure du rdv est proche quand elle m'apelle (numéro masqué) pour me prévenir qu'elle prend la route. Ok dans moins d'une demi-heure, les jeux vont être faits. Je m'oblige à partir sans délai pour y être avant elle et préparer le terrain. Malheureusement quand j'arrive devant l'Opéra j'ai un message sur mon répondeur. Impossible de rapeller : numéro masqué.
Elle dit qu'elle est assise et m'attend. Ca fait encore plus needy de la chercher non? Putain je foire tout mon plan. Ha ça y est, je la vois. C'est avec un sourire faible que je me dirige vers elle.
[quote]CITATION :
M : (Avec un courage venu d'ailleurs) " Avant qu'on fasse quoi que ce soit, j'ai juste un truc à te dire…"
E : … quoi?
M : Bah, en fait j'ai oublié mon porte-monnaie ce matin. J'étais chez un pote et je suis parti sans la saccoche de mon ordi portable. Mon porte feuille est dans une des poches…
E : …rah la la, t'es vraiment un noir toi… ( Ha bon? comme si ça n'arrive qu'aux blacks ce truc…) Mais c'est bon t'inquiète pas, on va où? T'as faim?
M : Non, pas vraiment. On va boire un verre tranquil, par contre je sais pas où… ( Dans ma tête, je me dis que je sers vraiment à rien, c'est dur. )
Nous voilà reunis pour le meilleur ou le pire, va savoir…
Je marche légèrement derrière elle, de manière à scanner tout son enveloppe charnelle. Elle a un cul que j'apprécie de revoir. Elle porte un baggy pour meuf. En haut un polo assez bien assortie avec le bas. Une poitrine vraiment alléchante. Deux boules bien rondes…
Je me souviens lui avoir dit que j'aimais bien ses baskets adidas. Son style me convient simplement. Nous traversâmes les rues de ce quartier à la recherche d'un spot où se devoiler l'un à lautre. Bizarrement je ne me souviens plus de ce que je voulais lui demander. Je vais laisser divaguer mon esprit. Je pense pas avoir besoin de lui raconter les plus belles et incroyables histoires qu'elle n'ait jamais entendu.
Tout en haut d'un célèbre établissement dans le quartier haussmanien, nous entrâmes sur la terrasse restaurant. Elle me laisse choisir une canette de soda et prend la sienne. Après avoir repérer le lieu de l'entretien, nous nous asseyons. Elle est face au soleil, et mon vêtement col V renvoie l'éclat des rayons du soleil sur son visage. Je souffre d'une sensibilité rétinienne, la lumière trop forte du jour me fait larmoyer. Je décide de changer de place pour un endroit plus ombragé.
Je la regarde enfin dans les yeux sans effort ou indisposition. Je ne pourrais retranscrire toute la conversation car un peu oubliée, mais surtout trop long. Nous restâmes plus d'une heure à siroter nos cannette respectives. Beaucoup de Fluffs, d'ironies, signe d'intérêt nombreux mais aucun contact physique. J'ose pas lui demander pourquoi son numéro de portable ne s'affiche pas. Elle m'avoue être divorcée récemment. J'imagine qu'il doit y avoir une raison sérieuse à cela. Je sens mon portable vibrer dans ma poche à plusieurs reprises. Je dois y aller en fait, le temps passe.
[quote]CITATIONS :
M : Tu travailles pas cette aprém?
E : Si si, je vais y aller tranquil. Il fait beau devant moi, je profite…
M : ( Feignant d'avoir saisi la subtilité ) Jte rembourserai pour la cannette la prochaine fois, désolé hein, c'est complètement idiot ce que j'ai fait.
Thanks to Spike, now i know where to end a date.
