- Sam Nov 19, 2016 12:11 pm
#180676
Bonjour à tous,
Je souhaiterais avoir vos avis et analyses sur la situation suivante. Cette histoire m'a envahi l'esprit plus qu'elle ne l'aurait dû. Je connais déjà le verdict, à l'avance, mais l'entendre de vive voix et de plusieurs sources m'aidera à mettre cette histoire derrière moi et à aller de l'avant.
J'ai rencontré celle que nous allons appelé Audrey cet été, mi-juillet pour être précis, lors d'une pièce de théâtre. J'avais croisé son regard à plusieurs reprises dans la salle. Silhouette fine et proportionnée, visage taillé au traits nets et courts, les cheveux tirés en arrière en chignon. Elle me plaisait déjà beaucoup et me semblait être seule. Ca tombait bien, je l'étais aussi. A l'entre-acte, je sors de la salle et la vois assise au comptoir se commandant un verre. Elle portait une longue robe d'été blanche avec roses imprimées et des talons type "wedges" marrons qui ne touchaient pas le sol haut de son tabouret. Je me suis approché du comptoir.
-"Alors ce premier-acte?"
-"J'ai beaucoup aimé!". Elle était enjouée, facile d'accès. J'aimais ça.
-"Moi aussi... C'est la meilleure représentation du spectacle que j'ai vu jusqu'à présent! Tu as de la chance si c'est ta première fois."
Elle était interloquée.
-"Tu viens souvent voir plusieurs fois la même pièce?"
-"Non c'est spécial... Le metteur en scène est un ami. Tu vas souvent au théâtre seule?"
-"Non, c'est ma première fois... Mais j'aime bien!"
Nous avons continué à discuter et à faire connaissance. Je lui ai pris son numéro. C'était samedi.
Nous échangeons de longs messages durant le weekend. Nous nous voyons lundi soir, de 18h à minuit. J'apprends qu'elle à 35 ans, je lui dis que j'en ai 10 de moins. Nous nous revoyons le mercredi soir. Je l'embrasse. Le vendredi nous nous bécotons comme des adolescents pendant plusieurs heures. J'apprends qu'elle a démissionné une semaine plus tôt et que ça va faire 7 ans qu'elle vit à Londres. Je lui dis que je suis arrivé il y a un an. Le jour suivant je pars trois semaines aux US pour le boulot. Nous nous sommes envoyés de longs messages tout les jours (un par jour) lorsque j'étais à l'étranger.
A mon retour, nous reprenons là où nous nous étions arrêtés. Nous passons plus de temps ensemble, c'est agréable et léger. Je m'efforce de garder la tête froide et de ne pas trop m'impliquer; je me rends bien compte que le timing de notre rencontre est exécrable, et que la différence d'âge pourrait, à terme, devenir problématique. Une semaine passe, et elle me dit qu'elle part pour l'Afrique, pour une durée de deux mois. Son départ est imminent et elle me dit que ce que nous avons est trop frais pour que je me mette "sous-verrous" (comprendre, que j'arrête de voir d'autres filles, mais aussi et j'imagine, qu'elle arrête de voir d'autres garçons). Je suis d'accord. Notre dernier weekend avant son départ fût lourd et douloureux. Elle le qualifiera de désastreux par la suite.
Durant son voyage, nous nous envoyons de longs messages, mais nettement moins fréquemment qu'auparavant (15 jours d'interval). Je m'efforce de voir d'autres filles de mon côté, mais cela se conclura par quelques rendez-vous insignifiants auxquels je ne donnerai pas suite. Audrey envahit mes pensées et mon esprit.
Deux mois plus tard, et il y a donc une semaine, elle me revient. Je l'embrasse, alors qu'elle me donne la joue. Nous déjeunons, discutons et passons un agréable moment. Je comprends (sans qu'elle me le dise) qu'elle pensait me larguer à ce moment là, mais elle ne s'attendait pas à avoir encore autant de sentiments à mon égard. Elle me dit qu'elle repart la semaine suivante pour quelques mois. Je lui dit que cela ne me convient pas et que je préfère mettre un terme à ce que nous avons et aurions vécu. Elle ne bronche pas, ce qui me déçoit, et acquiesce. Nous passons quand même le reste de la journée ensemble et elle finira par me dire qu'elle me laisse la porte ouverte et qu'elle a très peur de me perdre (je comprends, peut-être à tord, qu'elle désire rester amis); je lui rétorque que je ne suis toujours pas sous verrous et que si nous devions aller plus loin, cela se ferait naturellement dans quelques mois. Je ne crois pas à ce que je dis. C'est la dernière fois que je l'ai vu.
