- Mar Jan 08, 2008 1:34 pm
#31888
Nomak
28 ans
Conseiller financier
Habite une petite bourgade non loin de Bordeaux.
Tout commence au sortir d’une relation de 2 ans. C’est le début de l’été, Armé de ma paire de couilles et d’une robuste coiffure gélifiée j’entreprends cette jolie blonde au teint hâlé identifiée 2 jours plus tôt. La persistance de son regard ne laissait guère de doute quant à son intérêt pour moi . Serveuse dans une sandwicherie, la composition de mon menu allait être simple : deux trois répliques bien pendues, une claque sur les fesses et je taxe le numéro. Je m’installe. Elle vient. « euh…un complet et un Coca s’vous plait » ! Une claque sur les fesses, tu l’as dit bouffi. Tant pis, je finirai par manger mon sandwich sur un banc public, ce qu’il me reste de virilité étant parti en en villégiature pour une durée non déterminée. Suivante.
Le rendez-vous est pris avec des potes dans un bar de nuit la ville. On est assis autour d’un cocktail. On est bien. Un parfum de monoï flotte dans l’air. Les épaules sont dénudés, les décolletés huilés, les strings ficelés. Les filles sont chaudes, c’est sûr. « Ce soir c’est ton soir mec ! ».
Saint-Google m’a pondu 2 ou 3 openers tous-terrains. J’peux pas m’ enliser. Je cherche la cible et Je verrouille sur une brune magnifique. Elle est accompagnée d’une amie au physique un peu ingrat. Je guette les moindres gestes de l’impétrante. Ca y est, Uggly Betty semble se diriger vers les commodités. Ma brune est seule. C’est le moment. D’un pas décidé je me dirige vers elle, lorsque deux AFC-sapiens de base, complètement alcoolisés, et méprisant tout le dressing code Spikiste, se jettent sur elle. Merde, qu’est ce que je fais ? moment de fausse lucidité pathologique et certainement commune au tout-venant AFCtiste : « allez vas-y ! regarde les autres c’est des gros lourds complètement imbibés, tu vaux 100 fois mieux qu’ ça. ». Elle finit par éconduire les deux relous, mais son acolyte est revenue entre-temps. C’est pas grave, je fonce. J’ai la bouche sèche, mon cœur s’emballe. J’arrive à sa hauteur, j’ai semble t-il perdu toutes capacités à m’exprimer, merde je me dégonfle, je sorts vite l’amorce de secours du coffre : « Euh… cette jeune fille s’ennuie apparemment !?», « Ma Brune : non, non, on allait partir de toutes façons ! » La sentence est lourde. Le sursis est tombé. Je suis là, immobile, je les regarde partir, je ne fait rien pour les retenir, je ne sais pas quoi faire. l’instant est atroce, la vérité accablante : je ne vaux finalement pas mieux que les 2 AFC bourrés… eux, au moins, ils ont eu un début de conversation avec elle.
L’unique numéro qui remplira ma poche ce soir là fût celui de mon ticket de vestiaire. Next.
J’entreprends de me documenter comme on part en procession. il y a forcément une explication, il me manque des données. Je lis, je zappe, j’écoute. J’ai la foie. Ce soir c’est Saint-Google qui donne la messe. Saura t-il absoudre mon pécher de méconnaissance ?
De lectures insipides en conseils spy de comptoirs, rien de transcendant. Je fini par m’égarer. Cherchant mon chemin, c’est au bout d’une impasse sinueuse que je croise la route d’une communauté de dévots bien pensants. Je m’y installe, on y est bien. Le bon sens y côtoie le bon goût. Au fil de la lecture des saintes reliques, la vérité s’impose à moi : ces mecs là me comprennent ! mieux que ça, ils me donnent une clé. Que dis-je, La Clé. Aujourd’hui c’est jour Saint. C’est décidé, aujourd’hui je me converti…
Bonjour à tous !
28 ans
Conseiller financier
Habite une petite bourgade non loin de Bordeaux.
Tout commence au sortir d’une relation de 2 ans. C’est le début de l’été, Armé de ma paire de couilles et d’une robuste coiffure gélifiée j’entreprends cette jolie blonde au teint hâlé identifiée 2 jours plus tôt. La persistance de son regard ne laissait guère de doute quant à son intérêt pour moi . Serveuse dans une sandwicherie, la composition de mon menu allait être simple : deux trois répliques bien pendues, une claque sur les fesses et je taxe le numéro. Je m’installe. Elle vient. « euh…un complet et un Coca s’vous plait » ! Une claque sur les fesses, tu l’as dit bouffi. Tant pis, je finirai par manger mon sandwich sur un banc public, ce qu’il me reste de virilité étant parti en en villégiature pour une durée non déterminée. Suivante.
Le rendez-vous est pris avec des potes dans un bar de nuit la ville. On est assis autour d’un cocktail. On est bien. Un parfum de monoï flotte dans l’air. Les épaules sont dénudés, les décolletés huilés, les strings ficelés. Les filles sont chaudes, c’est sûr. « Ce soir c’est ton soir mec ! ».
Saint-Google m’a pondu 2 ou 3 openers tous-terrains. J’peux pas m’ enliser. Je cherche la cible et Je verrouille sur une brune magnifique. Elle est accompagnée d’une amie au physique un peu ingrat. Je guette les moindres gestes de l’impétrante. Ca y est, Uggly Betty semble se diriger vers les commodités. Ma brune est seule. C’est le moment. D’un pas décidé je me dirige vers elle, lorsque deux AFC-sapiens de base, complètement alcoolisés, et méprisant tout le dressing code Spikiste, se jettent sur elle. Merde, qu’est ce que je fais ? moment de fausse lucidité pathologique et certainement commune au tout-venant AFCtiste : « allez vas-y ! regarde les autres c’est des gros lourds complètement imbibés, tu vaux 100 fois mieux qu’ ça. ». Elle finit par éconduire les deux relous, mais son acolyte est revenue entre-temps. C’est pas grave, je fonce. J’ai la bouche sèche, mon cœur s’emballe. J’arrive à sa hauteur, j’ai semble t-il perdu toutes capacités à m’exprimer, merde je me dégonfle, je sorts vite l’amorce de secours du coffre : « Euh… cette jeune fille s’ennuie apparemment !?», « Ma Brune : non, non, on allait partir de toutes façons ! » La sentence est lourde. Le sursis est tombé. Je suis là, immobile, je les regarde partir, je ne fait rien pour les retenir, je ne sais pas quoi faire. l’instant est atroce, la vérité accablante : je ne vaux finalement pas mieux que les 2 AFC bourrés… eux, au moins, ils ont eu un début de conversation avec elle.
L’unique numéro qui remplira ma poche ce soir là fût celui de mon ticket de vestiaire. Next.
J’entreprends de me documenter comme on part en procession. il y a forcément une explication, il me manque des données. Je lis, je zappe, j’écoute. J’ai la foie. Ce soir c’est Saint-Google qui donne la messe. Saura t-il absoudre mon pécher de méconnaissance ?
De lectures insipides en conseils spy de comptoirs, rien de transcendant. Je fini par m’égarer. Cherchant mon chemin, c’est au bout d’une impasse sinueuse que je croise la route d’une communauté de dévots bien pensants. Je m’y installe, on y est bien. Le bon sens y côtoie le bon goût. Au fil de la lecture des saintes reliques, la vérité s’impose à moi : ces mecs là me comprennent ! mieux que ça, ils me donnent une clé. Que dis-je, La Clé. Aujourd’hui c’est jour Saint. C’est décidé, aujourd’hui je me converti…
Bonjour à tous !