Nous désertâmes les lieux. Dans l'ascenseur une conversation banale rapproche nos corps. Question de s'entendre parler et aussi de créer une relation mutuelle aux yeux des gens autour. Le contexte et môment était propice à un contact physique réciproque. Elle suppose peut-être la même chose, le désir est lisible dans ses yeux. Je ne vais pas m'avancer trop vite, sinon l'Ending-date de tout à l'heure ne sera pas solide. Et je sais quoi faire à ce môment là.
Les portes de l'ascenseur ouverts, nous sortîmes ennivrés par l'aura que dégageaient nos deux corps dans cette petite pièce close. Deux, trois rues plus loin je vois la bouche de métro. Je descendrai ses marches.
Nous arrivons. Je m'arêtte car je n'irai pas plus loin. Elle travaille dans une rue que je visualise d'ici. Elle fera le chemin seule. Avec le ton le plus assuré, je lui lance, comme dernière attention, la seule perche pour sacraliser notre rencontre. On a eu une discution là-dessus non citée au-dessus.
[quote]CITATIONS :
M : Bon écoute, je t'apellerai pour ton anniversaire.
( C'est dans 8 jours. Elle est née le même mois que moi. Signes zodiaquales similaires. ; -)
E : Ha bon? mais c'est dans longtemps.
( Bah oui idiote, je vais pas t'appeler tous les jours à ton taf! pas que ça à foutre)
M : Ouais mais ça arrivera plus vite que tu crois… passe une bonne journée.
Je lui fait la bise sans rien demander d'autre.
Date-Close.
Je voulais absolument impliquer cette notion de :
" Je vais par là. Et toi? "
À ce stade du jeu, je savais marquer un point en évitant que s'estompe l'harmonie dans laquelle nous baignions. Si jamais je ne la revoit pas, c'est toujours ça d'appris.
Bon allez, ma dose de musique pour kiffer. Je check mon lecteur mp3. Je suis plutôt content de ma performance. " I am slow, but i am sure… "
Ce qui va suivre est simple à rédiger. Je l'explique par la suite de textos échangés.
Effectivement, le soir même 23h41 précises, un nouveau nuémro est affiché sur ce fabuleux portable qu'est le mien. Je vous retrouve après une lecture détaillé des messages. J'espère aiser le plus possible votre lecture depuis le début de ce post. Sinon, veuillez m'en excuser.
Autant le dire tout de suite, le Phone-Game n'est pas mon fort. Je suis plus fort au foot. Merci de suivre.
[quote]CITATIONS :
( NOUVEAU MESSAGE - TEXTE - +33 6 XX XX XX XX )
10 juin 08 23:41
E : Slt c la vieille 2 ce midi ! Lol Ct cool 2 se voir. Si ta envi d'un fanta un 2 c jour ou otre chose… fé moi signe!
>>>>>> * Ça y est !! Num-Close 100% véritable! Je vais enfin pouvoir échanger des coups de fil d'une autre dimension. Et encore mieux, ce Num-Close promet une suite agréable. *
13 juin 08 00:01
M : Juis intimidé, je te trouve vraiment cool comme nana! j'en ai de la chance… J'aimerais bien revoir tes jolis yeux bleux ;- )
Ps : Ça fait 2jours ke je prépare ce texto
( Ps du Ps : En fait, j'étais en hors-forfai depuis quelques jours. J'ai essayé de justifier l'attente du mieux que je peux )
>>>>>> * Je vous avais dit, le PhoneGame, pas mon truc… *
13 juin 08 00:03
E : C tré flateur é à mon tour suis intimidée ! Alor ok j veu bien te payé un otre fanta ! Lol j viendré avec mé yeu bleu : - ))
