[FR] Tourisme parisien

- Lun Juil 02, 2012 9:25 pm #123751 Comme je le signalais dans mon FR le barbecue, tomber sur le site aura changé beaucoup de choses chez moi. Mais surtout, ce qui m'a le plus changé (en bien, cela va de soi), c'est la qualité des gens que j'ai pu rencontrer — et qui se reconnaîtront.
Au fur et à mesure, je ne peux que constater la différence entre des bons amis, avec qui on rigole, étudie, et des amis de qualité au sens où ils vous tirent vers le haut, vous apprennent des choses et pour certains, vous mettent des coups de pieds au cul.

Bon trève de louanges, revenons à nos montons (ou plutôt nos brebis).

Je retrouve TMO sous un super soleil dans le Marais. Les discussions s'enchaînent, puis on en vient à aborder naturellement l'abordage de rue. Je sais qu'il pratique un peu ; moi, à part quelques tentatives rares (et très circonstanciées) liées à ma timidité en ce qui concerne la séduction directe, quasiment pas. Les « j'aurai dû », je commence à connaître. En fait, c'est plus un défi envers moi-même, l'envie de sortir de la norme, de ne pas être dépendant uniquement de mon cercle social, de me prouver des choses, et surtout, de ne plus avoir peur du rateau pouvant affecter mon égo (si la rime est sexy, la situation ne l'est pas).

[size=180]Brasilia[/size]

En plein milieu d'une discussion, 1h plus tard alors que nous étions en terasse TMO se lève et cours rattraper une femme. Laquelle, au loin, semble réceptive. Ce petit con a un bodylanguage de tueur, je lui dit ce qui me semble bon et pas bon d'un point de vue purement perso. Malheureusement, elle repart quelques jours après ce qui lui enlève la possibilité de numcloser.

[quote]Bon alors qu'est-ce que tu lui as dit ?!
TMO : que j'étais avec un ami au café et que je l'ai vu, c'était dommage de pas aller lui parler.
Elle l'a remercié, qui plus est.

Putain, en fait c'était facile ! Il me pousse à ne pas me mettre la pression, en tout cas, voir ça de loin c'est vraiment génial

Quelques regards dans la rue echangés avec des passantes me boostent à me bouger, mon look du jour est bon en plus. Nous en croisons une autre, assises fasse (loltroll) à un magasin, écouteurs posés sur les oreilles.

[quote]Non je peux pas [cochez l'excuse que vous voulez]

TMO y va mais sans succès, malgré un bon échange. Et puis, c'était pas elle que tu jugeais « perverse névrosée » ?
Au moins me montre-t-il qu'une nouvelle fois, il ne s'est pas fait manger. Je commence à prendre confiance, et à sentir le Modjo (quasi naturel chez TMO) s'emparrer de moi (ce petit truc est hautement transmissible !) Et puis de toute façon, il n'y a rien à perdre.

[quote]En soirée, tout se passe bien, dans la vie tu te comportes comme quelqu'un de sociable sans aucun malaise social, pourquoi avoir peur quand il s'agit d'une inconnue ?
Me dis-je. Et c'est bien beau d'envier ceux qui ont un répertoire de numéros aussi longs que ta liste de course après avoir vidé le frigo, si tu te bouges pas, t'auras rien.

[size=180]Lyon [/size]

[quote]S.Elle est pas mal elle devant, j'aime beaucoup son pentalon grenat
TMO : il est pas grenat il est bordeux.
TMO : On fait demi-tour (on allait autre part)
S (5 secondes plus tard) : Attend ça peut faire une accorche sympa, viens.

On retourne sur nos pas, je la rattrape à l'angle d'une rue, où elle s'était arrêtée, nous arrivons avec TMO (erreur, ça l'a sans doute effrayé d'être abordé par 2 mecs).

[quote]S. Excuse-moi, je t'ai vu avec mon ami et on se débattait sur la couleur de ton pentalon, il est grena ou Bordeaux ?
Elle (sourire sympa) : il est Bordeaux
S. Ouais tout ça pour lui donner raison ! En tout cas j'aime beaucoup l'alliage avec les ballerines (elles aussi bordeaux, du coup)
Elle : merci
S. Tu fais quoi là ?
Elle : Je vais rejoindre une amie
S. Ouais vous dites toutes ça !

Cette dernière réplique aurait pu être bien placée si :
1/ sourire plus appuyé
2/ Contact physique ?