Le lendemain matin, je lis un texto, envoyé la veille et que j'avais loupé:
-"Tu sais, cela fait très plaisir quand un gentleman s'assure que sa copine ("his girl" littéralement) est bien rentrée saine et sauve...". Une petite pique lancée de sa part, car j'ai pour habitude de toujours m'en assurer. Là, j'ai déconné.
-"Tout à fait d'accord" je lui réponds, "mais après la journée passée ensemble, je ne peux pas véritablement te considérer comme "ma" copine".
Durant la semaine je lui envoie un texto en demandant comment elle va. Elle me dit que tout se passera bien, que je ne devrais pas m'en faire et que je lui manque aussi.
Ma conclusion:
Feuilles de routes différentes. "Timing is everything" et malgré la présence de tout les autres ingrédients, celui-là est indispensable. La recette ne prendra pas. Il est temps de passer à autre chose. Cependant, que faire si, après avoir mis ses idées au clairs, un jour elle me revient? Dois-je l'oublier complètement? Me considère-t-elle comme un amant? Une relation longue potentielle? Un ami? Tout ceci reste confus.
Le profil d'Audrey
Ceci me semble important, car je n'ai pas tout compris de cette femme. Beaucoup de zones d'ombres persistent. D'origine albanaise, elle a grandi en partie au Kosovo, avant d'émigrer aux Etats-Unis et au Canada. Elle ne parle pas de son passé ou très rarement, mais je sais qu'il est douloureux. Elle s'est mariée à 18 ans avant de fuir trois ans plus tard et de divorcer par la suite. Je sais qu'elle n'est pas apte à procréer. Je ne connais pas son plan de vie et ne sais pas si elle en a un. Elle ne semble pas avoir de plans de carrière. Elle mène une vie saine et est loin d'être instable psychologiquement.
Je remercie quiconque prendra le temps de lire ce pavé.
E
Je souhaiterais avoir vos avis et analyses sur la situation suivante. Cette histoire m'a envahi l'esprit plus qu'elle ne l'aurait dû. Je connais déjà le verdict, à l'avance, mais l'entendre de vive voix et de plusieurs sources m'aidera à mettre cette histoire derrière moi et à aller de l'avant.
J'ai rencontré celle que nous allons appelé Audrey cet été, mi-juillet pour être précis, lors d'une pièce de théâtre. J'avais croisé son regard à plusieurs reprises dans la salle. Silhouette fine et proportionnée, visage taillé au traits nets et courts, les cheveux tirés en arrière en chignon. Elle me plaisait déjà beaucoup et me semblait être seule. Ca tombait bien, je l'étais aussi. A l'entre-acte, je sors de la salle et la vois assise au comptoir se commandant un verre. Elle portait une longue robe d'été blanche avec roses imprimées et des talons type "wedges" marrons qui ne touchaient pas le sol haut de son tabouret. Je me suis approché du comptoir.
-"Alors ce premier-acte?"
-"J'ai beaucoup aimé!". Elle était enjouée, facile d'accès. J'aimais ça.
-"Moi aussi... C'est la meilleure représentation du spectacle que j'ai vu jusqu'à présent! Tu as de la chance si c'est ta première fois."
Elle était interloquée.
-"Tu viens souvent voir plusieurs fois la même pièce?"
-"Non c'est spécial... Le metteur en scène est un ami. Tu vas souvent au théâtre seule?"
-"Non, c'est ma première fois... Mais j'aime bien!"
Nous avons continué à discuter et à faire connaissance. Je lui ai pris son numéro. C'était samedi.
Nous échangeons de longs messages durant le weekend. Nous nous voyons lundi soir, de 18h à minuit. J'apprends qu'elle à 35 ans, je lui dis que j'en ai 10 de moins. Nous nous revoyons le mercredi soir. Je l'embrasse. Le vendredi nous nous bécotons comme des adolescents pendant plusieurs heures. J'apprends qu'elle a démissionné une semaine plus tôt et que ça va faire 7 ans qu'elle vit à Londres. Je lui dis que je suis arrivé il y a un an. Le jour suivant je pars trois semaines aux US pour le boulot. Nous nous sommes envoyés de longs messages tout les jours (un par jour) lorsque j'étais à l'étranger.