>>>>>> * Réponse quasi-immédiate… Whaou ! Je me suis endormi environ une heure après avec un sourire resté figé jusque mon réveil le lendemain… Où je me lève, fais plein de choses rapidement avant de courir aller au boulot. Cette fois-ci sur le quai de la station, elle apparait comme une fée qui entend un souhait qu'elle executera. C'est derrière moi qu'elle me surprend. Surprise agréable, d'autant plus que j'espérais une situation similaire. Je suis confus, et ne sais gérer l'imminence de sa présence. Nous rentrons ensemble dans le wagon. Je lui explique que je descends à châtelet prendre la correspondance. Ce qui m'arrange car je suis anxieux. Elle est très jolie, ça participe aussi à mon stress. Petit môment complice quand elle me montre sur sa petite carte de métro que prendre un autre chemin peut aussi être rapide. Nous regardons la carte, mais je ne l'écoute pas. Elle sent bon, j'en profite… Châtelet. Je dois descendre. Je lui fais la bise et remarque un contact physique ++ sur mon bras entier lorsque je mets les pieds hors du wagon. Elle sourit jusqu'au plafond. Moi aussi d'ailleurs. Les choses sont en bonne voie. Vers midi, petit texto de ma part: *
13 juin 11:49
M : Vachement jolie aujourdhui! Content de t'avoir croisée (par hasard?…) ce matin. Tu me plais de plus en plus! J'ai hâte de sortir avec toi un 2 c jours. passe une bonne journée
>>>>>> * Le soir venu, mon attente impatiente a été délivrée par ce message *
14 juin 00:28
E : Si ta kifé ojourdhui jesper ke tu kifera en plus la prochaine fois ! lol Kan tu veupour se revoir. Amene ta tune ! Lol.
La semaine suivante va être décisive. Comme par un heureux hasard, je ne travaille pas de toute la semaine. Ce qui me laisse le temps de préparer une Date. Mettre en place une stratégie pour arriver à mes fins. Lundi je me lève et me dirige vers mon téléphone. Je dois envoyer un sms :
[quote]CITATION :
M : Tu bois un verre avec moi mardi soir après le taff? T'inkiètes pas, g retrouvé mon porte-monnaie! G aussi trouver une mèche de chveux à toi sur moi ce we. G l'ai donné à un ami marabout. J'espère que le sort marchera! Lol.
A +
Avec une ferme intention de CLOSER avant la fin de la semaine, je me suis inventer plusieurs scénarios. Toutes les possibilités qui s'offriraient à moi. Mais avec le recul, je confirme ce dicton comme quoi le chemin le plus court entre deux points est la ligne droite.
Ce même jour au soir, point de message. Juste un coup de fil. Je note que c'est une progression de sa part. Elle confirme la date. Mardi soir sera le mien ou ne sera pas.
Nous nous retrouverons donc devant une grande surface dans le 9è arrondissement de paris.
Je l'attends depuis 10 min, et je ne sais toujours comment clore l'affaire. Elle arrive, le soleil la sublime. Une fois réunis, s'échangent 2, 3 questions commençant par "Où… ?", "Qu'est ce que…?", "Quand…?" Elle finit par annuler mes propositions et m'engage vers un lieu qu'elle préfère. Discutions banales sur tout et rien afin de tuer le temps jusqu'au restaurant. Je remarque une certaine timidité dans le ton de sa voix. Comme si elle sortait pour la première fois avec un garçon. Elle est mignonne. Elle sera mienne.
Je saute les étapes concernant le choix des activités, le choix des lieux. Le plus interressant commence ici.
Vers 11h du soir, le vent nous porte aux alentours des tuilleries. Ça tombe bien. Je connais un terrain fait de pelouse et de bancs, à cette heure-ci il ne doit pas être trop fréquenté. Le game se poursuit tandis que je l'amène la-bas.
[quote]CITATIONS
M: Viens, on va vers là. J'y allais souvent qd j'étais petit. Je cherchais des amis, j'en avais pas…
E: ( Éclate de rire. ) Ha wai? et t'en a trouvé?