Bref :
[quote]S : Et sinon tu fais quoi dans la vie ?
Elle : Je suis en master de psycho à Lyon, et là je suis en stage à Paris
TMO redonne alors un peu de vigueur à la conversation, qui, malgré la froideur que je risque de transmettre à l'écrit, se passe pas trop mal, malgré quelques petites secondes parfois de blancs :
Ah moi aussi j'en ai fait, ils parlent de la matière, de la fac de Lyon, ça se passe bien.
Néanmoins, petite boulette (ou pas ?) me semble-t-il de TMO :
[quote]TMO : par contre j'ai l'impression que mon pote veut prendre ton numéro mais il ose pas
Petit con, je voulais, mais j'attendais un moment plus propice

Elle nous explique finalement qu'elle repart à Lyon, donc que c'était inutile. Et de toute façon, l'abordage n'était pas propice à la récolte du sésame. Débriefing de TMO :

1/ Un langage corporel aussi peu près aussi mauvais qu'un papy se déplaçant avec un déambulateur (sauf que lui, c'est pas de sa faute)
2/ Echange qui méritait souvent d'être revitalisé via TMO.
3/ Avoir autant de décontraction que quand j'écoute ça : [url]http://www.youtube.com/watch?v=jH9mVMrXK5U[/url]

Qu'importe, on se marre bien, on progresse, l'échec s'encaisse sans que j'ai envie de me jeter dans la Seine la tête la première. Et je dis ça à ceux qui, comme moi, se tâtent encore à aller aborder.

Il connaît cet endroit de Paris, et l'avantage c'est qu'on aime tous les 2 marcher. Ca m'arrive souvent aussi de me ballader des heures dans Paris. On aura bien marché 4-5km ce jour-là, non pas par envie fondamentale d'aborder, simplement d'échanger en vagabondant dans Paris. 10 minutes après cet abordage, nous nous rapprochons des quais, nous discutons Freud à ce moment précis, mais une jolie créature blonde allait nous faire changer de sujet...

[size=180]Finlande [/size]

To be continued, [size=60]TMO au boulot[/size] !

- Mar Juil 03, 2012 12:42 pm #123774 [quote]fasse (loltroll)

Je sens qu'il y a de la blague équipée de technologie de furtivité dans ce topic...

Concernant notre lyonnaise :

1/ ton langage corporel n'a pas toujours été mauvais, en plus t'es beau gosse et bien sapé. Juste à un moment tu as baissé la tête, le regard, les mains dans les poches, pouces dehors tournés vers le bas. Tu étais à côté d'elle et ton corps, par son orientation, semblait indiquer qu'il voulait prendre le large. Cela n'a pas toujours été le cas, que tout le monde se rassure.

2/ "vous dites toutes ça", j'ai trouvé ça très bien sur le moment mais comme tu l'as soulevé, ça sous-communique que tu abordes souvent dragueur.

3/ pour que les gens soient fixés : j'ai fait courir Stan pour rattraper la belle qui était quand même à cinquante mètres. Dix mètres avant, il me fait signe de revenir à la marche, je m'immobilise, il me dit "viens". Je savais pas trop sur quel pied danser, en fait il voulait que je l'observe pour corriger son langage corporel, mais j'ai pas compris, en plus c'était à un coin, si je m'étais arrêté je n'aurais rien vu. Je ne crois pas que l'abordage à deux était un problème en soi, mais je me confesse (le confasse?)

[quote]Néanmoins, petite boulette (ou pas ?) me semble-t-il de TMO :

[quote] TMO : par contre j'ai l'impression que mon pote veut prendre ton numéro mais il ose pas


Petit con, je voulais, mais j'attendais un moment plus propice


Enorme boulette de ma part, en disant ça je te dévalorise, sauf si tu fais craquer la meuf mais même là, ça entache le début de l'interaction d'un truc genre "tu te souviens, c'est ton pote qui t'a aidé à me demander mon numéro". Encore désolé, j'avais l'impression que tu n'y arriverais pas, ou alors au pris d'une lente déperdition d'énergie, ce n'est qu'après que j'ai réalisé les implications d'une telle bourde. En tout cas elle était sympa, on l'a laissé sur une bonne impression, je suis sûr que ça a enjolivé sa journée.

La bonne solution aurait été que je fasse semblant de recevoir un appel et m'écarte de vous portable à l'oreille. Là, tu aurais eu les coudées franche, mais je n'aurais pas été là pour dynamiser l'échange.

Bon, c'est pas tout, mais avant d'aborder le sujet de la Scandinavie, je vais moi aussi illustrer les interactions précédentes.
[size=50]Génial le FR a deux, c'est comme dans un jeu vidéo où on peut changer la caméra, hiiiiiihi.[/size]

- Mar Juil 03, 2012 1:20 pm #123776 Il n'y aura pas le suspens du "comment ça finit ?" mais comment fait-on pour offrir une deuxième vie à un DVD vu et revu ? La "caméra subjective!" dit le producteur bien gras. Alors action.

[size=150]Echauffement brésilien[/size]

Stan et moi sommes à la terrasse d’un café fréquenté – selon mon cercueil irlandais – par John Galliano. Je ne sais pas si c’est vrai, d’ailleurs je m’en branle.

Toujours est-il que parmi les nombreuses filles et femmes qui passent devant nous, l’une finit par retenir mon attention plus que les autres : pulpeuse, peau mât, haut bordeaux, je m’élance comme à mon habitude. Arrivé à sa hauteur :

T : mademoiselle
Mystérieuse inconnue : oui ?
T : bonjour, vous êtes française ?
MI : oui, enfin, je suis [rue fréquentée et demi-surdité, je comprends que la fin]….ienne.
On se calme les mecs, elle n’a pas dit "je suis une chienne". Je dirais "brésilienne", mais son accent me paraît anglo-saxon.
Au fait, je vous ai dit que les accents me faisaient craquer ?