A mon retour, nous reprenons là où nous nous étions arrêtés. Nous passons plus de temps ensemble, c'est agréable et léger. Je m'efforce de garder la tête froide et de ne pas trop m'impliquer; je me rends bien compte que le timing de notre rencontre est exécrable, et que la différence d'âge pourrait, à terme, devenir problématique. Une semaine passe, et elle me dit qu'elle part pour l'Afrique, pour une durée de deux mois. Son départ est imminent et elle me dit que ce que nous avons est trop frais pour que je me mette "sous-verrous" (comprendre, que j'arrête de voir d'autres filles, mais aussi et j'imagine, qu'elle arrête de voir d'autres garçons). Je suis d'accord. Notre dernier weekend avant son départ fût lourd et douloureux. Elle le qualifiera de désastreux par la suite.
Durant son voyage, nous nous envoyons de longs messages, mais nettement moins fréquemment qu'auparavant (15 jours d'interval). Je m'efforce de voir d'autres filles de mon côté, mais cela se conclura par quelques rendez-vous insignifiants auxquels je ne donnerai pas suite. Audrey envahit mes pensées et mon esprit.
Deux mois plus tard, et il y a donc une semaine, elle me revient. Je l'embrasse, alors qu'elle me donne la joue. Nous déjeunons, discutons et passons un agréable moment. Je comprends (sans qu'elle me le dise) qu'elle pensait me larguer à ce moment là, mais elle ne s'attendait pas à avoir encore autant de sentiments à mon égard. Elle me dit qu'elle repart la semaine suivante pour quelques mois. Je lui dit que cela ne me convient pas et que je préfère mettre un terme à ce que nous avons et aurions vécu. Elle ne bronche pas, ce qui me déçoit, et acquiesce. Nous passons quand même le reste de la journée ensemble et elle finira par me dire qu'elle me laisse la porte ouverte et qu'elle a très peur de me perdre (je comprends, peut-être à tord, qu'elle désire rester amis); je lui rétorque que je ne suis toujours pas sous verrous et que si nous devions aller plus loin, cela se ferait naturellement dans quelques mois. Je ne crois pas à ce que je dis. C'est la dernière fois que je l'ai vu.
Le lendemain matin, je lis un texto, envoyé la veille et que j'avais loupé:
-"Tu sais, cela fait très plaisir quand un gentleman s'assure que sa copine ("his girl" littéralement) est bien rentrée saine et sauve...". Une petite pique lancée de sa part, car j'ai pour habitude de toujours m'en assurer. Là, j'ai déconné.
-"Tout à fait d'accord" je lui réponds, "mais après la journée passée ensemble, je ne peux pas véritablement te considérer comme "ma" copine".
Durant la semaine je lui envoie un texto en demandant comment elle va. Elle me dit que tout se passera bien, que je ne devrais pas m'en faire et que je lui manque aussi.
Ma conclusion:
Feuilles de routes différentes. "Timing is everything" et malgré la présence de tout les autres ingrédients, celui-là est indispensable. La recette ne prendra pas. Il est temps de passer à autre chose. Cependant, que faire si, après avoir mis ses idées au clairs, un jour elle me revient? Dois-je l'oublier complètement? Me considère-t-elle comme un amant? Une relation longue potentielle? Un ami? Tout ceci reste confus.
Le profil d'Audrey
Ceci me semble important, car je n'ai pas tout compris de cette femme. Beaucoup de zones d'ombres persistent. D'origine albanaise, elle a grandi en partie au Kosovo, avant d'émigrer aux Etats-Unis et au Canada. Elle ne parle pas de son passé ou très rarement, mais je sais qu'il est douloureux. Elle s'est mariée à 18 ans avant de fuir trois ans plus tard et de divorcer par la suite. Je sais qu'elle n'est pas apte à procréer. Je ne connais pas son plan de vie et ne sais pas si elle en a un. Elle ne semble pas avoir de plans de carrière. Elle mène une vie saine et est loin d'être instable psychologiquement.
Je remercie quiconque prendra le temps de lire ce pavé.
E
“No one can make you feel inferior without your consent.”