N: Non. Mais maintenant j'y emmène des amies…
E: Ho, regarde! La tour eiffel brille! J'adore quand elle fait de la lumière…
M: ( Et dire que ça coûte des millions tout ça. En tout cas, si ça permet de CLOSER, pourquoi pas? ) Il la font briller pour toi. Je organisé le truc exprès, profite ça va pas durer…ça coûte cher…
Puis ensuite
M: Ho, regarde! La lune est pleine, bien ronde…
Elle me dit que c'est son cadeau pour moi. On conversation / badinage un max le temps d'arriver sur les lieux du crime. C'est une victime consciente. Elle marche d'un pas sur. Telle une aventurière entrant dans une forêt hostile, elle ne sait à quoi s'attendre, les pièges sont nombreux.
L'air est humide et un léger vent frais nous effleure. Le bruit de la circulation devient un souvenir. On avance. J'aperçois l'emplacement. C'est un demi-cercle de verdure en renfoncement. Des bancs l'ornent. Des arbres nous surplombent, et éventuellement nous cachent du monde extérieur. Dommage que les balançoires à coté soient bloquées la nuit. Elle voulait en faire, mais on décide de s'asseoir plutôt.
Tous deux assis, l'un en face de l'autre notre complicité s'accroît de plus en plus. J'ai une incroyable envie de lui touché les seins, je l'ai bien mérité quand même! Ça m'encourage, et je sais comment conclure.
On parle de musique sans trop de sérieux. En fait elle parle plus que moi, j'attends mon heure pour entrer en action. À minuit, on sera le jour de son anniversaire, quelle perche inestimable !! Elle a de la chance, je vais lui offrir un cadeau. Le premier de cette année.
Sur son baladeur, je vois les minutes passer… 23h57…, 23h58…, Ça y est, je suis décidé, mais j'ai des palpitations. J'ai comme l'impression qu'il va me falloir plus d'audace que d'habitude, j'ai 2 minutes pour rajouter du culot… 23h59…, putain, plus qu'une minute avant la sentence! Je suis prêt de toute façon, elle a intérêt à l'être elle aussi.
Vouloir est facile, plus difficile sera de faire. J'ai l'intention de poster d'autres aventures si toutefois il m'en arrive. C'est intéressant, car c'est peut-être la première d'une série d'autres… Je ferai un effort au niveau de l'écriture aussi bien dans le fond que dans la forme.
4 ronds qui se suivent, minuit. Il n'y a pas d'église dans les parages, sinon 12 coups auraient retenti. Je me suis servi des battements de mon cœur comme horloge. Je vais agir. Grannde inspiration… expiration.
[quote]CITATIONS
M: Il est minuit! Ça y est , c'est foutu. C'est ton anniversaire…Attends bouge pas, j'ai un cadeau pour toi…
E: C'est vrai? (L'air étonnée) Mais il fallait pas…
M: bah, pourquoi? C'est pas grand chose
E: Oui, c'est gentil, mais on se connaît pas… y a pas de raison…
En fait, elle a raison, à cette heure précise, aucun lien entre nous ne signifie la présence d'un cadeau de ma part.
Mais elle n'est pas dupe, elle sait pourquoi je fais ça. Je continue mon cours. Je lui demande de fermer les yeux car je fais semblant de chercher dans mon sac a dos. Effectivement, je sens pas grand chose en-dedans. Elle sourit merveilleusement quand elle fait semblant de se cacher derrière ses mains, en écartant les doigts… Elle joue la comédie alors que j'essaie de créer la scène finale. Me vient l'idée de lui bloquer les mains avec les miennes.
Le baiser de minuit, un soir de pleine lune. Les astres nous surveillent.
Kiss-Close franchement téléphoné, mais tellement euphorique…
Backstage, nous avons fini la soirée chez elle. Elle m'a proposé, j'ai accepté.
Fuck-Close expérimentale, j'avais jamais vu ça avant. Pourtant j'en avais entendu parlé…
Comme on dit souvent : "Tout ça pour ça." Sur ce je vais arrêter mon discours.
Merci d'avoir suivi jusqu' ici, évidemment "liberté d'expression" oblige, exprimez-vous sur ce post. Les commentaires sont bienvenus.