- Jeu Juil 01, 2010 5:47 pm
#96799
Bonsoir à tous,
Voici mon premier post sans compter la présentation.
Mardi 29 juin 2010, Paris, sur le quai du Luxembourg du RER B.
Je remarque une silhouette anormalement mise en retrait.
En regardant de plus près, cette dernière se transforma peu à peu en jolie jeune femme typée orientale arborant fièrement une petite robe d’été sûrement de même origine que sa propriétaire avec des tongs qui vont avec.
Elle décolla son nez de son gros Canon EOS puis elle leva son regard sur mon sourire et exécuta un bien plus beau par politesse.
Réunissant mon courage à deux mains et l’intro toute trouvé, je lui dis :
[quote]- *long soupire* Je suis JA-loux …Regardes ce que j’me trimballe par rapport à toi.
Je lui montre alors mon numérique d’un certain âge.
Un quart de seconde plus tard, j’ai perçu de la surprise, de la gêne et même de la peur chez elle…
[quote]"Ouups boulette :O ?! " pensais-je :/
Pas vraiment.
Elle m’avouera qu’elle n’est pas à l’aise en français parlé.
Native de Washington, elle a suivi ses parents pour Genève il y a peu de temps.
Actuellement en stage pour l’été, elle est assistante photo au sein d’une association dans notre bonne vieille capitale.
Baragouinant mon fameux franglais qui l’a bien fait rire, j’ai ensuite proposé de monter à la surface car il y avait non loin un rassemblement de soutien organisé par Reporter sans Frontières pour les otages en Afghanistan.
Elle le savais très bien puis elle était venue pour l’occasion.
Par un accord tacite, nous étions ensemble aux portes du jardin du Luxembourg pour couvrir l’événement.
J’ai voulu lui laisser un maximum de distance tout en restant à vu. Premièrement parce que je voulais lui témoigner du respect en la laissant seul avec ses devoirs. Deuxièmement il y avait d’autres personnes fortes intéressantes. Et puis troisièmement je souhaitais qu’elle vienne vers moi.
Ce qu’elle fit.
A 70% du temps.
Pour les 30%, c’était moi. Quand l'absence me parait trop longue. (Je dirai…l’angoisse de la perdre).
De nombreux clichés, quelques mots de soutien aux otages sur la bannière, nos rubans bleu attachés à nos poignets, nous décidèrent de nous promener à l’intérieur du caprice de Marie de Médicis armé de nos glaces.
Lors de notre marche lente ponctué de pauses sur l’herbe sous l’œil bienveillant de statues, j’ai découvert une femme douce, curieuse, souriante qui se lâche par à coup.
Un "brin" timide, elle me laisse pourtant la photographier et pose avec plaisir.
Mais contraintes réelles horaires, j’ai du partir précipitamment et je lui dis juste un:
[quote]- J’aimerais bien te revoir…
Elle note dans un petit carnet son nom, son prénom et (seulement?) son adresse mail.
Pour finir, j’ai eu droit à un hug.
Bilan:
Je ne sais pas quoi penser de ces deux heures passées avec elle...
C’était…bien sympa.
J’ai une fâcheuse tendance embrayé qu’à moitié et j’ai bien une petite sensation de frustration -> j’en voulais un petit peu plus.
J’ai clairement négligé la fin de notre tête-à-tête à cause de la précipitation, de la panique et de ma mauvaise gestion du temps.
Des questions trottent dans ma tête comme :
- Pas de numéro de téléphone? Elle n’a pas le téléphone? Fixe? Elle ne le connaît pas par cœur? J’aurais dû donner le mien?
- C’était bien des indicateurs d’intérêts? Ou elle me trouve juste sympa cool sans plus?
- J’aurais dû lui proposer quelque chose en particulier pour une prochaine fois dès l'instant?
- Serai-je un simple futur correspondant étranger?
- Veut-elle juste les photos prises?
- Je me prends trop la tête pour rien?
- Comment réparer les fautes comprises?!
- Comment j’amorce le second round à l‘aide son mail?
Enfin bref...
Je voulais juste me détendre en me confessant.