T [regard interrogatif] : vous êtes ?
MI [micro-saoulée] : franco-brésilienne
T : ahhhhh. En fait, je suis avec un ami à la terrasse de ce café [geste du bras en direction dudit café] et je vous ai vu passer. J’ai beaucoup aimé votre style [mouvement des mains censé désigner ses vêtements mais ondulant malgré moi en parallèle avec ses courbes] et je me suis dit… je me suis dit que si je ne venais pas vous parler j’allais le regretter.
MI : je suis occupée
T [regard signifiant "heu, oui, mais moi aussi, je vous propose pas de boire un verre tout de suite"] : …
MI : j’habite à Paris depuis six ans et là je déménage au Brésil dans quelques jours, je vais à Rio.
T : ah oui, effectivement. Du coup je ne vais pas prendre votre numéro et vous inviter à boire un verre
MI [sourire simple et sincère] : merci en tout cas [je ne sais plus si elle a rajouté "ça fait plaisir" ou "c’est gentil" ou rien. Tant que c'est pas "c'est gentil", ça va]
T [grand sourire]: mais de rien, c’était sincère [geste sur ma poitrine] Bon voyage alors!
MI [toujours souriante]: merci. Au revoir!


Rien à dire, je pense qu’il y a des barrières plus simples que le déménagement à l’autre bout du monde, le prétexte du petit copain par exemple.



[size=150]Folie française[/size]

Je vous épargne la brève interaction bottine que nous avons avec une femme charmante sans arriver à saisir la perche qu’elle nous a tendu avant de s’engouffrer dans le magasin où, dit-elle, elle les avait achetées.

A quelques encablures de ce fameux café donc, nos passons devant une fille qui fume une cigarette assise sur le seuil d’une galerie. Je trouve le tableau joli, pousse Stan à retourner la voir, il passe alors de "elle est jolie" à "je préfère en aborder une plus belle" mesure d’évitement quand tu nous tiens...
Bref, je me fâche tout rouge (Hokuto, what else ?) et retourne voir la fumeuse.

T : Mademoiselle ?
[je m’accroupis pour être à sa hauteur]
Fumeuse : oui ?
T : bonjour, vous attendez quelqu’un ?
F : non… [voit-elle l’étonnement sur mon visage ? Une fille qui n’attend personne… ] enfin oui, j’attends des amis qui sont derrière...
T [je lève les yeux vers le rideau de fer qui masque l’intérieur de la galerie] : derrière ?
F : oui, enfin à côté.
T : ok. Je vous ai vu en passant avec mon ami, et vous m’avez plu, j’ai aimé votre style [mouvement de la main ver un coin de son haut, en fait j’avais remarqué l’impression générale, traits du visage + fille assise sur une marche devant un rideau vert et fumant sa clope, il y a avait une petite poésie de tableau]
F : mais c’est le physique ça, ça veut rien dire, si ça se trouve je suis très conne
T : mais c’est pour ça que je viens vous voir, on parle et on voit. Je m’appelle TMO

Je ne sais pas qui de nous deux tend la main le 1er, elle était partie prenante, bizarrement. Elle a tendu la main avec une rapidité qui m'a surpris.

F : Léa, enchantée. Tu habites Paris ?
T : non, en banlieue, je travaille à Paris
F : tu fais quoi ?
T ; je bosse aux affaires culturelles
F : tu as été voir le truc aux Beaux-arts ?
T : les félicités ? Oui [merci Augustin ]
F : non, la soirée
T : la soirée ?
F : une grande soirée, dans les ateliers, avec tout le monde déguisé, c’était trop bien
T : ahah, non, j’ai juste été voir l’exposition des lauréats de cette année, tu as vu l’expo ?
F : non. Tu as été voir Daniel Richter ?
T Daniel Richter ? Connais pas
F : Daniel Richter, à Beaubourg
T [détendu] : je ne vais pas à Beaubourg, je trouve ça trop laid! [j’attends celui qui me jettera la première pierre, au passage]
F : oui mais là c’est trop bien, il faut que tu y ailles
T [je vois une bonne projection à faire sur "on parlera culture autour d’un verre"] : tu vois, tu es une fille intéressante, tu me parles d’art. Ecoute faut que j’y aille, c’est pas poli de laisser mon ami attendre comme ça

Et là, la honte, elle me tend immédiatement la main.

F : ok, ravie d’avoir parlé avec toi, va voir Richter !
T [désarçonné au possible] : euh, doucement, je m’en vais mais d’abord je prends ton numéro pour qu’on aille prendre un verre ensemble
F [elle fait non de la tête, pas la rotation droite-gauche usuelle, plutôt ce "non" en balancier où le sommet du crane essaye d’atteindre chaque épaule alternativement] : non, franchement, c’était sympa de se parler, c’est bien de pouvoir parler à des gens comme ça, tu as l’air très sympa et tout mais [re-signe de la tête, qui semble dire à la fois "non" et "t’es pas fou, sans déc ?"] non quoi…
T [étonné mais souriant] : ok. Bonne continuation…

Alors là, j’étais un peu perdu. Ok, en voyant sa dentition je la trouvais moins séduisante, mais c’est surtout son regard étrangement fixe évoquant l’abus d’un stupéfiant quelconque qui me déplut. Néanmoins, ne cherchons pas des excuses dans la drogue ou la baisse de mon propre niveau d'intérêt, je pense simplement ne pas avoir passé le test d’attraction physique. Peut-être mon nez rendu rougeoyant par le rhume des foins (quel enfoiré celui-là) ?

