Confiance en soi, bien-être physique et mental - les clés du travail sur soi

Modérateurs: animal, Léo

By mpokora
#83677 Bonjour à tous!
Je vous copie-colle un article qui m'a bien plu...
Il y en a plusieurs, traitant pour la plupart de travail ou d'argent. Si ça vous intéresse, je vous en ferai parvenir d'autres!!!



En psychologie, on appelle "Conscience de pauvreté" toute attitude qui consiste à refuser de recevoir quelque chose qu'on nous propose "par plaisir de partager". Par exemple, on prend un café avec une amie, elle nous dit "je te l'offre" et nous on embraye aussitôt avec un "non, c'est pour moi", comme si en acceptant, on devenait redevable de quoi que ce soit... Pire, parfois, on justifie cette attitude avec un "C'est toujours toi qui paie", alors qu'en fait, c'est toujours nous qui payons...
La conscience de pauvreté, si elle s'applique pour un café, s'applique aussi pour tout ce qui régit notre notion de partage. On refuse de recevoir, c'est systématique.

Le contraire de la conscience de pauvreté c'est la capacité de Recevoir. Rien à voir avec la radinerie, il faut bien les distinguer. Recevoir, c'est accepter ce qu'on nous donne ou offre et dire merci, c'est tout, ce n'est pas "éviter de payer" ou "chipoter les prix" ou autre...

J'ai fait l'expérience sur deux semaines, de compter ce que la conscience de pauvreté m'aurait coûté.
Comme je suis plutôt actif, les chiffres ci-dessous ne peuvent concerner que moi, mais en fonction de votre situation, vous pouvez aussi compter combien vous auriez payé à ma place. Faites également le calcul sur 1 mois, c'est édifiant.

Semaine 1:
3 déjeuners d'affaires (6 pers autres que moi): J'ai payé 1 déjeuner sur 3 et 1 dîner. Pour les autres, lorsqu'on m'a dit, "c'est pour moi", j'ai répondu "Merci, c'est très gentil" = on m'en a offert pour 60 euros.
2 dîners (3 personnes autres que ma femme et moi): Nous en avons payé 1, on nous en a offert 1 = 130 euros.
6 courses en taxi (accompagné): J'en ai payé 3 et on m'en a offert 3 = 50 euros.

La conscience de pauvreté m'aurait coûté cette semaine là 60+130+50= 240 euros

Semaine 2:
2 déjeuners d'affaires (4 personnes): On m'en a offert 2 = 170 euros.
1 diner (5 personnes): J'ai payé.
7 courses en taxi: j'en ai payé 5, on m'en a offert 2 = 30 euros

La conscience de pauvreté m'aurait coûté cette semaine là 170+30= 200 euros

Soit, en tout 440 euros. C'est une somme!

Et vous, en faisant attention de ne pas vous laisser envahir par la conscience de pauvreté, combien allez-vous gagner?

LM, riche-et-heureux.com
By Tgaud
#83682 Bizzarre, car ton système est censé concerner chaque personnes (si j'ai bien compris). Donc théoriquement les couts s'équilibrent non?.

Ps: Attention, le copier coller est mal vu, il nuit au référencement du site. Je te conseil de réécrire ce que tu as compris du système si tu tiens à le partager, ou donne un lien vers la source le cas échéant.
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By Dimitri
#83684 C'est surtout que les mâles sont génétiquement conditionnés pour subvenir aux besoins de leurs femmes et de leurs enfants. La phrase: "Laisse, c'est pour moi poupée", dite avec clin d'oeil et fierté de coq, je vois cela comme une pensée automatique légitime visant à recadrer l'interaction sur le fait que l'homme suggère qu'il est dans la capacité d'alimenter et de protéger sa future famille.

L'offrande de nourriture est un geste symbolique, pratiqué par de nombreuses espèces lors de la parade nuptiale, qui clairement illustre le fait de se présenter comme un bon investissement.

Je pense que c'est illusoire de se croire plus fort que ce mécanisme structurel. Cependant, on peut jouer sur le fait que la fille doive mériter notre capacité à aller chasser le mammouth. Être sélectif dans les premiers temps d'une relation, ne pas offrir des verres à n'importe quelle fille sous prétexte qu'elle a eu de la chance à la loterie génétique, c'est le fameux "être le prix" martelé par les coachs en séduction. Par contre, dans un deuxième temps, il me semble opportun de s'accorder le plaisir d'être généreux, sans espérer quoi que ce soit en retour. C'est ce qui distingue celui qui a un rapport équilibré à l'argent (ou à la santé, la beauté, la force, à l'influence ou à la culture, bref le pouvoir) de celui qui a tellement peur de manquer qu'il en devient radin, ou parasite.

Je pense que la radinerie est un réflexe court-termiste de survie, et qu'au final c'est un comportement qui coûte cher, et pas seulement sur le plan financier.

Klimt, mon peintre favori, qui savait être artiste sans oublier que l'argent doit circuler, aurait dit qu'il était préférable de "gagner beaucoup et de dépenser beaucoup".

C'est aussi ce que veut dire Trump lorsqu'il conseille:" Voyez loin, vivez grand ".

Donc Mpokora, m'est avis qu'il vaut mieux arrêter de faire des comptes d'apothicaire et de commencer à chercher comment financer ton style de vie et tes projets dans les grandes largeurs.

Des pistes par ici:
http://www.stevepavlina.com/blog/2009/0 ... ucker-bet/
By mpokora
#83711 J'aime beaucoup ton post Dimitri.

outre la relation dominant dominée, la parade nuptiale dont tu fais l'écho, il y a dans nos vies quotidiennes, des réflexes qui nous appauvrissent, pas seulement financièrement, mais psychologiquement ou spirituellement. La conscience de pauvreté est un de ces réflexes. C'est ce que j'ai apprécié dans cet article. Ne pas laisser l'autre nous offrir un restau ou un taxi lorsqu'il nous le propose revient à mettre un frein à l'abondance qui circule des uns aux autres. Le réflexe de dire "Non, c'est pour moi", casse le plaisir partagé de donner et recevoir. C'est un réflexe de culpabilité mal placé ça casse ou en tout cas ralentit considérablement le flux qui existait entre "soi qui refuse" et "l'autre qui voulait offrir".

J'ai fait l'exercice que préconise l'article et c'est fou ce que ça fait du bien. On se voit accepter des choses (repas, taxi...) qu'on refusait avant. Par ailleurs, on offre des choses (repas, café, ciné...) avec plaisir. Bref, on entre dans une toute autre relation aux autres et à "soi avec son argent". J'ai le sentiment de comprendre par l'application ce que je théorisais avant sur le partage permanent, le flux d'abondance qui circule des uns aux autres. L'intention n'est tout simplement pas la même quand je donne et le plaisir de recevoir est grandissant.
Certes, je lutte contre une certaine culpabilité, la trace probable d'une éducation ou offrir c'était perdre, et recevoir était impoli.

je te suis parfaitement d'accord avec toi, et c'est je pense le fond de cet article.
Je pense aussi que pour "Voir loin et Vivre grand" il faut être soi-même dans une autre approche une autre perception de l'argent et pour cela, ce type d'exercice est très salutaire.


A + et merci pour l'article!