Merci à mes chers lecteurs ^^’.
Voici mon premier post sans compter la présentation.
Mardi 29 juin 2010, Paris, sur le quai du Luxembourg du RER B.
Je remarque une silhouette anormalement mise en retrait.
En regardant de plus près, cette dernière se transforma peu à peu en jolie jeune femme typée orientale arborant fièrement une petite robe d’été sûrement de même origine que sa propriétaire avec des tongs qui vont avec.
Elle décolla son nez de son gros Canon EOS puis elle leva son regard sur mon sourire et exécuta un bien plus beau par politesse.
Réunissant mon courage à deux mains et l’intro toute trouvé, je lui dis :
[quote]- *long soupire* Je suis JA-loux …Regardes ce que j’me trimballe par rapport à toi.
Je lui montre alors mon numérique d’un certain âge.
Un quart de seconde plus tard, j’ai perçu de la surprise, de la gêne et même de la peur chez elle…
[quote]"Ouups boulette :O ?! " pensais-je :/
Pas vraiment.
Elle m’avouera qu’elle n’est pas à l’aise en français parlé.
Native de Washington, elle a suivi ses parents pour Genève il y a peu de temps.
Actuellement en stage pour l’été, elle est assistante photo au sein d’une association dans notre bonne vieille capitale.
Baragouinant mon fameux franglais qui l’a bien fait rire, j’ai ensuite proposé de monter à la surface car il y avait non loin un rassemblement de soutien organisé par Reporter sans Frontières pour les otages en Afghanistan.
Elle le savais très bien puis elle était venue pour l’occasion.
Par un accord tacite, nous étions ensemble aux portes du jardin du Luxembourg pour couvrir l’événement.
J’ai voulu lui laisser un maximum de distance tout en restant à vu. Premièrement parce que je voulais lui témoigner du respect en la laissant seul avec ses devoirs. Deuxièmement il y avait d’autres personnes fortes intéressantes. Et puis troisièmement je souhaitais qu’elle vienne vers moi.
Ce qu’elle fit.
A 70% du temps.
Pour les 30%, c’était moi. Quand l'absence me parait trop longue. (Je dirai…l’angoisse de la perdre).
De nombreux clichés, quelques mots de soutien aux otages sur la bannière, nos rubans bleu attachés à nos poignets, nous décidèrent de nous promener à l’intérieur du caprice de Marie de Médicis armé de nos glaces.
Lors de notre marche lente ponctué de pauses sur l’herbe sous l’œil bienveillant de statues, j’ai découvert une femme douce, curieuse, souriante qui se lâche par à coup.
Un "brin" timide, elle me laisse pourtant la photographier et pose avec plaisir.
Mais contraintes réelles horaires, j’ai du partir précipitamment et je lui dis juste un:
[quote]- J’aimerais bien te revoir…
Elle note dans un petit carnet son nom, son prénom et (seulement?) son adresse mail.
Pour finir, j’ai eu droit à un hug.
Bilan:
Je ne sais pas quoi penser de ces deux heures passées avec elle...
C’était…bien sympa.
J’ai une fâcheuse tendance embrayé qu’à moitié et j’ai bien une petite sensation de frustration -> j’en voulais un petit peu plus.
J’ai clairement négligé la fin de notre tête-à-tête à cause de la précipitation, de la panique et de ma mauvaise gestion du temps.
Des questions trottent dans ma tête comme :
- Pas de numéro de téléphone? Elle n’a pas le téléphone? Fixe? Elle ne le connaît pas par cœur? J’aurais dû donner le mien?
- C’était bien des indicateurs d’intérêts? Ou elle me trouve juste sympa cool sans plus?
- J’aurais dû lui proposer quelque chose en particulier pour une prochaine fois dès l'instant?
- Serai-je un simple futur correspondant étranger?
- Veut-elle juste les photos prises?
- Je me prends trop la tête pour rien?
- Comment réparer les fautes comprises?!
- Comment j’amorce le second round à l‘aide son mail?
Enfin bref...
Je voulais juste me détendre en me confessant.
Merci à mes chers lecteurs ^^’.