Je me relis et me contredis : vu le style de discours étudiante pseudo-hédoniste à la recherche d’expériences alternatives (une soirée déguisée est-elle une expérience alternative ? le mystère demeure) je pense que mon look bermuda-baggy jeans brut noir/chemise à col mao en lin (trois boutons ouverts nuançant l’effet maoïste)/sneakers chocolat passait plutôt bien. Elle s’est montrée très ouverte au début et même tout au long de l'interaction (bien qu'un peu dans sa bulle ? donc soit que je lui paraissais inoffensif dès le début, soit que j’avais passé le test d'attraction physique et me suis planté plus loin. A partir du "je suis peut-être très conne" j'ai loupé ce que j’appellerai pudiquement le test "iculaire" : désarçonné alors qu’il y a moyen d’être plus joueur, mes inflexions de voix et mon "jeu intérieur" n’ont pas suivi.

Là, vous commencez à vous demander ce que vient faire la Finlande dans un après-midi parisien... n'est-ce pas ?

- Mar Juil 03, 2012 1:52 pm #123777 [size=150]Fumisterie finlandaise[/size]

Alors là les mecs, il va falloir m’expliquer. Vraiment.

Quittant le marais après notre mémorable maladresse (ok, ma maladresse) lyonnaise, nous passons devant la mairie du 4ème et nous engouffrons dans une ruelle pavée que j’affectionne. Au pied des marches qui mènent à cette ruelle, j’aperçois, venant dans notre direction, une blonde hollywoodienne : cheveux d’or bouclés, robe bleu nuit clair (que les pros du look et de la peinture pardonnent mes approximations picturales) et physique visiblement à l’avenant. Je dégaine mon plus beau sourire, toutes dents dehors tel un Denzel Washington brandissant son sourire Colgate devant la ménagère éplorée à la fin de Déjà Vu.

En haut des marches, je passe à un mètre d’elle (la blonde, pas la ménagère) avec ce sourire DW et son regard ne semble même pas glisser sur moi. Merde. J’aurais tout donné. Au moment je m’apprête à montrer un cloître à Stan, tant pour le plaisir de l’architecture que pour celui de me retourner discrètement, celui-ci me chuchote tel un amant dans le placard "elle revient!".

Qu’ai-je ouï ?

"Elle s’est retournée, elle revient." OK...
J’explique deux-trois trucs à Stan sur la vie de paroisse, puis, lentement, avance dans la rue. Lentement au point que notre femme en bleue nous dépasse, s’arrête pour prendre des photos de l’église. Je parle avec énergie, espérant éclabousser discrètement (une gageure) la belle. Nous la rattrapons, la dépassons légèrement, nous arrêtons sur une placette pavée aussi petite que célèbre, la dame Bleue nous rejoint encore et brandit son smartphone pour photographier le ciel de Paris.

T : excuse me, are you a tourist ?
Blue Blond [souriante] : I live here
T : oh, really ?
BB : yeah, but I’ve just arrived
T : how long have you been here?
BB : two weeks
T : oh! Are you working ?
BB : I’m a student
ST : what are you studying ?
BB : fashion


Dans le désordre, parce qu’une interaction à trois demande plus d’effort à retranscrire, elle nous demande si on est parisien, on lui demande d’où elle vient (Finlande, ce à quoi Stan lui dis "I know Finland, Nokia, etc."), elle nous qualifie sur notre niveau d’anglais (après que je me sois interrompu au milieu d’une question pour lui dire "oh, sorry, my english is not fluent"), nous demande si tous les français parlent aussi bien que nous, petit échange sur ce thème, question coquine de sa part

BB [sourire kama-sutra]: so, how can I speak english with french people .
T [sourire à l'avenant] : go out with good english speaking people, like us

Elle nous demande si nous sommes étudiants, si nous travaillons (évalue-t-elle nos revenus ?), on répond et je me perds un peu dans des détails mais on est à côté d’une église que je connais bien, après digression je lui parle de la communauté de sœurs qui risque de prendre le clocher sur la gueule (dédicace à l’administration parisienne ), "they’re all dressed in white, they cover their head with white veil".
Elle commence les cours (c’est une école privée) la semaine prochaine, c’est son dernier jour de vacances. Si les vacances sont finies, la question est : aime-t-elle les sucettes à l’anis ? [size=85]Mais… que m’arrive-t-il ? On n’est pourtant pas passé rue de Verneuil.[/size]

Puis elle nous demande on l’on va :

T : we cross the river
BB : me too

Elle marche avec nous, Stan lui dit qu’il compte venir en Finlande dans un an, on parle de l’hiver et de l’été, Stan lui demande "are you hot, now ?" (un lapsus de sa part ? je suis désespéré) après une hésitation fort compréhensible, elle comprend qu’il parle du weather (enfin, j’espère).

Sur le pont je lui explique que c’est un pont que j’adore parce qu’il n’y a pas de voiture dessus (mais je me perds encore en détails) et lui dit que quand je sors du taf je viens ici me promener parce qu’à la tombée de la nuit il y a des lumières magnifiques et embraye sur la plus grosse carotte féminine qui soit :

T : you can take very beautiful picture here. Do you like photography ? [ ]
BB : oh yeah, I’ve got a better camera home, maybe I’ll come back here to take pictures

Là, il y a avait une porte énorme pour une projection... pourquoi je ne l'ai pas prise ? Ah oui, parce que j'étais encore en train de me demander si je devais la laisser à Stan pour son déniaisement.

Elle nous dit qu’elle a rendez-vous avec a friend (saleté de langue asexuée) à Notre-Dame.
T : a french friend ? [je ne veux pas lui demander si c’est son boyfriend, j’attaque donc par la périphérie]
BB : yes, a french. I’ve already met french people [avec un sourire qui semble dire je fais des rencontres, je ne suis pas seule, vous n’êtes pas le prix hahahahahahha – rire de succube]
T : ok
BB : we’re going to have a dinner

Arrivés au bout du pont, BB prend congé, ce qui est un peu con, puisque sur l’île St Louis, tous les chemins mènent au même endroit, mais bon, elle n’est pas censée le savoir. D’ailleurs nous la recroiseront deux minutes plus tard (ça me rappelle une histoire de ville musée ça) près du pont entre Cité et St Louis, sauf qu’elle ira à contresens de nous. A croire qu’elle n’avait peut-être pas vraiment rendez-vous à Notre-Dame, mais je ne voudrais absolument pas donner l'impression de soupçonner une fausse contrainte de temps de sa part.

BB : it was nice to talk with you
S&T : what’s you name
BB : Rrrikka [vu comment elle roule les “r”, il y a en a au moins trois]
S : Stan
BB : are you russian ?
S : no, it’s a russian name, but I’m not russian. But I like Vodka [pourquoi je pense que cette phase est pourrie ? ]

Remarquez que je me suis abstenu de donner le mien, pour voir si elle allait me le demander. Résultat ? Nada.

Elle s’en va, longeant la Seine par le trottoir qui surplombe les quais.

Petit aparté entre Stan et moi :
T : On aurait dû prendre son téléphone.
S : c’est clair, elle avait l’air intéressée
T : ouais. Tu y vas ?
S : non, l’anglais je galère

Donc, une fois de plus, une fois de trot, TMO s’envole vers la belle (j’ai dû être un cheval mongol dans une vie antérieure). Je cours au niveau de la rue, plus bas que le trottoir surélevé de quelques marches – ça peut paraître un détail, mais si le diable s'y cache, alors dieu aussi.

T : Rrrikka ?
BB : yes ?
T : i was telling my self, I would like to take your number, so we can have a drink together
BB: oh [embêtée à un degré de véracité que je ne saurai évaluer] I think that my boyfriend…
T : oh, you got a boyfriend ? He’s finish ? I don’t know how you say that, do you say fisnish ?
BB : yes
T : ok, so, he’s finish ?
BB : yes.
T : ok, I see.
BB : I'm sorry
T : It's ok, have a nice trip
BB [souriante, du sourire de la femme qui s’excuse de vous contrarier] : bye bye

En écrivant ces lignes, je me dis que j’aurais dû insister et lui dire "I understand, but I’m only speaking about a drink". Si le mec est en Finlande, il est mort – ou tout du moins, en sommeil cryogénique.

Bilan, perso, pas assez couillu, une fois de plus. J’étais là encore un peu désarçonné par le décalage entre son intérêt manifeste du début et ce semblant de désintérêt final.

La question qui m’a taraudé tout le reste du jour – non, je rigole, une bonne douche et j’oublie tout – c’est : où l’avons-nous perdu ?

D’abord, j’aimerai dire que j’avais parfois l’impression que Stan et moi manquions d’un chef d’orchestre, nous commencions souvent nos phrases en même temps, mais chacun avait le bon goût de s’arrêter pour laisser parler l’autre.

Ensuite, je subodore qu’il y a avait un décalage entre nos apparences et nos attitudes respectives, vu que Stan fait plus vieux que son âge et moi plus jeune, sachant qu'au final il y a dix ans d'écart entre nous - ce qui impacte nos personnalités, voyez ? Y en a-t-il un qui lui plaisait plus ? S’est-elle retournée sur mon sourire ou sur la combinaison chemise/bottines de Stan ? Là, wu se pointe et nous dis "sur les deux".

Pour moi, il est clair qu’elle cherchait le contact, quand je l’ai abordé elle a littéralement sauté dans la conversation, souriante, ouverte, aucune réserve.

Avait-elle seulement envie de socialiser ? De se sentir séduisante ? De se faire inviter en mode Gold Digger ?
Où l’avons-nous perdue ? Où ? [size=150]Où ?[/size] [size=200]Où, mais où ?[/size] [size=85]Bordel![/size]

Allô Houston ?

- Mar Juil 03, 2012 2:42 pm #123779 [quote]F : non. Tu as été voir Daniel Richter ?
T Daniel Richter ? Connais pas

Normal que tu connaisses pas, c'est Gerhard son prénom, pas Daniel.

- Mar Juil 03, 2012 2:46 pm #123780 Ce [FR] Stan et TMO embedded est un pur régal...

ce qui suit est une hypothèse de débutant

Très bel abordage en se créant la condition de la réussite en s'aidant du contexte, ce qui est une preuve d'intelligence...la rencontre dans l'île Saint-Louis avec deux amateurs de vieilles pierres (et de jeune peau) fait tellement cliché qu'elle n'a pu y être que sensible...

Blue Beauty était clairement intéressée. Néanmoins, je ne vois pas la moindre sexualisation dans votre conversation...

[quote]elle nous demande on l’on va

Vous étiez donc à ce moment là normaux et rassurants

Je pense que vous la perdez là :

[quote]je lui explique que c’est un pont que j’adore parce qu’il n’y a pas de voiture dessus (mais je me perds encore en détails) et lui dit que quand je sors du taf je viens ici me promener parce qu’à la tombée de la nuit il y a des lumières magnifiques

C'est une jeune touriste qui arrive, pas une vieille guide conférencière...Où est la sexualisation dans la conversation ?

I love this bridge...It's one of my favorite place to kiss my dates...so romantic...What do you think about that ? Would you be pleased to be kissed by a lovely frenchman here ?

La suite ne se fait malheureusement pas attendre :

[quote]BB prend congé

Pour le reste, elle va gérer du mieux qu'elle peut et vous évacuer tout en douceur et proprement, rien à lui reprocher...

Je pense qu'il aurait été profitable que l'un de vous crée la connexion principale, l'autre n'étant que l'accompagnateur le plus passif possible dans les interactions avec la belle...

[quote]Avait-elle seulement envie de socialiser ? De se sentir séduisante ? De se faire inviter en mode Gold Digger

- Oui. Elle arrive et est émerveillée de ce qu'elle voit. Vous êtes du bonus et du piment à raconter à ses amies restées là-bas

- Oui. Ah, ces français

- Je ne pense pas.

Tout ceci n'est que mon avis personnel, j'ai beaucoup besoin d'apprendre et serai ravi d'être corrigé

En tout cas bravo TMO et Stan !!!

Nec.Pluribus.Impar

- Mar Juil 03, 2012 2:56 pm #123781 Je répondrai plus en détail ce soir, étant actuellement coincé dans un TGV où le "réseau indisponible" semble être la norme.

Autrement, il manque de la sexuation, mais qui n'est pas forcément nécessaire dans un PU. À y revoir de plus près, on n'a peut-être pas été assez C&F. D'ou la tentative sans doute malvenue a la fin avec le coup de la vodka.

Grosso merdo, comme me l'a dit TMO, j'étais souvent dans une optique de qualification, finalement c'était moi qui voulait rentrer dans sa réalité. Tandis que TMO, lui, voulait avant tout démontrer qu'il était cool, mais en "racontant un peu trop sa vie" comme je lui ai dit après.

Sur le coup de l'anglais, c'est pas que je galère, j'ai un anglais correct et je suis capable de comprendre et de parler. Néanmoins, il est clair que pour un rendez-vous, pour tenter d'être à l'aise avec une inconnue, je ne pense pas pouvoir tenir la route bien longtemps. Donc j'ai décidé de t'envoyer au charbon — vengeance !

- Mar Juil 03, 2012 3:08 pm #123783 [quote="Augustin"][quote]F : non. Tu as été voir Daniel Richter ?
T Daniel Richter ? Connais pas

Normal que tu connaisses pas, c'est Gerhard son prénom, pas Daniel.

Yvan Echter, Daniel Guichard, Gerhard Shredder, un mec avec un nom de coiffeur quoi.
Effectivement, je ne me rappelais pas du prénom.

[quote="Stan"]Donc j'ai décidé de t'envoyer au charbon — vengeance !

Une vengeance bien douce, vu que la jeune femme était extrêmement appétissante - malgré quelques défauts évidemment, on ne va pas vous la jouer "ma date avec une mannequin". J'adorais vraiment sa robe, plus que son visage et ses grains de beauté un peu trop envahissants. Mais c'est surtout le mélange signes extérieurs de féminité (robe, cheveux, mensuration) et ouverture (un vrai sourire, un vrai enthousiasme, quoi de plus stimulant à part une paire de FMS) qui était enchanteur.

Chando, je trouve ton analyse très bonne, il y a juste un point que je nuancerai :


[quote]Sur le pont je lui explique que c’est un pont que j’adore parce qu’il n’y a pas de voiture dessus (mais je me perds encore en détails) et lui dit que quand je sors du taf je viens ici me promener parce qu’à la tombée de la nuit il y a des lumières magnifiques et embraye sur la plus grosse carotte féminine qui soit :

T : you can take very beautiful picture here. Do you like photography ? [ ]
BB : oh yeah, I’ve got a better camera home, maybe I’ll come back here to take pictures

Là, il y a avait une porte énorme pour une projection... pourquoi je ne l'ai pas prise ?

C'est peut-être en ne saisissant pas la porte que je l'ai perdue. Les détails (pas si nombreux que ça, juste un balancement sur le traffic des voies sur berge) ne l'ont pas empêchée de suggérer qu'elle reviendrait faire des photos...

- Mar Juil 03, 2012 3:19 pm #123785 Vu que je connais TMO et pas Stan, je me risque à avancer que vous n'êtes pas forcément cohérents et assortis, ce qui peut aussi créer une impression bizarre, surtout quand on a l'air de deux mecs qui s'entrainent à aborder dans la rue (et oui, au moins au début, ça se voit...).

Je rejoins Chando pour le reste, une touriste à Paris ne cherche pas forcément un guide, c'est le meilleur moyen de se planter puisque des garçons prêts à lui faire visiter la capitale, c'est très commun, et c'est elle qui mène la danse. Du coup, interaction longue avec deux garçons qui lui ont peut-être un peu donné l'impression d'être en mode drague + pas très clair qui se met en avant + manque de sexuation de la discussion = c'est mort. Vous auriez mieux fait de choisir qui restait en fonction de qui elle a l'air de préférer, l'autre s'eclipse le temps de répondre à son téléphone qui vibre, projection et prise de numéro de celui qui est resté car contrainte de temps "parce que je suis pas sorti pour draguer mais pour passer du temps avec mon pote", et tu continues la visite guidée en tête à tête une autre fois.

Sinon, [quote]F : mais c’est le physique ça, ça veut rien dire, si ça se trouve je suis très conne
T : mais c’est pour ça que je viens vous voir, on parle et on voit. Je m’appelle TMO
J'aime bien ça. Ca valait presque un petit neg gentil ("non, c'est pas le physique mais j'aime bien tes chaussures en fait, euh enfin...").

- Mar Juil 03, 2012 4:03 pm #123789 Moi je pense que tu ne la perds sur aucune de tes phrases. On ne perd jamais quelqu'un sur une phrase d'ailleurs, ni on ne gagne quelqu'un sur une réplique qui tue...


En faite, et surtout pour la street, tout se joue dans l'intention, dans l'acceptation qui rend naturelle une attitude.

Par exemple dans mon cas, cela a commencé à fonctionner le jour où :

- j'ai jeté toutes mes bottines ou veste killer-cintrée, et que j'ai remis mes tee shirt tout simple et mes converses...

- j'ai outre passé le "ne pas dire de compliment physique"... bullshit !!
Il faut être soi même, et moi mon approche qui me correspond le plus est "j'allais par là, mais je t'ai vu, et en me retournant je me suis dit que j'allais te perdre dans la nature si je n'agissais pas. Je te trouve carrément trop jolie, du coup je suis venu te parler! ..."

- Mar Juil 03, 2012 6:47 pm #123793 argh, argh, vous me très donnez envie, je donnerais cher pour avoir un co-pilote averti en ce moment !

- Mar Juil 03, 2012 7:00 pm #123794 [quote="ManOrAstroman"]Moi je pense que tu ne la perds sur aucune de tes phrases. On ne perd jamais quelqu'un sur une phrase d'ailleurs, ni on ne gagne quelqu'un sur une réplique qui tue...
Oh si, il suffit d'une phrase maladroite pour que le niveau d'intérêt parte en chute libre... Une blague mal comprise, culturellement déplacée, whatever...

Et c'est aussi valable dans l'autre sens. Une nana m'a un jour dit, alors qu'on fixait un rdv et qu'une date m'allait pas tellement pour des raisons professionnelles "crois moi, tu seras disponible". Mon niveau d'intérêt pour elle, était à plus de 8/10 avant. En deux secondes, il est passé à 0. Ca a tué tout le jeu, toute l'osmose qu'il avait pu y avoir.

- Mar Juil 03, 2012 7:38 pm #123795 [quote="animal"]Vu que je connais TMO et pas Stan, je me risque à avancer que vous n'êtes pas forcément cohérents et assortis, ce qui peut aussi créer une impression bizarre, surtout quand on a l'air de deux mecs qui s'entrainent à aborder dans la rue (et oui, au moins au début, ça se voit...).

Je rejoins Chando pour le reste, une touriste à Paris ne cherche pas forcément un guide, c'est le meilleur moyen de se planter puisque des garçons prêts à lui faire visiter la capitale, c'est très commun, et c'est elle qui mène la danse. Du coup, interaction longue avec deux garçons qui lui ont peut-être un peu donné l'impression d'être en mode drague + pas très clair qui se met en avant + manque de sexuation de la discussion = c'est mort.


Par rapport à ta première remarque, peut-être que c'était cramé avec la lyonnaise (si tu nous lis, je t'embrasse, ton pantalon était d'une couleur exceptionnellement séduisante) mais pas avec la finlandaise, vu qu'elle a zoné autour de nous, que je l'ai abordé en approche indirecte/badinage et qu'elle a de son fait prolongé l'interaction. Le coup du "je vais dans la même direction que vous" même si c'est vrai, c'est clairement un signe d'intérêt. On l'a perdu quelque part sur le pont, mais pas parce qu'on avait l'air d'être sorti draguer.

Pour ce qui est d'être mal assorti, je dirais que physiquement c'est ok, beaux-gosses tous les deux (quand j'ai pas le nez rouge ) et des faux-semblants physiques qui équilibrent la différence d'âge réel. Après, c'est vrai que nous n'avons pas le même style vestimentaire, mais est-ce un mal ? Nous sommes complémentaires, comme quand je sors avec Manas. Mieux vaut deux mecs congruents que deux clones dont (au moins) l'un souffre d'une imposture.


Pour ton deuxième paragraphe, oui, nous avons manqué d'initiative - en même temps on se promenait, perso j'évite de m'inventer des contraintes de temps - et de sexuation. Sur ce point, je n'y pensais pas vraiment, étant en approche indirecte. Mais sur presque dix minutes d'interaction, oui, ça a dû manquer. Dans mes abordages directs je ne sexue pas, ayant en tête une réflexion de Stéphane dans le séminaire Devenez sexué, à savoir ne pas sexuer trop vite. Comme les abordages directs se veulent bref... Là, effectivement, j'aurai pu/dû, mais que voulez-vous, j'espérais voir Stan repartir avec un numéro - dans le même temps, j'espérais repartir avec la blonde à mon bras, quel embarras (c'est pour la rime).

Sinon, bien vu le neg potentiel avec Léa, mais j'avoue faire attention avec les negs, j'en ai abusé malgré moi par le passé en milieu endogame, et vu le nombre de filles à l'estime déficiente en circulation, j'essaye d'éviter les frais inutiles.

Chando : le coup du "so romantic" je trouve que c'est typiquement le truc qui fait drageur (alors que mon histoire de coucher de soleil magnifique était la même mais en version "sous les radars") mais peut-être que je l'imagine avec la mauvaise inflexion de voix.

Petite précision : nous ne sommes pas "sortis s-a-r-g-e-r" [rire gras]. On devait juste se voir pour papoter et chiller dans Paris. La marche de l'Univers a fait le reste. Je n'aime pas trop les street préméditées, ça me met la pression. [size=85]Tout du moins, je me mets la pression inutilement.[/size]

- Mar Juil 03, 2012 9:29 pm #123809 Réponses en vrac

Manorastroman : tu peux retirer tout ce que tu as de killer. Ce jour-la je portais certes des bottines, mais j'avais un look cool (chemise à carreaux simple - mais stylée quand même).

Coug : remarque pertinente. C'est d'ailleurs pour ça qu'on se demandait avec The Man, où ça avait merdé. Il ne vous m'a pas dit mais on s'est croisé avec la finlandaise, c'est TMO qui l'a remarqué, et je me suis retourné au moment où elle aussi était en train de nous regarder. Dès lors, elle a fait demi tour pendant que nous avancions vers l'église et qu'il me filait ses cours d'architecture D'ailleurs sur le moment je lui ai cherche des défauts, mais de tête elle etait vraiment bien : blonde, un rouge à lèvres parfait, une robe bleue... Manquait plus que les FMS :mgreen:

Animal : clairement, on ne se ressemble pas. Toutefois, quelque part, c'est un mal pour un bien puisque ça évite le gros cliché wesh-poto-polo-Gucci-s'accroche-Vuitton venu draguer Princessdu95. Pour la Lyonnaise, clairement, à du voir que, même si je présente bien, l'aisance de TMO montrait bien que c'était lui qui m'avait poussé à y aller. Limite le coach aidant son élevé dans l'interaction.
D'ailleurs tu es tout excusé TMO, m'étonnerait qu'elle me l'aurait filé, soyons honnêtes !

UFC : ce serait avec plaisir, si tu passes à Paris qu'on se voit à plusieurs.

Comme l'a dit TMO, on était clairement pas la pour ça, c'est peut-être pour ça qu'on en a vu pas mal d'ailleurs. L'envie d'aborder est venue le plus naturellement du monde, si bien d'ailleurs qu'il a pas hésité à me planter 5 minutes pour la brésilienne et sans prévenir (snif...)

- Mar Juil 03, 2012 9:48 pm #123812 Ah oui, j'en ai pas fini avec Animal
Franchement, j'ai pas l'expérience pour savoir par qui elle était intéressée. Elle nous posait des questions à tous les 2, était ouverte à chaque discussions. Après j'imagine qu'un « grand séducteur » qui passerait par la aurait pu dire si effectivement, quelqu'un l'intéressait plus que l'autre.
Pour le numéro, je me sens un peu con, si j'etais parti lui demander - meme si il n'y a pas une obligation de rdv derrière - et qu'elle avait accepté, ça m'aurait mis dans les meilleurs rails possible pour continuer, et pas rester sur un échec
Après, comme je le disais, m'est avis que TMO aurait su mieux le négocier que moi, ce fameux numéro !